Disclaimer : Tous les lieux, personnages et sort, bref le monde d'Harry Potter appartient a J.K. Rowling

CH 1 : Un nouveau départ

Harry était couché, les yeux grands ouverts, fixés sur son plafond. Il regardait une araignée tissé sa toile. Il ne savait pas quoi faire, une boule était présente au creux de son ventre. Elle était apparue un mois auparavant avec la mort de son parrain. Mais pire que tout, il ne savait même pas quels sentiments en ressortaient: de la tristesse? De la colère? De la haine? De la peur? Il n'en savait rien, il avait passé le début de son été à se morfondre, ne sortant de sa chambre que pour manger et aller à la salle de bain (ce qui contentait grandement les Dursley). Il n'avait même pas pris le temps de répondre à ses amis. Leurs lettres s'étaient entassées au pied de son lit durant le mois. Ce n'est pas qu'il y était indifférent, mais il ne savait plus quoi répondre. Tous ses sentiments s'emmêlaient dans son coeur et il ne savait pas les exprimer; il ne pouvait pas! Il était différent! Personne n'aurait pût le comprendre. Après la mort de Sirius, le prof Dumbledore lui avait appris la triste vérité: Voldemort et lui était lié par une prophétie expliquant que l'un devrait tuer l'autre pour vivre pleinement. Mais comment pourrais t'il tué le mage noir le plus puissant du siècle? Cette prophétie était la cause de tant de mort: ses parents et Sirius n'étaient que deux cas parmi tant d'autre. Il se releva doucement, repris la dernière lettre du tas et la relu pour la énième fois.

Cher Harry,

Je puis me douter à quel point ces temps sont durs, mais je sais également que tu es un être fort et extraordinaire. C'est donc avec l'espoir que tu acceptes ma proposition que je t'écris. Serais-tu d'accord d'avoir un entretien personnel avec moi avant que je t'emmène au terrier où la famille Weasley t'accueillera jusqu'au mois de septembre?

Envoie moi la réponse dès que tu auras décidé.

Je te présente encore toutes mes condoléances pour Sirius.

Sincèrement,

A. P. W. B Dumbledore.

Harry venait de prendre sa décision, il ne devait pas se laisser aller, ce n'est pas ce que son parrain aurait désirer. Il sauta sur sa malle pour prendre une plume et un bout de parchemin. Il griffonna quelques mots en demandant où et quand le directeur allait le rencontrer. Il envoya Hedwige et attendu la réponse. Il était bête, il faudrait au moins 24h avant que se sa chouette ne revienne. Il passerait le temps en répondant aux lettres de Ron et d'Hermione. Il pourrait toujours envoyer Coq, le hibou de Ron, porté la lettre à son maître, mais il n'avait pas d'idée pour joindre son amie. Il commença donc sa lettre:

Ron,

D'abord je voudrais m'excuser pour ne pas t'avoir répondu, je me sentais mal, mais je relève la tête et je vous remercie de m'avoir aider Hermionne et toi.

Bon je n'irais pas par 4 chemins, je dois vous parler de quelque chose de grave. Mais tout ça ne peut être dis sur des lettres. J'en parlerai donc au terrier quand nous serons chez toi.

Il se doutait qu'Hermionne arriverait là-bas en même temps que lui.

En attendant de te voir,

Amitiés,

Harry.

Il écrivit le même texte à Hermionne et souris, dans leurs lettres Ron et Hermionne avait clairement fait mention de sentiments réciproques dans des allusions telle que: "Harry, je n'avais jamais ressentit cela, elle me hante" ou "Harry, je me sens vide loin de lui". Mais il savait pertinemment qu'il aurait beaucoup de mal à leur faire avoué l'un à l'autre. C'est donc le coeur beaucoup plus léger qu'il se rendormit.

Le lendemain matin il se leva tôt, il était pressé de recevoir la réponse du prof. Dumbledore et il ne fut pas déçu, la lettre était déjà là, accrochée à la patte d'Hedwige. Il la décrocha rapidement, déchira l'enveloppe et lu:

Cher Harry,

Je suis très heureux que tu aies accepté et je viendrais donc chez ton oncle et ta tante ce soir vers 18h. Je te laisse le plaisir de leur annoncer la nouvelle.

Sincèrement,

A. P. W. B. Dumbledore.

18h? Cela voulait dire qu'il ne lui restait plus que 10h dans cette maison. Il s'habilla en trombe et descendit dans la cuisine où la tante Pétunia préparait le déjeuner. Il s'assit doucement à la table et commença:

-"Je pars ce soir, dit il sans préambule.

- Et comment t'en ira tu? Comme des gens normaux j'espère, je ne veux pas qu'on vous surprenne à faire des "âneries" près de nous. Aboya Pétunia.

- Je ne sais pas, mon directeur passe me prendre à 18h. Je vais donc monter préparer mes affaires.

- Très bien, tu n'es pas obliger de redescendre avant ce soir sais-tu.

- Oui je le sais, dit il tout haut avant d'ajouter doucement, comme si j'avais envie de vous voir".

Et il remonta dans sa chambre. Il fut soudainement heureux de son inactivité des récentes semaines en voyant le peu de désordre qu'il avait créé. Il se dépêcha quand même à tout ranger et attendit...

Cette attente était terriblement douloureuse, il était impatient de revoir Ron, Hermionne, Mr et Mrs Weasley et Ginny. Pourquoi Ginny? Il ne savait pas pourquoi mais il souriait en pensant que dans 4h il la verrai. C'est sûrement pour la remerciée de m'avoir aider au mois de juin. Elle aussi avait joué un rôle important dans la bataille du ministère. C'est tout, se dit il. Mais ses propres paroles ne le convinrent pas. Il chassa ses pensées et attendis encore, et encore... Puis lorsque la sonnette retentit, il sursauta, il s'était assoupi à force d'attendre. Il sauta dans les escaliers et couru ouvrir.

C'est là qu'il découvrit un Albus Dumbledore étonnant. Toujours aussi grand, la même longue barbe blanche, ce n'était pas son physique qui avait subit un lourd changement, c'était l'impression qu'il dégageait. Il semblait fatigué et plus vieux que jamais. Ses yeux ne pétillaient plus avec autant de malice et de fougue. Il portait un costume moldu gris, avec une chemise noire ornée d'une cravate grise.

-" Bonjour Harry, lança-t-il.

-Bonjour Professeur.

-Qui c'est? Rugit Vernon de sa voix désagréable.

Son oncle arriva dans le hall et lança un regard mauvais au vieil homme.

-On ne donne rien pour les oeuvres de charités, dit il toujours aussi désagréablement

-Je me présente, Albus Dumbledore, directeur de Poudlard. Je suis venu chercher Harry.

L'oncle Vernon resta bouche bée, il n'aurait jamais pensé qu'un sorcier puisse paraître aussi " normal".

-Heu bonjour, Vernon Dursley, se présenta-t-il. Très bien Harry, à l'été prochain si c'est obligé. Et il repartit vers le salon.

-De la plus grande courtoisie, rit Dumbledore, Allez Harry, va chercher tes affaires, je prépare le portoloin.

-Très bien professeur.

Il ne lui fallut que deux petites minutes pour revenir dans le hall, les bras chargés de ses bagages.

-Ca y est je suis prêts, dit-il avec un grand sourire. Nous allons tout de suite au Terrier?

-Non, nous ferons un arrêt à Poudlard pour discuter un peu.

-Bien sur, quand partons nous?

-Toucher la bouilloire, nous partons dans 5, 4, 3, 2,1...

Ils se sentirent arrachés par un crochet au milieu du ventre et voyagèrent dans un tourbillon de couleurs. Quelques secondes plus tard, ils heurtèrent le sol du grand bureau circulaire du directeur. Harry resta les yeux fermés quelques secondes puis se leva. Dumbledore, lui, était déjà assis à son bureau, ses mains jointes sous son menton. Il observait le jeune homme et sourit. Il attendit qu'Harry soit assit et lui dit :

-Bienvenu a Poudlard, enfin bon retour.

-Merci professeur. De quoi vouliez vous me parler?

-Tout d'abord j'aimerais savoir si ta cicatrice a été douloureuse ce mois ci?

-Heu non, j'ai même été assez étonné. Je m'attendais à ce qu'elle me fasse encore plus mal qu'avant après la bataille du ministère.

-Hé bien moi cela ne m'étonne pas vois tu. Je pense que Voldemort s'est beaucoup affaiblit lorsqu'il a essayé de te contrôler et qu'il évite cela au plus haut point à présent, même par le biais de ta cicatrice. Sais-tu pourquoi il en a temps souffert?

-A cause de l'amour que je porte?

-Je vois que tu as très bien retenu notre dernière discussion.

-Oui, ça m'a assez marqué.

-Je peux le comprendre. Deuxièmement, la mort de Sirius nous a contraint à quitter le Square Grimaud. Cependant, il te désigne clairement comme son seul et unique héritier. Je m'attend donc à ce que des Gobelins te convoque dès que le nom de ton parrain sera réhabilité pour les dossiers de succession.

-Professeur?

-Oui Harry?

-Je me demandais si je ne pouvais pas revendre la maison et offrir l'argent au Weasley? Vous comprenez, ils m'ont toujours accueillis les bras ouverts, et je voudrais leur renvoyer l'ascenseur.

-Harry, Dumbledore marqua une courte pause puis repris, c'est très généreux se que tu voudrais faire, et sache que même si je n'ai aucune autorité sur toi, n'étant pas ton père...

-Pour moi c'est comme si vous l'étiez, coupa Harry.

Dumbledore resta bouche bée

-Harry, dit-il

Des larmes commençaient a coulé de ses yeux bleus.

-Ce n'est pas que je réfute mon père, mais depuis sa mort vous m'avez protégé, conseillé, vous avez veillez sur moi, et c'est le rôle d'un père. Enfin je pense.

Harry baissa les yeux, voir pleurer Dumbledore l'intimidait, mais il avait décidé d'ouvrir son coeur à ceux qu'il aimait. Il regrettait beaucoup de ne pas avoir plus dis à Sirius qu'il l'aimait et s'était juré de ne plus jamais refouler ses sentiments.

-Je te remercie Harry, et comme je te disais, j'approuverai totalement ton choix s'il était de cet ordre. Car je pense qu'aucune famille ne mériterait cela plus que les Weasley. Malheureusement on ne paie pas les gens pour l'amour qu'ils peuvent donner. Mais bien sur ce choix te regarde toi et seulement toi.

-Je vais encore y réfléchir et en parler avec eux.

-Bien sur. Ensuite je voulais te demander d être très prudent pendant que tu sera au Terrier. L'ordre a pratiqué des sortilèges de protections tout autour du terrain des Weasley, mais il t'est interdit de quitter ses limites. Excepté le jour où tu te rendras au chemin de traverse à la fin du mois d'août. Mais d'ici là fait bien attention.

-Oui professeur.

-Et pour terminer, j'aimerai savoir à qui tu comptais parler de la prophétie?

-Je pensais l'expliquer à Ron, Hermionne et Ginny, dit Harry

-Je trouve ça tout a fait logique, ils ont tous trois prouvé qu'ils sont digne de confiance.

-Professeur, Je peux vous demander des nouvelles de Voldemort?

-Bien sur Harry, que veux-tu savoir?

-Tout, que fait-il? Où est-il? Qui a-t-il tué? Que cherche-t-il?...

-Alors dans l'ordre : premièrement, je pense qu'il reprend des forces et se soigne. Il continue aussi à chercher des partisans. Je suis dans le regret de t'avouer qu'il a réussi à recruter la plus grosse partie des géants et des trolls. Mais de notre coté, nous avons obtenu la promesse de créatures magiques très puissante si une attaque de Mangemorts avait lieu.

Deuxièmement, il a pratiqué un sortilège de fidélitas, mais nous savons que le lieu où il réside se trouve au Pays De Galles.

Troisièmement, il n'y a encore eu aucune attaque jusqu'à présent. L'Ordre du Phénix veille à ce que ce calme continue. De plus, Amélia Bones, la nouvelle ministre, oeuvre avec le bureau des aurores à protéger la communauté des sorcier.

Et finalement, il recherche toujours la même chose, accroître sa puissance, recruter des partisans et trouver le moyen de te tuer. Ais-je répondus à tes questions?

-Oui, merci professeur.

-Harry, j'insiste sur le fait que tu dois veiller à ta sécurité. Les aurores et L'Ordre peuvent mener la guerre, toi tu dois continuer tes études, te préparer à plus tard et vivre ta vie. Aimer, détester, rire, pleurer, jouer comme tous les autres adolescents. Mais ne t'inquiète pas, Poudlard vous promets de belles surprises pour cette année.

Voilà, je vais préparer le Portoloin et tu arriveras de suite au Terrier.

Il tapota la Bouloire nonchalamment et dit "Portus".

-Dès que tu touchera la bouilloire tu seras conduis, Au revoir Harry

-Au revoir professeur, Merci pour tout.

Une fois qu'il sentit le contact du métal froid, il ressentit pour la deuxième fois de la journée le crochet qui l'arrachait vers un tourbillon de couleur.

Quelques secondes plus tard, il était allongé sur le carrelage de la cuisine de Mrs Weasley.