Titre : Le cœur est un traître qu'on ne soupçonne jamais
Auteur : Shini Jr )
Base : FullMetal Alchemist
Genre : du même genre que l'anime… lol
Disclaimers : Votre correspondant est absent pour le moment… Elle est actuellement à la chasse aux droits d'auteurs de la série
Le cœur est un traître qu'on ne soupçonne jamais
Chapitre 1 : Le cœur humain
« Ainsi vous nous quittez, Général Mustang ?
-Lieutenant de Seconde Classe Havoc…
-Qu'allez-vous devenir mon Général ?
-Soldat.
-Simplement ? »
L'homme hocha de la tête en souriant.
« Simplement, oui. »
Havoc bomba le torse et sortit un miroir de sa poche.
« Maintenant, les filles ne vous regarderont plus… Elles ne verront plus que MOI ! L'irrésistible Lieutenant Havoc, le sublime gradé qui, au péril de sa vie, a défendu de nobles causes… »
Roy Mustang éclata soudain de rire. Havoc le regarda, satisfait. Le futur ancien gradé lui adressa un sourire moqueur. Mustang bomba à son tour le torse et passa une main dans sa sublime crinière noire.
« Voyons Havoc, vous êtes Lieutenant de Seconde Classe. J'ai été Lieutenant-colonel, Colonel, puis Général. Ça ne leur échappe pas » finit-il avec un sourire ravageur. « J'ai d'ailleurs rendez-vous ce soir avec une charmante jeune femme que j'ai rencontré ce matin… »
Havoc ragea. Les deux compères échangèrent quelques mimiques avant de rire à nouveau.
Mustang retourna à son bureau et rangea les dernières affaires qui lui appartenaient, essuyant au passage une petite larme de rire.
« Havoc, avoir des aventures… »
Il prit quelques dossiers, en jeta certains, en examinant d'autres. Havoc s'approcha, lisant derrière l'épaule de Roy.
« Humm… Toujours aucune piste sur cette histoire ? demanda-t-il, connaissant d'avance la réponse.
-Non.
-Mais vous ne voulez pas vous résoudre à mettre ce dossier dans les affaires non-classées…
-Non.
-Vous n'y renoncerez pas…
-Jamais.
-Même si vous n'espérez plus aujourd'hui retrouver d'indice sur une affaire vieille d'avant la guerre d'Ishbal…
-Nous avons retrouvé des indices concernant la guerre d'Ishbal, il est encore possible de trouver des traces de cette affaire, même si elle est antérieure !
-Général, ne croyez-vous pas que la disparition d'Edward Elric nous suffit ? Cela fait déjà deux ans qu'il a disparu, et que son jeune frère, Alphonse, a retrouvé son propre corps et pratique l'alchimie !
-Nous le retrouverons.
-Mais pour ce dossier…
-J'attend votre collaboration.
-Quoi ? »
La cigarette d'Havoc tomba d'elle-même dans le cendrier posé sur le bureau.
« Vous serez des rares gradés de mon ancienne équipe. Le lieutenant Hawkeye a démissionné il y a un an, le major Armstrong travaille aux frontières. Je vais le rejoindre. Vous serez le seul encore au Quartier Général. »
Havoc accorda un signe de la tête à Mustang. C'était conclu. Mustang sourit.
« J'ai toujours su qu'un avorton dans votre genre ne ferait jamais fureur auprès des filles ! »
Puis il glissa le dernier dossier dans le carton avant de sortir de la pièce, accompagné des vestiges de sa brillante carrière, la lignée des Généraux Mustang s'arrêtant avec lui.
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‡‡
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« King Bradley ! »
La femme, âgée d'une quarantaine d'années, avait la main crispée sur la poignée de sa porte d'entrée.
« Bonjour Madame Mustang, répondit King Bradley en souriant.
-Bon… Bonjour… bégaya-t-elle. Ma… Maya, vas chercher une chaise pour le Président Bradley s'il te plaît ! »
L'adolescente, une jeune fille de dix-sept ans aux yeux bleus et aux longs cheveux noirs, s'exécuta et rapporta une seconde chaise près de la table du salon. La mère fit entrer son invité et sa garde personnelle. Elle leur proposa une boisson, que le Président refusa d'un simple geste de la main. Il invita son hôte à s'asseoir également. Elle obéit. Sa fille alla se poster derrière la chaise de sa mère, anxieuse.
King Bradley posa ses grandes mains sur la table, la paume vers le sol. Les deux femmes aperçurent une chaîne argentée s'échapper d'une des mains du président.
« Mon… Mon mari… »
Son enfant lui étreint l'épaule de la main, les yeux fixés sur l'homme qui avait, caché dans une de ses paumes, la montre attestant du statut d'Alchimiste d'Etat de son père. Il tourna son regard vers l'adolescente et lui sourit.
« Ton père était un brave. Il manquera à tous. »
Il avança ses mains vers le centre de la table, vers Madame Mustang. Puis déposa la montre sur le napperon blanc. Il ramena ses mains à lui. Voyant sa mère tétanisée par la nouvelle qui venait de lui être implicitement rapportée par le président lui-même, Maya écarta une mèche de ses cheveux et tendit une main vers la montre. Elle s'arrêta au dernier moment, regarda sa mère, croisa l'œil compatissant de Bradley, et prit la montre.
« Croyez bien que nous sommes tous navrés de la disparition du Général de Brigade Mustang. »
La veuve hoqueta. Un bruit de pas précipités résonna dans l'escalier de la calme demeure. Un enfant de onze ans, petit pour son âge, les yeux bleu marine et les cheveux aussi sombre que ceux de sa sœur, venait de descendre, le sourire aux lèvres. Il pensait retrouver son père.
« Papa, papa ! »
Tous tournèrent les yeux vers lui. Sa mère se précipita pour le prendre dans ses bras. Il ne comprit pas immédiatement. Il se sentit d'abord secoué par l'étreinte de sa mère. Il vit ensuite un grand homme, qui était le chef de son père, lui adressant un sourire bienveillant. Et Maya, qui tenait entre ses mains un objet que lui avait un jour montré son père. Alors seulement il réalisa. Son père ne se séparait jamais de cette montre.
Il échappa aux bras de sa mère et commença à courir partout dans la maison, cherchant son père, l'appelant sans cesse. Il s'épuisa ainsi de longues minutes. Maya se décida à l'intercepter, s'agenouillant, ouvrant les bras, arrêtant ainsi son petit frère dans sa course.
« Maya, où est papa ?
-Papa… ne reviendra plus, Roy. Papa est… mort… »
Le garçon hocha la tête de gauche à droite.
« Tu as sa montre, ça veut dire qu'il est là ! Il a toujours sa montre avec lui !
-Roy, papa ne rentrera pas à la maison. Il ne reviendra jamais. Sa montre… Il nous la donne en souvenir…
-Ça veut dire qu'il ne veut plus nous voir ?
-Non, il veut toujours nous voir. Seulement il ne peut plus. Papa est mort… »
L'enfant regarda sa sœur. Elle commençait à pleurer silencieusement. Il lui essuya la joue de la main.
« Pleures pas grande-sœur, pleures pas.
-Roy, il faut me promettre d'être très fort. »
Il acquiesça de la tête.
« Aussi fort que papa ! »
Roy hésita puis hocha de la tête.
« Tu vas partir ? lui demanda-t-il.
-Oui. Je vais faire ce qu'on attend de moi. Je vais aller prendre la place de papa, là-bas. »
La mère sanglota de plus belle.
« Promets-moi de bien t'occuper de maman.
-J'aurais le droit de lire les livres qui sont dans ta chambre quand tu seras pas là ? »
L'adolescente sourit.
« Bien sûr, petit frère ! Mais n'oublies pas de t'occuper de maman ! Maintenant, c'est toi l'homme de la maison ! »
Roy hocha de la tête pour dire oui.
« Et qu'est-ce qui se passera si un jour le monsieur ramène ta montre ? »
Maya hésita. Elle regarda le président Bradley, qui s'était levé, puis revînt à son frère.
« Cela voudra dire que je serai partie aussi, que j'aurai retrouvé papa, et que tu devras être encore plus fort.
-Promets-moi que le monsieur ne reviendra pas à la maison. Il me fait peur… murmura-t-il en regardant Bradley du coin de l'œil.
-Je te le promets Roy, promesse de grande sœur ! » dit-elle en lui embrassant le front.
Puis elle se leva et alla chercher des affaires. Elle revînt dix minutes plus tard. Ce fût la dernière fois que son frère la vît ainsi, lui disant au revoir d'un sourire.
†
« Dépêche-toi Roy ! »
Le garçon ainsi nommé enfila une élégante veste et daigna enfin descendre les escaliers pour rejoindre sa mère.
« La voiture nous attend. »
La mère ferma la porte d'entrée de la maison derrière eux avant de rejoindre le garde qui les attendait devant la portière arrière d'une longue voiture noire. La portière s'ouvrit et un homme massif sortit de la voiture pour saluer ses invités.
« Seigneur Armstrong, salua Madame Mustang en s'inclinant, merci de nous permettre de faire le voyage avec vous.
-Mais ce n'est rien Madame. C'est une vieille tradition de la famille Armstrong ! »
L'homme était souriant et accueillant. C'était un vieil ami de son père. Roy le salua également. Monsieur Armstrong le prit alors dans ses bras.
« Mon petit Roy comme tu as changé ! Le portrait de ton père ! »
Roy se laissa faire, non sans une grimace. La force de la famille Armstrong se transmettait peut-être de père en fils, elle était bien loin d'être une légende !
« Mon petit Roy…
-Ne dîtes pas ''petit'' » murmura l'adolescent entre ses dents.
L'homme lui tapota le haut du crâne en souriant puis invita la famille d'un de ses plus vieux amis à entrer dans la voiture. Roy écarquilla les yeux : tout dans la voiture était aux dimensions de son propriétaire ! Les sièges pouvaient contenir deux personnes par assise, l'intérieur était aménagé afin d'accueillir une famille de géants ! Le jeune homme s'assit timidement sur le siège près de la vitre teintée. Aujourd'hui était le jour de son anniversaire. Il avait quatorze ans. Le jour de ses quatorze ans, sa sœur allait devenir Alchimiste National. Il soupira en serrant la montre de son père dans sa main.
« Monsieur, où allons-nous maintenant ? demanda le chauffeur en se retournant, une fois les passagers à bord.
-A la gare du Sud, s'il vous plaît. Nous prendrons là-bas le train pour la Capitale du Centre. »
Puis une vitre de plexiglas vînt séparer le chauffeur du reste de la voiture.
Roy pensa que ce jour était spécial. C'est aussi ce jour précis que King Bradley était venu annoncer le décès de son père au combat, il y a trois ans. Ce jour n'était pas spécial, il était maudit.
« Que pensez-vous du statut d'Alchimiste d'Etat, Madame Mustang ? interrogea Sir Armstrong d'un air soucieux.
-Oh… hésita-t-elle. Vous savez que mon mari était lui-même Alchimiste. C'est un métier dangereux mais c'est un métier. Et si Maya souhaite devenir Alchimiste d'Etat, je la soutiendrai…
-Comme une bonne mère… Mais que pensez-vous de l'armée ? »
La femme se raidit.
« Le chauffeur est de confiance. Il fait partie de ma garde personnelle. »
Elle ne réagit que très légèrement.
« L'armée est nécessaire à la protection d'un pays. Mais depuis quelques années, depuis l'intégration des Alchimistes à l'armée, beaucoup de choses ont changé dans notre pays. L'armée vient traquer les alchimistes jusque dans nos maisons !
-Je le sais, Madame Mustang. Le président Bradley est venu chercher Alex Louis par un jour comme celui-ci, il y a trois ans. »
Roy détourna la tête un instant du paysage sudiste.
« Il semblerait que nos enfants soient amis, Madame. Alex Louis m'a dit de votre fille le plus grand bien.
-Merci. Elle n'est pas beaucoup revenue depuis que Bradley est venu la chercher. Elle étudie beaucoup et ne me dit presque rien.
-Ah, l'Alchimie…
-L'Alchimie est une science complexe mais importante. Les Alchimistes se doivent de faire respecter les lois naturelles. »
L'adolescent venait d'ouvrir la bouche. Il la referma aussitôt, gêné.
« L'Alchimie est en effet une très grande science. Tu ne peux la maîtriser si tu ne comprends pas les lois de la Nature. Ce que tu dis est parfaitement juste. Connais-tu le nom d'une pratique interdite en alchimie ? »
Roy hésita.
« La… la transmutation humaine…
-Et comment le sais-tu ?
-Parce que j'ai cherché un moyen de faire revenir papa. »
Il s'écarta des bras tendus vers lui de sa mère.
« Je n'ai pas essayé. Je n'essaierai pas.
-Pourquoi ne pas essayer ?
-Sir Armstrong !
-Madame Mustang, j'ai vu des gens devenir fou à la mort d'un proche. Je veux savoir en quoi Roy est différent d'eux.
-Pour toute transmutation, il faut donner quelque chose. Pour reconstituer une table, il nous faut tous les morceaux. Il en est de même pour l'être humain. Mais si le corps a cessé de vivre, on ne peut le faire revivre. Nous ne pourrions que rattacher son âme à un corps vide. Il ne pourrait ni bouger, ni vivre.
-Sais-tu ce que devient une transmutation humaine effectuée ? »
Roy s'arrêta un instant.
« Non.
-Veux-tu le savoir ?
-Je le saurai un jour. »
Il retourna à la contemplation du paysage sudiste. Peu de temps après, ils arrivèrent à la gare du Sud et prirent le train pour la gare de Central.
La gare de Central montra le bout de ses quais à la fin de la journée. Central était une grande ville, bien plus grande que la campagne dans laquelle les Mustangs avaient vécus jusqu'ici. Aussi loin qu'il puisse s'en souvenir, Roy avait presque toujours vécu à Dublith. Ses parents s'étaient installés là-bas car la cité du centre commençait à être mal famée. Mais Roy avait depuis longtemps le sentiment que cela n'avait pas été la seule raison…
Ils quittèrent la gare dans une nouvelle voiture de la famille Armstrong et descendirent dans un petit hôtel réquisitionné par l'armée aux grandes occasions. On leur donna une chambre et on leur informa que le dîner serait servi à huit heures précises. On leur donna également un dépliant détaillant le programme de la journée du lendemain.
« Un combat d'Alchimistes d'Etat est annoncé en fin de soirée. Je me demande s'il s'agit là d'une épreuve pratique… »
Roy n'écoutait pas sa mère. Rangeant minutieusement ses affaires, veillant à cacher ses livres d'alchimie entre ses pulls et ses pantalons, il espérait voir apparaître par l'embrasure de la porte une personne bien particulière qui s'écrirait : « Joyeux anniversaire petit frère ! » et il lui répondrait : « ne dis pas « petit », je ne suis plus « petit »… » en bougonnant.
On frappa soudain à la porte.
« Entrez. »
La porte s'ouvrit sur un homme.
« Colonel Hawkeye ! s'exclama la quadragénaire. Quelle surprise !
-Madame Mustang, fit-il en la saluant. Roy ! Ce que tu as grandi ! »
Roy le salua brièvement. Le Colonel Hawkeye était le maître d'armes de sa sœur. Il avait été son formateur la première année, au centre d'entraînement. Le seul atout du colonel était qu'il avait une fille…
« Riza est dans la salle de détente de l'hôtel si tu veux. »
L'adolescent acquiesça de la tête et sortit de la chambre. Il ne voulait pas entendre ce que les adultes avaient à se dire. Il eut juste le temps d'entendre le colonel prononcé le prénom de sa mère avant de claquer la porte.
« Roy ! »
Riza Hawkeye se leva d'un bond et accourut. L'adolescent lui ouvrit les bras.
« Comment vas-tu ? Cela fait si longtemps !
-Depuis que j'ai déménagé pour Dublith, oui. Je vais bien, et toi ? »
Elle l'invita à s'asseoir.
« Tout va bien. Je lis beaucoup en ce moment. Et maman m'apprend à coudre.
-Ton père souhaite-t-il toujours te voir dans l'armée ?
-Oui. Nous entrons tous dans l'armée à l'âge de quinze ans, tu le sais bien. Mon frère y est depuis quatre ans déjà. Si je décide de suivre les traces de mes ancêtres, je signerai dans trois ans. Je… je ne pense pas entrer dans l'armée…
-Je te comprends. A la mort de notre père, ma sœur, bien qu'ayant toujours refusé de faire partie de l'armée, a suivi le Président Bradley et est devenue soldat.
-Elle deviendra Alchimiste demain, n'est-ce pas ?
-Oui. Ton frère aussi ?
-Non.
-Alors que faites-vous ici ?
-Mon père voulait parler à ta mère. C'était une occasion de te revoir. »
Roy sourit.
« Tu sais Roy… »
Il releva la tête.
« Ta sœur est un bon soldat. Mais on raconte qu'elle s'implique peut-être un peu trop…
-Comment sais-tu cela ?
-Je vis à la caserne, avec mes parents. »
Roy sourit de nouveau et l'invita à poursuivre.
« Elle a étudié l'alchimie par elle-même et est devenue une grande alchimiste. Il ne fait aucun doute qu'elle aura le titre demain… Elle est à égalité avec le fils de Phillip Galgantos Armstrong ! »
Il avala bruyamment sa salive.
« Impressionnant, parvînt-il à balbutier.
-Oui. Ils s'entraînent souvent ensemble. Il est également un très bon alchimiste et concourt pour le titre lui-aussi. Mais là n'est pas le souci…
-Que se passe-t-il Riza ? »
Elle se tut, puis murmura :
« Mon père est venu ici pour prévenir ta mère que Bradley tient Maya à l'œil. Elle… Elle enquête apparemment sur la mort de votre père… »
Roy se redressa sur son fauteuil et toussa. D'une main, il cacha son regard fuyant et anxieux. Il ouvrit grand les yeux pourtant. A la porte de l'hôtel se tenaient, droits comme des piquets, des soldats de l'armée. L'un deux, celui qui retînt l'attention du jeune garçon, était immense, les épaules carrées, les muscles saillants et développés. Le fils de Sir Armstrong. Il entendit alors celui-ci arriver. Le soldat se détacha du lot et s'empressa de rejoindre les bras grands ouverts que son père lui tendait. Les autres soldats rirent. Le jeune soldat adressa un sourire à un autre soldat qui s'avança et alla serrer la main de Monsieur Armstrong.
« Mademoiselle Mustang ! Enfin je vous rencontre ! » s'exclama-t-il.
Roy se leva à ce nom et sortit silencieusement de la salle de détente. Elle ne l'avait pas vu…
« Bonsoir Monsieur Armstrong. C'est un plaisir de vous connaître !
-Mon fils et la rumeur parlent beaucoup de vous. Il me tardait de vous voir !
-C'est trop d'honneur, Sir.
-Vous n'êtes pas sans savoir que votre mère et votre frère sont ici également. »
Elle s'arrêta un instant, hébétée.
« Ma mère… et mon frère… ?
-Oui, nous avons fait la route ensemble ! »
Elle ne répondit rien.
« Votre frère semble s'intéresser à l'alchimie également… »
Ils commençaient à s'éloigner, s'engouffrant dans le couloir.
« Il… quoi ? bégaya-t-elle, reprenant ses esprits.
-Oui, mais rassurez-vous, il semble connaître les interdits.
-Cela ne me rassure en rien, marmonna-t-elle. L'alchimie est dans notre famille depuis toujours, des dizaines de montres d'alchimistes trônent sur la cheminée de la maison. Il est donc normal que Roy s'intéresse à cette science magique. Mais les interdits… la transmutation… humaine… Pourvu qu'il…
-Pourvu que je ne fasse pas quoi ? »
Roy avait jugé bon d'interrompre là cette conversation.
« Roy… »
Maya était abasourdie.
« Monsieur Armstrong a raison… tu…tu as grandi !
-Pourvu que je ne fasse pas quoi, Maya ? »
Le sourire qui venait d'illuminer son visage s'effaça.
« Pourvu que tu ne penses pas trop à la transmutation humaine… Pourvu que tu n'en tentes pas une… »
Roy s'approcha.
« Tu ne crains rien. Je préfère laisser notre père reposer là où il est. »
Sa sœur sourit.
« Tant mieux. »
Puis elle se frotta les côtes et toussa.
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Roy s'arrêta au beau milieu du couloir, posa son carton au sol, contre le mur, et observa les portraits qui y avaient été accrochés. Il admira le sien, le remettant droit, puis chercha des yeux un autre portrait. Il croisa celui du Général de Brigades Hughes et lui sourit. Il continua sa recherche et tomba sur le portrait de son père. Il n'était accroché que depuis peu. La mort de Bradley avait changé beaucoup de statuts. De nombreux traîtres s'étaient vus réhabilités à titre posthume. Il décrocha un portrait proche de celui du Général de Brigade Clovis Mustang et le rajouta au contenu de son carton.
Sur le chemin de la sortie, il croisa un jeune soldat et lui intima l'ordre d'aller prévenir le responsable des archives qu'il fallait remettre un portrait en place. Il était tombé et le cadre s'était brisé. Le soldat alla vérifier l'information, nota le nom et l'identifiant du soldat dont le portrait était absent et se pressa jusqu'au service des archives.
Arrivé à la voiture où l'attendait l'ex-lieutenant Hawkeye, il se tourna vers le quartier général et sourit.
« Et si nous rentrions, Riza ?
-Avec plaisir, Roy. »
Il déposa le carton à l'arrière de la voiture et monta à côté du conducteur. Riza démarra.
† To Be Continued †
Quelques petites questions à…l'auteur !
L'auteur : pourquoi moi ? ¬¬
Edward : Parce qu'on commence toujours par celui qui se prend pour Dieu !
L'auteur : ah bon ? je croyais qu'on commençait toujours par le plus petit ? regard sadique
Edward : ne dis pas « petit »…
L'auteur : tu te sens visé ?
Alphonse : calme 'nii-san…
L'auteur : quelqu'un a-t-il une question à me poser ?
Roy : je ne pense pas…pas encore du moins…
L'auteur : j'aime la motivation des troupes --
Cette petite rubrique est en fait pour vous, lecteur ! Vous avez une question à poser au séduisant Roy Mustang, ou encore au minuscule Edward Elric ? N'hésitez point ! Posez-les dans les reviews (en n'oubliant pas la review en elle-même lol) !
Envy : qu'est-ce encore que ces extravagances Shini ?
Shini (l'auteur) : hmmm… tiens… petite question pour toi, cher machiavélique Envy… Pourquoi portes-tu une brassière alors que tu es plat comme une planche à repasser ?
Cher ami lecteur, tu veux connaître ce qu'Envy va répondre ? Alors rendez-vous dans le prochain chapitre de cette fic sur Full Metal Alchemist !
Chapitre 2 : L'Alchimiste de la Terre !
