Ennemis
pour la vie... ?
Disclaimer : Rien ne m'appartient,
tout est à la merveilleuse J.K. Rowling, excepté
l'intrigue et les personnages que je pourrais créer (qui
sait ? lol)
Note de l'auteur : Voilà enfin
le chapitre 4 ! Encore désolé pour le retard, mais
j'ai eu des vacances chargées. Je crains, malheureusement,
que les prochains seront également long à arriver, vu
que les cours reprennent dans deux jours (Arghhhhhhhh :'( ).
Mais je ferais mon possible, je vous promets. J'espère que
vous apprécierez ce nouveau chapitre, qui est plus mouvementé
que le chapitre 3. Merci encore à tous ceux qui prennent le
temps de m'écrire une review, mais également merci à
ceux qui prennent simplement le temps pour lire ma fic. ï
Réponse aux reviews :
dragonia : Comme tu le vois, je n'ais pas réussi à le mettre avant mon départ, mais il est enfin là ! Merci d'aimer ma fic !!
Cyrca : Merci ! Voilà la suite.
Angel of shadow : Je suis contente de savoir que mon style d'écriture plait, ainsi que mon histoire !:)
Emmalfoy : Mirci beaucoup ! Moi aussi j'aime bien quand ils ne se disputent pas lol (ce qui est très rarement le cas, c'est vrai). Je suis heureuse de constater que les faire parler à tour de rôle était une bonne idée !
draco-tu-es-a-moi : Ouah ! La chance, j'ai une pom-pom girl pour moi toute seule lol ! Mirci de l'aimer. Pour ce qui est de Harry, je ne dévoilerais rien maintenant...
Giulia : Ca me rassure de savoir que je suis à la hauteur de tes espérance lol ! Voilà enfin le nouveau chap ! ï
Bonne lecture à tous !!!
Chapitre 4 : Cours et rêveries
La découverte de la nouvelle salle commune ne m'avait pas tellement impressionnée. Après tout, je vivais dans un manoir. J'étais habitué aux grandes pièces bien décorées. Mais il y avait tout de même dans cette salle quelque chose de différent de celles du Manoir Malefoy. Elle était chaleureuse. C'était cela qui m'avait légèrement troublé. Je n'avais jamais habité de pièce de ce type. Au manoir, c'était inconcevable, et à Poudlard, on ne pouvait pas vraiment dire que la salle commune et les dortoirs de Serpentard dégageaient une quelconque chaleur... Donc, malgré le faite que je déclarais ne pas être troublé, je l'avais quand même été un peu. J'avais même mis un certain temps à remarquer la présence de Granger. C'était bizarre de voir que son masque étrange, mélange de tristesse et de fatigue, avait fait place à une expression émerveillée. Il y avait même un petit sourire aux coins de ses lèvres.
C'était bien une fille, à s'extasier pour un rien.
Cela m'avait fait du bien de lui envoyer quelques piques, même si elle n'y avait pas répondu. C'est vrai que je n'avais pas vraiment été méchant non plus. Ce n'était pas grave, j'aurais sûrement d'autres occasions pour me rattraper au cour de l'année.
J'avais assez bien dormi. La chambre était sympa, décorée de vert et d'argent. Par contre, je trouvais ça stupide d'avoir mis des animaux comme gardien des chambres. Mais au moins, le cygne qui ornait mon portrait ne me dérangerait pas avec des discussions inutiles, ce qui n'était pas le cas de la Lady Machin à l'entrée de la salle commune, qui avait encore essayé d'engager la conversation quand j'étais sorti pour prendre mon petit déjeuné.
Quand je fis mon entré dans la grande salle, plusieurs Serpentard me firent des signes de notre table. Parmi eux, il y avait bien sûr Pansy Parkinson. Je ne savais pas vraiment ce que je ressentais pour elle.
J'hésitais entre la pitié et le dégoût.
Je m'asseyais à contre cœur entre elle et Crabbe.
- Alors, c'est comment la salle des préfets-en-chef ? me demanda Millicent.
Je haussais les épaules, tout en observant, exaspéré, Pansy verser du jus de citrouille dans mon verre (alors que je ne lui demandais rien !!!)
- Elle n'a rien d'exceptionnelle, répondis-je d'une voix morne, en me servant du bacon avant que Pansy ne le fasse à ma place.
Celle-ci m'agrippa le bras, et je la regardais en essayant de conserver mon calme.
- Oh, Drago, j'ai espéré tout l'été être choisi comme la préfète-en-chef. Ca aurait été tellement merveilleux !!
Je dégageais mon bras en soupirant, me retenant de lui dire qu'il fallait être un minimum intelligent pour avoir ce poste.
- Pansy, lui dis-je d'un ton compatissant comme si je parlais à quelqu'un de très dérangé. Les préfets-en-chef font obligatoirement parti de deux maisons différentes.
Cette révélation eut l'air de l'étonner plus que je le pensais. Elle ouvrit la bouche, la garda ainsi durant quelques secondes, semblant chercher ses mots :
- Ahhhhhhhhhhh !!!! C'est pour ça !! Sinon, c'est sûr, tu aurais été avec moi, mon Dragounet, et pas avec cette horiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiible sang-de-bourbe !!
- C'est vrai, renchérie une autre fille. T'as vraiment pas eut de chance. Tu crois que tu pourrais lui jeter un sort pendant qu'elle dort ?
Les Serpentard qui nous entouraient gloussèrent, et je fis de même, malgré le fait que, étrangement, cette idée ne me tentait pas tellement.
La première semaine débuta donc. Tous les professeurs aux débuts de leur premier cour nous firent des discours assommant sur les ASPIC. Je croisais parfois Granger après le dîner, dans la salle commune, mais elle ne m'adressait plus un mot, et j'avais la nette impression qu'elle m'évitait. C'était peut-être du à ce qu'il s'était passé en cours de potion, le lundi après-midi.
Depuis la 6ème années, les cours de certaines matières, comme potion, ne se passait plus avec seulement les élèves d'une ou deux maisons, mais des quatre. Comme Rogue n'avait gardé que les élèves ayant obtenu une mention Optimal à l'examen de potion des BUSE, on pouvait dire que le nombre d'élève dans ses cours était assez réduit. Nous n'étions plus que onze élèves : quatre Serpentard (dont moi bien sûr), trois Serdaigle, deux Poussoufle et deux Griffondor. Oups, je devrais plutôt dire que nous n'étions plus que dix, étant donné le fait que le compagnon de Granger n'était plus à Poudlard cette année. Je m'étais d'ailleurs toujours demandé comment Potter avait fait pour avoir une mention Optimal, il avait sûrement été pistonné.
J'avais tout de suite remarqué, en ce début de cours de potion, que Granger était nerveuse. Elle avait le teint encore plus pâle que d'habitude. En regardant Rogue, je crus comprendre pourquoi. Un sourire sadique était apparu sur ses lèvres tandis qu'il observait Granger entrer dans la salle. Celle-ci avait bien compris que le cours ressemblerait plus pour elle à une séance de torture.
Quand tout le monde fut installé, Rogue referma la porte d'un geste brusque, avant de commencer :
- Ceci est votre dernière année à Poudlard, et vous allez tous devoir passer vos ASPIC à la fin de l'année. Les ASPIC de potion sont d'une très grande difficulté, vous devez en être informé, et je doute que cette classe parviendra à des résultats très satisfaisant, quoique, le pire élève ayant disparut de ce cours, la moyenne devrait légèrement augmenter.
Je ricanais doucement, accompagné des autres Serpentard, tout en lançant un coup d'œil vers le fond de la classe. Granger avait encore pâlit, et elle gardait les yeux rivés sur ses mains. Padma Patil lançait un regard noir à Rogue tandis que Hanna Boot posait une main réconfortante sur l'épaule de Granger.
Rogue ne sembla pas remarquer, ou bien il s'en fichait, la colère sourde qui semblait soudain percer les rangs de Poussoufle et de Serdaigle.
- Nous allons commencer directement par une potion très difficile, la potion de force décuplée, mais si vous avez correctement fait le devoir que je vous avais donné pour les vacances, vous ne devriez pas heurter de problèmes particuliers.
Il donna un coup de baguette, et le tableau se couvrit d'inscription.
- Vous aller conserver le même binôme que l'an dernier pour préparer cette potion. Vous me sortirez également les devoirs en question, puis vous pourrez commencer. Voyons voir...
Ses yeux se posèrent à nouveau sur Granger :
- Je vois, avec grand regret, que vous n'avez plus votre partenaire Miss Granger. Allez donc vous installer à côté de Malefoy.
Elle ne bougea pas, mais leva enfin ses yeux pour fixer Rogue. Aucune émotion ne filtrait à travers son visage fermé.
- Mis Granger, repris Rogue, votre désobéissance coûtera dix points à Griffondor, et aux dernières nouvelles, vous n'êtes pas un légume, vous avez donc encore la possibilité de vous déplacer.
Les dernières paroles du professeur choquèrent les élèves (sauf nous qui, nous comportant en honorables Serpentard, gloussèrent ouvertement). Rogue utilisait beaucoup de sous entendu, mais tous savait très bien à qui il faisait allusion.
Le visage de Granger se durcit au commentaire du professeur de potion, mais elle resta muette. Elle se contenta de mettre ses affaires dans son chaudron, avant de venir me rejoindre au premier rang.
Elle ne me lança pas un regard, sortit un long parchemin qu'elle plaça au coin du bureau, puis commença la potion. Sa colère trahissait ses traits, ses gestes étaient trop brusques. Je ricanais quand elle se renversa dessus des yeux de lézard bien gluant. Je faisais ça pour la provoquer.
Quand elle m'entendit rire, elle poussa un soupire bruyant avant de se tourner vers moi.
- Ferme là, Malefoy ! m'ordonna t-elle.
Je fis mine d'avoir peur :
- Oulala ! Granger est en colère ! Tous aux abris !!
Elle attrapa un des yeux de lézards et me le lança à la figure, se qui stoppa mon rire.
- Encore dix points de moins pour Griffondor, Miss Granger, susurra le professeur Rogue.
Quelques minutes plus tard, la potion de Granger dégageait une drôle de fumée verte, et elle était de couleur gris pâle, alors qu'à ce stade, elle aurait du être rouge foncée. C'était bien la première fois que je voyais Granger rater une potion.
Un de mes défauts, ou une de mes qualités, c'est que je suis rancunier. Et je n'avais pas particulièrement apprécié l'œil dans la figure. Je tenais là une occasion de me venger. Je me penchais donc vers Granger, et lui dit à voix basse :
- Dis donc, Granger, tu fais enlever des points à ta maison, tu rates ta potion... Dis moi, tu remplaces Potter ?
Elle se tourna lentement vers moi. Je lui fis une grimace expressive. Bouche ouverte, langue pendue, les yeux roulant dans leurs orbites. Je me stoppais net quand la main de Granger entra en contact avec ma joue. Je portais une main à mon visage meurtrie.
Elle écumait de rage, mais ses yeux étaient remplis de larmes, et ils exprimaient à la fois colère et reproche. Avant que personne n'ait eut le temps de prononcer un mot, elle rangea ses affaires et sorti en trombe de la salle.
Rogue regarda calmement la porte se refermer à grand bruit.
- L'attitude de Miss Granger coûtera 50 points à sa maison, plus un zéro pour sa potion.
Donc, voilà ce qu'il s'était passé lundi après-midi. Depuis, Granger ne m'adressait plus un mot. Ce n'était pas que ça me dérangeais, mais je préférais encore les disputes plutôt que l'ignorance.
Ce n'était pourtant pas si méchant, n'est-ce pas ?
N'est-ce pas ?
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- Mione, tu devrais écouter un peu, me murmura Ron.
Je sursautais en l'entendant me parler. On était en plein cours de métamorphose et, pour changer, j'avais la tête ailleurs. Tous les regards étaient tournés vers moi, et je ne savais même pas pourquoi. Je me sentis rougir.
- Vraiment personne ne connaît la réponse ? demanda le professeur McGonagall.
Un sentiment de culpabilité m'envahit. C'était normal que tout le monde me regarde. Normalement, je répondais à chaque question, et ça, depuis notre première année.
Mais j'avais eut beaucoup de mal à me concentrer toute la semaine, et j'étais bien contente que la métamorphose soit le dernier cours avant le week-end. J'essayais donc d'être plus attentive durant la fin du cours.
Quand la sonnerie retentie, je me dirigeais vers la sortie avec Ron, quand le professeur McGonagall l'appela :
- Mr Weasley, je voudrais vous dire un mot, s'il vous plait.
On échangea un regard surpris, mais il se dirigea sans broncher vers le bureau. J'allais attendre à la porte, contente que ce ne soit pas moi que le professeur ait appelé, à case de mon manque d'attention durant la leçon.
- Mr Weasley, comme vous le savez, il faut un nouveau capitaine pour l'équipe de Griffondor. Je voudrais savoir si ce poste vous intéresserais.
Ron répondis tout de suite :
- Bien sûr ! J'en serais ravi !
- Très bien, conclut le professeur McGonagall, je compte sur vous pour mener une nouvelle fois Griffondor à la victoire.
Ron apparut à la porte, un grand sourire aux lèvres.
- Tu te rends compte ! s'exclama t-il. Je suis capitaine !!
Je me forçais à sourire.
- Oui... C'est génial... murmurais-je en baissant la tête.
Le sourire de Ron s'estompa.
- Oh, Mione, je suis désolé, je voulais pas... tenta t-il.
Je m'empressais de le rassurer. Je comprenais très bien qu'il pouvait être submergé par sa passion pour le quidditch. Je ne pouvais pas lui en vouloir.
Ce qui me faisait mal, c'était la raison pour laquelle un nouveau capitaine devait être nommé.
Toujours la même raison.
La bonne humeur de Ron n'avait pas duré longtemps, et je me sentis à nouveau coupable. Il avait le droit d'être heureux. Ce n'étais pas parce que je ne l'étais pas que les autres n'avaient pas le droit de l'être. Surtout qu'il méritait ce poste. C'était fou les progrès qu'il avait fait depuis le match décisif de 5ème année. L'année dernière ; Griffondor avait gagné presque haut la main : Un gardien qui ne laissait jamais un souafle passer, un attrapeur attrapant le Vif d'Or plus vite que son ombre, des poursuiveurs acharnés (dont Ginny) et deux nouveaux batteurs qui savaient cogner. Bien sûr, le match le plus difficile avait été celui qui nous opposa à Serpentard ; Harry et Malefoy étant tout les deux capitaine de leur équipe. Mais sans vraiment de surprise, nous avions gagné.
Mais je m'inquiétais pour rien. Dès que nous fûmes installé à table, Ron annonça la nouvelle aux autres membres de l'équipe, et il fut grandement félicité. Le seul moment de gêne fut quand quelqu'un fit remarquer qu'il faudrait penser à trouver un nouvel attrapeur. Mais à part ça, tout ce passa bien.
Le dîné terminé, je me dépêchais de monter au 5ème étage. Lady Bella était entrain de s'admirer dans un miroir.
- Bonsoir, Miss Granger, comment c'est déroulé cette journée ? me demanda t-elle.
- Très bien, merci, répondis-je, sans grande conviction.
Lady Bella fronça les sourcils :
- Vous avez l'air exténué ma chère, dormiriez-vous mal ?
Je haussais les épaules. Cela faisait un moment que mes nuits n'étaient plus tranquilles ; soit je faisais des cauchemars, soit je revivais des moments (pour ne pas dire un moment) où je changeais les évènements : le réveil n'en était que plus dur.
La salle commune était vide. Tant mieux, car depuis lundi, j'avais du mal à supporter Malefoy...
Je m'installais à la table ronde. Les roses avaient été remplacés par un bouquet de marguerites, et un feu rassurant brûlait dans la cheminé, dégageant un agréable odeur de pin. Soucieuse de vouloir me rattraper pour mon manque de sérieux durant la semaine, je me mis tout de suite au travail, commençant un devoir de sortilège.
- Toujours entrain de travailler Granger...
Je relevais vivement la tête. Totalement absorbé par mon devoir, je ne l'avais pas entendu entrer.
Malefoy se trouvait devant l'entrée. Le portrait se refermait doucement. Il me regardais avec un air goguenard. Il m'avait toujours énervé, mais ces derniers temps encore plus.
Je lui répondais donc d'un ton ferme :
- Que veux tu, j'ai décidé d'obtenir mes ASPIC par moi-même, vu que moi, personne ne peux me les offrir.
Il se renfrogna immédiatement.
- Qu'est-ce que tu insinues, Granger ?? demanda t-il, énervé.
- J'insinues que tu es quelqu'un de pourris gâté, qui a du passer son enfance à ce faire offrir le moindre de ses désirs, sans rien avoir à faire pour le mériter !
Cela ne lui fit visiblement pas plaisir. Ses joues prirent soudainement de la couleur sous l'effet de la colère, et il répliqua immédiatement :
- Je suis peut-être un gosse de riche, mais je préfère être ça plutôt qu'une sang-de-bourbe qui n'a jamais fait rien d'autre dans sa vie que d'apprendre et de faire l'intellos coincées !!
On était tout les deux très énervés, et je préférais partir tout de suite avant que les choses ne dégénèrent.
Je fis une rapide toilette, puis me couchais, encore fâché contre mon colocataire et ses airs de snob ! D'ailleurs, le pauvre Pattenrond parti se coucher dans mon armoire, me faisant la tête pour l'avoir trop brusquement virer du lit.
Malgré mon humeur, le sommeil vint rapidement, et je me retrouvais une nouvelle fois dans un lieu que je connaissais bien, et que je détestais. La pièce était baignée dans l'obscurité, mais il y avait encore assez de lumière pour que je puisse le voir distinctement. Il était de nouveau là, devant moi, me tenant par les épaules, m'empêchant de me relever. Je pleurais de nouveau dans mon rêve, mais aussi sûrement dans mon lit, car revivre cette scène une nouvelle fois me faisait trop mal. J'essayais encore de me relever, mais il me maintient plus fermement.
- S'il te plait Hermione.
Il y avait comme un supplice dans sa voix, et je pleurais encore plus fort. Je ne voulais pas croire se qu'il me disait.
-Je t'en pris Mione, regardes moi... S'il te plait...
Lentement, je relevais la tête, et vis ses yeux verts remplis de quelques larmes, mais également d'une lueur de détermination, mais surtout, il y avait cette lueur qui me faisait peur, qui me disait tout, qui montrait qu'il savait exactement à quoi tout cela résulterait. Je m'apprêtais à revivre le reste de souvenir, le plus dur, mais le paysage s'estompa, ainsi que son visage si terrifié, mais si déterminé, pour faire place à un lieu très différent que je ne connaissais pas.
C'était une pièce assez grande, mais aussi très froide. Pas au niveau de la température (on ne sent pas ce genre de chose dans un rêve) mais dans son aspect. Il y avait un lit une place, une commode et un bureau. J'en déduisais donc que je me trouvais dans une chambre. Curieuse (mais aussi soulagé d'avoir échappé à l'autre rêve), j'explorais la pièce du regard. Mes yeux s'arrêtèrent. Je ne l'avais pas vu au début, car il était à moitié caché sous le bureau.
C'était un petit garçon, qui ne devait même pas avoir cinq ans. Sa tête était dans l'obscurité qui régnait sous le bureau, je ne pouvais donc pas discerner distinctement ses traits, mais je voyais tout de même ses cheveux blonds très clairs.
Je trouvais ce rêve de plus en plus étrange, pour la simple raison que je n'avais pas du tout l'impression de rêver.
Je m'approchais du bureau et m'accroupi pour pouvoir observer le garçonnet. C'était apparemment un sorcier, car il tenait une baguette magique. Je le vis déchirer plusieurs bouts de tapisserie, puis, à l'aide de sa baguette, les transformer en petits personnages. Je le regardais jouer avec ses étranges jouets pendant même pas cinq minutes, car la porte de la chambre s'ouvrit soudain, et je vis dans ses yeux un éclair de panique. En un coup de baguette, les figurines étaient retournées à leur place originelle, c'est-à-dire sur le mur sous forme de tapisserie.
Je regardais le visiteur, ou plutôt la visiteuse. La femme, d'une cinquantaine d'année à l'allure très austère, s'approcha, se baissa et extirpa le petit de sous le bureau.
- Mon jeune monsieur, que faisiez vous encore sous ce bureau ? lui demanda t-elle sévèrement.
- Rien, répondit tout de suite le petit d'une voix fluette.
Debout, en plein jour, je pouvais mieux voir son visage. Ses cheveux étaient légèrement long, et ses yeux et d'un bleu étrange, qui me rappela vaguement quelqu'un, même si je ne parvenais pas à savoir qui exactement.
La femme l'empoigna par le bras pour le sortir de la chambre, et je les suivit, un peu choqué par l'attitude le l'adulte.
- Votre père m'a averti de vos petites manigances, et m'a dit de ne pas hésiter à me montrer sévère. Il a honte de son fils unique qui passe son temps sous un bureau !
Le petit garçon ne répondit rien.
La maison était très grande et très luxueuse, et je restais impressionné par certaines décorations, mais je continuais à suivre les deux autres. Je ne comprenais rien à ce rêve, mais je me contentais sagement d'observer, trop heureuse de faire enfin un rêve qui n'avait aucun rapport avec les évènements de juillet.
Enfin, la femme entra dans une pièce très grande qui était certainement la salle à manger.
Le petit s'installa sans broncher à la table et la femme lui apporta une assiette. Il mangea sans prononcer un mot. J'avais un jour gardé mon cousin qui avait quatre ans à l'époque, et j'étais impressionné par le calme de cet enfant là. Il mangea ensuite une part de gâteau. Pendant que sa « gouvernante » était à la cuisine, il commença à s'amuser à faire des grimaces déformées grâce au reflet que produisait le dos de sa cuillère. Je souris, amusé, en me souvenant d'avoir souvent fait la même chose étant enfant.
Il était entrain de réaliser une superbe grimace, tirant la langue et louchant. Tout ce passa très vite. La cuillère fusa à travers la cuisine, un bout de canne l'ayant brutalement arraché des mains de l'enfant. Je me tournait vivement vers le responsable, et eut un violent hoquet de surprise en le reconnaissant. Il faisait certes légèrement plus jeune, mais il n'avait pas changé. Je commençais doucement à comprendre.
Je descendis doucement les yeux vers le garçon, qui se frottait les doigts. Il avait les yeux baissés et semblait sur le point de pleurer.
- Tu es stupide ! susurra son père d'une voix sèche. Quand arrêtera tu donc toutes ces idioties inutiles ?! Tu me déçois beaucoup. Tu ne mériterais même pas d'être un Malefoy, Drago...
Je me redressais d'un coup dans mon lit, complètement chamboulé. Avais-je vraiment rêvé de Malefoy âgé de quatre ans, en prenant en compte le fait que le rêve ressemblait beaucoup plus à un souvenir ?
Par Merlin, qu'est-ce qui m'arrivais ??
N/A : Et voilà encore un chapitre de terminer ! Alors, heureux(ses) ? lol, il faut que j'arrête de me lancer des fleurs :D . J'espère vous faire bientôt parvenir le chapitre 5. N'oubliez pas la petite review !
Gros kissous.
