A/N: eh, ben me revoilà…j'ai de la peine à me concentrer en ce moment (à cause de l'école et des exams qui prennent tout notre temps), alors je ne vous promet rien…je vais essayer, c'est ça qui compte…
Disclaimer: beuh, non, vous l'aviez cru? Sont pas à moi…sauf Juliana Blake et Alessandro Sforsca…mais de toute façon, eux c'est des crétins, alors c'est nul…
Haine Éternelle
Chapitre 22: Un vrai fléau
Le lendemain, le cœur d'Hermione fit un drôle de bond dans sa poitrine, lorsqu'un hiboux grand duc déposa une lettre dans son bol de porridge. 'C'est Harry,' lui cria une voix intérieur, 'Je suis sûre que c'est Harry!' Elle voulut d'abord l'ouvrir de suite, mais en regardant autours d'elle, elle constata que la Grande Salle était trop remplie. Si quelqu'un se mettait à lire par-dessus son épaule? Elle fourra le précieux parchemin dans une de ses poches et finit de manger en essayant de ne pas attirer d'attention avec le large sourire qui illuminait son visage. A la table des Serpentards, Draco leva les yeux dans sa direction, mais Hermione se contenta de répondre à sa question muette par un clignement de l'œil et un signe de la main. Il haussa les épaules, murmura quelque chose et reporta son attention sur son propre courrier.
Dès que la dernière goutte eut disparu de son verre de jus d'orange, Hermione se précipita hors de la salle. Il pleuvait toujours dehors, alors elle opta pour aller lire la lettre dans son dortoir. Alors qu'elle allait poser son pied sur la première marche du grand escalier de marbre, elle sentit une main se poser sur son épaule. Surprise, elle se retourna, pour se retrouver nez à nez avec Pansy Parkinson et une de ses infectes copines de Serpentard. Elles arboraient toutes deux de larges sourires, comme à l'habitude, sauf que cette fois ceux-ci n'étaient pas moqueurs. Ils semblaient presque…gentils. Pansy s'avança légèrement, sa main toujours sur l'épaule d'Hermione qui se retint tout juste de la repousser violemment, et dit:
"On voulait juste te dire, Hermione, qu'on était de tout cœur avec toi. On imagine combien ça doit être dur de perdre ses deux meilleurs amis…d'un coup."
Hermione écarquilla grand les yeux, la bouche légèrement ouverte. 'Je ne viens quand même pas d'entendre Pansy me parler sur un ton gentil, et qui plus est, me présenter ses condoléances.' Elle omit de penser 'sincères condoléances' car rien de sincère ne pouvait venir de cette vipère. C'était un vrai fléau.
"Je sais, tu dois te dire que c'est impossible, mais je tenais à te dire que je comprends ce que tu ressens. J'ai perdu mon frère il n'y a pas longtemps…nous étions très proches…"
Au même moment, Juliana sortit de sa poche un mouchoir et le tendit à son amie, qui pleura bruyamment dedans. Hermione, qui ne savait pas trop où se mettre, prit la main de Pansy dans les siennes, sans rien dire. Elle n'aimait pas voir les gens pleurer, même si c'était des personnes qu'elle n'appréciait pas particulièrement. Pansy sanglota de plus belle, alors Hermione la prit dans ses bras et lui tapota doucement le dos, pour la réconforter.
"Oh Hermione! Je m'excuse de t'avoir dit toutes ses méchantes choses!! Je ne savais pas que tu étais si…humaine."
La Gryffondor recula avec surprise. 'Mais je n'ai rien dit…'pensa-t-elle. 'Les gens sont de plus en plus bizarres…'
"Euh…merci. Ça va aller, Pansy?"
"Oui, oui…"
La Serpentard fit signe à son amie et se tourna pour partir. Juste au moment où Hermione faisait de même, Pansy dit:
"On fait une petite soirée pyjama demain soir, au dortoir des 5ème Années. Tu es la bienvenue si tu veux venir…"
Hermione prit soin de dissimuler son air incrédule et dit, posément:
"J'y réfléchirai…"
Au même moment, dans le dortoir des Serpentards…
Draco tenait toujours sa lettre, entre le les mains. Il ne l'avait pas lâchée depuis qu'il avait quitté la Grande Salle, peu après Hermione. Elle portait le sceau des Malfoy, cette lettre était de son père. Il ne lui avait pas écrit depuis l'incident à Malfoy Manor. Draco imagina amèrement qu'il devait avoir mal vécu la trahison de son fils.
"Il va encore me sortir combien je le déçois…"
Le cœur lourd, il déchira l'enveloppe, mais fut surpris en ne trouvant aucun parchemin dedans. A la place se trouvait une sorte de poudre verte, qui s'échappa brusquement avec un courant d'air. Avant qu'il n'ait eu le temps de reculer, Draco en respira un peu. Il sentit tout d'un coup sa tête tourner et un horrible vertige lui prit le ventre. Il voulut atteindre son lit, pour s'allonger dessus, mais s'effondra sur le sol juste avant. Il eut juste le temps de voir l'enveloppe maudite se consumer avant de perdre connaissance.
Quelques minutes plus tard, en Salle Commune des Gryffondor…
Hermione trouva la Salle Commune déserte en arrivant. Les autres Gryffondors étaient tous au petit déjeuner où en train d'étudier à la bibliothèque. 'Pfff, ça devrait être moi, ça…' Elle s'assit dans un large fauteuil confortable et déroula sa lettre. Prenant un profonde respiration, elle se mit à lire.
Hermione,
Je ne te demandes pas comment tu vas, je peux bien m'en douter. Dumbledore m'a mis au courant pour Ron…je ne comprends vraiment pas ce qui a pu le pousser à essayer de te tuer…j'aurais bien aimé venir à l'enterrement, mais tu sais bien que c'était impossible… Sirius me l'avait déconseillé de toute façon. On vit ensemble, mais je ne peux pas te dire où, au cas où cette lettre serait interceptée. Je ne suis pas exactement malheureux, ici, mais pas heureux non plus. J'aimerais te voir, te parler, éclaircir toute cette affaire à propos de Ron…et j'aimerais aussi connaître tes vrais sentiments vis à vis de Malfoy. Réponds-moi vite.
Amitiés
~Harry
Hermione relut la lettre plusieurs fois, les larmes aux yeux. Elle aurait préféré qu'Harry ne lui pose pas de question, mais elle se dit qu'elle lui devait tout de même la vérité, sur plusieurs choses. Elle courut à son dortoir chercher une feuille de papier et une plume, puis commença à écrire:
Harry-
Je ne sais pas si c'est une bonne idée, que tu saches pour Ron…mais je vais te le dire quand même.
La jeune fille s'arrêta un instant, la main tremblante. Des Médicomages de St Mungo avaient inspecté le cops de Ron après sa chute et avaient découvert l'évidence que le sortilège Imperio avait été utilisé sur son ami. Elle n'en avait même pas parlé à Draco, tellement elle avait été bouleversée.
Ron avait été mis sous le sortilège Imperio, une forme spéciale qu'on peut contrôler à distance, c'est pour ça qu'il n'avait rien fait plus tôt. Ça n'était pas sa faute, Harry…les Weasley ne savent rien de cela, à part Ginny, qui se doutait de quelque chose, alors je lui ai dit. Elle l'a mal pris, je m'inquiètes pour elle. Elle à promis de m'aider à venger Ron, mais je ne sais pas comment on va s'y prendre. Je sais ce que tu penses, mais je ne te promettrai pas de ne rien faire de stupide…
Pour Draco, eh bien…on s'aime. Il n'y a que ça à dire. Je n'attends pas de toi que tu comprennes Harry…mais je te demande de l'accepter, pour l'instant. Je ne veux vraiment pas qu'on se dispute pour ça…
Je trouverai un moyen pour te faire revenir parmi nous, je te le promets.
Amitiés
~Hermione
Hermione donna sa lettre à Coquecigrue (qu'elle avait adopté à la mort de Ron, au grand bonheur de Pattenrond, qui s'entendait plutôt bien avec le volatile) qui s'envola non sans peine à travers le déluge. La jeune fille s'approcha du carreau et regarda quelques minutes le ciel gris et les gouttes d'eau ruisselant sur la vitre. 'Le ciel est comme mon humeur…peut-être quand il s'arrêtera de pleuvoir ce cauchemar prendra fin et nous serons de nouveau heureux…' Soupirant, elle balaya cette pensée de son esprit. Plus rien ne serait jamais comme avant. Elle monta dans son dortoir et se coucha sur son lit.
Elle fit un étrange rêve, sans même s'être rendue compte qu'elle s'était endormie. Elle tenait une chaîne en argent dans ses mains, mais quelqu'un essayait de la lui arracher. Le métal la brûlait et une voix lui disait de lâcher prise, que tout était fini, mais elle refusait et s'obstinait. Finalement, au moment où elle crut qu'elle allait gagner ce tir à la corde infernal, la chaîne se brisa et les maillons se répandirent partout, brillant fortement d'une lumière éphémère. Elle sut alors qu'elle avait perdu une chose, mais gagnée une autre. Une main se tendit vers elle, prête à lui effleurer la joue, quand elle se réveilla.
Se tournant sur elle-même, Hermione jeta un coup d'œil à sa montre.
"Midi! Il faut que j'aille manger…j'ai promit que j'aiderais Draco cet après-midi avec son devoirs de Potions…quel étrange rêve…je me demande ce que cette chaîne représentait…"
Elle tenta d'aplatir ses habits froissés, puis courut jusqu'au Hall d'Entrée. Alors qu'elle s'apprêtait à entrer dans la Grande Salle, elle entendit quelque chose qui lui figea le sang dans les veines.
"T'as entendu? Il paraît qu'Alessandro a trouvé Draco Malfoy évanoui dans son dortoir. Il est à l'infirmerie, mais on ne sait pas ce qu'il a-"
Hermione n'attendit même pas la fin de la phrase pour se précipiter dans la direction opposée. 'Non, pas maintenant,' suppliait-elle silencieusement, 'pas après tout ce qui s'est déjà passé…' Elle était persuadée que ce qui était arrivé à Draco était en rapport avec Voldemort et Lucius. 'On aurait dû faire plus attention…' Elle arriva à l'infirmerie en trombe et poussa la porte. Madame Pomfresh tenta de la faire sortir mais la Gryffondor l'ignora et courut s'agenouiller à côté de Draco, qui était étendu sur un lit, le visage horriblement pâle.
"Que lui est-il arrivé?"
"Le garçon qui l'a trouvé a dit qu'il y avait une poudre verte à côté de lui…il m'en a apporté un peu et d'après ce que j'ai pu voir, je pense qu'il s'agit un fort poison…"
Son souffle s'étrangla dans sa gorge et Hermione dut fermer les yeux pour ne pas défaillir. 'Je pensais qu'ils nous laisseraient en paix, maintenant que Draco a choisi son côté pour combattre…du moins, je pensais qu'ils nous affronteraient loyalement…mais pas ça…'
Elle sera la main de son ami et repoussa une mèche de cheveux blonds de son visage. 'Je ne veux pas te perdre…j'ai déjà perdu tant…pas toi aussi…' Elle s'assit sur le lit, ignorant une larme qui coulait le long de sa joue. Madame Pomfresh, silencieuse, l'observait. Elle était partagée entre l'envie d'arracher la jeune fille des côtés de cet être dangereux (car, même s'il ne le savait pas, il pouvait encore l'être) pour la protéger et l'impulsion de l'encourager. Jamais auparavant une telle relation avait été entreprise. Ça aurait été une grave erreur de la briser à un stade si fragile. Hermione sembla comme immobile pendant de longues minutes, puis elle se tourna vers l'infirmière, les larmes aux yeux.
"Vous croyez qu'il va s'en sortir, Madame?"
Poppy Pomfresh ne put s'empêcher de détourner son regard devant tout cette détresse. Elle sentit son estomac se nouer, son cœur chuter.
"Je ne sais pas, Miss Granger…je ne sais vraiment pas…"
A/N: et ça retombe!!!!! Ha, je suis ignoble…ça me fatiguait de les laisser en paix trop longtemps…et c'est tellement plus intéressant quand il y a de l'action, vous ne trouvez pas????? Dites-moi ce que vous en avez pensé!!!!
Bisous
~Amiastine
