Ennemis pour la vie... ?

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à la merveilleuse J.K. Rowling, excepté l'intrigue et les personnages que je pourrais créer (qui sait ? lol)

Note de l'auteur : Voilà enfin le chapitre 5 ! J'espère qu'il vous plaira, j'ai beaucoup aimé l'écrire, j'espère que ça se sentira ;)

Merci aux quelques uns qui ont eu la bonté de m'écrire une review :):

Pour :

draco-tu-es-a-moi : Lol, j'adore ta version de la suite, c'est très sympa ! Tu vas voir ce que ça donne quand c'est moi qui l'écrit, la suite lol. Et ne démissionne pas !!! Je l'ai mis la suite, regarde !! ;) Encore mirci d'aimer ma fic et de me le dire.

Pour Harry Potter Fanfiction

Florine : Mirci Mirci !!! Whoua, c'est sympa de savoir que mon histoire est aussi bien que celle de J.K.Rowling ! (humhum j'menvois pas de roses... lol) C'est des reviews comme les tiennes qui vont vraiment plaisir ! :D

Lilly : Mirci beaucoup ! Voilà la suite !

pupuce2a : Mirci !! Oui, je sais que c'est triste, suis cruelle... :( Voilà la suite, tu peux venir lire !

Pour TWWO

Mina : Oui, c'est vrai que Rogue a vraiment été vache avec elle dans son cour (enfin, c'est moi qui est été vache en faite lol) Merci d'aimer !

Chapitre 5 : Le commencement du début (hou hou ! J'adore mes titres !)

Assise à la table, Granger bouillonnait de colère, et je n'étais pas mieux. Ma dernière attaque l'avait blessé, je le sentais et le voyait, mais elle l'avait bien cherché !

Plutôt que de me répondre, elle se leva, si brusquement que sa chaise tomba. Pendant une seconde, je crus qu'elle allait venir me frapper. J'avoue que si elle l'avait fait, je n'aurais pas hésité à répondre. Mais elle n'en fit rien, elle se contenta de rejoindre à grand pas sa chambre

Elle n'était plus dans la pièce, mais ma colère ne s'était pas calmée pour autant. Elle m'avait traité d'enfant pourri gâté.

D'enfant POURRI GATE

Submergé par la colère, je donnais de toutes mes forces un coup de pieds dans la table, en poussant un cri de fureur. Le côté de la table touché se souleva, mais elle était solide et lourde, elle ne se renversa pas comme je l'aurais voulu. Le vase, par contre, se renversa sous l'inclination de la table, glissa, mais ne tomba pas. L'eau se déversa sur la table, inondant les marguerites. Ce fut soudain contre ce vase que je fus en colère, parce que, Monsieur le vase n'était pas tomber et ne s'était pas brisé ! Je l'attrapais d'un geste vif, puis le lançait avec toute la force de ma fureur contre le mur au-dessus de la cheminée. Le verre explosa et les marguerites tombèrent dans le feu, où elles se consumèrent, dégageant une fumée noire ainsi qu'une drôle d'odeur qui recouvrit celle de pin.

Et puis, soudain, ce fut comme si un doigt invisible avait appuyé sur le bouton « off » de ma colère, et je senti toute l'énergie dont j'étais rempli quitter mon corps. Je me sentais complètement vidé. Comme à chaque que je pique ces petites crises d'humeur.

Je me laissais tomber sur le tapis, et restais là, allongé sur le ventre, pendant que mon rythme cardiaque retournait à une vitesse normale. Je n'aurais pas du m'énerver ainsi. Je savais pertinemment que cela ne servait strictement à rien. Mais qu'est-ce que ça faisait du bien !!

Sur le coup, car maintenant...

J'avais la tête lourde, et les flammes que je fixais, dans leur danse, semblaient m'inviter à me plonger dans un sommeil bienfaisant. Alors, je fermais les yeux, et me glissait dans les bras de Morphée...

J'avais toujours fais des rêves ordinaires. Qu'est-ce que j'entendais par « ordinaire » ? Et bien, il y a les bons rêves : tout est beau, les oiseaux chantent (quoique, ce n'est pas vraiment le style de mes rêves), je suis le plus grand joueur de quidditch du monde avec une foule de fille à mes pieds. Banal. Il y aussi les autres rêves « ordinaires ». Les mauvais rêves. Appelés communément cauchemars. Je me fais dévorer, je me fais tuer (le plus souvent par mon propre paternel)... Si je devais faire le calcul, le nombre de cauchemars serait sans aucun doute plus élevé que le nombre de « cui cui les tit piou piou ».

Mais je n'avais pas souvenir de rêves qui sortaient de ces catégories.

A partir de ce soir, ça allait changer.

Dès l'instant où le rêve débuta, je sus que ça n'en était pas vraiment un.

Un jour où mon père m'avait convoqué dans son bureau, il avait du sortir de la pièce, pour x raison, me laissant seul dans ce lieu de terreur. J'étais encore jeune, et je faisais les choses sans réfléchir aux conséquences (car maintenant, il était clair que je réfléchissais toujours avant d'agir, bien sûr...). Je profitais donc de cet instant béni où j'étais seul pour assouvir ma curiosité. J'avais ouvert la grande armoire et y avais vu une pensine. J'avais entendu parler de cette chose, mais jamais je n'avais eu l'occasion d'en voir une de si près. Alors, sans même hésiter une seule seconde, je plongeais la tête dans la bassine.

Le souvenir était tellement horrible que quand mon père me ramena à la réalité, il estima que ce que j'avais vu était une punition assez suffisante. Mais il m'averti que si jamais il me retrouvais dans ce genre de situation, il n'hésiterai pas à me faire exactement ce dont j'avais été témoin. J'avouais que cela calma beaucoup ma curiosité pendant un long moment. Quand j'y repensais, je me disais que cet évènement avait sûrement un peu joué (même beaucoup) dans le fait que suivre les traces de mon père ne me semblait plus une si bonne idée en fin de compte.

Pour en revenir au rêve, je disais donc que ce n'était pas un rêve normal. I l ressemblait plus à un souvenir.

Je me retrouvais dans une salle ensoleillée. Il y avait une douzaine de tables qui remplissaient la pièce, et deux enfants se trouvaient à chaque table. J'étais loin d'être stupide, je compris tout de suite qu'il s'agissait d'une salle de classe. Mais manifestement, c'était une classe moldu, car aucun des élèves ne possédaient de baguette magique, et ils n'écrivaient pas avec des plumes, mais avec des sortes de tube en plastique long d'une quinzaine de centimètres, avec une mine au bout, appeler stybo ligne, si mes souvenirs sont exacts.

Aucun élève ne parlait, tous écrivaient avec avidité Le professeur, une femme d'une trentaine d'années, était assis à son bureau et jetait régulièrement un coup d'œil à la petite assemblée. C'étaient des enfants pas plus âgés d'une huitaine d'années selon moi. Je me baladais entre les élèves et pus lire en haut de leur feuille : Contrôle de mathématiques.

Soudain, le gamin à côtés duquel je me trouvais ce reçu une boulette en papier, en provenance de sa gauche. Je regardais le lanceur, ou plutôt la lanceuse. J'ignorais totalement pourquoi je la reconnu tout de suite. Elle était bien entendu beaucoup plus petite, son visage un peu plus rond, mais ses traits étaient les mêmes, et ses yeux couleur chocolat n'avaient pas changé. Par contre, je retenais un ricanement devant sa coiffure.

Je me souviens très bien de la touffe qui ornait la tête de Granger en première année. C'était quelque chose d'assez impressionnant. Et bien, là, la touffe était exactement pareille, excepté le faite que, étant plus petite, elle semblait beaucoup plus volumineuse. Mais ce n'était pas ça le plus hilarant : elle avait couvert son crâne de couettes. Le résultat la faisait ressembler à un palmier très touffu.

Le garçon qui avait reçu la boulette tourna son regard vers mini Granger et lui tira la langue. Celle-ci, à mon grand étonnement, tira également la langue, mais de façon très explicite, qui n'allait pas du tout avec son âge. Le gamin devint rouge pivoine, puis se retourna vers sa feuille. Je m'attendais à voir mini Granger vers de même, mais elle se contenta de bailler, puis de faire exploser une bulle de chewing-gum. Sa voisine, poussa un soupir exaspéré à son de la bulle qui explosait, et mini Granger se pencha vers elle et lui murmura :

- Alice, si tu me laisses pas copier sur toi, je t'explose mon chewing-gum dans les cheveux à la récré.

La petite fille parut horrifier, mais elle se leva d'un bond et s'écria :

- Maîtressssssssssssssse ! Hermione veut copier sur moi et me mettre du chewing-gum dans les cheveeeeeeeeeeeux !!!!!!

L'institutrice soupira bruyamment, ce qui me fit penser que ce n'était pas la première fois que mini Granger faisait des siennes.

- Miss Granger, dit la « maîtresse ». Venez à mon bureau avec votre copie.

Mini Granger eut un sourire joyeux comme si elle n'attendait que ça. Puis, elle éternua en se mettant la main devant la bouche. Elle se pencha ensuite vers Alice, lui posa une main amicale sur la tête et lui dit doucement :

- Ne t'inquiète pas, je ne t'en veux pas du tout !

Puis elle se leva et se dirigea vers le bureau. Avant de lui emboîter le pas, je me penchais vers la tête de Alice. C'était bien ce que je pensais : un truc rose était coller au milieu de sa chevelure. Ne faisant pas parti du monde magique, j'espérais pour elle que les cheveux cour lui allaient bien. Au bureau, mini Granger était entrain de remettre sa feuille à son professeur. Celle-ci la parcouru des yeux, et je vis son visage exprimer de la surprise à mesure que sa lecture avançait. Puis, elle ferma les yeux une brève seconde, plia la feuille et la rendit à sa propriétaire.

- Miss Granger, dit-elle, je crois qu'une nouvelle visite chez le directeur vous fera le bien grand bien.

Elle lui montra la porte du doigt. Mini Granger sorti de la salle sans broncher, et je la suivais, de plus en plus étonné par les agissement de la fille qui avait été, jusqu'à maintenant, la personne la plus coincé et sérieuse que j'avais connu.

Quand elle arriva devant la porte où était accroché un petit écriteau « Directeur », elle s'arrêta, mis coinça sa feuille entre ses lèvres, et entreprit de se resserrer toutes les couettes une à une. Quand cette dure tâche fut accomplie, elle repris la feuille, frappa et entra.

L'homme assis au bureau la regarda entrer, un léger sourire aux lèvres.

- Miss Granger ! s'exclama t-il. Que me vaut l'honneur de cette troisième visite hebdomadaire ?

- Ceci Monsieur, répondit-elle en lui tendant la feuille.

Il la prit et lu ce qu'il y avait de marqué. Puis, sa lecture terminée, il reposa la feuille et regarda pensivement mini Granger.

- Miss Granger, pourquoi détestez vous autant les mathématiques ? l'interrogea t-il.

- Je ne déteste pas ça, répondit-elle, mais je trouve ça teeeeeeeeellement simple que je ne vois pas l'intérêt de répondre correctement aux questions posées.

Il hocha la tête, l'air compréhensif.

- Je comprends parfaitement ma petite, lui dit-il. Mais à l'avenir, tâchez quand même de faire un effort.

Elle lui fit un sourire angélique, et le vieux ne pu s'empêcher de lui répondre

- J'espère ne pas vous revoir avant bientôt ma petite, dit-il en lui tendant un gâteau. Mais si c'est tout de même le cas, sachez que je vous recevrais avec une immense joie...

Je trouvais son intérêt pour mini Granger un peu louche, mais la petite ne s'en plaignait pas apparemment.

- Merci Monsieur, s'exclama t-elle en prenant le gâteau.

Puis, elle sorti, toujours avec un grand sourire. Mais une fois à l'extérieur, son sourire disparu immédiatement. Elle retourna vers sa classe, et jeta le gâteau dans la première poubelle venu.

Je la regardais rentrer dans la salle, puis m'exclamait avec un sourire.

- Granger, espèce de petite

- Cachottière !

Tout s'était passé en même temps. Je criais ce mot tout en me redressant vivement (je m'étais tourné dans mon sommeil), et me cognais fortement le front contre... la tête de Granger ! Nous poussâmes tout les deux un cris de surprise et de douleur, et nos mains droites allèrent en même temps toucher nos fronts meurtris.

- Putain Granger ! m'exclamais-je énervé. T'es folle ou quoi ??! Qu'est-ce qui t'as pris ?!

Elle devint rouge pivoine et ce mis à bafouiller :

- Et bien...euh... Je... C'est que...

Mais elle s'arrêta, apparemment incapable de trouver une excuse.

Et moi, tandis que la douleur s'atténuait doucement, une autre sensation naissait en moi. Granger était encore très rouge. Ses cheveux étaient retenus en queue de cheval, mais quelques mèches avaient réussi à s'échapper de l'élastique. Soudain, je vis Granger changer. Son visage s'arrondis, ses cheveux prirent un volume incroyable et je retrouvais devant moi : mini Granger le palmier touffu.

Alors, je fis quelque chose qui m'étonna moi-même.

J'éclatais de rire.

Oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

Après m'être réveillé si brusquement du rêve très étrange, je ne parvins pas à me rendormir. J'avais me tourner et me retourner entre mes draps, mon esprit revenait sans arrêt à la petite tête blonde que je venais de voir. Après mainte réflexion, je conclus finalement que ce que je venais de « vivre » était vraiment un souvenir. Et je réalisais soudain ce que ça impliquait.

Je comprenais que le petit garçon qui se cachait sous un bureau pour jouer, de peur d'être puni (et je n'osais pas imaginer la punition...) était Drago Malefoy.

J'avais revu son père, ce qui m'avait valut une belle terreur d'ailleurs ! C'était tout à fait normal après tout, quand on savait quand et dans quelle circonstance je l'avais croisé pour la dernière fois...

Pas penser à ça, pas penser à ça....

Et la façon dont il avait envoyer valser la cuillère parce que l'enfant s'amusait avec ! Parce que Malefoy, Malefoy jouait avec.

Par Merlin, pourquoi cela n'arrivait qu'à moi ??

Au bout de deux heures à essayer de dormir de nouveau, je me levais, vaincu.

Quand j'ouvris la porte de ma chambre, je vis que le feu brûlait encore faiblement dans la cheminée. Je m'avançais sur le petit balcon pour observer la salle, et remarquais plusieurs choses : La chaise que j'avais renversé était toujours à terre, la table était couverte d'eau, et il y avait des éclats de verre devant la cheminée.

Mais surtout, sur l'un des tapis au milieu de la pièce, Malefoy était étendu sur le dos, les bras en croix.

Je descendais l'escalier à pas de loup, et m'approchais encore plus doucement du corps allongé par terre.

Je restais là quelques instants, à l'observer, me demandant s'il vivait encore.

Hermione, qu'est-ce que tu racontes encore ?! Pourquoi il ne vivrait plus ?

Déjà, il fallait tenir compte du fait que j'étais devenu quelqu'un qui avait tendance à voir le pire partout, et en plus, on avait l'impression qu'il y avait eu une bataille dans la pièce.

Alors, je m'agenouillais doucement à côté de Malefoy, et rapprochais lentement ma tête de son visage. Je détectais alors le son très léger de sa respiration, et me sentis soulagé.

Quoi ?????!! Comment ça soulagé ????????!!!!

Soudain, il se redressa et me cria :

- Cachottière !

Mais nous étions trop proche, et nos fronts se heurtèrent dans un bruit mat. Je poussais un cri de surprise et de douleur, portais la main à mon front, et il fit exactement la même chose au même moment.

- Putain Granger ! me cria t-il énervé. T'es folle ou quoi ??! Qu'est-ce qui t'as pris ?!

Je me sentis rougir violement. Qu'est-ce que je pouvais bien répondre ? Je n'allais tout de même pas avouer que je vérifiai s'il vivait encore ?

Merlin ! Et s'il s'imaginait que j'essayais de l'embrasser ??!

Je devins encore plus rouge et tentais de me défendre :

- Et bien...euh... Je... C'est que...

J'abandonnais, incapable de construire une phrase compréhensible.

C'est alors que je remarquais qu'il me regardait bizarrement. Son visage n'était plus déformé par la douleur et la colère. Un sourire apparut sur ses lèvres, et avant que je n'aie pu tenter une nouvelle fois de parler, il se mit à rire.

Je l'avais déjà entendu rire à maintes reprises, toutes les fois où lui et sa bande se moquaient ouvertement de moi et de quelque autre innocent. Mais là, c'était différent.

Ce n'était ni le gloussement crétin, ni le ricanement méchant qu'il employait habituellement. Non, c'était un rire, un vrai !

Je restais là, à le regarder, complètement sur le cul (N/A : la situation vaut bien l'expression non ? ;) ), tandis qu'il se roulait sur le tapis en se tenant les côtes, et en poussant des « hou hou hou », des « hi hi hi » et des « ha ha ha ». Il essaya de s'arrêter, ce qui réussi, disons, pendant cinq secondes, mais, il me lança un regard, et ça repris de plus elle. Et oui, les fous rires, ça ne s'arrête pas comme ça. Et c'est aussi très communicatif, même si on a aucune idée du motif ( ce qui était le cas à cet instant).

Alors, en voyant Malefoy, la terreur froide réputé pour son calme et son sérieux, écroulé de rire sur le sol, je ne pu m'empêcher de rire avec lui.

Je n'ai aucune idée de combien de temps cela dura. Un certain temps, c'est sûr, car quand l'un de nous essayait de s'arrêter, et que l'autre faisait de même, il y en avait toujours un qui craquait, et c'était reparti.

A la fin, je me retrouvais également par terre sur un tapis (pas dans ses bras quand même !) à reprendre difficilement mon souffle, les côtes douloureuses, et à essuyer mes larmes. Depuis combien de temps n'avais-je pas ri comme ça, pour rien ? Au moins trois mois.

Trois moi sans rire, c'est long.

Je croisais de nouveau le regard de Malefoy, ce qui provoqua quelques gloussements, mais la crise était passé. Je sentis qu'à cet instant, quelque chose avait changé entre nous. Ce n'étais pas définitif, mais ça durerait au moins cette nuit.

Nous restâmes quelques minutes ainsi, allongés sur les tapis, à fixer le plafond, tandis que nos respirations redevenaient calmes et que nos cœurs reprenaient un rythme régulier.

Je me redressais sur les coudes, observais la pièce d'un œil critique, puis tournais un regard faussement accusateur vers Malefoy.

- C'est toi qui es à l'origine de l'ouragan qui a traversé la salle ? le questionnais-je.

Toujours allongé, un bras derrière la tête, il me regarda, en levant légèrement un sourcil.

- Et bien, oui, je suis le responsable, répondit-il, mais ce que tu m'as dit tout à l'heure m'a mis hors de moi et, dans ces moments là, il ne vaut mieux pas être près de moi.

Il continua à me fixer, tout en tendant sa main libre derrière sa tête. Il avait récupéré sa baguette.

- Reparo dit-il.

Le vase se reconstitua, l'eau disparue de la table et la chaise ce redressa. Et moi, pendant ce temps, je méditais, les joues de nouveaux un peu rouge.

Il venait d'avouer qu'il avait été vraiment blessé par ce que je lui avais dit, ce qui lui avait valu apparemment une belle colère (je devais être dans la salle de bain à ce moment là, car je n'ais rien entendu). Je me souvenais très bien de ce que je lui avais lancé.

Je l'avais traité d'enfant pourri gâté.

J'eu la vision d'une cuillère volante et d'un petit blond au bord des larmes sous le poids des accusations de son père.

Je compris soudain parfaitement pourquoi il s'était énervé ainsi. Je pouvais le traiter de beaucoup de chose, mais (à moins que tout cela ne soit qu'imaginaire) pas de gosse de riche pourri gâter.

Je me redressais totalement pour me retrouver en position assise, et tournait doucement la tête vers lui.

- Je suis désolé... murmurais-je doucement.

Il ne réagit pas tout de suite, puis, quand il comprit ce que je venais de dire, il tourna vivement la tête cers moi et fronça les sourcils, visiblement surpris :

- Quoi ??

Je rougis encore un peu, mais m'efforçais de soutenir son regard.

- Je... Je suis désolé pour ce que je t'ais dit tout à l'heure... Tu a beau être quelqu'un de détestable la majorité du temps, je n'ai aucunement le droit de porter ce genre d'accusation...

Il continuait à me regarder avec ses yeux perçants, et je ne pus tenir plus longtemps le contact. Je baissais donc les yeux et contemplais mes mains.

Au bout d'un petit moment, je l'entendis bouger. Il s'était assis à son tour et fixait le mur.

- Moi aussi, je m'excuse, marmonna t-il soudainement. Tu n'as peut-être pas toujours été une intello coincé.

Ses paroles firent remonter à la surface de mon esprit des bribes de souvenirs enfouis pas agréables, qui avait sans aucun doute une bonne raison d'être enfouis. Je m'empressais de les refouler immédiatement.

Il se rendit sûrement compte du léger trouble qui m'avais envahi, et avait du penser que c'était sur lui et ses paroles que je réfléchissais, alors, il s'empressa d'ajouter :

- Mais ne te fais pas de film Granger. Un Malefoy n'a que rarement l'occasion de s'excuser, alors j'espère que t'as bien profité, car ça n'arrivera plus avant longtemps.

Il avait repris son visage de mauvais, mais cela ne me fis pas peur. Je savais que ce n'étais qu'une sorte de protection. Je souris et me levais, en me disant qu'en fait, il y avait peut-être quelqu'un de bien et d'intéressant derrière le vilain Malefoy. Il serait intéressant de découvrir ce quelqu'un.

Je tournais une dernière fois la tête vers lui tandis que je montais les escaliers, et lui dis avec un sourire angélique :

- Ne t'inquiète pas Malefoy. Je ne me fais aucun film.

N/A : Alors ???????????????????? Qu'est-ce que vous en pensez de cette petite séance de trêve ? J'ai été contente de faire avoir un fou rire à Malefoy, car pour moi, c'est un truc qui fais vraiment trop de bien (Chacha et Melkiki, j'vous adore mes puces !!!!!!!! A quand notre prochain ?) et ça décoince l'atmosphère !!

Vous en pensez quoi de Mione le palmier au chewing-gum redoutable ?? :p

Pourquoi était-elle comme ça ??

Ou plutôt, pourquoi n'est-elle plus comme ça ?? Je ne fais jamais les choses par hasards, ce qui est également le cas pour ce rêve... (mystère)

Vous voulez la suite ? Reviewwwwwwwwwwwwwwwws (Svp, ça me motive vraiment vraiment à écrirent même si c'est que deux mots qui ce battent en duels !!! lol)