A/N: Merci aux personnes qui ont reviewé en particulier 'miss serpentard': ça me fait super plaisir de savoir que tu aimes autant mes fics…et oui j'ai remarqué que tu reviews chaque fois!!! Merci beaucoup!!! Si tu veux il peut être NOTRE Draco…Bisous! Sinon, ben dans ce chapitre ça va un peu chauffer car Dumbledore va devoir décider du sort de cet imbécile de Harry (en général je l'aime bien mais là il est trop con…enfin on sait jamais ce qui se passe vraiment dans sa p'tite tête!)…Bonne Lecture!!!
Disclaimer: voyons, ça me paraît évident…
Haine Éternelle
Chapitre 17: La sentence fut prononcée
Pendant se temps là, Hermione se faisait tremper jusqu'aux os au cours de Soin au Créatures Magiques. Il pleuvait des cordes et bien sur, la leçon se passait dehors comme d'habitude. Hagrid avait amené quelque bestiole affreuse et avait juste commencé d'expliquer à la classe ses propriétés magiques quand la bête s'était détachée de ses liens et avait foncé droit vers la Forêt Interdite. Hagrid, entraînant plusieurs élèves effrayés avec lui, s'était lancé à sa poursuite. Hermione était restée en arrière avec Neville Londubat et quelques Serpentards. Harry, Ron et Draco étaient absents. La jeune fille savait très bien que ce dernier était sorti de l'infirmerie, mais c'était là le dernier de ses soucis. Harry et Ron avaient été emmenés chez Dumbledore et elle n'avait aucune nouvelle d'eux. Neville, qui tremblait de froid, lui demanda:
"Tu sais pourquoi Harry et Ron ne sont pas là? Ils ne sont pas rentrés au dortoir de toute la nuit…"
"J'en sais rien," elle détestait mentir, mais elle ne voulait mettre l'école entière au courant de ce qui s'était passé. Les conséquences seraient désastreuses, surtout pour Harry. "Je poserai la question à McGonagall plus tard…"
Soudain, un bruissement d'ailes retentit juste à côté de son oreille et Hermione se retourna pour découvrir Fumsec, le phénix de Dumbledore, qui tenait un rouleau de parchemin dans son bec. Sans réfléchir à deux fois, Hermione arracha la lettre, remercia Fumsec à la hâte et se mit à lire. Comprenant qu'il s'agissait de quelque chose de personnel, Neville s'éloigna.
HermioneJ'ai besoin que tu viennes tout de suite à mon bureau. Il se trouve en haut de l'escalier qui mène à la Grande Tour, Pr. McGonagall t'attendra devant la statue du griffon pour te laisser entrer. C'est en rapport avec les événements de la nuit dernière…
A. Dumbledore
Lâchant la lettre comme si elle avait brûlé sa main, Hermione vis volte face et partit en courant vers le château. Derrière elle, le morceau de parchemin se posa sur l'herbe trempée, pour ensuite être ramassée et lue par un Serpentard curieux du nom de Alessandro Sforsca. Ignorante de tout cela, la Gryffondor dépassa les portes d'entrée et entreprit de graver les longs escaliers qui menaient à l'endroit indiqué. Quand, essoufflée, elle arriva enfin devant la statue du griffon, il n'y avait personne. 'McGonagall doit surement être en haut avec Dumbledore…je me demande ce qu'ils me veulent exactement…j'espère qu'Harry va bien…et Ron…' Milles questions se bousculaient dans sa tête et elle dut s'appuyer contre l'aile du griffon pour ne pas perdre l'équilibre. A ce moment, comme si elle avait déclenché une sorte de sonnette, McGonagall apparut à ses côtés. Elle avait le visage sombre et grave, mais des traces de larmes étaient encore visibles sur ses joues.
"Vous voilà Miss Granger. Le directeur vous attends, venez…"
Elle se pencha vers la statue et murmura un mot de passe qu'Hermione ne parvint pas à entendre. Toutes deux, elle grimpèrent sur la première marche et attendirent patiemment que l'escalier les porte jusqu'au bureau, tout en haut de la Grande Tour. Là, Hermione fut la seule à continuer. McGonagall lui sourit faiblement et redescendit par l'escalier, sans dire un mot. Isolée sur le palier, la jeune fille tremblait légèrement. Respirant profondément, elle tourna la poignée de la porte et entre dans le bureau. Dumbledore était debout au milieu de la pièce, les bras croisés. Il lui accorda un large sourire quand il la vit et lui fit signe de s'approcher. Harry, qui était assis dans un fauteuil à côté de Dumbledore, voulut se lever quand il la vit mais le directeur le retint. Il avait l'air épuisé et la peur se lisait sur son visage. Ron, lui, était appuyé contre le mur près de la cheminée, son expression indéchiffrable. Hermione manqua de remarquer la 4ème personne, affalée sur un canapé dans un coin, jusqu'à ce que celle-ci dise d'une voix glacée:
"Bon, Granger est là, qu'on en finisse!"
Hermione se retourna lentement et regarda Draco. Il semblait inchangé depuis la veille où il l'avait chassée de l'infirmerie, sauf peut-être sa peau qui était encore plus pâle qu'à l'ordinaire. Ses yeux ne contenaient que du venin et Hermione savait exactement à qui il était destiné. Quand leurs regards se croisèrent, la lèvre supérieure du Serpentard se retroussa quelque peu, comme un animal qui se fâche subitement. Des frissons parcoururent le corps de la jeune fille et elle se tourna à nouveau vers Dumbledore, qui s'était mis à parler d'une voix sérieuse:
"Ce qui s'est passé à l'infirmerie, hier après-midi, est une catastrophe; non seulement pour les personnes concernées, mais pour l'école toute entière et peut-être même pour notre monde. Vous en avez tous soufferts, mais je tiens à vous faire comprendre la gravité de cet acte. Je vais vous demander à tous de me raconter ce qui s'est passé, chacun de son propre point de vue. Mentir ne fera probablement qu'aggraver le problème. Miss Granger, si vous voulez bien commencer?"
Hermione s'assit dans un fauteuil et commença son récit en évitant soigneusement les regards des trois garçons (anxieux pour Harry, meurtrier pour Draco et toujours indéchiffrable pour Ron) et en se concentrant uniquement sur Dumbledore.
"J'étais à l'infirmerie en train de veiller sur Draco, quand j'ai remarqué que la Marque des Ténèbres avait presque disparu de son bras, à l'exception de la tête du serpent," à ces mots, Dumbledore jeta un coup d'œil à Draco, qui semblait très enclin à vouloir étrangler Hermione. Il avait apparemment omis de dire au directeur tout ce qui lui était arrivé au manoir, "alors j'y ai posé mon doigt et le reste de la marque s'est effacée…enfin il reste une tache sur mon index…"
"Je pourrais la voir?"
"Certainement…voilà."
Dumbledore examina longtemps la petite tache pourpre. Les sourcils froncés, il avait l'air quelque peu anxieux.
"Hmm…il faudra montrer ça à Madame Pomfresh…Bon, reprenons."
"Draco s'est réveillé au moment où la marque à disparu de son bras…on était juste en train de discuter quand Harry est arrivé, suivi de Ron…"
C'était peut-être le fait qu'Hermione avait prononcé son nom qui tira Ron de sa torpeur silencieuse. Il s'avança brusquement vers le centre de la pièce et cria:
"En train de discuter? Tu te fous de ma gueule! Vous étiez serrés dans les bras l'un de l'autre, quasiment en train de vous embrasser!"
Dumbledore fit signe à Ron de la fermer et se tourna vers Hermione:
"C'est vrai?"
"C'était purement amical…après tout ce qui s'était passé au manoir, on était juste contents de s'en être sortis vivants…"
"C'était stupide!"
Tous, même Hermione à contre-cœur, se tournèrent vers Draco. Il avait croisé ses bras sur sa poitrine et il affichait une mine refrognée. Hermione sentit son cœur plonger. La gentillesse étrangère qui avait habité pendant quelques instant son corps et son esprit la veille avait totalement disparue. Il était redevenu le Serpentard, l'être froid dépourvu d'émotions. Hermione décida de continuer son récit en faisant semblant de n'avoir rien entendu. Elle prit une profonde respiration, ça allait être le plus dur.
"Avec Draco on a essayé de faire comprendre à Harry et Ron qu'il ne m'avait pas fait de mal et qu'il était innocent mais ils n'ont rien voulu entendre et Harry a menacé de tuer Draco. J'ai voulu l'en empêcher mais Ron m'a retenue et Harry m'a jeté un sort d'évanouissement…quand je me suis réveillée, Harry et Ron étaient étendus parterre, stupéfixés, et le professeur Valence parlait avec Draco. Voilà…"
Elle avait dit tout cela d'une traite, sans oser regarder qui que ce soit dans les yeux. Le visage d'Harry avait prit une teinte presque aussi pâle que Draco et sa main tremblait légèrement sur l'accoudoir de son fauteuil.
"Merci Miss Granger."
Hermione se relaxa sur son siège et ferma les yeux, tandis que les trois garçons racontaient à leur tour leur propre point de vue de l'histoire. Quand vint le tour d'Harry, Hermione ne put s'empêcher de constater qu'il avait la voix cassante, signe qu'il avait dû pleurer. Les quatre versions concordaient et lorsque tout le monde eut terminé, Dumbledore s'avança.
"Je ne te cache pas, Harry, que ce que tu as fait est très grave…il me faut prendre une décision sérieuse qui sera pour le bien de tout le monde, tu comprends?"
Harry acquiesça et ferma les yeux également, son visage un masque de douleur.
"Mais tout d'abord, il faut voir la part de responsabilité de chacun dans cet incident. Hermione," la désignée ouvrit les yeux, " et Draco sont tous les deux parfaitement innocents. Ils ont été les victimes d'une malheureuse mésentente et il n'y aura aucune intervention de ma part de ce côté là. Ron, lui, n'a pas fait grand chose à part retenir Hermione quand Harry lui a lancé le sortilège d'évanouissement. Il a visiblement été entraîné dans le feu de l'action par son ami. Aussi, je prends en compte la perte de ses deux doigts et des autres blessure qui lui ont été administrées lors de son séjour à Malfoy Manor, j'en tire conclusion que c'était peut-être aussi dû à ça…comme une sorte de vengeance. Ron, tu recevras une retenue et une lettre sera envoyée à tes parents les informant sur ce qui s'est exactement passé. Maintenant…"
Tous se tournèrent vers le garçon aux cheveux noirs et aux yeux verts émeraude, aux lunettes rondes et à la cicatrice en forme d'éclair. Il semblait étranger à Hermione en cet instant, comme quelqu'un qui se serait assis en face d'elle lors d'un voyage en train, arrivant et repartant dans sa vie silencieusement, sans laisser de traces sinon une vague sensation de déjà-vu. Le regard d'habitude si pétillant était vide, le visage rongé par la douleur et la fatigue de vivre, Harry Potter s'effaçait et Hermione commençait à comprendre qui il était vraiment. Son passé l'avait rattrapé si soudainement, il croulait maintenant sous le poids de la présence d'un Voldemort ressuscité. Si jadis il avait porté le nom du Survivant, et avait honoré ce nom de ses actes héroïques, aujourd'hui il n'en restait plus qu'un brouillard difforme et dissipé. Alors que l'ombre de la flamme qui avait si souvent pétillée dans le regard de Dumbledore s'éteignait, la sentence fut prononcée.
"Pour avoir lancé un sortilège d'évanouissement prohibé par le Ministère de la Magie, et pour avoir tenté de lancer l'Avada Kedavra sur une tierce personne, la sentence habituelle exige la peine de réclusion à vie à la prison d'Azkaban."
Harry rouvrit brusquement les yeux et ses mains s'enfoncèrent dans son siège. 'Non, c'est impossible, ils ne peuvent pas,' hurla Hermione intérieurement.
"Toutefois, compte tenu du jeune âge d'Harry et des conséquences de l'acte, il n'ira pas à Azakaban."
Les occupants de la pièce (à l'exception de Draco et de Dumbledore) émirent un soupir collectif de soulagement.
"Mais il sera renvoyé du collège Poudlard et banni du Monde des Sorciers pour toujours…"
A/N: je suis affreuse, hein? C'est horriblement méchant, mais pensez à ce qui aurait pu arriver à notre petit Serpentard si le professeur Valence n'était pas arrivée à temps…mais ne vous inquiétez pas, on reverra surement notre héros à lunettes, je vais pas le foutre à la corbeille à papiers…bon, mais pour en savoir plus, il faut reviewer!!!
Bisous
Amiastine
