A/N: Houlà le retard, je sais…c'est que je suis en train de travailler sur une histoire bien à moi (plus besoin de mettre de disclaimer comme quoi ça appartient à J.K, etc) et je dois avouer que j'ai plus trop pensé à mes fics…mais ça vous l'avez remarqué. Enfin me voici! Et voici aussi la scène R tant attendue et réclamée entre Draco et Hermione (je m'arme de courage)… J'espère que le chapitre vous plaira, je le dédie à Millenium (ça va? La voilà la suite que tu m'as demandée 'illico presto'!) et vous souhaite à tous une Bonne Lecture!
Disclaimer: C'est tellement dommage que Draco ne soit pas disponible…sinon évidemment je me ruerais dessus, mais la vie n'est pas ainsi alors je vais devoir me contenter de quelques posters dans ma chambre (si si…il est trop chouuuu), de dessins et de fics!!! Le reste des persos non plus ne m'appartient pas mais ça c'est moins grave (enfin ça dépends qui, tout de même…)!
Haine ÉternelleChapitre 31: Une vision de paradis
Passant distraitement sa main dans ses cheveux blonds, Draco continua de fixer son assiette sans y toucher. A la table des Gryffondor, Hermione faisait de même. Il la devinait fatiguée, tout comme lui. Après tout, ils étaient rentrés il y a une demi heure, chamboulés par les événements de l'après-midi. Dumbledore les avaient laissés avec McGonagall et les autres devant la porte du château, puis était reparti sans un mot. Draco se doutait pas mal des activités présentes du directeur. Il était parti chercher son père. 'Il lui faudrait une chance énorme afin d'y arriver…as de la couardise, Lucius sait se cacher quand sa vie en dépend.' Un soupir échappant de ses lèvres, il leva la tête. La vue de la place vide de Pansy en face de lui le fit frémir. Comment avait-elle osé, la garce? Faire prétendre que lui, Draco Malfoy, roi des Serpentards, songerait un seul instant à s'unir à elle, Pansy Parkinson, pétasse de service de Poudlard!
"Dans quel monde on vit…"
Il se sentit tout d'un coup très seul. Avec l'absence de Crabbe et Goyle, un cercle de chaises vides s'était formé autours de lui. Il se rendit compte de la bassesse et de la décadence de sa vie jusqu'alors, entouré de gens idiots, sans ambition réelle, sans buts. 'Étrange que je pense plus à eux et à ce qu'ils signifient pour moi quand ils ne sont même pas l' Que signifiaient-ils donc alors? Rien. Plus qu'une seule personne ne comptait à ses yeux.
Pris d'une idée soudaine, Draco se leva. Les quelques Serpentards de 4ème Année qui prenaient leur dîner en bout de table ne levèrent même pas la tête. Draco Malfoy était devenu un paria, un rejeté, un lâche qui avait peur de se vendre corps et âme à Voldemort. 'Je m'en fous royalement.' Draco Malfoy avait brisé la haine traditionnelle qui circulait à tout moment entre les maisons de Gryffondor et Serpentard. 'Dites-le à quelqu'un que ça intéresse.' Draco Malfoy sortait avec la meilleure amie de Potter et une Mudblood par dessus le marché. 'Vous pouvez pas vous occuper de vos propres petites affaires sordides pour une fois?' Le Serpentard contourna sa table, comme s'il allait quitter la Grande Salle, quand il bifurqua soudainement à gauche pour se diriger vers la table des Gryffondor. S'approchant d'Hermione sans bruit, il posa une main sur le dossier de sa chaise et lui glissa à l'oreille:
"Pas faim non plus? Ça fait un moment que je t'observe…"
"Ah! Oh, Draco tu m'as fait peur!"
"Tant mieux…c'est rassurant de savoir que c'est une qualité que je possède encore. Tu viens?"
Hermione jeta un coup d'œil à ses camarades attablés, à Harry qui semblait volontairement détourner la tête en discutant avec Ginny, à Neville qui se concentrait sur sa nourriture, à Dean et Seamus qui feignaient de rire. Le Serpentard ne put s'empêcher de sourire amèrement. 'Ça veut dire 'vas-y Hermione si tu y tiens tant', je suppose…pfff, non mais quand même, j'ai le droit d'embrasser ma copine que sur permission des Gryffondor, maintenant?? Pathétique…' Draco fit taire ses pensées devant l'expression d'Hermione. Elle regardait Harry, la bouche entre ouverte sous l'effet de la surprise.
"Bon, tu viens?"
"Oui."
Se levant brusquement comme si elle avait peur de changer d'avis, elle le prit par la main et l'entraîna hors de la Grande Salle, sans un regard en arrière. Une fois dans le Hall d'Entrée, elle s'arrêta net et se blottit dans ses bras, enfouissant son visage dans la poitrine du Serpentard, qui ne fit aucun geste pour la repousser. Au contraire, il l'attira à lui et posa un baiser dans ses cheveux. Puis il l'embrassa sur les joues, dans le cou et enfin sur la bouche, employant à la fois douceur et fougue afin de la sentir défaillir contre lui. Le cœur serré d'émotion, il se dégagea gentiment, prit sa main et l'entraîna à sa suite en direction des donjons.
"Tu es sûr que…"
Elle n'avait pas vraiment l'air inquiète, arborant plutôt un demi sourire charmeur.
"Non et toi?"
"Pas le moins du monde. Allons-y."
"Ok."
Brusquement tous deux pris d'un énorme fou rire, ils dévalèrent l'escalier sombre en courant, en se chatouillant et en criant. A un certain moment, Draco la devança avant qu'elle ne s'en rende compte et disparut dans la semi obscurité régnante, la laissant seule. Un peu angoissée, les côtes douloureuses d'avoir tant ri, Hermione regardait de tous les côtés en l'appelant, quand une voix familière la fit sursauter:
"Puis-je savoir ce que vous faîtes ici, Miss Granger? Il me semble que la Salle Commune de Gryffondor," le professeur Rogue (car il s'agissait bien évidemment de lui) massacra littéralement le nom, "se trouve bien cinq étages plus haut."
"C'est que je…eh bien…je-oh! Et puis zut! J'ai le droit de me promener ici, non?"
Les lèvres de Rogue formèrent un rictus mauvais et il commença à dire quelque chose, sans doute pour la contredire, mais sembla se raviser au dernier moment. Croisant les bras sur sa poitrine, il arborait un air qu'Hermione n'avait jamais vu auparavant. Posément, un demi sourire presque complice lui déformant étrangement le visage, il lui dit:
"Vous promenez? Appelez ça comme vous voudrez, mais ne faites pas trop languir Monsieur Malfoy, il vous attend."
Sur ce, devant le regard incrédule de la jeune fille, le maître des potions de Poudlard se détourna et partit sans ajouter mot. 'Q-quoi??? Qu'est-ce qui vient juste de m'arriver, là??' Secouant violemment sa crinière de cheveux bruns, elle repartit en courant, tentant désespérément de chasser toute pensée dérangeante de sa tête. Deux corridors plus loin, elle retrouva Draco adossé à un mur nu, l'air impatient.
"Où t'étais? Je commençais à me demander si tu n'avais pas changé d'avis?"
Reprenant son souffle, Hermione glissa sa main dans la sienne. Il la serra, mais son regard demeurait inquisiteur.
"Non…je suis tombée sur Rogue…"
"Rogue?"
Tout d'un coup, Draco semblait inquiet. Comprenant tout à fait sa réaction, Hermione s'empressa de le rassurer d'un petit rire.
"Oh, t'inquiète. Il…il m'a…euh…dit de me dépêcher car tu m'attendais. Il ne fallait pas que je te fasses languir, apparemment, c'est ce qu'il m'a dit. Au lieu de m'enlever des points, à moi, une Gryffondor…"
"Ce mec me perplexe, décidément. Il peut changer d'attitude d'un moment à l'autre et c'est assez effrayant, parfois…bon. On entre?"
Posant son regard sur le visage de la jeune fille, il y décela à nouveau une pointe d'incertitude, d'hésitation. 'Mais qu'est-ce qu'elle a? Il ne peut pas s'air de la Vélane, c'est fini, toute cette histoire…c'est sans doute le stress.' Entourant la taille frêle d'Hermione de son bras gauche, il prononça le mot de passe et regarda avec une certaine impatience mêlée de désintérêt le mur disparaître pour faire place à l'entrée de la Salle Commune de Serpentard. Avec le plus de douceur possible, il poussa son invitée à l'intérieur de la pièce éclairée par un feu ronronnant.
"Ça va?"
"Oui. Ça me fait juste drôle de me retrouver ici avec toi, après tout ce qu'on a traversé. J'ai…j'ai vraiment cru par instants que ce moment ne viendrait jamais."
"Moi aussi, Hermione, mais c'est bon maintenant. C'est fini."
"Mais ton père?"
Draco grimaça. Lucius était vraiment la dernière personne dont il avait envie de parler. Fermant les yeux un bref instant, il les rouvrit lentement avant de dire simplement:
"Il n'existe pas. Ici, ce soir, il n'existe pas et n'a jamais existé."
Acquiesçant silencieusement, elle serra sa main très fort et se laissa diriger dans l'escalier qui menait aux dortoirs des garçons. Celui-ci lui semblait étrangement plus accueillant que celui des filles. Par ailleurs, elle se trouvait en bien meilleure compagnie. Le ventre noué d'anticipation, la jeune fille se mit à observer celui qu'elle aimait. Toujours vêtu de ses habits noirs, sa cape nonchalamment jetée en travers d'une épaule large et musclée, ses cheveux blond argenté frôlant sa nuque; elle se sentait défaillir d'avance. S'arrêtant en même temps que lui devant une porte de bois sombre, elle frissonnait presque à l'idée de découvrir enfin à quoi ressemblait son espace personnel, la part de lui même qu'il ne laissait que très peu entrevoir.
Poussant le battant, il lui révéla une somptueuse pièce au décor sobre, éclairée par deux torches aux supports d'argent. Un magnifique lit à baldaquin trônait au centre de la chambre et, bien qu'Hermione savait pertinemment il s'agissait du même que celui des autres élèves, les couvertures de soie qui l'ornaient lui conféraient un confort et un charme absolu. Parterre, au lieu de l'habituelle pierre froide, un épais tapis offrait de multiples possibilités de confort. Les meubles, du même bois sombre que la porte, accentuaient le style exquis de l'endroit. Un rideau en velours vert foncé sur le mur droite laissait supposer l'existence d'une salle de bain adjacente. La beauté pure des lieux laissait Hermione la bouche entrouverte.
"Ça te plaît?"
"Oui. C'est…"
Pour la première fois de sa vie, elle ne parvint à trouver les mots pour décrire ce qu'elle ressentait. Tout décor mis de côté, le simple fait qu'elle se trouvait seule en sa compagnie, sur le point de…
"Je comprends. Viens…"
L'entraînant à sa suite, il l'emmena à la salle de bains où il fit couler une eau légèrement parfumée dans une baignoire aux dimensions assez extraordinaires. Tout était taillé dans du marbre rose et doté de robinets en or. Un gigantesque miroir occupant tout un mur leur renvoyait une vision de paradis. Laissant choir sa cape sur le sol magiquement chauffé, Draco l'invita à l'imiter.
"J'ai pensé que nous aurions bien besoin d'un bain…"
Rougissant légèrement, Hermione détourna le regard.
"Tu as bien pensé."
Ôtant sa robe de sorcière, elle s'empressa de se débarrasser de sa cravate, de ses chaussures et de ses chaussettes. Sur le point de déboutonner sa chemise, elle sentit une main se poser sur son épaule. Levant les yeux, elle se trouva nez à nez avec un Draco torse nu, la vision la plus extraordinaire de toute son existence. Un sourire un peu intimidant aux lèvres, il entreprit de la déshabiller avec douceur. De toutes façons, si on lui avait présentement demandé de faire le moindre geste, Hermione était persuadée qu'elle se serait effondrée sur place. Le visage plus ou moins impassible, elle regardait Draco défaire les boutons nacrés un à un, exposant chaque fois un peu plus de peau, laissant entrevoir le soutien-gorge de soie bleu gris qu'elle portait. S'agenouillant pour le dernier bouton, il l'embrassa au creux du ventre, mouillant son nombril légèrement avec sa langue. Parcourue d'un frisson, Hermione dut se raccrocher à la nuque du Serpentard. Passant ses mains autours de la taille fine, ce dernier défit la fermeture éclair de la jupe grise et tira dessus un coup sec pour l'envoyer s'amonceler autours des chevilles de la Gryffondor, qui le dégagea d'un rapide coup de pied. Toujours dans la même position, Draco passa quelques secondes à admirer le choix de lingerie de son amante (une culotte assortie au soutien-gorge avec un peu de dentelle argentée autours de la taille) avant de promener ses doigts le long des jambes hâlées et derrière les genoux, ce qui eut pour effet de faire tomber la jeune fille.
"Arrête!! Ça chatouille horriblement!"
"C'est le but."
Plein de son arrogance confiante, il fut néanmoins surpris lorsqu'elle se jeta brusquement sur lui pour enlever son pantalon noir, ses chaussettes et ses bottes en cuir de dragon, le laissant à peine vêtu d'un caleçon également noir aux motifs argentés. L'observant avec un demi sourire, elle ne put s'empêcher de lâcher:
"A quoi fallait-il s'attendre? Tu es tellement prévisible."
"Pfff. Toi, par contre, tu me surprends agréablement. De la part d'une petite Miss Je-Sais-Tout, je n'attendais pas moins que de te voir porter du coton blanc exagérément prude."
Loin d'être offusquée ou déconcertée, Hermione se contenta de hausser sarcastiquement un sourcil avant de s'attaquer avec courage à son caleçon. Au même moment, elle sentit son soutien-gorge se faire habilement dégrafer et retint involontairement sa respiration lorsqu'il partit joindre le reste de leur garde-robe sur le sol de marbre. Évitant cependant soigneusement de trop regarder dans une direction autre que le visage de Draco, qui semblait à son grand soulagement tout aussi appréhensif, elle ne dit rien lorsque le dernier fragment d'habit lui fut sensuellement enlevé et qu'il la contempla dans toute sa splendeur simple. Se risquant à l'imiter, elle ne put éviter de rougir en balayant des yeux le corps musclé du Serpentard. La peau pâle, la silhouette puissante mais gracieuse, il dégageait un sentiment de force maîtrisée, de danger réprimé de justesse par une volonté d'acier. Hermione eut la soudaine envie de briser cette volonté et de le forcer à se laisser aller, à la prendre sans scrupules et sans retenue. Plongeant ses yeux couleur cannelle dans les siens, glacés, elle ne put réprimer un nouveau frisson. 'Ça attendra un peu…'
Peut-être avait-il lu dans ses pensées, mais Draco choisit se moment là pour se lever et arrêter l'eau, la baignoire étant pleine. Lui prenant délicatement une main, il posa l'autre au creux de son dos et l'aida à gravir les trois marches en marbre qui conduisaient au bain, admirant la courbe parfaite de son dos et ses longs cheveux ondulant. La regardant plonger son corps dans l'eau brûlante, il réprima violemment l'envie de lui sauter dessus et de lui faire l'amour sans plus tarder, de la voir se donner à lui avec tout le désir et la tendresse qu'elle possédait. Il n'arrivait pas à détacher ses yeux de celle qui l'avait délivré.
A/N: Eh oui, je m'arrête maintenant! Ça vous embête bien, hein? C'est comme ça!!! Mais ne vous inquiétez pas, ça ne se termine pas là, la suite viendra bientôt (ça je vous le promet, car j'ai bizarrement lol assez envie de l'écrire) avec le bain et…vous verrez bien. Pour le moment, dites-moi ce que vous en avez pensé!!!! C'est très, très important!!!!!
Gros Bisous je vous adore!!!
Amiastine
