Ennemis pour la vie... ?

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à la merveilleuse J.K. Rowling, excepté l'intrigue et les personnages que je pourrais créer (qui sait ? lol)

Note de l'auteur : Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour avoir mis aussi longtemps à poster le troisième chapitre, mais c'est les vacances d'été, et j'ai passé plus d'un mois loin de tout ordinateur, dans l'impossibilité total d'envoyer quoi que ce soit. Mais j'ai profité de ce temps la pour écrire le chapitre 3 et 4 à la main. Je vous envois le 3, je n'ais pas encore eut le temps de recopier le 4. J'essayerais de l'envoyer avant samedi, car je repars encore jusqu'à la rentrée :'( Enfin, j'arrête de vous embêter avec ma vie lol, j'espère que ce chapitre vous plaira, j'attends vos reviews ! D'abord, je réponds aux anciennes : Cyrca : Mirci, voila enfin la suite !! dragonia : Moi, t'obligé à m'écrire une review ?? Ce n'est pas du tout mon genre, voyons ! (...) lol. Désolé, c'est vrai que papa Malefoy n'a pas été très sympa avec Drago. Sammy : Voila la suite !! Alpo : Je sais que c'est triste, je suis une dramatique dans l'âme :'( Pour Harry, je ne crois pas ... ( mystère ) . Mais voila quand même la suite ! Nataku19 : Moi non plus je n'aimerai pas être à la place de Harry. Tu sauras petit à petit ce qui lui est arrivé... Sinon, merci, je suis contente que ma fic te plaise :) Giulia : Merci ! Voila la suite, désolé pour l'attente ! Love-Spike : Je suis heureuse que tu ne considère pas ma fic comme une torture lol. Et n'est pas honte de lire de hgdm devant des amies lol Et enfin, mirci à ma sister Pearl, qui m'a demandé de la remercié, même si elle a la flème de me laisser une review. Plein de Zibous ma Pepeille !!!

Place au chapitre !!

Chapitre 3 : Discours et nouveautés

Assis dans son siège, Albus Dumbledore observait les élèves entrer dans la grande salle. Tous, à présent, étaient habitués au traditionnel banquet de rentré, et ils se dirigeaient d'un pas tranquille vers leur table respective. Il pu entrevoir par la porte ouverte les nouveaux élèves de première année que Minerva McGonagall faisait mettre en rang dans le hall. Leur mine effrayée lui soutira un petit sourire. Mais celui-ci s'estompa légèrement quand il vit deux autres élèves pénétrés à leur tour dans la grande salle. Hermione Granger et Ronald Weasley. Ils se tenaient la main, et leurs visages reflétaient malgré eux la souffrance qu'ils ressentaient en entrant dans une pièce remplie de souvenirs, accumulée à celle qu'ils avaient subit tout l'été. Il les suivit des yeux tandis qu'ils se dirigeaient vers la table des Griffondor. Le jeune Longdubat s'approcha timidement d'eux, leur murmura quelques mots, les yeux rivés sur ses chaussures. Dumbledore vit Hermione le remercier d'un sourire, prononçant quelques paroles qu'il ne pouvait pas entendre, bien qu'il se doutât parfaitement du sujet de la conversation. A peine le maladroit Neville fut-il éloigné que Parvati Patil et Lavande Brown abordèrent à leur tour Ron et Hermione. Beaucoup de Griffondor se succédèrent, ainsi que quelques élèves de Poussoufle et de Serdaigle. Ils murmuraient quelques mots, puis s'en allaient. Face à cette scène, Dumbledore ressenti un petit pincement au cœur. Finalement, tout le monde s'assit, et les premières années firent leur apparition, suivant le professeur McGonagall. Dumbledore savait qu'il devrait faire un discours. Il attendrait la fin de la cérémonie.

Les élèves furent répartis un par un, et enfin, tous les nouveaux furent assis à une table.

Dumbledore se mit debout, puis leva les mains pour réclamer le silence, qui s'installa rapidement. Il vit sur le visage de certains que l'arrivé d'un discours ne les enchantaient guère, ils préféraient de loin commencé tout de suite le repas. Mais ils attendraient.

- Bienvenue à tous, pour cette nouvelle année à Poudlard. J'ai plusieurs choses à dire avant de vous laisser manger. Des choses agréables, et d'autres qui le sont beaucoup moins, je le crains.

S'il y en avait certain qui n'était pas très attentif, cette dernière phrase eut pour effet de les intrigué.

- Je préfère commencer par l'agréable, pour ensuite en venir au reste...

Tout le monde l'observait, attentif.

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Je poussais un soupir exaspéré, repoussant l'envie soudaine de mettre mes pieds sur la table et de commencer une sieste. Je mourais de fin, et comme toujours, le vieux Dumby nous faisait un discours complètement inutile : Et je félicite les nouveaux élèves... et je félicite le nouveau professeur de défense contre les forces du mal (tien, c'était une fille cette année. Hummm, pas mal...)...et je félicite les nouveaux préfets-en-chef...

Je venais juste de réaliser qu'il avait prononcé mon nom ainsi que celui de Granger. Tout le monde applaudit, et je bombais le torse, en faisant apparaître un sourire satisfait sur mes lèvres, montrant à tous que c'était MOI qui avais été choisi.

Je jetais un regard vers la table des Griffondor, où l'effervescence des applaudissements était aussi puissante qu'à notre table. Granger avait un petit sourire aux lèvres, mais elle ne semblait dégager aucune fierté ni contentement, tout le contraire de moi.

Dumbledore leva à nouveau les mains, et les applaudissements moururent.

- Parlons à présent de choses moins joyeuses, déclara t-il d'un ton sérieux. Comme toujours, la forêt interdite est, comme l'indique si bien son nom, interdite. Je sais que certain d'entre vous aime y aller, soit par curiosité, ou pour prouver un certain courage à désobéir à mes recommandations. Mais vous devez être prudent, maintenant plus que jamais, comme je vous le recommande souvent depuis le retour de Voldemort.

A son nom, 99 % des élèves tressaillirent, puis se mirent à murmurer activement entre eux. Quelle bande d'imbéciles. Ce n'était qu'un nom.

Dumby attendit patiemment que le calme revienne de lui-même.

- Cela fait à présent deux ans qu'il est de retour parmi nous, et la vraie guerre, si je peux appeler cela comme ça, n'a vraiment débuté il n'y a qu'un an. Depuis, beaucoup de personne ont souffert de perte terrible, ou de douleur, tout aussi affreuses, à cause de Voldemort. Et certaine de ces personnes se trouvent parmi vous. Je tiens donc à adresser particulièrement mes condoléances à Miss Laslow, dont le père était un remarquable Aurore, disparut en combattant. Je lève mon verre à Jack Laslow.

Joignant les gestes à ses paroles, il leva son verre, et tout autour de moi, les élèves en firent autant, sauf chez les Serpentard, excepté quelques-uns. Je cherchais du regard cette Laslow. Je la vis, sanglotant sur l'épaule d'une des ses camarades de Poussoufle.

Pathétique.

Mais ce n'était pas finit, malheureusement pour nous (et pour mon estomac), le vieux directeur semblait encore avoir quelque chose à dire, et je me doutais quoi :

- Je ne peux pas parler de perte terrible, sans évoquer le nom de Harry Potter.

Contrairement à ce que j'attendais, aucun murmure ne vint troubler le silence pesant qui régnait sur la grande salle. Tous les yeux étaient rivés sur Dumbledore.

- Vous en avez sûrement tous entendu parler durant l'été, reprit-il, et vous savez comme moi qu'Harry Potter n'est pas mort, mais dans l'état où il se trouve, je viens à me demander s'il ne vaudrait pas mieux pour tous, et surtout pour lui, qu'il soit mort. Oui, j'ai conscience que mes paroles sont terribles, mais elles doivent être dites. Harry Potter se trouve dans cet état à cause de Voldemort et de ses partisans. Pour ceux qui étaient présent au banquet de fin d'année d'il y a deux ans, vous vous souviendrez peut-être du discours que j'ai tenu après la mort tragique de Cédric Diggory. C'est à peut près le même discours que je tiendrais ce soir.
Maintenant plus que jamais, vous devez rester soudé. Voldemort est très puissant, et même les plus fort et les plus courageux d'entre nous se sont brûlé les ailes, ou se les brûleront, à essayé de combattre Voldemort. Harry Potter était fort. Il était courageux. Mainte fois auparavant, il l'avait affronté. Mais son dernier affrontement lui a été fatal. Mais sachez qu'il a combattu jusqu'au bout, il a réussi à affaiblir Voldemort. Il s'est sacrifié pour essayer de rendre à tous une vie meilleure. Je lève mon verre, à Harry Potter.

Presque instantanément, les verres se levèrent, et le nom de Potter fusa entre les murs de la grande salle. Je voyais que certain Serpentard aurait bien aimé lever leur verre, en voyant leur mine gênée devant le regard de Dumbledore qui parcourait la pièce. Enervé par la conduite de mes camarades, je détachais mes yeux des élèves de ma table pour les laisser sonder le reste de la pièce. Mon regard finit à nouveau par tomber sur Granger. Des larmes silencieuses coulaient sur ses joues, et elle conserva son verre levé plus longtemps que les autres. La voir pleurer à nouveau me fit me sentir bizarre. Les larmes de cette sang-de-bourbe ne devrait pas gêner normalement. Je ne comprenais pas. C'était peut-être à cause de cette souffrance qu'elle semblait ressentir. Une souffrance que je ne pouvais pas comprendre. Elle m'avait déjà surprise dans le train, en entrant dans le wagon pendant que j'étais entrain de ruminé de sombres pensées à causes de l'entretien avec mon père. Elle n'avait même pas remarqué ma présence, ce qui me montra tout de suite qu'elle n'allait pas bien. Sa respiration était trop rapide. Puis, elle s'était enfouit le visage dans les mains et s'était mise à sangloter. Pleurer. Quel effet ça faisait, de pleurer ? Cela faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas fait, que je ne savais même plus ce que l'on ressentait à ce moment là. Granger, elle, le savait. Elle avait le luxe de pouvoir se le permettre. J'ai le luxe pour habiter un manoir. Mais pas pour pleurer.

J'étais soulagé que Granger n'ait pas pu voir la tête que je faisais quand elle s'était mise à pleurer devant moi dans ce train. Pourquoi étais-je encore troublé en voyant cette fille pleurer ? J'en avais pourtant vu beaucoup d'autre faire ça avant elle, surtout l'année dernière, quand je leur annonçais que j'avais connu mieux avant de quitter leur lit. Mais c'était différent. Je l'enviais de pouvoir pleurer, mais cela me rendait aussi jaloux. C'est pour cela que dans le train, je l'avais immédiatement "agressé". J'ai conscience que cela avait vraiment été cruel d'enfoncer de nouveau le couteau dans la plaie, mais c'était mon rempart. La méchanceté était mon bouclier, et je m'en servais dès que j'en avais l'occasion. Toujours toucher par les sentiments plutôt que par la force, cela donnait à coups sûr davantage de résultat. Un des rares conseils de mon père que j'appréciais.

Je me rendis soudain compte que Granger m'observait à son tour, les sourcils froncés. Quel idiot ! Cela devait faire un moment que je la fixais, complètement perdu dans mes pensées, normal qu'elle ait finit par s'en rendre compte.

Je détournais rapidement les yeux, tout en m'efforçant à conserver un visage impassible, pour ne laisser paraître aucun trouble. Par Merlin, j'espérais que mon visage ne m'avait pas trahit.

- Et Drago, tu manges pas ? Y a plein de bonnes choses !

Je me tournais vers ma droite. Goyle me souriait bêtement en montrant un rosbif du doigt. Je n'avais même pas remarqué que Dumbledore avait finit de parler et que les plats étaient apparut sur les tables. Je me contentais de lever les yeux au ciel face au commentaire de Goyle, avant de commencer à manger.

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Le discours terminé, Dumbledore se rassit. Il voyait que son discours avait semé le trouble dans l'esprit de certains élèves. A sa droite, le professeur McGonagall toussota pour attirer son attention. Il se pencha vers elle, sachant déjà de quoi elle voulait parler.

- J'ai fais tout ce que vous m'avez indiqué Albus, lui chuchota t-elle. Elle a été convenablement cachée, et si tout ce passe bien, ils devraient pouvoir la trouver rapidement, s'ils font preuve de perspicacité.

Dumbledore hocha la tête.

- Merci Minerva. Nous n'avons plus qu'à espérer que tout ce passe pour le mieux.

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J'abaissait doucement mon verre, tout en essuyant mes joues de ma main libre. Dumbledore terminait son discours.

- Vous devez vous soutenir les uns les autres, qu'importe la maison d'on vous faites parti. Restez soudés, c'est la meilleurs arme contre le danger.

Je remarquais qu'en prononçant ces mots, il me fixait avec insistance, ce qui me gêna un peu. Il détourna alors les yeux pour aller les fixer avec toujours autant d'insistance, sur quelqu'un de Serpentard. Je suivais son regard, et mes yeux finirent par rencontrer ceux de Malefoy. Il me regardait fixement, mais, en même temps, on aurait dit qu'il ne me voyait pas, comme s'il était plongé dans ses pensées. Son visage d'habitude si vide de toute expression avait légèrement changé pour afficher une étrange mine songeuse. Je fronçais les sourcils. Il sembla soudain sortir de sa rêverie. Il me regarda vraiment pendant une seconde, avant de détourner rapidement les yeux. Son visage était à nouveau vide, mais même de loin, je voyait que ses joues avaient légèrement rosies.

Malefoy ne me regardais plus, mais je continuais à me sentir observé. Tournant la tête vers la table des professeurs, je vis que Dumbledore me fixait à nouveau. Mais qu'est-ce qui leur arrivait à tous ? J'avais un bouton sur le nez ?? Le professeur m'adressa un petit sourire, et malgré mon incrédulité, je lui répondit timidement.

- Ca va Mione ? me demanda Ron.

Je me tournais vers lui. Il semblait encore un peu secoué par le discours de Dumbledore, et je le comprenais totalement. Ce qui me troubla le plus, c'était le faite que son assiette soit encore vide. Depuis la première année, s'il y avait bien quelqu'un au banquet qui se jetait sur nourriture dès qu'elle apparaissait sur les tables, c'était bien Ron. Mais cette fois, il ne mangeais rien.

Je lui fis un petit sourire pour ne pas lui montrer mon trouble.

- Je vais aussi bien que possible...

Il hocha doucement la tête, avant de reporter son attention sur le plat de purée. Il s'en saisit et m'en servi une grosse louche sans que je ne lui demande quoi que ce soit. Je remarquais alors que son visage était devenu plus dur.

-Hermione, je veux que tu me promettes quelque chose, dit-il, reposant le plat tout en me regardant très sérieusement.

- Quoi ? lui demandais-je un peu surprise.

Il resta quelques secondes sans rien dire avant de reprendre :

- Je veux que tu me promettes de faire attention avec Malefoy. Et s'il fait quoi que ce soit, je veux que tu me le dises tout de suite.

- Ron..., commençais-je d'un ton qui se voulait rassurant.

- Non, Mione, ne dis rien. Je veux juste que tu me promettes, c'est tout.

Il y avait dans son regard une détermination farouche, ainsi qu'un peu d'inquiétude. Je me souvins de sa colère quand je lui avait annoncé que je ne serais plus avec lui le soir, mais que je serais avec Malefoy. Cette colère n'étais pas dirigée contre moi bien sûr, plutôt contre Malefoy je pense. Je ne pouvait pas faire autrement que d'accepter.

- Je te promet Ron.

Je m'intéressais ensuite à mon assiette, mais je pouvais encore sentir les yeux de Ron sur moi. Cela commençait à devenir un peu agaçant, que tout le monde me fixe comme ça. Je commençais à comprendre ce que devais ressentir Harry à chaque fois...

Je n'aurais pas du penser à ça...

Le reste du repas se déroula sans encombre. Je discutais de tout et de rien (surtout de rien), avec les autres Griffondor. Enfin, les tartes disparurent de la surface des tables, et le professeur Dumbledore se leva à nouveau :

-Bien, il est temps pour tous d'aller rejoindre son lit en prévision de la journée de demain ! Je laisse aux préfets le bon soin de guider les premières années de leur maison.

Ron se tourna vers moi :

- On va s'occuper des nains avec Ginny. Tu peux aller te coucher. Tu nous diras demain si ta chambre est aussi grande que le hall.

Je lui répondis par un sourire. C'était vraiment gentil de leur part. Je me sentais complètement vidé. Cette salle regorgeait de beaucoup trop de souvenirs. Je me demandais si j'aurais supporté le fait, comme Ron, de retourner dans le dortoir où dormait Harry. Finalement, c'est n'était peut-être pas une si mauvaise chose de dormir dans un nouveau lieu...

Après avoir souhaité bonne nuit aux Griffondor, je sortis de la grande salle. Je vis Luna Lovegood se dirigé vers moi :

- Salut Hermione, dit-elle de son habituelle voix tranquille. Je voulais juste te dire que je suis désolé pour ce qui est arrivé à Harry. C'est un garçon très sympa, on a fait des trucs pas mal marrant ensemble, du style aller au ministère de la magie, ce faire attaquer par des mangemorts, enfin bref, c'était juste pour te dire que je regrette vraiment. Si tu as besoins de quelque chose, n'hésite pas.

Je lui répondis par un petit sourire, le sourire que j'adressais aux gens qui venaient me parler. Un sourire résigné.

- Merci Luna, répondis-je d'une voix fatiguée, mais sincère. Tout ce dont j'ai besoin à présent, c'est de dormir. On se voit plus tard...

Je partis sans attendre de réponse. Ce n'était peut-être pas très sympa, mais je ne me sentais pas prête à entamer une discussion avec Luna. Je voulais juste me retrouver seule.

Je montais rapidement les cinq étages pour me rendre à ma salle commune. Je dépassais la statue de Boris le Hagard, passais devant la porte de la salle de bain, et arrivais enfin devant un portrait. Il représentait une femme, apparemment noble, à en juger par ses beaux vêtements du XVII° siècles. Elle était assise dans une sorte de trône. Quand elle me fit, elle m'adressa un sourire chaleureux.

- Bonjour jeune fille, me dit-elle d'une voix douce. Je suppose que vous êtes miss Hermione Granger, la nouvelle préfète-en-chef. Je suis Laetitia de Bellavie, mais tout le monde m'appelle Lady Bella. Votre homologue masculin vient juste d'arriver. J'avoues qu'il n'est pas très aimable, mais quel charisme impressionnant ! Il va en faire tomber plus d'une, c'est certain !

Tout en ouvrant mon enveloppe, je lui répondais :

- Si vous voulez mon avis, il en a déjà fait tomber beaucoup. Rose des sables.

Le portrait s'ouvrit à l'annonce du mot de passe

Malefoy, effectivement, était déjà là. Je ne portais pas beaucoup d'importance à ce genre de chose, mais c'était vrai que Lady Bella avait raison au sujet de son physique. Je devais bien avouer qu'il s'était amélioré à ce niveau là en grandissant. Ce n'était plus le petit blondinet, mais plutôt le « grand » blondinet. Il devait mesurer dans les 1m85. Il avait enlevé sa cape, et je pouvais voir sa carrure de joueur de quidditch à travers sa robe de sorcier. Ses cheveux avaient poussé et il avait arrêté de leur faire subir trois pots de gel par jour, ce qui les laissait tomber en mèche autour de son visage pâle. Mais surtout, il y avait ses yeux, bien que je ne puisse pas les voir à cet instant car il me tournait le dos, mais je m'imaginais très bien leur couleur gris bleu, si pénétrant, si...

STOOOOOOOOP !!!!

Par Merlin !! Etais-ce vraiment moi qui étais entrain de reluquer Malefoy ??! Je devais vraiment être très fatigué.

Oui, c'était ça.

Je détachais donc mon regard de Malefoy (NdA : Vous pouvez arrêter de baver les filles ;) ) pour m'intéresser un peu à la salle. Elle était grande, ça, c'était sûr. De forme carré, les murs étaient peints avec des nuances de plusieurs couleurs, allant du bleu au rouge. Il y avait sur le sol plusieurs tapis qui paraissaient moelleux. Un feu brûlait dans la cheminée de marbre rouge qui faisait face à l'entrée de la salle. Un grand canapé de couleur bleue marine ce trouvait juste devant. Au milieu de la pièce, il y avait une grande table ronde, un bouquet de rose blanche et jaune posé au centre

C'était tout simplement magnifique !

Je voyais sur les deux murs restant, qui étaient à l'opposés l'un de l'autre, deux portraits. Pour y accéder, il fallait monter quelques marches, et il y avait une sorte de mini balcon devant chaque portrait. Je me sentis tout de suite bien dans cette salle.

Malefoy, qui venait de remarquer ma présence, ce tourna vers moi, la mine renfrogné.

- On se croirait dans un salon de thé, marmonna t-il.

Je levais les yeux au ciel, en poussant un soupir exaspéré.

- Tu n'es jamais content, toi ?? lui demandais-je.

Il m'adressa un sourire espiègle dont il avait le secret, tout en répondant :

- Rarement, Granger. Très rarement.

Je soupirais, mais décidais d'en rester là. Je voulais juste aller me coucher.

- Comment savoir laquelle de ces chambres est la notre ? questionnais-je.

Il eut un petit rire moqueur, en se dirigeant vers le portrait de droite par rapport à l'entrée.

- Je croyais que tu étais la fille la plus intelligente de l'école, Miss-Je-Sais-Tout, et tu n'as même pas appris à lire ?

Avant que je n'ais eut le temps de répliquer, il avait monté les quelques marches qui menaient au portrait, prononcé d'une voix inaudible le mot de passe, puis était rentré dans la chambre. Je regardais le portrait se refermer, incrédule.

Comme je n'avais plus rien de mieux à faire, je montais les escaliers qui menaient aux deuxième portrait. Il représentait un magnifique chaton aux poils soyeux, à moitié noir et blanc, les yeux tout bleus. Je compris alors ce qu'avais voulu dire Malefoy. Le chaton portait autour du cou un collier, avec une petite plaquette en argent sur laquelle était gravé « Hermione Granger ». Je repris l'enveloppe, tout en regardant d'un œil amusé le chaton qui s'était mis à faire des roulades en ronronnant bruyamment pour attirer mon attention.

- Boule de poil, lui dis-je.

Le chat laissa échapper un petit miaulement, avant que le portrait ne s'ouvre, me laissant accès libre à ma chambre. Apparemment, ils devaient changé la décoration chaque année, selon la maison du préfet-en-chef. Tout était dans les nuances du rouge et or de Griffondor, et le grand lit deux places, toujours baldaquins, avaient des couvertures et des oreillers décorés de grands lions brodés.

Tout en inspectant la pièce du regard, je remarquais une porte sur le mur opposé au portrait, qui était caché, comme secrète. Intrigué, je m'approchais et tournais le bouton. La porte s'ouvrit, laissant apparaître... la salle de bain ! Ma chambre donnait sur la salle de bain des préfets !

La découverte de la nouvelle salle commune et de ma chambre avait effacé, pour le moment, toute trace de mauvaise pensées de mon esprit.. Après un rapide passage dans la salle de bain, je me glissais entre les draps, et je m'endormis, un léger sourire aux lèvres, en pensant à un certain jeune homme blond qui devrait sortir en pyjama dans le couloir pour ce rendre dans la salle de bain...

N/A : Voilou, ainsi s'achève le chapitre 3 (plus long que le 2 !), j'espère que l'attente valait le coup ! Si elle valait le coup, laisser moi une petite review, et si elle ne valait pas du tout le coup, laisser moi quand même une review ! Ca motive vraiment d'avoir l'avis des autres. :)

Plein de zibous !!