Ennemis pour la vie... ?

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à la merveilleuse J.K. Rowling, excepté l'intrigue et les personnages que je pourrais créer (qui sait ? lol)

Note de l'auteur : Mille excuse pour cette longue attente, mais si vous avez lu la petite note que j'avais posté (mais que j'ai effacé), vous aurez compris que j'ai eut des problèmes d'ordi. D'ailleurs, mon ordi n'est toujours pas réparé, mais je me suis remis sur le vieux deux de tension ! (c'est mieux que rien...) J'ai pris mon courage à deux mains, et j'ai réréécris ce chapitre...

Je suis désolé, mais je ne répondrais pas aux reviews cette fois : je l'avais fait sur la première version de ce chapitre, qui a été happé avec tout mes autres fichiers par un virus, et là, je n'ai vraiment pas le courage... Mais bien entendu, je remercie de tout cœur tout les gens qui m'en ont laissé une, ça m'a vraiment très très très fait plaisir !!!

Je reprendrais les réponses individuelles dès le prochain chapitre bien sûr (qui ne serait tarder d'ailleurs !)

Bonne lecture !!

Chapitre 9 : Après la tempête vient le calme (vi, je sais que c'est inversé, j'ai fait exprès lol)

Pour bien des gens, Pansy Parkinson apparaissait comme une fille stupide, dénuée d'une quelconque forme d'intelligence, et tous pensaient que la Terre ne ce serait pas plus mal portée sans elle.

Mais les apparences sont parfois trompeuses.

Bon, ok, il était vrai que Pansy était vraiment stupide, et qu'elle ne possédait certainement pas le QI d'Einstein. Mais elle possédait un caractère et un esprit qui pouvaient devenir inquiétant, et si un psychologue l'avait eu un consultation, il aurait certainement pu déceler de graves troubles comportementales, et aurait jugé que la jeune fille pouvait en arriver à être un grave danger pour autrui.

Pansy avait grandit dans un climat familial très spécial, élevée par sa mère, veuve. Son père, un puissant Mangemort, était mort un peu plus d'un an avant la chute du Mage Noir. Sa mère ne savait même pas qu'elle était enceinte quand celui avait été tué par un Aurore, et quand elle l'avait découvert, elle avait béni tous les mages, considérant l'enfant comme un formidable souvenir de son défunt et extraordinaire mari.

C'était donc dès son plus jeune âge que Pansy fut entraîné dans le culte de son père, et à trois ans, elle savait déjà exactement ce qu'elle voulait être plus tard : Mangemort.

Pansy avait deux buts précis à atteindre dans la vie : devenir Mangemort (ce qui serait bientôt accompli) et avoir pour elle le plus bel homme qu'elle eut connu, et qui était également voué à devenir un fidèle fervent du Seigneur des Ténèbres.

Drago Malefoy.

Tout allait pour le mieux avec lui. Enfin, jusqu'à il y a quelques temps tout du moins. Elle le trouvait changé. Bien sûr, il continuait à embêter les plus jeunes et les plus faibles, mais il avait cessé de s'acharner sur la personne que Pansy haïssait le plus, et elle l'avait même surpris entrain de lui sourire :

Hermione Granger.

Le château était déjà envahit par la douce et agréable atmosphère qu'entraînait la période de Noël sur son passage. Tous le domaine était recouvert d'un épais manteau de neige immaculé, et tous les élèves attendaient avec impatience les vacances, qui débuteraient dans dix jours, à la grande joie de tous.

Mais de tous cela, Pansy n'en avait absolument rien à faire. Une seule chose envahissait son esprit.

Son plan.

C'était étonnant de voir l'extraordinaire efficacité avec lequel pouvait fonctionner son esprit quand il s'agissait de faire le mal. L'idée avait jaillit dans son esprit, et elle l'avait avidement poffiné. Bientôt, elle serait débarrassé d'Hermione Granger, cette sale sang-de-bourbe. Elle détestait les bêtes de cette espèce, et si elle avait pu touts les supprimé, elle l'aurait fait volontiers, et avec plaisir. Mais une chose à la fois.

Elle était sûr de l'efficacité de son idée. Certes, elle aurait certainement pu mettre fin aux agissement de Granger de façon plus simple, mais elle préférait le machiavélique, et malgré le fait que si un petit détail échouait, c'était tout l'édifice de son plan qui s'écroulait, elle s'en fichait. Car bientôt, Drago Malefoy serait à elle.

Rien qu'à elle.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Rassasié, je repoussais mon assiette. Je vis du coin de l'œil Pansy Parkinson se mettre à se bâfré avec avidité, dans l'espoir sûrement de pouvoir sortir de la salle avec moi. Mais je ne comptais pas lui laisser ce plaisir et je m'apprêtais à me lever, quand je vis Dumbledore faire de même à la table des professeurs, les mains également levées pour réclamer le silence, qui s'installa rapidement.

- Excusez-moi d'interrompre ainsi votre ravitaillement, commença le Directeur d'un ton amusé, mais j'ai une importante information à vous faire part. Comme vous le savez, les vacances sont très proches, et demain commencera à circulée la liste d'inscription pour les élèves qui souhaitent les passer à Poudlard.

Le élèves se lançaient des regards intrigués, ne comprenant pas où le directeur voulait en venir, et moi même, j'étais curieux de savoir.

- Si je vous tout cela, reprit le professeur Dumbledore, c'est parque j'ai le pressentiment qu'un grand nombre d'entre vous va vouloir rester. J'ai l'honneur de vous annoncer que cette année, un nouveau de Noël aura lieu à Poudlard.

Le élèves ouvrirent des yeux étonnés, et se mirent à parler avec avidité entre eux. Tout comme moi, ils devaient se demander pour quel événement un bal allait être célébré. Dumbledore avait certainement prévu une explication, car il leva à nouveau les mains :

- Vous vous questionnez certainement sur les raisons qui valent un tel honneur, et vous avez raison. Malheureusement, ce n'est pas pour célébré un événement heureux, car ils ne courent pas les rues en cette sombre époques. Mais les professeurs et moi même avons décidé qu'il nous fallait faire quelque chose, pour éloigner un peu les peurs et les tentions. Un peu de gaieté ne peut faire que du bien. Encore une fois, je suis désolé, mais seul les élèves à partir de la quatrième années pourront y assister (murmures de protestations). Il ne vous sera pas non plus nécessaire de trouver un cavalier ou une cavalière, car vous devrez vous rendre au bal en tant que célibataire. Le thème de la soirée sera : le mélange des maisons. Je compte donc sur nos deux préfets en chefs pour trouver une idée qui illustrera ce thème.

Je haussais les sourcils, étonnés, et mon regard chercha immédiatement celui de Granger. Elle aussi avait tourné ses yeux vers moi, et quand nos regards se croisèrent, je pensais soudainement qu'un bal n'était pas une si mauvaise idée. Granger haussa discrètement les épaules, pour me faire comprendre qu'elle était aussi surprise que moi. Mais elle cessa de me regarder quand Weasley se mit à lui parler avec avidité. Je sentis immédiatement une pointe d'énervement m'envahir. Pansy se mit alors à m'agripper une nouvelle fois le bras.

- Ohhhh, Drago, me dit-elle d'un ton suppliant, pitiéééééé, choisi moi comme cavalière !!!!!

Je la regardais, les yeux écarquillés, retenant ma soudaine envie de me frapper le crâne contre la table.

Calme... Reste caaaaaalme...

- Pansy, dis-je d'une vois calme mais exaspérée en attrapant sa main et en la décollant de mon bras, Dumbledore vient de dire qu'on devait s'y rendre en CELIBATAIRE.

Elle ouvrit des yeux ronds, sa bouche s'ouvrant et se refermant comme un poisson hors de l'eau, mais elle finit par se reprendre :

- Mais, le vieux vient aussi de dire que les préfets en chefs choisissaient une idée. Donc, tu t'en fou ! Si tu veux que les élèves y aillent en couples, tu peux !!!

Sans même un regard ou une réponse, je me levais et m'éloignais le plus rapidement possible de cette fille.

La salle commune était vide, et j'allais m'asseoir sur une chaise, l'esprit vide. Au bout de quelques minutes, j'entendis le portrait coulisser, et je me retournais pour voir Granger pénétrer dans la salle.

- Merci, c'est sympa d'être partie si vite, me dit-elle d'un ton accusateur en s'asseyant en face de moi. J'ai du aller toute seule voir McGonagall pour avoir plus de renseignement sur le bal.

- Excuse-moi, dis-je d'un ton fatigué, mais Pansy Parkinson m'a encore pris la tête, et je voulais la fuir au plus vite.

Un sourire amusé apparut alors sur ses lèvres.

- Je croyais qu'un Malefoy n'avait que très rarement l'occasion de s'excuser, me dit-elle d'un ton rusé. Ca fait pourtant déjà deux fois que tu le fais avec moi.

Je me contentais de lui envoyer ma cape à la figure, pour étouffer son gloussement. Pour changer rapidement de sujet, je lui proposais une petite séance d'entraînement.

Nous étions retourné voir Dumbledore un semaine après la découverte de la prophétie, le temps que nous nous fassions tout les deux à l'idée.. Le Directeur n'avait pas vraiment reparlé du contenu de la prophétie, mais il avait insisté sur le fait que nous devions être très discret et ne révéler à personne quoi que soit en rapport avec ce que nous avions appris. Il nous avait également conseillé de faire des séances d'entraînement au duel, car malheureusement, nous serions sans aucun doute amener à combattre, il fallait donc qu'on y soit préparé.

Nous avions déjà fait trois séances, et je devais avouer que cela se révélait intéressant. Moi, j'avais subit un entraînement intensif dès mon enfance, mon père souhaitant que son fils sache au moins se battre convenablement en duel, s'il ne pouvait pas faire autre chose de bien. Je m'attendais à un niveau assez faible de la part de Granger, mais que ne fut pas ma surprise ! Elle connaissait évidemment beaucoup de sortilège, mais son maniement de la baguette m'impressionnait. A chaque fois, j'étais ravi de « combattre » contre elle. Aucun de nous ne ressortait jamais vraiment vainqueur.

Après avoir mis contre le mur table, chaises et canapé d'un coup de baguette, nous nous étions de nouveau retrouvés à nous envoyer divers sorts, plus ou moins puissants. J'évitais de justesse un sortilège d'entrave, qui frôla mes cheveux, puis me redressais d'un bond et lançais un « rictusempra ! », qui écroula Granger au sol, secoué de rires incontrôlables. Elle essaya de protester à travers ses rires :

- Hahahaha, tu vas hihihihihiiii le regretter huhuhhuuhuuuu Malefoy houhouhouuuu.

Après mainte réflexion, je levais le sort, pensant qu'il lui faudrait au moins quelques secondes pour recouvrer toutes ses capacités. Mais je me trompais. J'eu juste le temps d'entendre « stupéfix », puis ma vision devint noir.

Quand elle me réveilla, elle était penché au-dessus de moi, un sourire moqueur aux lèvres.

- Alors, monsieur Malefoy, on baisse sa garde aussi facilement ? demanda t-elle, me narguant. Tu ne-

Je ne lui laissais pas le temps de finir sa phrase. Je l'agrippais par les épaules et la fit basculer sur le côté. Elle finit par se retrouver sous moi, et je pus voir, satisfait, son regard rempli de surprise.

- Et toi, lui demandais-je avec un sourire, tu te trouves plus vigilante peut-être ?

Mais elle ne répondit pas, apparemment troublé par la proximité de nos deux corps. A peine cette pensée eut-elle traversée mon esprit que je fut à mon tour envahit par le même trouble, et je ne pouvais plus détaché mes yeux de ceux de Granger, à quelques centimètres seulement des miens. Il semblait qu'une étrange force invisible obligeait mon visage à s'abaisser lentement vers le sien. Mais alors qu'ils n'étaient plus séparés que par un ou deux centimètres, je m'éloignais brusquement et me retrouvais assis sur un autre tapis, à un mètre de Granger. Mon cœur battait étrangement vite, et je ne comprenais pas plus rien. Je ne comprenais cette étrange attraction qui avait eut lieu, et je demeurais encore plus troublé par le fait que j'ignorais pourquoi j'y avais mis fin.

- Excuse-moi, bredouillais-je, m'excusant pour la deuxième fois en moins d'une heure, ce qui était particulièrement inhabituel.

Je relevais les yeux vers ma colocataire. Elle s'était également redressé, et fixait ses mains, les joues plus rouge que jamais. Elle essaya également de dire quelque chose, mais sa phrase ressemblait à un amas de mot incompréhensibles. Elle abandonna.

Le silence s'installa, et aucun ne nous deux ne parla pendant un long moment, essayant tous deux de remettre nos idées en place.

- Drago ? demanda t-elle doucement au bout de plusieurs minutes.

Je redressais brusquement la tête en l'entendant m'appeler par mon prénom, plus surpris que jamais. Personne ne m'appelait par mon prénom, excepté mes parents... et Pansy, mais bon... C'était vraiment...très étrange. Mais pas tellement désagréable en fin de compte.

- Quoi ? finis-je par demander, la fixant, toujours un peu surpris.

Au bout de quelques instants, elle redressa la tête pour soutenir mon regard. Je vis ses joues redevenir très rouges, mais moi, à cet instant, je la trouvais plus mignonne que jamais, avec son teint rose, ses yeux chocolats pétillants et ses mèches rebelles sortis de son élastique qui encadraient son visage.

- Je...je sais que ça va paraître étrange que je pose cette question maintenant mais...ça fait un moment que ça trotte dans ma tête, dit-elle d'un ton hésitant.

- Oui ? l'encourageais-je, curieux.

- Je voulais savoir... Dans les rêves de souvenirs de mon enfance... Est-ce que tu aurais vu des choses qui pourraient...m'être gênantes ?

Effectivement, je fus surpris par cette question, mais en réfléchissant, c'était normal qu'elle se le demande, car je m'étais également posé la question.

- Non, avouais-je en toute sincérité. J'ai surtout vu des moments où tu paraissais heureuses... Et...pour moi ?

Elle fixa de nouveau ses mains, et je sentis mon estomac se nouer. Avait-elle vu des choses compromettantes ??

Elle finit par relever les yeux :

- Non, je n'ai rien vu de gênant mais...tes souvenirs m'ont permis de comprendre pourquoi...tu avais cette attitude froide envers les autres. Ton père...

Elle ne finit pas sa phrase, car s'était inutile. Je me sentais à la fois gêné et énervé, contre tous et rien à la fois. Mais je refoulais ces sentiments, me souvenant alors de quelque chose qui m'avait beaucoup étonné.

- Euh...Hermione ? demandais-je presque timidement.

Cela me faisait étrange de l'appeler par son prénom, et il en était de même pour la concerné. Mais elle ne fit pas de commentaire, ce contentant de me lancer un regard interrogateur.

- Il y a un truc qui m'a beaucoup surpris, dans tes souvenirs. Vers l'âge de huit ans, tu étais... complètement différente de maintenant, c'est à dire pas du tout une fille sérieuse et travailleuse.

Alors, avec étonnement, je vis son teint passé du rose au blanc. Surpris, je la regardais se tordre nerveusement les mains. Elle leva les yeux vers moi, et je pus voir dans son regard quelque chose de suppliant.

- Tu...tu es sûr que... tu n'as rien vu de gênant ? me demanda t-elle d'une voix tremblante.

Je sentais sa détresse, et je n'aimais pas ça. Je regrettais d'avoir posé la question, car apparemment, cela faisait ressurgir de mauvais souvenir enfouis.

- Non, je te promet que je n'ai rien vu de ce genre, répondis-je le plus sincèrement du monde. Ecoutes, ce n'est pas grave, tu n'es pas obligé d'en-

- Non, me coupa t-elle. Je...je sais qu'il faut que j'en parle. Je l'ai déjà fait une fois, il y a très longtemps, mais ensuite, j'ai tout refoulé...je m'étais forcé de tout oublier... Pro-promet moi que tu ne répétera rien.

Je m'étais rapproché d'elle, troublé par sa détresse.

- Je te le promet...dis-je d'une voix douce.

Elle leva les yeux vers moi, tenta un faible sourire, mais le résultat ressemblait plus à une sorte de grimace. Elle prit alors une profonde inspiration, comme si cela pouvait lui fournir le courage nécessaire, puis commença :

- J'ai...j'ai toujours eu des facilité à l'école. A cinq ans, mes parents m'avais déjà fait passé des tests de QI, et autres trucs du même genre. Je ne suis pas placé dans la catégorie des « génies » ou « surdoués », mais je suis vraiment à la limite. Il paraît que j'ai un énorme potentielle et beaucoup de capacité. Mais...comme beaucoup d'enfant qui ont ce genre de facilité, l'école m'apparaissait comme un lieu vraiment ennuyant, car je comprenais tout très vite, c'était trop facile et je n'avais aucune envie de travailler. Je...je n'arrêtais pas de faire des bêtises...jusqu'à mes huit ans...Cette année là, mon institutrice m'envoyait sans arrêt...chez le directeur...

Sa voix se brisa sur le dernier mot. J'avais compris avant qu'elle ne finisse de m'expliquer, et je sentis l'horreur et la colère m'envahir. Je revoyais alors le vieux directeur que j'avais vu lors du premier rêve souvenir, et je me souvins qu'alors, j'avais trouvé son comportement étrange. Je lui prenais doucement la main et la lui serrais doucement, pour l'encourager. Elle leva les yeux vers moi, et je pu voir qu'ils étaient humides.

- Au début, tout était normal, reprit-elle. Il se contentait de me réprimander gentiment, avant de me donner un de ses immondes gâteaux. Il...il n'arrêtait pas de répéter que c'était toujours un plaisir de me voir...Je n'étais qu'une envie, je ne pouvais pas me méfier...

Son teint avait prit une couleur de lait caillé, et je sentais sa main trembler dans la mienne.

- Il...il a fait des choses que...que...

Mais elle ne parvint pas à terminer sa phrase, les larmes commençant à couler silencieusement sur ses joues. D'un geste presque instinctif, je la serrais contre moi, lui murmurant des mots de réconforts à l'oreille tandis qu'elle pleurait, comme je l'avais déjà fait la nuit où elle avait rêvé des derniers moments de Potter. Ayant fait le même rêve, dès mon réveille, une force invisible m'avait poussé à aller la rejoindre, et je n'avais pas hésité une seule seconde.

Au bout d'un moment, sa respiration redevint calme et je la sentis se détendre légèrement, mais je la gardais contre moi. Alors, elle reprit d'une voix faible :

- A partir de ce moment là, j'ai eu l'impression de vivre en enfer. Je n'ai rien dit à personne, complètement terrorisé... Heureusement pour moi, une fille c'est montré beaucoup plus courageuse que moi, et elle à tout raconté. Alors, j'ai moi même avoué, ainsi que plusieurs autres enfants...Il a été arrêté...Mes parents ont été horrifié d'apprendre que de tels choses avaient pu arriver à leur petite fille... On a déménagé, et ils m'ont inscrit dans une école qui n'employait que des femmes, et je leur en remercie...Mais malgré tout, je me sentais mal...Je n'avais que huit ans, je ne comprenais pas vraiment ce qui était arrivée, à part une chose : je savais que c'était mal, et que c'était arrivé par ma faute...Si...si je n'avais pas été si stupide, à ne rien faire, à ennuyer tout le monde...Alors, je me suis promis que plus jamais il ne fallait que ça arrive... Je me suis mise à travailler d'arrache pied, devenant la meilleur en tout. Il ne fallait plus qu'on est à me faire de remarque... Et tandis que je devenais un bête de travaille, je me suis forcé à enfouir au plus profond de mon esprit cette histoire, et j'ai réussi...Certains évènements obligent les gens à changer radicalement, et c'est ce qui m'est arrivé...Maintenant, je ne suis plus qu'une fille coincé, bonne qu'à travailler...

Je me décollais doucement d'elle pour la fixer. Mon visage était dur et sérieux.

- Ne dis jamais plus des choses comme ça, lui dis-je en fronçant les sourcils.

Elle baissa la tête, et je la lui relevais doucement, la forçant à me regarder.

- Tu es beaucoup plus que ça Hermione, je te l'assure...

Un léger sourire éclaira son visage pâle, et je déposais un léger baiser sur son front.

J'avais vécu une enfance difficile, mais elle non plus n'avait pas toujours été gâté par la vie. Nous avions tout deux été confronté à divers souffrance qui nous avaient obligé à masquer une partie de nous.

Mais à cet instant, je réalisais qu'avec elle, je n'avais jamais été autant moi même.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

- J'ai trouvé !! m'exclamais-je en me redressant d'un bond sur le canapé, faisant tomber Pattenrond qui faisait un somme, étendu sur mon ventre. Ce dernier poussa un miaulement mécontent en me lançant un regard haineux, puis s'éloigna, la queue en l'air.

Assis à la table, des livres étalés tout autour de lui, Drago Malefoy me fixait, un sourcil levé en signe d'interrogation, la plume en l'air.

- Euh...content de l'apprendre, dit-il d'un ton amusé. Et qu'est-ce que tu as trouvé au juste ?

Je me levais et me dépêchais d'aller m'asseoir sur une chaise en face de lui.

- L'idée pour le bal !

Il posa sa plume et croisa les doigts, prenant un air très intéressé, trop d'ailleurs.

- Vas-y, dit moi tout, dit-il d'un ton faussement sérieux.

Je lui donnais un léger coup de pied sous la table, lui extirpant un petit « aouch », pour le réprimander de ce moquer de moi.

- Arrêtez monsieur le préfet en chef. Je vous signale que vous étiez également sensé chercher une idée.

- Oui, mais c'est toi la plus intelligente de nous deux, répondit-il avec un sourire.

- Alors, repris-je en ignorant sa remarque. Nous allons faire un tirage au sort.

- Un tirage au sort ? répéta t-il en fronçant les sourcils.

- Oui, comme ça, c'est le destin qui décide des couples qui se formeront !

- Ok, mais ce n'est pas très original comme truc.

- Attends, je n'ai pas fini : Ce n'est pas n'importe quel tirage : chacun va se voir attribuer un personnage d'un couple d'histoire, et sa moitié pour la soirée sera l'autre personnage de couple !

Je souriais, contente de mon idée. Voyant qu'il s'apprêtait à répliquer, je le coupais :

- Et pour corser la soirée, on va obliger les élèves à revêtir un déguisement qui correspond à leur personnage. Qu'est-ce que tu en penses ??

Je le regardais, avide d'avoir son avis. Il sourit en voyant mon air.

- Je pense...commença t-il, que c'est une très bonne idée. Mais il va falloir faire le tirage au sort au moins une semaine avant le bal, c'est à dire dans trois jours maximum.

J'hochais la tête de façon affirmative. Puis, je me dépêchais d'aller voir le professeur McGonagall pour lui demander si elle était d'accord. Elle accepta, en me demandant de prendre en compte les professeurs dans le tirage au sort. Je souriais en sortant de son bureau, imaginant McGonagall en Blanche Neige et Rogue en Prince Charmant.

De retour à la salle commune, nous nous mîmes tout de suite au travail. Je m'occupais des couples d'histoires moldus, et lui se chargeais de celles du monde des sorciers. Il se plain au bout d'une demi-heure qu'il avait plus de travail que moi, et je lui fit remarquer que je connaissais sûrement aussi bien que lui les histoires sorciers, et qu'on pouvait échanger s'il voulait, car je ne doutais pas une seconde qu'il était très calé sur les mœurs moldues. Il se contenta de grogner d'un air renfrogné, avant de se remettre au travail.

Trois jour plus tard, tout était prêt. Nous avions fait deux boîtes, une avec les personnages féminins, l'autre avec les masculins. Le sort que j'avais lancé obligeait les couples à faire partis de maisons différentes.

- Mione, me dit Ron au dîner de ce troisième jour (premier jour des vacances d'ailleurs), tu as intérêt à ce que je ne tombe pas sur une Serpentard !

Je haussais les épaules, et répondit avec un sourire :

- Ronald Weasley, qu'est-ce que tu peux être vieux jeu ! Premièrement, ce n'est pas moi qui choisit ta cavalière, mais le sort. Deuxièmement, le but de cette soirée et de créer des liens entre les élèves des différentes maisons, alors, je crains que beaucoup de Gryffondor ne se retrouve avec des Serpentard, et vice versa.

Il grogna, mais se contenta de se servir une autre part de tarte.

Je lançais un regard à Drago, à l'autre bout de la salle, et lui montrais ma montre, pour lui faire comprendre qu'il était l'heure. Il hocha la tête et se leva. Je fis de même. Il portait la boîte bleu, et moi la rose. Nous allâmes à la table des professeurs, et Dumbledore se leva pour réclamer le silence.

- Votre attention s'il vous plaît, demanda le Directeur, les préfets en chefs, ici présents, vont vous faire part des instructions pour le bal de la semaine prochaine.

Tous les élèves avaient à présents les yeux rivés sur nous, et je sentis mes joues devirent rouges vives. Mais je me forçais à adresser un sourire un l'assembler. Je m'éclaircissais la gorge, puis expliquais :

- Nous avions pour consigne, mon homologue et moi même, de trouver une idée illustrant le thème : « mélange des maisons ». Nous avons donc décidé de faire un tirage au sort, mais pas n'importe lequel : Chacun votre tour, vous allez piocher un papier, dans la boîte rose pour les filles, bleue pour les garçons. Sur ce papier sera écrit nom, prénom, maison et également le personnage que vous devrez incarner au bal, personnage tiré d'une histoire du monde magique ou moldu. Mais ce personnage aura la particularité d'être associé à un autre : l'élève qui tirera le nom de ce deuxième personnage sera votre cavalier ou cavalière.

Les élèves se lançaient des regards intrigués, certains semblaient très excités, et d'autres avaient l'air de redouté de savoir avec qui ils seraient placés. Drago prit alors la parole :

- Mais ne croyez pas que c'est aussi simple et facile : Vous aurez l'obligation, et je dis bien l'obligation, de venir avec un costume qui correspondra à votre personnage. Vous ne pourrez pénétrer dans la Grande Salle, le soir du bal, que costumé, et accompagné de votre moitié. Réfléchissez bien avant de piocher un nom, car une fois choisi, vous serez obliger de vous rendre au bal costumé, sinon, vous serez couvert de furoncle pendant un mois(c'était une de ses idées bien entendu).

Plusieurs élèves ricanèrent. Certains semblaient impatients de commencer.

- Bien, repris-je, vous avez jusqu'à demain midi pour prendre un nom dans votre boîte. Une fois choisi, les informations nécessaires s'afficheront sur cette liste (je montrais un long parchemin) : il y sera indiquer à côté de votre nom celui de votre moitié. N'essayez pas de tricher, nous avons eut l'aide des professeurs pour protéger la liste et les boîtes. Merci, et bonne chance !

Dumbledore fit alors apparaître une petite table devant celle des professeur, ainsi qu'un panneau d'affichage. Nous posâmes les boîtes sur la table, et j'accrochais la liste au panneau. Je m'éloignais ensuite, et Drago en fit autant.

Les élèves ne bougèrent pas pendant quelques secondes, puis soudain, une vingtaine se levèrent en même temps et se précipitèrent sur les boîtes. Debout dans un coin de la salle, j'observais les élèves. En déchiffrant leur papier certains semblaient ravi, d'autre horrifié, et encore d'autre qui ne semblaient pas connaître le nom. Plusieurs élèves sortirent rapidement de la salle sans un regard vers les boîtes, ne semblant pas vouloir piocher ce soir.

Au bout d'un moment, je décidais d'aller montrer l'exemple, et j'allais me placer dans la longue queue des filles. Je vis Drago en faire autant. Il piocha son papier avant moi, car il y avait beaucoup moins de garçons à faire la queue que de filles. Il fronça les sourcils au nom de son personnage, lança un regard à la liste, puis s'éloigner. Une minute plus tard, c'était mon tour. Le cœur battant, je plongeais la main dans la boîte, et ouvrait doucement le papier. Mon cœur fit un bon d'un mètre dans ma poitrine en lisant le nom. Je n'y croyais pas mes yeux ! J'étais tombé sur l'héroïne de mon film préféré : Moulin Rouge !! (N/A : Voyez comment les auteurs profitent de leur pouvoir pour glisser dans leurs histoires leurs propres goûts !! C'est honteux !!) Quelle chance j'avais eut !!

Je m'éloignais pour laisser la place à une fille de Serdaigle et allais regarder la liste. Elle était classée par ordre alphabétique des histoires. Je trouvais le titre, et à côté, il y avait écrit : Hermione Granger (Satine), Gryffondor. Mes yeux glissèrent vers la droite et j'étouffais une exclamation en lisant les informations sur mon cavalier :

Drago Malefoy (Christian), Serpentard. (N/A: ohhhhhhhhh mais quelle surpriseeeeeeeeee ma parole !! Il y en a du suspense dans cette fic dites moi !!)

Divers sentiments m'envahir. En toute sincérité, j'étais heureuse de l'avoir comme cavalier, même très heureuse. Perdu dans mes pensées, je me dirigeais vers la sortie de la salle. Je m'apprêtais à sortir quand j'entendis Ron m'appeler.

- Mione !!!! criait-il d'un ton énervé.

Je me tournais vers lui, le regard vague.

- Oui ? demandais-je d'une voix rêveuse.

Ron avait les oreilles très rouges et semblait écumer.

- Devine quel est mon personnage !!!

- Euh... fut ma seule réponse.

- Je suis MICKEY !!!! Tu te rends compte !! Cette affreuse souris !!! Mais s'il n'y avait que ça !!

J'utilisais toute ma bonne volonté pour ne pas éclater de rire. Mais l'image de Ron pourvu d'une énorme paire d'oreille noir s'imposait dans mon esprit.

- Je suis avec ce bouledogue de PANSY PARKINSON !!!!!!!

Je restais quelques secondes interdite, à le fixer, puis, à la grande colère de Ron, j'éclatais de rire, et le son résonna dans le hall. Plusieurs élèves se tournèrent vers nous, et les oreilles de Ron devinrent encore plus rouge. Avec un grognement, il tourna les talons et se dirigea à grands pas vers l'escalier. Je me forçais à me calmer, puis le rattrapais au milieu des marches.

- Allez Ron, excuse-moi, lui dis-je avec un sourire, mais c'est amusant, non ?

Il eut un rire sans joie.

- Tu trouverais ça amusant si tu tombais sur Malefoy ?? me demanda t-il froidement.

Ce fut à mon tour de rougir, et je me mordais la lèvre.

- Et bien... c'est que...essayais-je.

Ron ouvrit des yeux ronds.

- Quoi ???!! s'exclama t-il. Me dit pas que tu es avec cette sale fouine !!!!

Je rougis encore plus au parole de mon ami, mais haussais les épaules, comme si cela me laissais totalement indifférente (ce qui n'était pas le cas).

- Et c'est quoi votre histoire ? La Belle et la Bête ?? demanda t-il d'un ton moqueur.

Je retrouvais le sourire et annonçais fièrement :

- Non, je suis Satine, l'héroïne de « Moulin Rouge » !

- Quoi ? dit Ron en fronçant les sourcils. Le navet de comédie musical que tu nous avais forcé à regarder Harry et moi quand on était venu chez toi ? Avec l'histoire complètement cucul ??

Je perdit immédiatement mon sourire. Je lançais un regard haineux au rouquin, puis montais l'escalier, droite comme un piquet. J'ignorais l'appel de Ron, qui rigolait à son tour, et me dépêchait de regagner ma salle commune. Grrrrrrr ! J'avais horreur qu'on se moque des choses que j'aimais ! Pfff, ces hommes, aucune sensibilité !

J'allais bouder sur le canapé, et ne sortit de mes pensées qu'une dizaine de minutes plus tard, quand mon colocataire fit son entré, un léger sourire aux lèvres.

- Quoi ?? lui demandais-je agressivement. Toi aussi, tu veux te moquer de moi ??!

Il vint s'écrouler à coter de moi, et me regarda sans dépérir de son sourire.

- Mais quoi ???!! crachais-je, énervé.

- Je viens de retourner voir le panneau, dit-il d'un ton joyeux.

Je me sentis de nouveau rougir (N/A : A force, elle ne va plus avoir assez de sang pour alimenter son cerveau hihihiiiiii), mais continuais à prendre un ton énervé.

- Toi aussi, tu viens me dire que c'est horrible, que tu es avec une sang-de-bourbe, et que tu as un perso pourri ???!!

Insensible à mes sarcasmes, il se leva et se dirigea vers sa chambre, toujours souriant. Je lui suivais des yeux. Arrivé à son portrait, il se tourna vers moi.

- Je tenais juste à te dire que j'étais ravi, car j'allais aller au bal avec une très jolie cavalière, et que mon personnage devait certainement faire partie d'une histoire intéressante, à en juger par le sourire qui est apparu sur ton visage quand tu as pioché ton nom. Bonne nuit !

Il rentra dans sa chambre, et moi, je restais là, à fixer le cygne de son portrait, un peu perdu. Déjà, il avait dit qu'il me trouvais jolie, et ensuite, il venait d'avouer qu'il m'observait dans la grande salle.

Trop fatigué pour avoir envie de réfléchir, je me dépêchais d'aller me coucher.

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N/A : J'en est ai marreeeeeeeeeeeeeeee !!

Suis désolé, mais ce chapitre, je peux plus me le voir !! grrrrr. En tout, je l'ai écris 3 fois : j'ai pété un câble quand j'ai vu qu'il fallait que je le rattrape à l'ordi parque mon ordi à capouté. Mais voilà, aujourd'hui, j'ai pensé très fort à vous, et je me suis mis devant mon clavier : j'ai passé plus de deux heures dessus je crois, et là suis morte lol. En plus, l'aime pas trop ce chapitre, je le trouve pas vraiment intéressant. C'est sur que c'est pas le meilleurs de ce que j'ai écris. Mon préféré, c'est le 10 pour l'instant. Oups !! C'est vrai, j'suis pas sensé l'avoir écrit hihihiiiiii. Allez, envoyez moi pleins de review, et je vous enverrais le magnifique chapitre 10 !! (méchante auteur, méchante !!lol)