Rating : M
Disclaimer : Les personnages de Gundam ne m'appartiennent pas. Par contre, l'aliéniste, lui, est à moi ! Merci de ne pas l'utiliser sans autorisation (et qui aurait envie d'utiliser un tel taré à part moi?).
Note: Je préviens : ceci est une histoire BIZARRE. Le rating est JUSTIFIE, car certains propos peuvent en CHOQUER ou GENER quelques uns/unes. Ce texte regorge de YAOI (homosexualité masculine) et AUCUNE PLAINTE ne sera tolérée.
Note 2: Présence d'OOC (disons que je me réapproprie les personnages…lol, mais j'essaye quand même de ne pas trop dérouter quant à leurs caractères).
Note 3 : Eh bien ! Je réussi à uploader deux semaines après avoir posté ! Je suis fière de moi !
Mon amant est un aliéniste
Chapitre 2 : Wufeï (POV Wufeï)
Pfff…
Regardez ce type…
Duo…
L'autre l'a eu, ça se voit comme le nez au milieu du visage…
Et lui il laisse faire « l'aliéniste », comme il dit !
Pff…
Pas d'honneur, pas de dignité …
Vous allez me dire….Moi non plus je n'ai pas fait preuve de beaucoup de dignité quand il m'a…
Bon.
Je vous ai déjà dit que je m'appelais Wufeï, laissez-moi vous dire, maintenant, que je suis, ou plutôt était puisqu'il a pris ma place, le directeur de l'Hôpital Ste Marie-Madeleine.
…
Qu'est-ce qui vous fait rire ?
Oui, c'est moi qui ai donné ce nom à mon hôpital !
Et alors ? Je vous en pose des questions, vous !
C'est ce que je viens de faire ?
…grmph !
Bon, laissez –moi parler ! C'est déjà assez déshonorant de confier à un inconnu la pire humiliation que j'ai subie…
Quelle est-elle ?
Voilà bien le problème…
Il.
M'a.
Fait.
Chanter.
« Tout simplement », oserais-je dire…
Je préfère aller droit au but, je prends déjà assez sur moi pour ne pas jouer aux devinettes.
Donc…Il m'a fait chanter.
Cet enfoiré m'a fait chanter, moi son supérieur, et il en a profité pour faire de moi ce qu'il voulait, comme il en avait envie depuis des années, comme il me le disait pendant…
…
Bref.
Commençons par le commencement.
Comme vous l'avez dit tout à l'heure, le choix de ce nom est peut-être un peu…Particulier pour un homme comme moi.
Et il a tiqué, lui aussi.
Il se trouve que j'ai certaines préférences, à savoir…hum…Je préfère les hommes aux femmes, j'aime être bien entouré et j'ai une préférence pour le cuir et le latex.
Hum.
Voilà, je suis pédé, échangiste/partouzeur et masochiste, en prime…
Je n'aurai pas mieux dit.
Toujours est-il que le nom de l'Hôpital (que l'ai appelé comme ça à cause d'un pari idiot du temps de la fac avec un de mes amants qui a duré le plus longtemps) lui a mis la puce à l'oreille et que ce…-expiration forcée et pleine de colère contenue-…l'aliéniste, donc, a fait des…recherches ? ; qu'il s'est introduit parmi mes amants et qu'il a pris quelques photos…deux pellicules !
Une quantité raisonnable, ma foi, lorsque l'on sait que je parvenais enfin à gagner le devant de la scène dite psychiatrique…
Scène occupée pendant des années par mon père et mon grand-père, moi, le dernier de leurs descendants, je devais leur faire honneur à tout prix, et je parvenais enfin à supplanter Kushrenada!
Mais il en a décidé autrement.
Il s'est infiltré dans mon lit lors d'une soirée, j'étais submergé cette nuit-là par une marée d'étreintes, la sienne est celle dont je me rappelle le mieux, elle était si délicieuse…
Ses ongles se plantant dans ma peau juste ce qu'il fallait, son membre s'insinuant brutalement entre mes fesses, et ses mains enserrant mon cou – j'en ai gardé la marque trois jours – et son corps s'abattant sur le mien, et sa violence lorsqu'il me lançait contre les murs pour faire monter l'orgasme…
Il a encore du pouvoir sur moi, au vu de la trique de tous les diables que je me paye par cette seule évocation.
J'arracherai de moi cette humiliation ! Mais aucune ascèse ne pourra jamais expier ce péché.
Et il a profité de son ascendant sur moi…
Nous nous sommes revus plusieurs fois, nous baisions comme des lapins, même dans mon bureau…
J'ignore pourquoi je vous posai toutes ces questions, Duo, parce que je connaissais parfaitement ses horaires, et ses occupations hors profession (et pour cause : c'est moi qui occupai son temps libre. Du moins une partie….)…
Et à chaque fois il filmait, ou prenait des photos avec un luxe de détails, ce salopard ! (J'ignorais qu'il faisait de telles choses, bien entendu)
Il m'a pris sous sa coupe, il attendu d'être en possession de tout ce qui me composait, mon corps, mon cœur…
Le toucher était une drogue.
Je ne pouvais plus me détourner de lui.
Vous non plus ?
Oui…
Il semble que ce soit pareil pour nous tous…
Et, à ce moment-là, il m'a assené ses photos.
Je brûle encore du sentiment d'impuissance qui m'a envahi à ce moment-là.
Et je lui ai obéi.
Parce que je ne pouvais faire autrement : il était plus fort que moi, et quel déshonneur qu'un tel scandale s'ébruite !
J'aurais été détruit à tout jamais.
Plus aucune considération pour moi.
Il a exigé de l'argent, une augmentation, puis une promotion…Il continuait de coucher avec moi, je ressentais un hideux sentiment de dépendance.
Ma faiblesse m'a poussé jusqu'à le supplier au téléphone de venir me faire l'amour, je me vautrais dans sa façon de baiser, que mon corps si sensible à la douleur appréciait tellement. (1)
Enfin il a exigé la place de directeur.
Je savais ce qu'il me faisait faire, mais je ne pouvais pas m'en empêcher ; comme lors d'un duel au sabre un adversaire plus fort guide et prévois tous vos mouvements.
Lorsqu'il a eu ce qu'il voulait il m'a lâché telle une vieille chaussette, je ne lui étais plus utile, mes charmes s'étaient épuisés à mes yeux, et le plaisir qu'il ressentait à me voir me traîner plus bas que terre s'était essoufflé, c'est ce qu'il m'a dit.
Connard !
Je me suis retrouvé sans le sou, sans travail, mais avec des dettes, car bien sûr je l'avais entretenu comme un fou.
J'étais faible.
Je le suis encore.
Je le serai toujours.
Une rage sans nom brûle en moi à cette pensée.
A suivre…
(1) En vérité, ce serait son cerveau plutôt que son corps qui serait sensible, puisque les vrais masochistes sont ceux qui ont les neurones de la douleur et du plaisir reliés… (Ils sont très proches dans notre cerveau).
Voilà, j'espère que je n'ai pas fait ce chapitre trop pleurnicheur…Dites-moi ce que vous en pensez.
