Ennemis pour la vie... ?
Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à la merveilleuse J.K. Rowling, excepté l'intrigue et les personnages que je pourrais créer (qui sait ? lol)
Note de l'auteur : Me revoilà avec mon chapitre 2, qui est plus long que le premier !! J'ai été très contente de voir que le premier chapitre avait plu : 14 review ! J'en revenais pas ! Lol. Enfin, j'espère que celui vous plaira aussi !
Comme promis à la fin du chapitre précédent, je réponds au review !!
................................ : Je sais que c'est toi Dragonia lol. Tu as été la première à laisser une review, mirci ! Voila ta suite : D
stefie : Voila aussi la suite pour toi
The mistake : Mirci pour le compliment ! La suite est la : D
Mimi-la-pro : Tu vas être contente, il y a un peu de HGDM dans celui (si on peut appeler ça comme ça : p)
Sammy : Merci ! J'aimais trop Harry pour me résoudre à le faire mourir, mais il fallait quand même le mettre de coter !
Cyrca : Mirci, et voici la suite !
Elissia Elendil : Mirci beaucoup !! Tu vois, je n'avais pas envie d'être trucider, alors j'ai écris la suite lol. Et ne t'inquiète pas, je ne prends pas pour une hystérique )
marila-chan : Mirci !!
Marie : Mirci, contente que ça te plaise !!
Giulia : Merci d'avoir apprécié, voici le nouveau chap !
Alpo : Mirci ! Je sais que c'est un peu morbide, mais mon style d'écriture est toujours drama, j'ai du mal à faire du comique lol. J'espère que la suite te plaira !
Caro : Je suis honorée d'être dans tes préférés du moment lol ! Pour ce qui est arrivé à Harry, tu le sauras bientôt ! Et désolé de t'avoir fait pleurer ! Tiens, un bizou pour me faire pardonner !
Lovespike : Mirci Marie de prendre la peine de supporter cette fic pour moi lol. Mirci pour les compliments !
Une fan connu de l'auteur :p : Kikou ma Marinette !! C'est très sympa d'avoir laissez une review (je ne mentionnerais pas le fais que je t'ai supplié à genoux, mdrrr) !Moi aussi j'attend le 6 !!
Voilà !! Maintenant, vous pouvez lire !!
Chapitre 2 : Dernière rentrée
D'un coup de pied sec, je refermais la malle posée sur le sol de la chambre. Je jetais un regard autour de moi pour vérifier que je n'avais rien oublié. L'inspection ne serait pas trop longue. La chambre a beau être immense, elle ne contient pas beaucoup de meuble : un lit, une table de chevet, un bureau et une armoire. Pas de tapis, rien sur les murs, à part la traditionnelle tapisserie des Malefoy. En clair, cette chambre est dépourvu de quelconque touches personnelles. Père ne l'accepterai pas. Mes chambres ont toujours été ainsi, vides. Je dis « mes chambre » car celle-ci est loin d'être ma première. Depuis que j'ai l'âge de quatre ans, c'est-à- dire à peu près l'âge où l'on commence à s'attacher aux choses selon lui, j'ai eu l'obligation de changer de chambre tous les ans. Depuis que je suis entré à Poudlard, ce n'est plus que tout les deux ans, car après tout, je ne viens ici que pour les vacances d'été et occasionnellement pour certaines des autres vacances scolaires. Car je vais être honnête, plus le temps passe, et plus mes séjours ici me répugnent. Je n'ai donc jamais vraiment eu de chambre, à moi, je veux dire.
C'est ainsi chez les Malefoy, tout ce qui relève du domaine de l'affectif est à bannir.
Je me rappelle très bien de l'évènement qui a fait que j'ai très vite compris à ne pas montrer de sentiments. Je n'étais alors qu'un gamin. Il y avait un chaton qui errait dans le jardin de la propriété. Je ne sais pas pourquoi, mais la petite bête s'était prise d'affection pour moi. Et je l'avoue, l'enfant que j'étais s'était aussi attaché au chat. Je l'avais surnommé Salem, car il était tout noir. Je passais un temps fou à jouer dehors avec lui, car je n'ai jamais eut beaucoup de distraction, alors là, j'étais ravi. Ce n'était pas tellement du goût de Père. Pas du tout même. Il m'a montré d'une manière très i que je ne devais pas m'attacher à ce genre de bestiole. Il a fait en sorte que je ne puisse plus jamais jouer avec le chat. Je n'ose pas même dire ce qu'il lui a fait. Je ne dirais pas non plus ce qu'il m'a fait à moi, après s'être occupé de la bête. Je n'avais que 5 ans.
A présent, je hais les chats.
Je secouais la tête pour sortir de ces vieux et si i souvenirs... Je reprenais donc ma rapide inspection de la pièce. Mon regard ce posa sur un objet qui était posé sur le bureau. Quel idiot ! J'avais faillit oublier mon insigne. Le l'attrapai d'un geste vif, puis l'observai quelques secondes. Préfet-en-chef. La classe ! Je vais pouvoir enlever plein de point, et mettre des retenues, niak niak ! Je l'accrochais à ma chemise, bien en vue, pour que tout le monde puisse la remarquer.
Bon, il ne restait plus qu'à s'occuper de la malle.
- Fulby !! criais-je d'une voix forte.
Il y eu une légère détonation (plop), et l'elfe de maison apparut. Il s'inclina devant moi.
- Que peut faire Fulby pour servir le jeune maître ? demanda t-il de sa petite voix couinante.
Je tendis le doigt vers la malle.
- Descends-moi ça dans le hall d'entrée et ne traîne pas !!
J'aurais très bien pu la descendre moi-même, ayant appris à transplaner durant l'été, mais à quoi servirai cette misérable chose si je ne lui donnai pas quelque chose à faire ? (N/A : avouer que vous avez presque faillit le trouver touchant avec l'histoire du chat là il casse tout ) )
Fulby s'inclina de nouveau, son grand nez touchant presque le sol.
- Oui, jeune maître, tout de suite, répondit la créature.
Aussitôt dit, aussitôt fait. L'elfe claqua des doigts, et disparut avec la malle. Je m'apprêtais à transplaner quand la voix de Père résonna soudain avec puissance dans la pièce :
-Drago, rejoint moi tout de suite dans mon bureau. J'ai à te parler.
Je regardais ma montre. Il restait encore 1h30 avant le départ du train. Il pouvait faire beaucoup de chose en 1h30, je le savais bien. Mais non voyons, pourquoi est-ce que, immédiatement, je pense à quelque chose de mal ? Ce ne pas comme si j'avais passé une enfance malheureuse, terrorisé par mon père. (...)
Avec un soupir, je transplanai dans le bureau de mon père.
Il me faisait dos, et contemplait le paysage à travers la grande fenêtre. Enfin, je ne sais pas vraiment s'il contemplait, car ce genre de chose n'était pas vraiment son style. Je voyais donc seulement ses longs cheveux blonds, toujours aussi ternes.
Quand je voyais mon père, ce n'était jamais de l'amour que je ressentais. Plus jeune, c'était la peur qui envahissait mon esprit. A présent, il y a toujours un peu de peur, mais un autre sentiment, plus puissant, avait pris place.
Lentement, il se tourna vers moi. Comme toujours, son visage était fermé et sans expression. Enfin, il valait mieux qu'il soit sans expression plutôt qu'en colère, surtout qu'il tenait sa célèbre canne entre ses mains. C'est d'ailleurs fou tout ce que l'on peut peux faire avec ce genre d'objet.
- Vous m'avez demandé, Père ? demandais-je d'une voix neutre.
- Effectivement, je t'ais demandé, répondit-il en me fixant.
Il ne continua pas sa phrase. C'était un de ses trucs préférés. Il faisait ça pour intimider ses interlocuteurs. Il les faisait mariner. Mais cela faisait plusieurs années que ça ne marchait plus sur moi.
- Tu vas aujourd'hui commencer ta dernière année à Poudlard, reprit-il, et tu devras donc rentrer très bientôt dans la vie active.
Quand il me tenait se genre de discours, j'avais souvent une envie soudaine de vomir. Ce n'est pas le fait de rentrer dans « la vie active » qui me dérangeais, mais plutôt le genre d'activités qu'il me réservait.
- Nous en avons déjà parlé à plusieurs reprises, Drago, tu sais i ce que je prévois pour toi, dit-il en appuyant bien sur « exactement »
Oui Père. Je sais exactement ce que vous me réservez, mais vous voulez savoir ? Ce n'est pas ce que moi je veux. Je suis méchant, égoïste, snobe, et tout ce que vous voulez encore, mais c'est naturel pour un Malefoy, non ? Je suis donc tout ça, mais je ne veux pas devenir ce que vous voulez. Je ne veux pas être un Mangemort.
Je ne savais pas vraiment pourquoi je ne voulait pas l'être, c'était ça le plus curieux. Peut-être parce que c'est ce qu'était mon père, et que je ne voulais absolument pas devenir comme lui. Oui, c'était sûrement ça.
Bien entendu, je n'avais rien dit de tout cela à Père (je ne suis pas assez fou !!) mais apparemment, trop d'expression avait du passer sur mon visage, car il fit quelques pas vers moi, l'air menaçant, mais en conservant toujours une certaine distance.
-Mais peut-être que tu n'est pas d'accord avec moi Drago, susurra t-il
Je ne répondis rien, me contentant de soutenir son regard perçant. Il n'était pas dupe, je le savais.
-La meilleure place que tu peux avoir est auprès du Seigneur des ténèbres, Drago. C'est d'ailleurs la seule place que tu pourrais avoir, car si tu refusais, tu ne survivrais pas longtemps.
Je haussais les épaules :
-Je ne le trouve pas si puissant que ça. Il est revenu depuis deux ans, et on ne peut pas vraiment dire qu'il est changé le monde.
Ma réplique n'eut pas l'air de lui plaire. Je vis ses doigts se resserrer sur sa canne, tellement fort que les phalanges devinrent blanches.
-Fais attention à tes paroles, me prévint-il. Les gens qui s'opposent à lui le regrettent très amèrement après. Rappelle toi ce qui est arrivé à cet idiot de Potter. J'étais présent, et je peux te dire que même si j'ai trouvé ça extrêmement réjouissant, et très divertissant, je sais que ce genre de spectacle n'aurais pas plus à tout le monde. Tu ne voudrais pas qu'il t'arrive la même chose, n'est-ce pas Drago ?
Mes joues perdirent de la couleur. Oui, je me rappelais ce qui était arrivé au balafré. Je me souvenais d'ailleurs que j'avais dut relire trois fois l'article qui se trouvait en première page de la Gazette (« Le survivant terrassé par le Mage Noir ») pour vraiment y croire. Potter hors service, c'était tellement... bizarre ! Je n'irais pas jusqu'à dire que j'avais été attristé par cette nouvelle, il ne faut pas exagéré, mais j'étais déçu, car je n'aurais plus jamais l'occasion de lui chercher des poux.
Non, ce n'est pas le rappelle de la disparition de Potty qui m'avait refroidit, mais plutôt la mention de ce qu'il avait subit. J'avais beau le détester, personne n'aurait voulu être à sa place. Surtout pas moi.
Mais je ne voulais pas montrer à Père qu'il avait touché un point sensible, je préférais continuer à lui tenir tête, même si c'était plutôt déconseillé.
-Mouais...marmonnais-je d'un ton désinvolte, j'aurais très bien put lui faire sa fête depuis longtemps, si je l'avais vraiment voulu.
Je compris à présent pourquoi mon père était rester à une certaine distance. Avant que je n'aie pu faire le moindre geste, il lança sa canne dans ma direction, avec force. Elle frôla mon visage de peu. De très peu. Pour être exact, la pointe de la canne toucha ma joue droite avant de continuer sa trajectoire, c'est-à-dire d'aller se planter dans le mur derrière moi.
Le choc me fit vaciller, et je dus m'appuyer au dossier du fauteuil le plus proche le temps que la pièce redevienne immobile.
Je portais la main à ma joue blessée, en réprimant une grimace de douleur. Je regardais mes doigts. Du sang. Apparemment, l'entaille était profonde. Je pouvais sentir le liquide tiède couler le long de ma joue.
Je levais les yeux vers mon père. Aucune expression ne trahissait mon regard. Lui non plus.
-Ne joue pas au plus malin avec moi Drago, me dit-il de sa voix redevenue doucereuse. La prochaine fois, ce n'est pas ta joue qu'elle atteindra.
Je ne répondis rien. Ce n'était rien d'autre qu'une menace de plus.
Quand il vit que je n'étais pas décider à parler, ou à réagir, il décida de le faire à ma place. Il lança un regard accusateur vers le sang qui commençait à goutter sur le tapis :
-Tu devrais te dépêcher de partir, et de me nettoyer ce sang, tu risque de salir tous les sols sinon.
Je me contentais de hocher la tête, puis me dirigeai vers la porte. Avant que je n'ai eut le temps de sortir, il repris la parole :
-Je suppose que je ne te verrais pas pour les vacances...
Je ne répondis pas et ne pris même pas la peine de me retourner. Je me contentais d'abaisser la poignée, et de sortir de la pièce.
En faite, je savais exactement quel était cet autre sentiment que je ressentait envers Père, mis à part la peur. De la haine.
=================================
C'était la première fois en six ans que je ne ressentais aucune joie en traversant la barrière de la gare King's Cross. Egale à lui-même, le Poudlard Express était déjà là, déversant dans le ciel bleu son éternel panache de fumée noire. Noir comme mon morale.
Le quai 9 ¾ était déjà bombé de monde. Tout autour de nous, des élèves criaient, rigolaient, couraient... Beaucoup aussi rentraient dans les wagons il ne restaient plus qu'un quart d'heure avant le départ du train. C'était l'euphorie de la rentrée, la joie de retrouver tous ses camarades. Je le comprenais très bien, même si aujourd'hui, je ne ressentais rien de tout cela.
Je me tournais vers Ron et vis que lui aussi avait la mine songeuse. Il vit que je l'observais et m'adressa un sourire chaleureux.
-Alors, prête pour la dernière ligne droite ? Avec les ASPIC à la fin de l'année ? me demanda t-il d'un ton taquin.
Je l'observais quelques instant, puis lui rendit son sourire.
-Tu me connais, j'ai déjà fais trois examens blancs pour m'entraîner !
J'avais du mal à parler de chose subtile et à sourire depuis quelques temps. Ron essayait de me faire rire, sans beaucoup de résultat, c'est vrai, mais je l'en remerciais tout de même.
-Vous devriez monter vite dans le train les enfants si vous ne voulez pas qu'il parte sans vous ! nous prévint Mr Weasley.
Il avait raison. Presque tout les élèves étaient à présent dans le Poudlard Express, et l'on pouvait voir les mains s'agité aux fenêtres, les parents répondant chaleureusement à ce geste. Nous n'avions pas à nous inquiéter pour les places, Ginny avait été nommée préfète, elle serait donc avec nous dans le wagon réservé. Mais il fallait bien se décider à partir.
Je dis d'abord au revoir à mes parents, qui me proposèrent de rentrer pour les vacances, mais tout ce que je trouvais à leur dire, c'était que je ne savais pas, ce qui était la pure vérité.
Mrs Weasley me serra fort contre elle, en me murmurant à l'oreille qu'elle me préviendrait au moindre changement. Je ne pus lui répondre que par un sourire crispé et un faible merci. Je savais qu'elle n'aurait jamais à me prévenir.
Quand les au revoirs furent terminés, nous montèrent rapidement à bord du train. Nous fûmes les derniers préfets à entrer dans le compartiment réservé. Le professeur McGonagall était également là. Depuis le retour officiel de Voldemort, elle tenait à être dans le Poudlard Express à chaque voyage, pour plus de sécurité.
-Ah, vous voilà enfin ! s'exclama t-elle d'un ton étrangement enjoué.
Je remarquais que les autres élèves présents nous regardaient avec insistances, mais dès que je regardais l'un d'eux, celui-ci détournait les yeux, gêné. Je savais exactement à quoi ils pensaient. Je me demandait si McGonagall ne leur avait pas fait un petit discours sur le fait qu'il fallait être gentil avec nous, à en voir l'étrange ton sur lequel elle nous avait accueillit, comme si on l'avait surprise.
-Maintenant que vous êtes tous présent, je vais pouvoir vous donnez les instructions général, reprit le professeur. Ah oui, j'ai faillit oublié !
Elle se tourna vers moi :
-Miss Granger, vous devez vous rendre dans le compartiment d'à côté réservé aux prefets-en-chef, je viendrais vous voir dans quelques minutes.
Je restais quelques secondes interdites avant de me rappeler qu'effectivement, j'étais préfète-en-chef. J'avais pourtant bien accroché mon insigne, mais comme je l'ai dis, mon cerveau avait beaucoup de mal à assimiler.
Il y a trois mois, j'espérais tellement devenir préfète-en-chef. Je revois encore Harry entrain de faire une imitation de moi donnant des ordres aux autres, en répétant tout les trois mots : « obéissez à la préfète-en- chef ! ». Je me souviens l'avoir poursuivi dans toute la bibliothèque, mais on était tous les trois écroulé de rire. Cela n'avait pas été du goût de Mrs Pince, qui, à mon quinzième très bruyant éclat de rire, nous avait exclu de la bibliothèque en retirant au passage 5 points à Griffondor. Notre fou rire ne s'était pas calmé pour autant, car à peine sorti de la salle, Harry avait déclaré « Regarde la bien, Hermione, c'est ce que tu seras dans cinquante ans si tu persiste à vouloir être préfète-en-chef ».
Mon cœur se serra au souvenir de cet après midi. Dire qu'à présent, plus jamais nous ne pourrons rire ensemble.
Le professeur McGonagall me regardais, un sourcil lever en signe d'interrogation. Je me contentais d'hocher la tête, le cœur lourd, avant de sortir. J'avais évité le regard de Ron, sinon, il aurait tout de suite vu que quelque chose n'allait pas (il savait très bien quoi), et aurait été tracassé toute l'après-midi. Il avait déjà assez de tracas comme ça, pas la peine de lui rajouter les miens en plus.
J'entrais rapidement dans le compartiment réservé, puis fermais la porte, avant de m'y adosser. Les yeux fermés, respirant profondément, j'essayait de contrôler mes émotions. Mais un autre souvenir me revint à l'esprit. Un souvenir qui revenait constamment. Sans que je puisse rien faire, les larmes me montèrent aux yeux, et j'enfouissait mon visage dans mes mains en me mettant à sangloter. Est-ce que les larmes, à force de pleurer, finissent par s'épuiser ? Je me le demandais, car pour moi, cela devrait déjà faire longtemps qu'elle ne coule plus.
C'est alors que je l'entendis. Le toussotement. Un « hum hum » qui me rappela le professeur Ombrage que nous avions eut en cinquième année. Je n'étais pas seul dans le compartiment ! C'est vrai, on était deux préfets- en-chef. J'espère qu'il ne m'aura pas prise pour une folle.
J'enlevais les mains de mon visage, en regrettant tout de suite après de les avoirs enlevés. Ce n'était pas possible, il avait fallut que je me mette à pleurer devant lui !
Drago Malefoy.
Il me regardais. Il avait conservé son air de supériorité, mais ses sourcils étaient froncés, comme plongé dans une réflexion. Je ne savais absolument pas quoi faire. Comment Malefoy avait-il put me surprendre dans un tel moment de faiblesse ? Bon, ce n'était pas vraiment lui qui m'avait surpris, c'était exclusivement moi qui lui avait servi sur un plateau. Aucun de nous deux ne prononcèrent un mot pendant quelques secondes. Il arrêta des froncer des sourcils, mais il conserva une mine interrogatrice. Je remarquai alors l'entaille qu'il avait sur la joue droite. Elle devait au moins faire 4 centimètres et paraissait récente.
Quand il vit que je regardais sa joue, toute interrogation disparut de son visage qui redevint vide de toute expression.
-Qu'est-ce qu'il y a, Granger ? demanda t-il d'un ton moqueur. Un petit coup de blues en l'honneur de Saint Potter ??
J'ouvris la bouche, choqué. Comment osait-il ??!
Pourquoi devrais-je être choqué ? C'était Malefoy, j'aurais du m'attendre à une réplique de ce genre venant de lui. Je sentis la colère m'envahir. Son père était un Mangemort. Je suis persuadé que celui-ci était là quand ils s'en sont pris à Harry.
-Va te faire voir, Malefoy ! (N/A : vu la situation, elle aurait sûrement utilisé un terme plus grossier, mais j'ai pensé que cela aurait pu ébranlé la sensibilité de certain, donc, je vous laisse imaginez ))
Un sourire amusé apparut sur ses lèvres.
-Aurais-je touché un point sensible, Granger ? reprit-il. Est-ce que le balafré te manquerait ??
J'essuyai mes larmes d'un geste rageur. La tristesse était à présent remplacée par une vive colère.
-C'est normal que ça t'étonne, répliquais-je avec rage, s'il t'arrivais quelque chose à toi, personne ne le regretterai, c'est sûr !
Touché. Il se leva d'un bond en serrant les poings.
-Qu'est-ce que t'en sais, espèce de Sang de Bourbe ??!
Je croisais les bras en affichant une mine déterminée.
-Voyons, je suis Mademoiselle-je-sais-tout, c'est naturel que je sache des choses aussi banal ! répondis-je d'un ton ironique.
Je ne sais pas ce qu'il se serait passé si la porte du compartiment ne s'était pas ouverte à ce moment là. Le professeur McGonagall apparut. Elle fronça les sourcils d'un air interrogateur quand elle vit que nous étions tous les deux debout, pratiquement en position de combat.
-Il y aurait-il un problème ? demanda t-elle en nous regardant à tour de rôle.
Je me contentais de secouer la tête en signe de négation avant de m'asseoir. Malefoy s'assit en face, complètement à l'opposé. Tant mieux.
Le professeur parut satisfaite :
-Je suis ici pour vous renseigner sur votre nouvelle fonction. Le professeur Dumbledore et moi-même choisissons tous les ans parmi les préfets les deux élèves qui nous semblent les plus aptes à devenir préfet, ou préfète-en-chef. Comme vous avez du les comprendre, cette année, c'est vous qui avez été choisi.
Malefoy et moi échangèrent un regard haineux, montrant à quel point on en était ravi.
-Vous aurez toujours les mêmes responsabilités de préfet, continua McGonagall, avec quelques unes supplémentaires cependant : Vous serez chargé de la direction des autres préfets, et vous devrez également surveillé la circulation des élèves dans les couloirs après 21h. Vous serez certainement amené à effectuer d'autres choses dans ce genre là tout au long de l'année. Mais votre titre vous donne également accès à des privilèges : Vous aurez la permission de retirez des points et de donnez des retenues, tout en restant raisonnable, bien sûr (regard appuyer vers Malefoy). Vous disposerez également de vos propres chambres privées avec une petite salle commune.
Elle nous tendit à chacun une petite enveloppe, avant de continuer.
-Vous trouverez la dedans votre mot de passe. Les chambres se situent au cinquième étages, non loin de la salle de bain réservé aux préfets, ce qui est plus pratique pour vous. Votre salle commune se trouve entre les deux chambres, vous trouverez son mot de passe avec celui de votre chambre. Bonne fin de voyage.
Sur ces mots, elle sorti du compartiment, nous laissant tout les deux.
Une chambre privée reliée à une salle commune ? Avec Malefoy ????
J'avais du mal à assimiler la nouvelle. Je me demandais déjà comment j'allais annoncer ça à Ron. J'allais partager une chambre avec Malefoy, enfin pas vraiment avec lui, et en plus, je passerais toutes mes soirées à faire mes devoirs dans le même endroit que lui. Lui qui était devenu tellement protecteur, je crois qu'il aura une attaque quand je vais lui annoncer qu'il ne pourra pas veiller 24 H sur 24 sur moi, parce que je serais en compagnie de Malefoy.
A en voir sa tête, celui-ci était autant ravi que moi par la nouvelle. Mais j'avais eut mon cota d'émotions pour l'après-midi, et je ne tenais absolument pas à me disputer de nouveau avec lui.
Alors, avant qu'il n'est pu prononcer le moindre mot, je sorti du compartiment pour aller rejoindre celui d'à coter, en espérant que l'année ne serait pas aussi désagréable que ce que pensais.
N/A : Voilou, vous venez de finir le chap 2 !! Comme indiquez plus haut, il est plus long que le chapitre précédent, j'espère ne jamais en faire des plus court, je sais que c'est frustrant pour les lecteurs.
Comme vous avez du le remarquer (car je sais que vous êtes des personnes intelligentes lol), je vais parlez Drago et Hermione à tour de rôle, j'espère que ça vous plait comme style d'écriture (n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans une tite review :D)
Pour ce qui est de Hermione et Drago préfets-en-chef, je sais très bien que c'est utilisé dans beaucoup de fanfictions, et que ce n'est pas très original, mais, comme je l'ai dit c'est utilisé par beaucoup de monde, donc, je ne considère pas ça comme de la copie, veuillez m'excuser si c'est l'impression que ça donne :s
Laissez moi une review en passant, vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me motive !!!
Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à la merveilleuse J.K. Rowling, excepté l'intrigue et les personnages que je pourrais créer (qui sait ? lol)
Note de l'auteur : Me revoilà avec mon chapitre 2, qui est plus long que le premier !! J'ai été très contente de voir que le premier chapitre avait plu : 14 review ! J'en revenais pas ! Lol. Enfin, j'espère que celui vous plaira aussi !
Comme promis à la fin du chapitre précédent, je réponds au review !!
................................ : Je sais que c'est toi Dragonia lol. Tu as été la première à laisser une review, mirci ! Voila ta suite : D
stefie : Voila aussi la suite pour toi
The mistake : Mirci pour le compliment ! La suite est la : D
Mimi-la-pro : Tu vas être contente, il y a un peu de HGDM dans celui (si on peut appeler ça comme ça : p)
Sammy : Merci ! J'aimais trop Harry pour me résoudre à le faire mourir, mais il fallait quand même le mettre de coter !
Cyrca : Mirci, et voici la suite !
Elissia Elendil : Mirci beaucoup !! Tu vois, je n'avais pas envie d'être trucider, alors j'ai écris la suite lol. Et ne t'inquiète pas, je ne prends pas pour une hystérique )
marila-chan : Mirci !!
Marie : Mirci, contente que ça te plaise !!
Giulia : Merci d'avoir apprécié, voici le nouveau chap !
Alpo : Mirci ! Je sais que c'est un peu morbide, mais mon style d'écriture est toujours drama, j'ai du mal à faire du comique lol. J'espère que la suite te plaira !
Caro : Je suis honorée d'être dans tes préférés du moment lol ! Pour ce qui est arrivé à Harry, tu le sauras bientôt ! Et désolé de t'avoir fait pleurer ! Tiens, un bizou pour me faire pardonner !
Lovespike : Mirci Marie de prendre la peine de supporter cette fic pour moi lol. Mirci pour les compliments !
Une fan connu de l'auteur :p : Kikou ma Marinette !! C'est très sympa d'avoir laissez une review (je ne mentionnerais pas le fais que je t'ai supplié à genoux, mdrrr) !Moi aussi j'attend le 6 !!
Voilà !! Maintenant, vous pouvez lire !!
Chapitre 2 : Dernière rentrée
D'un coup de pied sec, je refermais la malle posée sur le sol de la chambre. Je jetais un regard autour de moi pour vérifier que je n'avais rien oublié. L'inspection ne serait pas trop longue. La chambre a beau être immense, elle ne contient pas beaucoup de meuble : un lit, une table de chevet, un bureau et une armoire. Pas de tapis, rien sur les murs, à part la traditionnelle tapisserie des Malefoy. En clair, cette chambre est dépourvu de quelconque touches personnelles. Père ne l'accepterai pas. Mes chambres ont toujours été ainsi, vides. Je dis « mes chambre » car celle-ci est loin d'être ma première. Depuis que j'ai l'âge de quatre ans, c'est-à- dire à peu près l'âge où l'on commence à s'attacher aux choses selon lui, j'ai eu l'obligation de changer de chambre tous les ans. Depuis que je suis entré à Poudlard, ce n'est plus que tout les deux ans, car après tout, je ne viens ici que pour les vacances d'été et occasionnellement pour certaines des autres vacances scolaires. Car je vais être honnête, plus le temps passe, et plus mes séjours ici me répugnent. Je n'ai donc jamais vraiment eu de chambre, à moi, je veux dire.
C'est ainsi chez les Malefoy, tout ce qui relève du domaine de l'affectif est à bannir.
Je me rappelle très bien de l'évènement qui a fait que j'ai très vite compris à ne pas montrer de sentiments. Je n'étais alors qu'un gamin. Il y avait un chaton qui errait dans le jardin de la propriété. Je ne sais pas pourquoi, mais la petite bête s'était prise d'affection pour moi. Et je l'avoue, l'enfant que j'étais s'était aussi attaché au chat. Je l'avais surnommé Salem, car il était tout noir. Je passais un temps fou à jouer dehors avec lui, car je n'ai jamais eut beaucoup de distraction, alors là, j'étais ravi. Ce n'était pas tellement du goût de Père. Pas du tout même. Il m'a montré d'une manière très i que je ne devais pas m'attacher à ce genre de bestiole. Il a fait en sorte que je ne puisse plus jamais jouer avec le chat. Je n'ose pas même dire ce qu'il lui a fait. Je ne dirais pas non plus ce qu'il m'a fait à moi, après s'être occupé de la bête. Je n'avais que 5 ans.
A présent, je hais les chats.
Je secouais la tête pour sortir de ces vieux et si i souvenirs... Je reprenais donc ma rapide inspection de la pièce. Mon regard ce posa sur un objet qui était posé sur le bureau. Quel idiot ! J'avais faillit oublier mon insigne. Le l'attrapai d'un geste vif, puis l'observai quelques secondes. Préfet-en-chef. La classe ! Je vais pouvoir enlever plein de point, et mettre des retenues, niak niak ! Je l'accrochais à ma chemise, bien en vue, pour que tout le monde puisse la remarquer.
Bon, il ne restait plus qu'à s'occuper de la malle.
- Fulby !! criais-je d'une voix forte.
Il y eu une légère détonation (plop), et l'elfe de maison apparut. Il s'inclina devant moi.
- Que peut faire Fulby pour servir le jeune maître ? demanda t-il de sa petite voix couinante.
Je tendis le doigt vers la malle.
- Descends-moi ça dans le hall d'entrée et ne traîne pas !!
J'aurais très bien pu la descendre moi-même, ayant appris à transplaner durant l'été, mais à quoi servirai cette misérable chose si je ne lui donnai pas quelque chose à faire ? (N/A : avouer que vous avez presque faillit le trouver touchant avec l'histoire du chat là il casse tout ) )
Fulby s'inclina de nouveau, son grand nez touchant presque le sol.
- Oui, jeune maître, tout de suite, répondit la créature.
Aussitôt dit, aussitôt fait. L'elfe claqua des doigts, et disparut avec la malle. Je m'apprêtais à transplaner quand la voix de Père résonna soudain avec puissance dans la pièce :
-Drago, rejoint moi tout de suite dans mon bureau. J'ai à te parler.
Je regardais ma montre. Il restait encore 1h30 avant le départ du train. Il pouvait faire beaucoup de chose en 1h30, je le savais bien. Mais non voyons, pourquoi est-ce que, immédiatement, je pense à quelque chose de mal ? Ce ne pas comme si j'avais passé une enfance malheureuse, terrorisé par mon père. (...)
Avec un soupir, je transplanai dans le bureau de mon père.
Il me faisait dos, et contemplait le paysage à travers la grande fenêtre. Enfin, je ne sais pas vraiment s'il contemplait, car ce genre de chose n'était pas vraiment son style. Je voyais donc seulement ses longs cheveux blonds, toujours aussi ternes.
Quand je voyais mon père, ce n'était jamais de l'amour que je ressentais. Plus jeune, c'était la peur qui envahissait mon esprit. A présent, il y a toujours un peu de peur, mais un autre sentiment, plus puissant, avait pris place.
Lentement, il se tourna vers moi. Comme toujours, son visage était fermé et sans expression. Enfin, il valait mieux qu'il soit sans expression plutôt qu'en colère, surtout qu'il tenait sa célèbre canne entre ses mains. C'est d'ailleurs fou tout ce que l'on peut peux faire avec ce genre d'objet.
- Vous m'avez demandé, Père ? demandais-je d'une voix neutre.
- Effectivement, je t'ais demandé, répondit-il en me fixant.
Il ne continua pas sa phrase. C'était un de ses trucs préférés. Il faisait ça pour intimider ses interlocuteurs. Il les faisait mariner. Mais cela faisait plusieurs années que ça ne marchait plus sur moi.
- Tu vas aujourd'hui commencer ta dernière année à Poudlard, reprit-il, et tu devras donc rentrer très bientôt dans la vie active.
Quand il me tenait se genre de discours, j'avais souvent une envie soudaine de vomir. Ce n'est pas le fait de rentrer dans « la vie active » qui me dérangeais, mais plutôt le genre d'activités qu'il me réservait.
- Nous en avons déjà parlé à plusieurs reprises, Drago, tu sais i ce que je prévois pour toi, dit-il en appuyant bien sur « exactement »
Oui Père. Je sais exactement ce que vous me réservez, mais vous voulez savoir ? Ce n'est pas ce que moi je veux. Je suis méchant, égoïste, snobe, et tout ce que vous voulez encore, mais c'est naturel pour un Malefoy, non ? Je suis donc tout ça, mais je ne veux pas devenir ce que vous voulez. Je ne veux pas être un Mangemort.
Je ne savais pas vraiment pourquoi je ne voulait pas l'être, c'était ça le plus curieux. Peut-être parce que c'est ce qu'était mon père, et que je ne voulais absolument pas devenir comme lui. Oui, c'était sûrement ça.
Bien entendu, je n'avais rien dit de tout cela à Père (je ne suis pas assez fou !!) mais apparemment, trop d'expression avait du passer sur mon visage, car il fit quelques pas vers moi, l'air menaçant, mais en conservant toujours une certaine distance.
-Mais peut-être que tu n'est pas d'accord avec moi Drago, susurra t-il
Je ne répondis rien, me contentant de soutenir son regard perçant. Il n'était pas dupe, je le savais.
-La meilleure place que tu peux avoir est auprès du Seigneur des ténèbres, Drago. C'est d'ailleurs la seule place que tu pourrais avoir, car si tu refusais, tu ne survivrais pas longtemps.
Je haussais les épaules :
-Je ne le trouve pas si puissant que ça. Il est revenu depuis deux ans, et on ne peut pas vraiment dire qu'il est changé le monde.
Ma réplique n'eut pas l'air de lui plaire. Je vis ses doigts se resserrer sur sa canne, tellement fort que les phalanges devinrent blanches.
-Fais attention à tes paroles, me prévint-il. Les gens qui s'opposent à lui le regrettent très amèrement après. Rappelle toi ce qui est arrivé à cet idiot de Potter. J'étais présent, et je peux te dire que même si j'ai trouvé ça extrêmement réjouissant, et très divertissant, je sais que ce genre de spectacle n'aurais pas plus à tout le monde. Tu ne voudrais pas qu'il t'arrive la même chose, n'est-ce pas Drago ?
Mes joues perdirent de la couleur. Oui, je me rappelais ce qui était arrivé au balafré. Je me souvenais d'ailleurs que j'avais dut relire trois fois l'article qui se trouvait en première page de la Gazette (« Le survivant terrassé par le Mage Noir ») pour vraiment y croire. Potter hors service, c'était tellement... bizarre ! Je n'irais pas jusqu'à dire que j'avais été attristé par cette nouvelle, il ne faut pas exagéré, mais j'étais déçu, car je n'aurais plus jamais l'occasion de lui chercher des poux.
Non, ce n'est pas le rappelle de la disparition de Potty qui m'avait refroidit, mais plutôt la mention de ce qu'il avait subit. J'avais beau le détester, personne n'aurait voulu être à sa place. Surtout pas moi.
Mais je ne voulais pas montrer à Père qu'il avait touché un point sensible, je préférais continuer à lui tenir tête, même si c'était plutôt déconseillé.
-Mouais...marmonnais-je d'un ton désinvolte, j'aurais très bien put lui faire sa fête depuis longtemps, si je l'avais vraiment voulu.
Je compris à présent pourquoi mon père était rester à une certaine distance. Avant que je n'aie pu faire le moindre geste, il lança sa canne dans ma direction, avec force. Elle frôla mon visage de peu. De très peu. Pour être exact, la pointe de la canne toucha ma joue droite avant de continuer sa trajectoire, c'est-à-dire d'aller se planter dans le mur derrière moi.
Le choc me fit vaciller, et je dus m'appuyer au dossier du fauteuil le plus proche le temps que la pièce redevienne immobile.
Je portais la main à ma joue blessée, en réprimant une grimace de douleur. Je regardais mes doigts. Du sang. Apparemment, l'entaille était profonde. Je pouvais sentir le liquide tiède couler le long de ma joue.
Je levais les yeux vers mon père. Aucune expression ne trahissait mon regard. Lui non plus.
-Ne joue pas au plus malin avec moi Drago, me dit-il de sa voix redevenue doucereuse. La prochaine fois, ce n'est pas ta joue qu'elle atteindra.
Je ne répondis rien. Ce n'était rien d'autre qu'une menace de plus.
Quand il vit que je n'étais pas décider à parler, ou à réagir, il décida de le faire à ma place. Il lança un regard accusateur vers le sang qui commençait à goutter sur le tapis :
-Tu devrais te dépêcher de partir, et de me nettoyer ce sang, tu risque de salir tous les sols sinon.
Je me contentais de hocher la tête, puis me dirigeai vers la porte. Avant que je n'ai eut le temps de sortir, il repris la parole :
-Je suppose que je ne te verrais pas pour les vacances...
Je ne répondis pas et ne pris même pas la peine de me retourner. Je me contentais d'abaisser la poignée, et de sortir de la pièce.
En faite, je savais exactement quel était cet autre sentiment que je ressentait envers Père, mis à part la peur. De la haine.
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C'était la première fois en six ans que je ne ressentais aucune joie en traversant la barrière de la gare King's Cross. Egale à lui-même, le Poudlard Express était déjà là, déversant dans le ciel bleu son éternel panache de fumée noire. Noir comme mon morale.
Le quai 9 ¾ était déjà bombé de monde. Tout autour de nous, des élèves criaient, rigolaient, couraient... Beaucoup aussi rentraient dans les wagons il ne restaient plus qu'un quart d'heure avant le départ du train. C'était l'euphorie de la rentrée, la joie de retrouver tous ses camarades. Je le comprenais très bien, même si aujourd'hui, je ne ressentais rien de tout cela.
Je me tournais vers Ron et vis que lui aussi avait la mine songeuse. Il vit que je l'observais et m'adressa un sourire chaleureux.
-Alors, prête pour la dernière ligne droite ? Avec les ASPIC à la fin de l'année ? me demanda t-il d'un ton taquin.
Je l'observais quelques instant, puis lui rendit son sourire.
-Tu me connais, j'ai déjà fais trois examens blancs pour m'entraîner !
J'avais du mal à parler de chose subtile et à sourire depuis quelques temps. Ron essayait de me faire rire, sans beaucoup de résultat, c'est vrai, mais je l'en remerciais tout de même.
-Vous devriez monter vite dans le train les enfants si vous ne voulez pas qu'il parte sans vous ! nous prévint Mr Weasley.
Il avait raison. Presque tout les élèves étaient à présent dans le Poudlard Express, et l'on pouvait voir les mains s'agité aux fenêtres, les parents répondant chaleureusement à ce geste. Nous n'avions pas à nous inquiéter pour les places, Ginny avait été nommée préfète, elle serait donc avec nous dans le wagon réservé. Mais il fallait bien se décider à partir.
Je dis d'abord au revoir à mes parents, qui me proposèrent de rentrer pour les vacances, mais tout ce que je trouvais à leur dire, c'était que je ne savais pas, ce qui était la pure vérité.
Mrs Weasley me serra fort contre elle, en me murmurant à l'oreille qu'elle me préviendrait au moindre changement. Je ne pus lui répondre que par un sourire crispé et un faible merci. Je savais qu'elle n'aurait jamais à me prévenir.
Quand les au revoirs furent terminés, nous montèrent rapidement à bord du train. Nous fûmes les derniers préfets à entrer dans le compartiment réservé. Le professeur McGonagall était également là. Depuis le retour officiel de Voldemort, elle tenait à être dans le Poudlard Express à chaque voyage, pour plus de sécurité.
-Ah, vous voilà enfin ! s'exclama t-elle d'un ton étrangement enjoué.
Je remarquais que les autres élèves présents nous regardaient avec insistances, mais dès que je regardais l'un d'eux, celui-ci détournait les yeux, gêné. Je savais exactement à quoi ils pensaient. Je me demandait si McGonagall ne leur avait pas fait un petit discours sur le fait qu'il fallait être gentil avec nous, à en voir l'étrange ton sur lequel elle nous avait accueillit, comme si on l'avait surprise.
-Maintenant que vous êtes tous présent, je vais pouvoir vous donnez les instructions général, reprit le professeur. Ah oui, j'ai faillit oublié !
Elle se tourna vers moi :
-Miss Granger, vous devez vous rendre dans le compartiment d'à côté réservé aux prefets-en-chef, je viendrais vous voir dans quelques minutes.
Je restais quelques secondes interdites avant de me rappeler qu'effectivement, j'étais préfète-en-chef. J'avais pourtant bien accroché mon insigne, mais comme je l'ai dis, mon cerveau avait beaucoup de mal à assimiler.
Il y a trois mois, j'espérais tellement devenir préfète-en-chef. Je revois encore Harry entrain de faire une imitation de moi donnant des ordres aux autres, en répétant tout les trois mots : « obéissez à la préfète-en- chef ! ». Je me souviens l'avoir poursuivi dans toute la bibliothèque, mais on était tous les trois écroulé de rire. Cela n'avait pas été du goût de Mrs Pince, qui, à mon quinzième très bruyant éclat de rire, nous avait exclu de la bibliothèque en retirant au passage 5 points à Griffondor. Notre fou rire ne s'était pas calmé pour autant, car à peine sorti de la salle, Harry avait déclaré « Regarde la bien, Hermione, c'est ce que tu seras dans cinquante ans si tu persiste à vouloir être préfète-en-chef ».
Mon cœur se serra au souvenir de cet après midi. Dire qu'à présent, plus jamais nous ne pourrons rire ensemble.
Le professeur McGonagall me regardais, un sourcil lever en signe d'interrogation. Je me contentais d'hocher la tête, le cœur lourd, avant de sortir. J'avais évité le regard de Ron, sinon, il aurait tout de suite vu que quelque chose n'allait pas (il savait très bien quoi), et aurait été tracassé toute l'après-midi. Il avait déjà assez de tracas comme ça, pas la peine de lui rajouter les miens en plus.
J'entrais rapidement dans le compartiment réservé, puis fermais la porte, avant de m'y adosser. Les yeux fermés, respirant profondément, j'essayait de contrôler mes émotions. Mais un autre souvenir me revint à l'esprit. Un souvenir qui revenait constamment. Sans que je puisse rien faire, les larmes me montèrent aux yeux, et j'enfouissait mon visage dans mes mains en me mettant à sangloter. Est-ce que les larmes, à force de pleurer, finissent par s'épuiser ? Je me le demandais, car pour moi, cela devrait déjà faire longtemps qu'elle ne coule plus.
C'est alors que je l'entendis. Le toussotement. Un « hum hum » qui me rappela le professeur Ombrage que nous avions eut en cinquième année. Je n'étais pas seul dans le compartiment ! C'est vrai, on était deux préfets- en-chef. J'espère qu'il ne m'aura pas prise pour une folle.
J'enlevais les mains de mon visage, en regrettant tout de suite après de les avoirs enlevés. Ce n'était pas possible, il avait fallut que je me mette à pleurer devant lui !
Drago Malefoy.
Il me regardais. Il avait conservé son air de supériorité, mais ses sourcils étaient froncés, comme plongé dans une réflexion. Je ne savais absolument pas quoi faire. Comment Malefoy avait-il put me surprendre dans un tel moment de faiblesse ? Bon, ce n'était pas vraiment lui qui m'avait surpris, c'était exclusivement moi qui lui avait servi sur un plateau. Aucun de nous deux ne prononcèrent un mot pendant quelques secondes. Il arrêta des froncer des sourcils, mais il conserva une mine interrogatrice. Je remarquai alors l'entaille qu'il avait sur la joue droite. Elle devait au moins faire 4 centimètres et paraissait récente.
Quand il vit que je regardais sa joue, toute interrogation disparut de son visage qui redevint vide de toute expression.
-Qu'est-ce qu'il y a, Granger ? demanda t-il d'un ton moqueur. Un petit coup de blues en l'honneur de Saint Potter ??
J'ouvris la bouche, choqué. Comment osait-il ??!
Pourquoi devrais-je être choqué ? C'était Malefoy, j'aurais du m'attendre à une réplique de ce genre venant de lui. Je sentis la colère m'envahir. Son père était un Mangemort. Je suis persuadé que celui-ci était là quand ils s'en sont pris à Harry.
-Va te faire voir, Malefoy ! (N/A : vu la situation, elle aurait sûrement utilisé un terme plus grossier, mais j'ai pensé que cela aurait pu ébranlé la sensibilité de certain, donc, je vous laisse imaginez ))
Un sourire amusé apparut sur ses lèvres.
-Aurais-je touché un point sensible, Granger ? reprit-il. Est-ce que le balafré te manquerait ??
J'essuyai mes larmes d'un geste rageur. La tristesse était à présent remplacée par une vive colère.
-C'est normal que ça t'étonne, répliquais-je avec rage, s'il t'arrivais quelque chose à toi, personne ne le regretterai, c'est sûr !
Touché. Il se leva d'un bond en serrant les poings.
-Qu'est-ce que t'en sais, espèce de Sang de Bourbe ??!
Je croisais les bras en affichant une mine déterminée.
-Voyons, je suis Mademoiselle-je-sais-tout, c'est naturel que je sache des choses aussi banal ! répondis-je d'un ton ironique.
Je ne sais pas ce qu'il se serait passé si la porte du compartiment ne s'était pas ouverte à ce moment là. Le professeur McGonagall apparut. Elle fronça les sourcils d'un air interrogateur quand elle vit que nous étions tous les deux debout, pratiquement en position de combat.
-Il y aurait-il un problème ? demanda t-elle en nous regardant à tour de rôle.
Je me contentais de secouer la tête en signe de négation avant de m'asseoir. Malefoy s'assit en face, complètement à l'opposé. Tant mieux.
Le professeur parut satisfaite :
-Je suis ici pour vous renseigner sur votre nouvelle fonction. Le professeur Dumbledore et moi-même choisissons tous les ans parmi les préfets les deux élèves qui nous semblent les plus aptes à devenir préfet, ou préfète-en-chef. Comme vous avez du les comprendre, cette année, c'est vous qui avez été choisi.
Malefoy et moi échangèrent un regard haineux, montrant à quel point on en était ravi.
-Vous aurez toujours les mêmes responsabilités de préfet, continua McGonagall, avec quelques unes supplémentaires cependant : Vous serez chargé de la direction des autres préfets, et vous devrez également surveillé la circulation des élèves dans les couloirs après 21h. Vous serez certainement amené à effectuer d'autres choses dans ce genre là tout au long de l'année. Mais votre titre vous donne également accès à des privilèges : Vous aurez la permission de retirez des points et de donnez des retenues, tout en restant raisonnable, bien sûr (regard appuyer vers Malefoy). Vous disposerez également de vos propres chambres privées avec une petite salle commune.
Elle nous tendit à chacun une petite enveloppe, avant de continuer.
-Vous trouverez la dedans votre mot de passe. Les chambres se situent au cinquième étages, non loin de la salle de bain réservé aux préfets, ce qui est plus pratique pour vous. Votre salle commune se trouve entre les deux chambres, vous trouverez son mot de passe avec celui de votre chambre. Bonne fin de voyage.
Sur ces mots, elle sorti du compartiment, nous laissant tout les deux.
Une chambre privée reliée à une salle commune ? Avec Malefoy ????
J'avais du mal à assimiler la nouvelle. Je me demandais déjà comment j'allais annoncer ça à Ron. J'allais partager une chambre avec Malefoy, enfin pas vraiment avec lui, et en plus, je passerais toutes mes soirées à faire mes devoirs dans le même endroit que lui. Lui qui était devenu tellement protecteur, je crois qu'il aura une attaque quand je vais lui annoncer qu'il ne pourra pas veiller 24 H sur 24 sur moi, parce que je serais en compagnie de Malefoy.
A en voir sa tête, celui-ci était autant ravi que moi par la nouvelle. Mais j'avais eut mon cota d'émotions pour l'après-midi, et je ne tenais absolument pas à me disputer de nouveau avec lui.
Alors, avant qu'il n'est pu prononcer le moindre mot, je sorti du compartiment pour aller rejoindre celui d'à coter, en espérant que l'année ne serait pas aussi désagréable que ce que pensais.
N/A : Voilou, vous venez de finir le chap 2 !! Comme indiquez plus haut, il est plus long que le chapitre précédent, j'espère ne jamais en faire des plus court, je sais que c'est frustrant pour les lecteurs.
Comme vous avez du le remarquer (car je sais que vous êtes des personnes intelligentes lol), je vais parlez Drago et Hermione à tour de rôle, j'espère que ça vous plait comme style d'écriture (n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans une tite review :D)
Pour ce qui est de Hermione et Drago préfets-en-chef, je sais très bien que c'est utilisé dans beaucoup de fanfictions, et que ce n'est pas très original, mais, comme je l'ai dit c'est utilisé par beaucoup de monde, donc, je ne considère pas ça comme de la copie, veuillez m'excuser si c'est l'impression que ça donne :s
Laissez moi une review en passant, vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me motive !!!
