Ennemis pour la vie... ?
Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à la merveilleuse J.K. Rowling, excepté l'intrigue et les personnages que je pourrais créer (qui sait ? lol)
Note de l'auteur : Voilà le chapitre 8. Bonne lecture.
Mais bien sûr, réponse aux reviews (mirciiiiiiiiiiiiiiiii !!!!) :
Pour ff net:
draco-tu-es-a-moi : Merci ! Je suis très honoré d'avoir eu des compliments, surtout si c'est si rare lol. Tu vois, je me suis dépêché de mettre la suite (en faite, j'ai beaucoup aimé tes rimes : D)
Sln : Mirci beaucoup !! Voilou la suite !
mémé : Pearl, merci pour cette review qui est, encore fois, pas du tout intéressante. Pour te répondre aux critiques que tu m'as fait au téléphone, je ne vois pas pourquoi tu dis que t'as l'impression de lire la fin du 5, avec mon discours de Dumbledore, je n'ai même pas regarder le livre, et en plus, il ne ressemble pas du tout, il parle pas de la même chose (à part quand il évoque la prophétie) et les situations sont différentes. Voilou !
Joly Coeur du Haut-Dy : Merci beaucoup ! Je suis contente que tu aimes ! Pour Hermione/Drago, ça se met en place : doucement, j'avoue, mais sûrement, comme on dit lol. Je n'aime pas les fics où ils se sautent dessus à la fin du premier chapitre : ce sont à l'origine des ennemis, ne l'oublions pas lol. Voilà la suite !
Angel of shadow : Mirci !!!!!! C'est très gentil ! Je suis contente que ma fic soit différente des autres lol. Voilà la suite !!
Pour Harry Potter Fanfiction
pupuce2a : Merci ! Voilà la suite !
KEV1 : Mirci !! Tu vas être content, il y a de l'action dans ce chapitre lol. Kissous !
Jalexa Malefoy : Merci beaucoup ! Tu as vus juste, ce chapitre est consacré à un souvenir. Lequel ? Tu vas bientôt le savoir...
Lilly : Mirci pour tes 2 reviews !! Voilà la suite, j'espère que je ne t'aurais pas fais trop attendre lol ;)
Francesca : Merci ! Je suis contente que tu apprécies ma fic (et ma prophétie lol)
Lolo8 : Mirci mirci !! Voilà la suite !
Pour TWWO
Aurore : Mille merci !! Comme d'hab., j'ai adoré ta review, j'ai l'impression d'être un grand écrivain riche à millions quand je lis ce que tu m'écris lol :p Voila le nouveau chapitre, j'espère qu'il ne te décevra pas ! Kissous !
Chapitre 8 : Souvenir d'un jour...
La porte de la chambre s'ouvrit dans un léger grincement, et la faible lumière du couloir pénétra dans la chambre, éclairant le lit qui faisait face à la porte. Mrs Weasley s'avança sans faire de bruit, pour ne pas me réveiller. Si elle avait fait attention, elle se serait rendue compte que je ne dormais pas, ainsi qu'Harry, qui était dans l'autre lit.
Inutilement, elle se pencha sur celui-ci et lui dit-elle d'une vois douce :
- Harry, mon chérie, c'est l'heure.
- Je sais... murmura t-il sur le même ton qu'elle.
Mrs Weasley sorti ensuite de la chambre, et referma la porte. Mes yeux, habitués à l'obscurité, virent Harry se redresser dans son lit, se frotter les yeux puis enfiler ses lunettes. Il rejeta ensuite ses couvertures et se mit debout. Il avait dormi tout habillé. Enfin, « dormi » était un grand mot. Je savais qu'il avait été réveillé une bonne partie de cette courte nuit, car moi aussi, j'avais eu beaucoup de mal à trouver le sommeil. Alors qu'il s'apprêtait à sortir de la chambre, il s'arrêta, la main sur la poignée, et tourna la tête vers moi. Je faisais semblant de dormir, les yeux très légèrement entrouverts, le cœur serré douloureusement dans ma poitrine. Je ne pouvais pas le laisser partir comme ça.
Harry avait bougé. Il était venu se placer juste à côté de mon lit. Doucement, il se pencha, me déposa un baiser sur la joue et murmura très faiblement d'une voix triste et douloureuse :
- Au revoir, Mione...
Alors qu'il se relevait, je lui agrippait le bras, et il me regarda me redressé, très étonné.
- Je viens avec toi, déclarais-je d'une voix dure.
Remit du choc de m'avoir découvert éveillé, il secoua négativement la tête.
- Pas question, répondit-il, c'est beaucoup trop dangereux.
Toujours sans lui lâcher le poigné, je sortais du lit.
- Je m'en fiche totalement que ça soit dangereux ! m'exclamais-je en le regardant dans les yeux. Cela fait six ans Harry ! Six ans que je suis à tes côtés dans ce genre de moment, et aujourd'hui, tu veux que je reste là, sans rien faire ??
Il déglutit difficilement et baissa les yeux :
- Je ne supporterais pas qu'il t'arrive quelque chose, Mione...
Je relâchais mon étreinte.
- Et moi, je ne supporterais pas qu'il t'arrive quelque à toi ! m'exclamais-je doucement.
Il secoua de nouveau la tête, les yeux toujours baissés.
- Désolé Hermione...
Puis, sans que je n'ai pu ajouter le moindre mot, il sorti de la chambre.
Ca n'allait pas se passer comme ça ! Ils avaient déjà atteint Ron, qui se remettait à Ste Mangouste. Sa vie n'était plus en danger, mais il nous avait fait à tous une belle frayeur. Il fallait dire que depuis un an, depuis la nuit où nous nous étions retrouvé à combattre au Ministère, les choses n'avaient pas été faciles pour tous, particulièrement pour Harry qui était la cible principale de Voldemort.
Harry avait eut beaucoup de mal à accepter la mort de son parrain. Pendant plus de quatre mois, il avait vécu renfermé sur lui-même, refusant toute discussion de plus de trois phrases, étant très irritable. Ron et moi avions la nette impression que ce n'était pas que la mort de Sirius qui le mettait dans cet état, mais qu'il y avait quelque chose d'autre, quelque chose qu'il nous cachait, et qui était entrain de le détruire à petit feu.
Et puis, un soir de novembre comme les autres, il avait craqué. Je me souvenais très bien. Nous étions tous les deux dans la salle commune, Ron étant parti se coucher tôt. Harry tentait de terminer un devoir de potion particulièrement difficile, et moi, comme d'habitude, j'étais plongé dans un bouquin. Et puis, soudain, je l'avais entendu murmurer :
- Mione... Comment pourrais-je y arriver ?
Complètement plongé dans mon histoire, je lui avais répondu d'un ton compatissant qu'il ne devait pas s'inquiéter, la potion en elle-même n'était pas si dur à faire. Il n'avait rien répondu, et j'avais alors senti le trouble presque palpable qui émanait de lui. J'avais levé les yeux de mon livre. Son regard fixait sans vraiment le voir son morceau de parchemin, et son visage reflétait une frayeur et une appréhension que je ne comprenais pas.
J'avais compris qu'il ne parlait pas de potion.
- Que dois tu arriver à faire, Harry ? lui avais-je demandé doucement.
Alors, il m'avait tout raconté. Tout ce que lui avait avoué Dumbledore en juin dernier, et tout ce qu'il ressentait depuis, surtout la peine qu'il ressentait par la perte de Sirius. Il m'avait bouleversée, et nous avions passé la nuit à discuter de ces sujets graves, moi essayant de la consoler du mieux que je pouvais. A l'aube, j'avais senti qu'il allait mieux, et j'avais la certitude que les choses iraient en s'arrangeant. Depuis tout ce temps, tout ce qu'il avait eu besoin, c'était de parler à quelqu'un, et d'être compris. Peu de temps après, il avait tout dit à Ron, et depuis, son comportement s'était vraiment amélioré.
Cette année nous avait vraiment rapproché. Le retour fulgurant de Voldemort et ses nombreuses tentatives pour essayer d'atteindre Harry avaient consolidé avec des liens d'acier l'amitié qui nous reliait tout les trois. Mais la relation que j'entretenais avec Harry était beaucoup plus puissante que celle que j'avais avec Ron. Nous étions tout les deux dans une sorte d'osmose. Rien avoir avec les hormones d'adolescent : jamais je n'avais pensé à peut-être allé plus loin avec Harry, et je savais que lui non plus. Nous avion simplement besoin l'un de l'autre. Ron l'avait bien sentit, mais il l'avait accepté sans rien dire.
La dernière attaque des Mangemorts, à Londres, dix jours auparavant, avait valu une belle blessure magique à Ron, et une frayeur immense à Harry et moi.
Et aujourd'hui, après un an d'entraînement, de préparation intensif, l'Ordre attaquait. Grâce aux espions infiltrés (nous soupçonnions beaucoup Rogue d'en être un), l'Ordre avait découvert qu'une nouvelle attaque allait être porté sur le Ministère, et étrangement, j'avais l'impression que tout se passait toujours dans ce lieu.
Ils allaient donc partir très bientôt, en emmenant mon meilleur ami, et moi, on me condamnait à rester là, et à attendre que la moitié des membres de l'Ordre du Phénix se fasse tuer, voir même Harry.
Ma décision était prise ! Je m'habillais en un temps record, et descendais les escaliers quatre à quatre.
Ils étaient tous rassemblés dans le hall, habillée tout d'argent. Harry paraissait si jeune par rapport aux autres.
Il n'avait même pas dix-sept ans.
Quand Mrs Weasley me vit débarquer, elle poussa une exclamation de surprise.
- Hermione! Qu'est-ce que tu fais là ?? Tu devrais être au lit !
Je croisais les bras et prenais mon air le plus déterminé.
- Ce que je fais ? Je les accompagne.
Les adultes se lancèrent des regards. Certains esquissaient un petit sourire gentil, mais d'autre, comme Dumbledore, Lupin, Mr Weasley ou Harry, me regardaient très sérieusement. Ils savaient que je ne plaisantais pas.
- Es-tu folle ?! s'écria Molly Weasley. Tu es beaucoup trop jeune !! C'est beaucoup trop dangereux !
- Je suis à peine plus jeune qu'Harry, répliquais-je.
- Harry, c'est différent, continua Molly. Il doit...
Elle ne finit pas sa phrase, mais tous savaient ce qu'Harry devrait faire.
Sa réplique de me découragea pas le moins du monde :
- Peut-être, mais moi aussi, je me suis entraîné ! Moi aussi j'ai déjà combattu à ses côté : Je ne veux pas me lancer des roses, mais je suis quand même assez doué, je l'ai déjà prouvé ! Je ne laisserais pas Harry partir sans moi ! Que vous le vouliez ou non, je serais au Ministère en même temps que vous !
Tous me regardaient gravement à présent, toute trace de sourire volatilisée.
- Molly, dit Dumbledore d'une voix calme au bout de quelques instants, apporter une cape protectrice à Miss Granger.
- Mais... protesta cette dernière.
- Cela ne servirais à rien de la laisser ici, repris le sage sorcier, elle nous l'a dit, elle trouvera un moyen de nous rejoindre, et vu les capacités de cette jeune fille, je n'en doute pas une seule seconde.
Dumbledore me lança un regard perçant, aucun sourire n'apparaissait sur ses lèvres. D'un léger hochement de tête, je le remerciais, puis tournais mon regard vers Harry. Il me fixait, exaspéré. L'heure n'était vraiment pas à la rigolade, mais je n'aimais pas son air trop sérieux, alors, je levais un sourcil et prenais un air fiers qui lui disait clairement : Na ! J'ai encore eu ce que je voulais. Comme je l'avais souhaité, un léger sourire apparut sur ses lèvres, éclairant son visage pâle.
- Tu es vraiment exaspérante Hermione, me chuchota t-il.
Mais je savais très bien qu'au fond de lui, il était heureux que je sois à ses côtés aujourd'hui.
Mrs Weasley revint alors et me donna une cape épaisse et argenté semblable à celles que portaient les autres. Je l'enfilais. Dumbledore repris alors la parole :
- Il est temps d'y aller. Il est 4h15, nous sommes dans les temps. Ceux qui peuvent transplaner le feront à mon signal. Arthur, voulez-vous bien utiliser le portoloin avec Harry et Hermione ?
Celui-ci hocha la tête, puis Mrs Weasley se jeta à son cou. Elle fit de même à ses fils aînés, puis avec tous les membres de l'Ordre, les yeux très humides. Elle serra Harry tellement fort que je crus qu'elle allait l'étouffer.
- Fais bien attention à toi, mon chéri...
- Je vous le promet, articula difficilement Harry avec le peu d'air qui lui restait.
Elle vint ensuite vers moi. Elle essaya de prendre un air fâché, mais son inquiétude été plus forte. Elle me serra fortement contre elle.
- Prends garde à toi, murmura t-elle.
Je hochais la tête.
- Je suis désolé Molly, mais nous devons y aller, dit Dumbledore d'un ton pressant.
Mrs Weasley se recula en se tamponnant les yeux.
Dumbledore nous donna ensuite un vieux paquet de Chocogrenouille à Harry, Mr Weasley et moi.
- Tenez vous prêt... 1...2...3.
La sensation de tiraillement au niveau du nombril commença, et le monde se mit à tourner. Les murs de Square Grimmaurd s'estompèrent, et furent remplacé par le hall du Ministère, quand nous arrivâmes à destination. Harry m'avait raconté la bataille qui avait eu lieu ici entre Voldemort et Dumbledore. Les statues d'or qui ornaient la fontaine de la Fraternité magique avaient été réparé et avaient toutes repris leur place respective.
Seul le bruit d'eau de la fontaine se faisait entendre. C'était calme. Beaucoup trop calme. Un frisson qui n'avait rien d'agréable parcouru mon dos.
- Monsieur, dit l'un des membres à Dumbledore. Quelque chose n'est pas normale.
- Oui, je le sens bien, répondit Dumbledore, les sourcils légèrement froncés.
- Par Merlin... murmura alors Harry.
Tous les regards se tournèrent vers lui. Il montrait du doigt l'eau de la fontaine. Personne n'y avait fait attention jusqu'à présent.
Elle était rouge vif.
En s'en approchant, nous pûmes voir pourquoi elle était rouge. Des corps flottaient à l'intérieur, et à voir leurs uniformes, je sus que c'étaient des employés du Ministère.
- Il sont déjà ici, dit Arthur d'une voix tendu.
- Effectivement, nous sommes déjà là, répondit une voix amusé.
Les regards sondèrent le hall, et les visages se décomposèrent. Je retenais tant bien que mal un gémissant d'horreur.
Nous étions entouré de Mangemorts.
La voix de Dumbledore se fit alors entendre dans nos têtes. Il parlait par télépathie d'une voix pressée.
- « Préparé vous à attaquer ! Je veux le plus de diversion possible pour permettre à Harry et Hermione de se mettre en lieu sur. Harry, nous allons dégagé le passage vers l'ascenseur : rendez-y vous le plus vite possible et descendez dans les niveau supérieur, et attendez. MAINTENANT ! »
Des éclairs de stupéfixion fusèrent autour de nous, et plusieurs Mangemorts furent touchés. Mais il en restait encore beaucoup, et ceux-ci ne perdirent pas une seconde pour attaquer à leur tour.
Alors que je demeurais tétanisé, je sentis la main de Harry m'agripper le poigné.
- Viens ! me dit-il d'un ton pressant.
Et nous commençâmes à courir vers l'ascenseur. Les Mangemorts qui tentèrent de s'opposer à nous furent assaillit de sortilèges. La voie était libre.
Nous nous engouffrâmes dans la cabine et Harry appuya frénétiquement sur le bouton le plus en bas du panneau. Un éclair rouge fusa alors sur nous, et Harry se plaça avec une rapidité fulgurante devant moi. Le sort l'ateignit tendit que les grilles se refermaient, et je poussais un cri d'horreur. Mais Harry se releva tout de suite.
- Je n'ai rien, me dit-il en redressant ses lunettes. Ces capes sont vraiment très efficaces.
Je poussais un soupir de soulagement, en ressentant au fond de moi un malaise, qui me disait que je n'aurais peut-être pas du venir, si cela mettait Harry en danger.
Il vit mon malaise et me serra la main pour me rassurer.
- Ne t'inquiète pas Mione.
J'aurais voulu lui répondre, mais plus le temps passait, et plus j'avais l'impression que quelque chose d'affreux allait se produire.
La cabine s'arrêta, et les grilles s'ouvrirent dans un grincement.
Harry jeta un coup d'œil dehors, puis me fit signe d'avancer. Nous sortîmes prudemment de l'ascenseur. Je retenais un nouveau cris en réalisant que nous étions de retour au département des mystères. Je senti le corps d'Harry se contracter. Cela devait être vraiment difficile pour lui de se retrouver dans ces lieux.
Soudain, j'entendu un bruit à ma droite, je tournais la tête, et vis un Mangemort arrivé vers nous. Je tendis ma baguette et hurlais :
- Imperdimenta !
Le Mangemort sembla soudain se mouvoir au ralenti.
- Stupéfix ! lui lança Harry, et le Mangemort s'écroula à terre.
Mais, à peine remis de l'attaque, deux autres déboulèrent, et nous nous baissâmes de justesse. Les éclairs rouges frôlèrent nos cheveux.
Harry se releva alors d'un bond et lança deux éclairs de stupéfixion à la suite. Les deux hommes encagoulé s'écroulèrent sur le sol.
- Viens, me dit Harry d'une voix pressante, il faut trouvé un endroit sur.
Je hochais la tête. Nous longeâmes le couloir, et j'ouvrai une des portes au hasards, à l'aide de ma baguette. Nous étions de retour devant un long corridor où les portes noirs s'alignaient.
Malgré son malaise, Harry désigna les portes du doigt.
- Nous devons entrer dans une de ces salles.
Encore une fois, nous pénétrâmes dans une des salles, et j'utilisais le maléfice de colle pour fermer la porte.
La pièce était étrangement vide et très sombre. Il n'y avait rien sur les murs, aucun meubles. Un nouveau frisson me parcouru, et je me sentis vraiment mal à l'aise. Je m'asseyais contre le mur, et mis mes bras autour de mes jambes, qui tremblait légèrement.
Harry vient s'asseoir à côté de moi, et je posais ma tête sur son épaule. Je sentais que quelque chose n'allait pas, mais je ne savais pas quoi. Nous entendions des bruits de course et des cris qui provenait des étages supérieur, et peut être même de notre niveau.
Au bout d'un petit moment, Harry bougea légèrement. Je décollais ma tête de son épaule pour le regarder. Il avait encore pâlit mais un air déterminé apparaissait sur son visage. Je sentis mon estomac se tordre.
- Qu'est-ce qu'il y a Harry ? lui demandais-je d'une petite voix inquiète.
Il tourna lentement sa tête vers moi, et je croisais son regard. Je sus alors se qu'il allait me dire avant qu'il ne prononce les mots.
- Ha- Harry ? Tu ne vas pas- ...
Il me regarda avec un air désolé, résigné.
- Je dois y aller Mione...
J'étais figé, terrorisé.
- Quoi ? demandais-je d'une voix tremblante.
- Je dois aller le combattre, c'est pour ça que je suis ici...
- Mais...mais, Dumbledore à dit que tu devais te cacher, essayais-je.
Il secoua doucement la tête de gauche à droite, l'air plus triste que jamais.
- Nous avions tout prévu. Je devais me rendre dans les étages inférieurs pour attendre que Voldemort se manifeste. Je savais que...que je devrais combattre.
Je sentis soudain les larmes envahir mes yeux. Non ! Ce n'était pas possible ! Il allait aller se livrer à Voldemort. Je secouais la tête frénétiquement, et murmurais d'une voix enroué par un sanglot :
- Non, non, n'y vas pas, Harry.
- Je suis désolé Mione, mais je dois le faire. C'est lui... ou c'est moi...
Les larmes se mirent alors à couler sans que je ne puisse les arrêter. J'avais toujours été quelqu'un de très sensible, mais là, entendre son meilleur ami vous dire qu'il allait presque aller se livrer à la mort... Une plainte de tristesse s'échappa de ma gorge, et j'essayais de me relever, mais Harry me bloqua en me tenant par les épaules.
- S'il te plait Hermione.
Il y avait comme un supplice dans sa voix, et je pleurais encore plus fort. Je ne voulais pas croire ce qu'il me disait.
-Je t'en pris Mione, regardes moi... S'il te plait...
Lentement, je relevais la tête, et vis ses yeux verts remplis de quelques larmes, mais également d'une lueur de détermination, mais surtout, il y avait cette lueur qui me faisait peur, qui me disait tout, qui montrait qu'il savait exactement à quoi tout cela résulterait.
- Ecoute moi...murmura t-il en posant une main sur ma joue baigné de larmes. Quoi qu'il arrive, Mione, je serais toujours avec toi.
Alors, dans un geste protecteur, il me serra contre lui, et je pleurais de tout mon soûle, la tête enfoui dans le creux de son cou.
Il se détacha doucement de moi et fixa ses yeux émeraude aux miens.
- Je t'aime Mione...
Tout doucement, il déposa un baiser sur mon front.
Alors, tout bascula.
La porte s'ouvrit à la volée, détruite par un puissant sortilège, et un Mangemort pénétra dans la pièce.
- Oh, excusez moi, aurais-je gâché un moment fort et intense ? demanda le Mangemort, qui s'avérait être une femme, d'une voix moqueuse.
J'avais déjà entendu cette voix l'an dernier, et Harry aussi. Je sentis son corps se raidir, et une fureur immense l'envahir.
- Bellatrix Lestrange ! grogna t-il avec haine.
- Oh ! Je vois que tu m'as reconnu bébé Potter, ça fait plaisir de te revoir. Après tout, je crois que notre dernière rencontre date de la fois où j'ai mis fin à la misérable vie de mon cousin, non ?
Harry se releva d'un bond, sa baguette magique tendue devant lui. Mais avant qu'il n'ait pu tenter quelque chose, deux autres Mangemort arrivèrent. Sans avoir eu le temps de réagir, des éclairs de stupéfixion fusèrent, et soudain, tout devint noir.
J'ouvrais soudain les yeux. J'entendis immédiatement les rires. Les rires moqueurs et méchants, mais étendus sur le ventre, je ne voyais pas ce qui m'entourait.
- Ta belle au bois dormant se réveille Harry, dit une voix glacée et aigu qui gela tout mon corps.
Je me redressait alors en position assise, mais quelqu'un m'agrippa les cheveux pour me bloquer, m'empêchant de me mettre debout, et je poussais une exclamation de douleur.
- Oh, non non non, petite sang-de-bourbe, tu va rester bien sagement assise et regarder le spectacle avec nous, dit la voix de Bellatrix Lestrange à mon oreille.
Elle tira mes cheveux de façon à ce que ma tête se tourne vers ma droite, m'obligeant à regarder l'être immonde qui se tenait en centre de la pièce.
Voldemort.
C'était la première fois que je le voyais, et j'aurais préféré rester dans l'ignorance. Son visage de serpent et ses yeux rouges m'horrifiaient.
A quelques mètres de lui, j'eu une autre vision qui m'effraya autant.
Harry avait le du sang sur sa robe, et également beaucoup de coupure sur son visage plus pâle que jamais. Il n'avait plus ses lunettes, qui avaient du se briser, et malgré un épuisement intense, il luttait pour rester debout, privé de sa baguette. Les Mangemorts veillaient à ce qu'il ne tente pas de s'enfuir.
Il me regardait, et même de loin, je vis la peur dans ses yeux verts. La peur pour lui et pour moi.
Voldemort s'avança tout près de moi et tendis un long doigt pâle vers mon visage. J'essayais de reculer la tête, mais Bellatrix me maintenait toujours. Je sentis le contact froid du doigt sur ma joue, et un frisson d'horreur me parcouru.
- Plutôt jolie, Potter, dit Voldemort d'une voix doucereuse. Quel dommage de devoir abîmer une si belle petite tête.
- Ne la toucher pas, espèce de monstre !!! rugit Harry qui essaya d'avancer, mais un Mangemort lui lança un sort qui le bloqua.
Voldemort s'éloigna de moi et se tourna vers Harry, en secouant doucement la tête d'un air navré, une fausse mine déçu sur son visage.
- Voyons Harry, n'a tu pas écouter ce que je t'ai dit tout à l'heure avant notre petit duel ? Je veux bien te le répéter si tu veux, et cela permettra à notre jeune amie de le savoir également.
Des rires moqueurs se firent de nouveaux entendre dans les rangs des Mangemorts.
- Comme je l'ai donc déjà dit, j'ai finit par comprendre comment je devais agir avec toi, Potter. J'en ai assez d'essayer de tuer sans obtenir de résultat concret. Mais, je dois quand même te mettre hors service, car tu commences à me gêner beaucoup. Je veux donc te faire souffrir, pour que tu saisisses enfin ce que cela veut dire de s'opposer à Lord Voldemort. Regard Potter, la leçon continue, vu que le duel ne t'a pas suffit.
Il se tourna de nouveau vers moi, et avec un sourire diabolique, leva sa baguette.
- Endoloris !
Jamais je n'avais ressentit pareille douleur. J'avais l'impression de mourir, chaque millimètre de mon corps brûlait, et je m'entendis crier, hurler.
Enfin, au bout d'un temps qui me parut interminable, la douleur s'arrêta, et je m'écroulais sur le côté, tremblant de tout mon corps, le visage ruisselant de sueur et de larmes. Bellatrix me força à me rasseoir, toujours en se servant de mes cheveux, mais la faible douleur de mon cuir chevelu sembla minuscule comparée à celle que je venais de subir.
A travers la bué qui brouillait ma vue, je vis que Voldemort s'était approché de Harry. De quelques battements de cils, j'enlevais les larmes qui m'empêchaient de voir clairement, et vis qu'Harry tremblait aussi, les joues humides. J'aurais voulu lui crier de ne pas s'en faire pour moi, qu'il ne devait pas s'inquiéter. Qu'il ne devait pas flancher.
Mais je sentais que c'était trop tard, il avait déjà flanché. Voldemort avait su trouver son point faible, et il y avait enfoncé une lame.
- Mais regardez moi ça, dit Voldemort d'un ton à nouveau moqueur. Le grand survivant qui pleure. C'est très décevant Harry. Attends, je vais te donner une bonne raison de pleurer. Endoloris !
Harry s'écroula, et son corps fut secoué de convulsion. IL essayait de ne pas crier, mais une plainte sourde s'échappait de ses lèvres fermées.
Je laissais échapper un sanglot et tentais à nouveau de me lever, par instinct, mais encore une fois, je ne pouvais rien faire.
Et je fus condamné à voir Harry se faire torturé pendant un long, long moment, par Voldemort lui-même, ou par des Mangemorts qui étaient trop heureux de se défouler sur Harry Potter. Moi, je me forçais à ne plus rien dire, car Bellatrix avait comme nouveau jeu de me lancer un sortilège de Doloris dès qu'elle trouvait que je devenais trop bruyante.
Quand ils furent lassés de jouer avec nous, Voldemort ordonna à ses fidèles de s'éloigner de Harry. Celui si tenta faiblement de se redresser à l'aide de ses mains, mais il s'écroula, un fin filet de sang coulant au coin de ses lèvres.
- bien, dit Voldemort d'une voix glacial. Ceci n'était que les préliminaires. Je les aurais bien fait durer plus longtemps, mais je sens que la cavalerie ne va pas tarder. Mais ne vous faites pas de faux espoirs, j'ai encore assez de temps pour finir ce que j'ai commencé. Malefoy, va le chercher.
Il avait donné l'ordre d'un ton impatient, et un des hommes encagoulés sortit par une des portes. Harry tentait toujours de s'asseoir, mais il était trop faible.
Alors, Malefoy revint, suivit de prêt par une créature, qui gela la pièce avant même d'y être entrée.
Je poussais un gémissement de peur et d'horreur mélangé quand je vis la haute silhouette du Détraqueur pénétrer dans la pièce.
- Regarde, Potter, susurra Voldemort d'un ton qui faisait sentir son excitation. Dans très peu de temps, je n'aurais plus jamais de problème avec toi.
Harry, qui avait relevé la tête, eut un mouvement instinctif de recul en voyant le Détraqueur s'approcher de lui, mais il était trop faible.
Trop faible pour résister.
Harry se mit à gémir quand la créature se pencha vers lui et lui en lui agrippant le col de son T-shirt, et moi, je mis à crier. Crier des paroles incompréhensibles, mélange de haine, d'insulte, de supplication. Je me débattais de toutes mes forces, ne sentais même plus la poigne de Bellatrix.
Tout ce que je voyais, c'était Harry qui était à présent debout, prisonnier d'un Détraqueur.
Malgré sa faiblesse du au combat, aux tortures et au pouvoir glaçant de la créature, Harry, dans un instinct de survie, essayait de se libérer, se débattait, et un gémissement continu sortait de sa gorge.
Le Détraqueur souleva sa cagoule en poussant un nouveau râle, pour enlever à son prisonnier toutes dernières forces de résistance, et approcha ce qui lui servait de bouche des lèvres d'Harry.
Pleine de désespoir, j'hurlais, sanglotais, mais cela ne servit à rien.
Entre mes larmes, je vis la bouche du Détraqueur se fixer à celle de Harry et commencer à...
Dans un cri désespéré, je me redressais brusquement dans mon lit. Mes oreilles bourdonnaient encore de mes propres cris et des rires des Mangemorts. L'obscurité de la chambre et son calme me glaça.
Alors, sans retenue, de violents sanglots s'échappèrent de ma gorge, et j'enfouissais la tête dans mes genoux pour pleurer, pleurer jusqu'à ce que je m'effondre, pleurer jusqu'à ce que je meure...
Encore une fois, je ne l'entendis pas pénétrer dans la pièce.
Je ne l'entendis pas non plus s'asseoir sur mon lit.
Mais je sentis ses bras m'entourer, et je sentis également son souffle dans mes cheveux tandis qu'il me serrait dans un geste protecteur contre lui.
Mais moi, je continuais de pleurer
OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
N/A : Bon... A y est... Je le fais...
Argh ! J'ai l'impression d'être une Voldemort bis pour avoir écrit un truc pareil... Voilà, je déprime à nouveau prends son dixième mouchoir J'espère que vous l'avez aimé ce chapitre, que je ne me soit pas torturer toute seule à faire ça à ryry, pasque, j'aurais très bien pu vous laissez dans l'ignorance totale sur ce qui s'était passé ce funeste jour de juillet...
Bon, j'arrête de me lamenter sur mon sort de pauvre auteur complètement mazo (ça m'apprendra à écrire du dramatique aussi...), pour revenir sur quelques petites points.
Ma tite sœur, fidèle 1ère lectrice, me fait remarquer des trucs qui lui paraissent louches, mais en même temps, elle a que douze ans alors... lol je suis mauvaise (à cause de ma face caché de Voldemorette)
Elle m'a donc fait remarqué que c'était bizarre qu'il y ait du sang dans la fontaine, alors qu'habituellement, les Mangemorts tuent par Avada Kedavra. Je lui ai gentillement répondu que les Mangemorts, ils faisaient ce qu'ils voulaient, et que moi aussi, alors, si je voulais qu'il y ait du sang dans la fontaine, et bien, y a du sang dans la fontaine, na !
A oui lol, elle m'a aussi demandé si, quand Harry dit a Hermione qu'il l'aime, il voulait dire par amitié ou par amour. Je lui est encore expliquer très gentiment que d'après moi, le verbe aimer venait du mot amour, pas du mot amitié, mais bon... A son âge, on se rend pas encore compte qu'on peut aimer quelqu'un sans avoir obligatoirement envie de faire des combats de langues avec cette personne (Candice, suis vraiment désolé d'être vache comme ça avec toi, je crois que j'ai besoin de me défouler lol)
Dernier truc, pour ce qui n'aurait pas comprit, c'est Drago qui vient dans sa chambre à la fin, et si il est comme ça, c'est parce que lui aussi, il a vu le souvenir, et qu'il a quand même un tit cœur (si si ! J'vous jure !! lol)
Sur ceux, j'arrête ma longue note de l'auteur (pour changer lol), et vous demande de m'envoyer une review pour me donner vos impressions, ça me remonterais vraiment le moral, et me motiverais pour écrire le chapitre 9.
Kissouuuuuuuuuuuuuuuuuuuus !
