Ennemis pour la vie... ?

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à la merveilleuse J.K. Rowling, excepté l'intrigue et les personnages que je pourrais créer (qui sait ? lol)

Note de l'auteur : Bouhouhou, j'ai encore mis trois semaines à poster ce chapitre, alors que j'ai faillit pourvoir vous le mettre une semaine après le 13, mais j'suis partit en vacances (qui sont déjà fini d'ailleurs, reBouhouhouhou) ! Suis désolé ! Promis, j'essayerais VRAIMENT de mettre le 15 plus vite ! En tout cas, celui là, c'est encore un long, j'espère que ça vous plaira ! N'oubliez pas la tite review avant de partir ;)

En parlant de ça, voilà les réponses à celles du chapitre 13, merci à tous !

Pour ff net :

Dragonia : Loool, je me doutais que tu serais déçu hihi. Mais que veux tu, je sentais qu'une scène de ce genre serait un peu déplacé dans ma fic (même si perso, les passages de (l) ne me dérange absolument pas quand il sont bien intégré à l'histoire et pas trop vulgaire), et puis, j'ai bien fait de pas décrire, étant donné que j'ai de la famille qui s'est mis à lire ma fic, imagine la honte lool. Et je te fais confiance Lyly, je ne doute pas une seule seconde que tu as bien tout imaginé dans ta tête ;) Gros poutous poutous, t'adore !

Angel of shadow : Merci beaucoup ! Et oui, la bataille est bien plus proche que l'on ne le penses, un vent de mystère règne sur cette fic…Pfff faut que j'arrête le coca lool. J'espère que tu apprécieras également celui là !

Liz13 : Hummm, je sais que c'est complexe. Mais on peut très bien embrasser quelqu'un sans avoir de sentiments, même si ce n'était bien sûr pas le cas ici. Mais entre se douter que quelqu'un nous aime, et l'entendre nous le dire, il y a une grosse différence, et c'est pour ça que je me suis un peu lâcher sur ce que ressent Hermione quand Drago lui dit lol. En tout cas, mirci pour ta review, voici la suite !

Pour Harry Potter Fanfiction

Selene : Mirci ! Suis content de lire que mes passages de stress sont un peu efficace lol. Pour tout te dire, moi aussi j'attends le dénouement avec impatience, et appréhension, car j'adore cette histoire, et quand elle va être fini, dans pas si longtemps que ça quand j'y pense, ça va me déprimé, je le sens…Snif snif. Lool, allez, j'arrête de m'apitoyer sur mon pauvre sort lol !

Linoa : Merci beaucoup ! Ta review m'a fait très plaisir, ça rassure de voir que ma fic n'est pas trop éloignée de la « réalité » Harry Potter, j'essais vraiment d'être le plus logique possible dans ce que j'écris. Pour les fautes, je m'excuse une nouvelle fois, je sais que c'est l'un de mes grands défauts, et encore, je me suis bien amélioré niveau orthographe depuis que j'écris. En tout cas, j'espère que ce n'es pas trop gênant !

relie : Merci pour tes reviews lol ! Alors, comme ça, la dernière phrase t'a choqué ! lol, pourtant, je suis vraiment resté très soft là . J'espère que tu aimeras ce chapitre !

Math : Mirci beaucoup ! Voilà la suite !

vestrit : Merci ! C'est vraiment que j'ai vraiment fait soft lool . Perso, je n'aime pas vraiment les fics où au bout de trois lignes, ils se sautent dessus, je tenais vraiment à que cela paraisse naturel et pas choquant. Merci encore, et bonne lecture !

Lunder : Mirci mirci ! Un message comme le tiens ne peux que me ravir! Merci d'apprécier ma fic Voilà le nouveau chapitre!

pupuce2a : Hihi, je t'avoues, je regarde "Charmed", mais ce n'est pas ma série préféré J'ai eu conscience, en choisissant les pouvoirs de Dray et Mione, que ça faisait copier sur ceux qu'il y a dans la série, et pourtant, ce n'est qu'après avoir décidé que je m'en suis rendu compte! Bien sûr, j'ai du être influencé inconsciemment lol. Mais j'espère que ça ne fait pas trop plagiat ;) Sinon, merci beaucoup pour ta review! (j'adore avoir des fans). Je croise les doigts pour que ce chap te plaises!

Pour TWWO

zeeve lelula : Merci beaucoup pour ta review! Voilà la suite

Chapitre 14 : Désillusion

Pansy observait.

Sa mission était précise : elle devait tout d'abord affaiblir les 'ennemis', comme elle les surnommait à présent, et ensuite elle pourrait entamer la phase capitale du plan de son maître.

Depuis près de trois semaines, Pansy observait donc très attentivement les 'ennemis' et leur entourage respectif. Elle se faisait très discrète, pour que personne remarque son attitude ; ce qui lui prouvait d'ailleurs que Drago avait vraiment la tête rempli de soucis, c'était qu'il n'ai toujours pas trouvé ça étrange que Pansy ne passe plus son temps collé à lui et à l'appeler « Dragonichouuuuuuu ». De toute façon, envolée cette Pansy niaise et stupide. A présent, plus le temps passait, et plus ses nouvelles capacités apparaissaient : acuité des sens, augmentation de son QI (N/A : il fallait bien ça lool), etc… En bref, elle devenait l'espionne infiltrée parfaite !

Pour en revenir à ses moutons, elle avait donc suivi de près les 'ennemis' et leur entourage. Tout d'abord, elle avait cherché du côté de Drago, mais il n'y avait pas grand chose à dire. Cela pouvait paraître étrange ou non, mais le jeune homme n'avait pas d'amis (enfin, en extérieur seulement, car elle savait qu'il avait son « Hermione »). La plupart du temps, il se déplaçait encadré par ces deux gorilles sans cervelle, Crabbe et Goyle, mais rien de plus. De toute façon, Pansy avait tout de suite écarté l'idée de s'en prendre à lui pour affaiblir le couple. Non pas à cause d'un reste de son béguin pour lui (surtout que les sentiments qu'elle ressentait pour le jeune homme était de plus en plus antipathique), mais seulement parce qu'elle le savait doté d'une carapace d'acier qui serait vraiment trop difficile de percer. A moins de connaître son nouveau point faible, qui était d'ailleurs des plus simples à trouver.

Granger.

Oh ! Tiens ! C'était d'ailleurs Granger qu'elle avait décidé « d'attaquer » (encore) ! Comme le monde était petit, vraiment ! Enfin bref, c'était donc TRES simple : s'en prendre à Granger (qui était encore faible dut aux évènements de juillet), ce qui répercuterait irrémédiablement sur Drago, ce qui ferait exploser le couple ! Niak niak niaaaaaaaak ! Oki, ça, c'était pas encore dit, mais bon…Le tout était de savoir qu'au final, ils seraient affaiblis.

Elle s'était questionnée sur la façon dont elle devait s'y prendre avec Granger. Il y avait plusieurs possibilités, mais elle tenait absolument à choisir celui qui ferait vraiment mal, un coup auquel elle ne s'attendrait pas du tout. Bien entendu, Pansy avait fini par trouver, c'était un jeu d'enfant !

Mais pour arriver à ses fins, elle allait avoir besoin de la participation d'un des proches de la Sang de Bourbe…

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

.-Mr Malefoy, votre retard à mon cours, une fois encore, coûtera dix points à Serpentard, me dit d'une voix exaspérée le professeur Bright, tandis que j'entrais essoufflé dans la salle de défense contre les forces du mal.

.-Veuillez m'excuser, professeur, dis-je tout en m'asseyant à une place libre. Mon réveil à une nouvelle fois oublié de sonner.

Pffff, l'excuse bidon. J'aurais vraiment pu trouver mieux. La façon dont la jeune femme haussa un de ses sourcils me fit comprendre qu'elle pensait exactement la même chose.

.-C'est la troisième fois que vous arrivez en retard dans mon cours, et si cela se reproduit, je me verrais dans l'obligation de vous donnez une retenue, que vous soyez Préfet en Chef ou non. Je ne sais pas moi, demandez donc à votre homologue féminin de vous réveiller quand elle se lève, si votre réveil est capricieux.

Ne pas rougir. Avoir l'air de rien. Tiens, je n'avais jamais remarqué que cette plume était si intéressante. La légère gène que j'avais ressenti fut remplacée par une irrésistible envie de rire à la pensée de ce que je pourrais dire au professeur : Voyez vous, Mrs Bright, mon homologue féminin prend déjà l'initiative de me réveiller le matin, mais le petit soucis, c'est que la plupart du temps, elle arrive elle aussi en retard en cours, allez savoir pourquoi houhouhou. Hum, Concentre toi sur ton parchemin Drago.

J'essayais donc tant bien que mal de me concentrer sur le cours de DCFM, mais n'y parvenais plus mal que bien finalement. Qu'est-ce que je pouvais y faire si mes pensées s'éloignaient constamment du cours pour aller se fixer sur une personne (que je ne citerais pas) ? Pourtant, j'essayais vraiment d'être attentif, mais il s'avérait en fin de compte que le cœur était plus fort que la raison. Je ne pourrais pas aller jusqu'à dire que j'étais sur un petit nuage. Bon, ok, je flottais quand même pas mal, mais il y avait une menace, cette menace invisible, qui se rapprochait, jours après jours, et qui m'oppressait de tout son poids.

Tout comme Hermione, avant ce fameux soir où la jeune fille c'était souvenue d'un passage de la prophétie, je n'avais pas vraiment réaliser ce que cela signifiait d'être les « nouveaux combattants » du Mage Noir. Le désespoir d'Hermione m'avait ouvert les yeux. C'est alors qu'elle s'était infiltrée dans ma vie. La menace permanente. La peur.

Ce n'était pas pour moi que j'avais peur. C'était pour l'ange qui éclairait mon existence, qui avait su me rendre le sourire et qui m'avait fait découvrir les délices de l'amour. Elle tenait une place tellement importante dans ma vie à présent que la seule pensée qu'il pourrait lui arriver quelque chose me glaçait. Alors oui, j'étais mort de trouille à l'idée qu'un affrontement aurais lieu dans trois mois seulement, et que quel que soit son issus, Hermione en serait affecté. Il y avait les issus radicales et terribles, qui était que l'un de nous ne s'en sorte pas, issus auxquelles je pensais le plus rarement possible, sous risque de déclencher une crise d'angoisse, car si s'était moi qui venait à disparaître, je savais que la jeune fille ne s'en remettrait pas, et si s'était elle…Alors, je ne serais plus rien…

Mais « heureusement », il y avait l'issus moins dramatique. Si je mettais « heureusement » entre guillemets (car oui, même en pensées, on peut mettre des « »), c'était parce que même cette possibilité là ne serait pas sans conséquence. Je parlais bien sûr du cas où l'on s'en sortirait tout les deux. Là, vous allez pensez : « Mais qu'est-ce qu'il se plaint, celui là ? Il est encore en vie, sa chérie aussi, ils ont gagné, et il ose mettre heureusement entre guillemets ! C'est quoi son problème ?». Mon problème, c'était que de la guerre, on n'en ressortait jamais inchangé. Pas que j'avais déjà personnellement fait la guerre, mais je le savais. Je pense que moi, je m'en sortirais sûrement pas trop mal en point, car mon enfance à la militaire infligée par mon « cher » papa avait au moins eu pour avantage de me forger une carapace bien solide, qui me protégeait normalement des émotions communes au genre humain. Seule Hermione avait su y creuser un trou. Hermione… Si on s'en sortait, elle, elle serait affectée. Ce n'était pas que je pensais qu'elle était faible. Je savais qu'elle aussi en avait connu des vertes et des pas mûres dans sa vie, mais contrairement à moi, elle n'avait pas de bouclier. Son cœur, elle ne le fermait pas. C'était une de ses grandes qualités, mais cela s'avérait être aussi sa grande faiblesse. Car cela la rendait vulnérable. Il n'y avait qu'à voir à quel point les malheurs de Potter l'avaient affectés. Aujourd'hui, elle allait beaucoup mieux, je n'en doutais pas une seconde, mais une fragilité subsistait, c'était obligé. Un traumatisme infligé par une bataille pouvait la faire à nouveau se plonger dans la dépression…

Voilà comment on passait d'une simple excuse bidon à de sombre réflexion. C'était tout moi ça, passé du blanc au noir. Et c'était également mon état d'esprit en ce moment. Car je ne pouvais pas le nier, il m'arrivait d'être vraiment bien, et encore une fois, c'était grâce à Hermione. Même sans que nous ne fassions le moindre geste, que nous ne prononcions une seule parole, le simple fait d'être là, près d'elle, à la contempler, ou à l'écouter respirer, cela m'apaisait. Mais il suffisait alors que je pense ne serait-ce qu'une seconde au mois de juin, et mon estomac se serrait douloureusement. Commençait alors une longue réflexion sur l'avenir, sur la vie, sur la mort…Plutôt lunatique comme comportement.

J'avais donc passé une bonne partie du cours de DCFM à ruminer mes pensées, et quand la cloche sonna, je me dépêchais de sortir de la salle, sous l'œil accusateur de Mrs Bright, qui avait sans aucun doute remarqué ma grande présence durant sa leçon. J'allais ensuite en double cours de Métamorphose, et retrouvais alors ma bonne humeur (le Optimal que j'eu à mon dernier devoir y était peut-être pour quelque chose). C'est donc avec plus d'attention que j'essayais de comprendre les formules difficiles de McGonagall. Ma concentration recommença à chuter quelques minutes avant la fin du cours, mais cette fois, ce n'était pas du à un changement d'humeur, mais simplement au fait que j'allais bientôt retrouver Hermione. A la fin du cours, tandis que tous les élèves de ma classe allaient vers le hall pour se rendre à la Grande Salle, moi, je prenais une toute autre direction, et me dirigeait vers la salle d'Arithmancie. Je savais qu'elle serait toute seule, la belette se trouvant dans la tour de Divination. Je n'avais pas prévenu la jeune fille que je l'attendrais.

La salle d'Arithmancie se trouvait au bout d'un couloir. J'attendais donc dans un couloir perpendiculaire, à l'intersection des deux. Aucune lumière n'éclairant mon emplacement, je me trouvais donc dans l'ombre, ce qui me garantissait la discrétion (pour que les autres élèves ne me remarque pas) et l'effet de surprise pour Hermione. Les élèves restaient la plupart du temps cinq minutes de plus avec le professeur Vector, sans doute pour tenter de comprendre les notions indéchiffrables de cette matière. Quand les septièmes années sortirent enfin, ils passèrent tous devant mon couloir sans me voir, plongés entre eux dans de très inintéressante discussion sur telle ou telle formule. Hermione fut la dernière à sortir de la salle, et continuais à discuter avec le professeur tandis que celle-ci fermait sa classe à clé. Mince, si elles continuaient leur papotage, mon effet tombait à l'eau. Mais il s'avéra que le professeur Vector devait être plus pressée qu'Hermione, car après avoir salué la jeune fille, elle partie d'un pas pressent (sans me voir elle non plus). Par contre, Hermione, elle, prenait tout son temps. Elle commença à avancer doucement, encore absorbée par un parchemin apparemment très intéressant. Je ne pus retenir un sourire.

Quand elle passa enfin devant l'intersection, elle était toujours plongé dans sa lecture, et ne s'attendait certainement pas à ce que quelqu'un lui attrape la main et l'entraîne dans l'obscurité du couloir. Un cri de surprise lui échappa donc quand je l'attirais avec moi dans l'ombre, mais se détendit immédiatement quand elle me reconnut.

.-Miss Granger, lui dis-je d'un ton charmeur en plaçant un bras autour de sa taille, vous êtes vraiment trop studieuse !

.-Espèce d'idiot ! rigola t-elle en me donnant une petite tape sur le bras, tu m'as fais une peur bleue !

.-A ne pas faire attention à ce qui t'entoure ma puce, tu vas finir par te faire agresser dans un couloir ! plaisantais-je.

.-Aucun risque : les hommes n'approches pas les filles qui étudient même dans les couloirs.

.-Huuumm, pas tous…chuchotais-je à son oreille, avant de l'embrasser pour le lui prouver.

Nous nous mîmes ensuite en route vers la Grande Salle, pas très rapidement il est vrai, car régulièrement, on retournait se « cacher » dans un coin de couloir. C'était quelque chose qu'on adorait faire, surtout à cette heure là, car tout le monde était censé être entrain de manger, ce qui limitait les chances d'être surpris, mais dans le même temps, il subsistait toujours un risque, ce risque qui nous poussait à nous bécoter « à découvert », nos corps étant à l'affût des petites doses adrénalines que cela déclenchait. Arrivés au premier étage, à une centaine de mètres du grand escalier qui descendait au hall, je la serrais une dernière fois contre moi. Après, elle se rendrait à la Grande Salle, et j'attendrais deux minutes avant de descendre moi aussi (pour n'éveiller aucun soupçons). Hermione voyait bien que je n'étais pas décidé à la laisser partir.

.-Dray, glissa t-elle entre deux baisers, je crois qu'il faut vraiment que je descende maintenant…

Je pris une mine boudeuse :

.-Rien qu'à la pensée de la belette te soufflant son haleine fétide à la figure, ça me coupe l'appétit.

Elle enfouit une de ses mains dans mes cheveux pour mieux m'attirer contre elle.

.-Penses à ça : son seul droit, c'est de me « souffler son haleine fétide à la figure » comme tu dis, alors que vous monsieur, vous avez plein d'autres permissions… roucoula t-elle.

Alors que l'on s'embrassait de nouveau une dernière fois (vraiment la dernière cette fois), nous entendîmes quelque chose qui nous figea tout les deux.

.-J'y crois pas ! s'exclamait quelqu'un.

Je me décollais d'Hermione et me retournais. Un peu plus loin dans le couloir se tenait… Blaise Zabini (N/A pour Lyly et Mika : désolé les filles, je crois que vous allez pas l'aimer ce Blaise là lool).

.-Merde… chuchotais-je d'un ton frustré.

Zabini. Un des garçons de Serpentard que je supportais le moins. Il partageait le même dortoir que moi avant, et je devais avouer que de ne plus avoir à le supporter tout les soirs m'avait grandement soulagé. Comme beaucoup de Serpentard, c'était un Sang-pur, enfant de parents bien riche, bien Mangemort aussi. Et excusez moi l'expression, mais c'était un chieur de première ! Déjà avant, quand je vivais toujours à Serpentard, il était à la limite du supportable, mais cette année, il ne s'était pas arrangé, loin de là. Moi étant devenu beaucoup plus soft depuis ma nomination au poste de Préfet-en-Chef, il s'était attribué de lui même le titre d'emmerdeur professionnel de Serpentard, mon successeur en quelque sorte. Merlin, faites que je n'étais quand même pas si… gngngngngngn avant.

.-J'y-crois-PAS ! répéta t-il en détachant chaque mots pour bien insister.

Dégage, Zabini, sifflais-je entre mes dents.

« Drago, ne fais rien » me demanda Hermione mentalement.

Le Serpentard se rapprochait doucement de nous, d'un pas léger, tout en secouant la tête de gauche à droite, un sourire qui ne présageait rien de bon aux lèvres :

.-Le grand Drago Malefoy et la Sang de Bourbe ! Mais quel ironie mes enfants !

Je serrais les poings tellement forts que mes doigts commençaient à me faire souffrir.

.-Tu n'as rien vu Zabini, compris ? demandais-je d'un ton menaçant.

Il parti alors dans un rire moqueur :

.-Oh, mais bien sûr mes petits tourtereaux, je me garderais bien de répéter un quelque chose qui ferait un si beau scandale !

.-Viens, me dit Hermione en m'empoignant le bras, laisse tomber. Personne ne le croira de toute façon.

Elle m'éloignait de force de Blaise.

« Et même s'ils le croient, je n'en ai absolument rien à faire, et tu le sais. Laissons le. » me dit-elle.

« Oui…Tu as raison… »

A peine avions nous fais cinq pas qu'il revenait à la charge :

.-Dis moi Granger, c'est le remplaçant de Potter ? Weasley n'était pas à la hauteur comparé au Survivant détraqué ?

L'effet fut immédiat. En un quart de seconde, la jeune fille qui me priait de garder mon calme il y avait à peine une minute s'était retournée et pointait sa baguette vers Zabini, le teint obscurci par la colère.

.-Hermione ! lui criais-je en lui baissant le bras avant qu'elle ne fasse une bêtise.

Le sourire du Serpentard s'était figé devant la baguette de la jeune fille (il n'ignorait sans doute pas les connaissances de cette dernière), mais une fois la menace passé, le sourire réapparut de plus bel.

.-Même pas le cran…s'esclaffa t-il.

.-Vas te faire foutre, Zabini ! s'exclama la jeune fille, le visage en feu.

Hermione ne disait que très rarement des vulgarités, ce qui témoignait donc de son énervement. S'il me l'avait gentiment demandé, j'aurais pu lui signaler que le sujet « Potter » était grandement à éviter avec la demoiselle, sauf s'il souhaitait finir en carpette.

.-Viens, dis-je d'un ton sans réplique à Hermione, avant de me retourner à nouveau pour ne plus voir la sale face de l'autre andouille.

Nous marchions d'un pas rapide, et je compris au son de ses pas qu'il nous suivait.

.-Hé ! Malefoy ! Tu vas pouvoir m'éclairer sur un point qui m'a toujours intrigué, mais que je n'aurais jamais expérimenté : les Sang de Bourbe, ce sont de bons coups ?

Je me stoppais net, bouillonnant de rage, le rire dédaigneux de Zabini résonnant dans mon cerveau. Je tournais la tête vers Hermione, comme pour voir si j'avais son accord pour aller me défouler sur l'autre énergumène. Son visage était fermé et crispé sous le coup de l'énervement, mais elle secouait doucement la tête de gauche à droite :

« Il ne vaut pas la peine que tu ailles te casser la main sur sa figure… »

Donc, sans prendre la peine de me tourner vers le causeur de trouble, nous recommençâmes à marcher. L'entêté continua à nous suivre.

.Dis donc, ça va en faire des émois chez les Mangemorts quand ils vont apprendre une telle union. Je connais un papa qui va pas être très content !

C'est à ce moment là qu'il apparut.

Notre lien.

Notre Pouvoir.

La menace qu'il prononça fut l'élément déclencheur. Je sentis alors comme si on venait d'appuyer sur le bouton « on » d'un point précis de mon cerveau, j'avais l'impression que tous mes nerfs était actif. Il me menaçait. Il la menaçait. Il NOUS menaçait !

Dans un même geste, dans une sorte d'harmonie, Hermione et moi nous nous retournâmes, et ma main droite vint enserrer sa main gauche, et j'eu alors l'impression que mon corps était parcouru d'un courant électrique.

.-LAISSE NOUS TRANQUILLE !

Nous avions prononcés cette phrase en même temps, du même ton puissant et coléreux.

La lumière apparut alors. Blanche. Eclatante. Une seconde, elle entoura nos deux corps d'un halo lumineux et pur, puis soudain explosa. Elle se propagea autour de nous comme une onde de choc et alla frapper de plein fouet Zabini, qui fut projeter deux mètres plus loin avant de s'écraser à nouveau sur le sol. Nous étions entourés d'une immense sphère lumineuse, de près de cinq mètres de rayon. Aussi soudainement qu'elle était apparue, elle disparut quand je lâchais la main d'Hermione.

Le sol se déroba alors sous mes pieds, et je m'écroulais, complètement vidé. Je me rendais compte qu'Hermione aussi était tombé. Mais j'étais trop épuisé pour prononcer le moindre mot, et mon corps était parcouru de frissons. Au bout de quelques instants, les frissons disparurent, mais je me sentais toujours aussi vide. Je m'efforçais pourtant à me redresser et à m'asseoir, et vis Hermione en faire de même.

.-Merlin…murmura t-elle d'une voix éteinte. Que c'est-il passé Drago ?

Je la fixais, complètement incrédule, secouant doucement la tête pour lui faire comprendre que je l'ignorais totalement.

Quoi que ça ait été, c'était vraiment… Wahou…Je m'étais senti rempli d'une telle force…d'une telle puissance.

« C'est exactement ce que j'ai ressenti »dit Hermione.

J'étais tellement secoué que je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais « télépathé » (N/A : viens du verbe télépather (parler par pensées) : je télépathe, tu télépathes, il télépathe…lool je me tais)

Puisant dans mes ressources d'énergie, je me relevais, et tendais la main à Hermione pour l'aider.

.-Ca va ? lui demandais-je doucement.

.-Je crois…dit-elle, en fixant nos deux mains liées, dont plus aucune lumière ne s'échappait.

Je tournais alors la tête vers l'endroit où je me souvenais d'avoir vu Zabini pour la dernière fois. Il était toujours sur le sol, mais semblait revenir à lui. Nous nous approchâmes, et je lâchais la main d'Hermione (pour éviter un quelconque nouveau commentaire de sa part…).

Le Serpentard se remit difficilement en position assise, et il leva les yeux vers nous.

.-Qu'est-ce…qu'est-ce qu'il s'est passé ? demanda t-il, apparemment perdu.

.-Tu...tu ne te souviens pas ? demanda Hermione d'un ton incrédule.

Il secoua la tête avant de porter une main à son crâne qui le faisait apparemment souffrir (certainement du à sa chute).

.-La dernière chose que je me souvienne, c'est d'être aller manger, puis d'avoir monter les grands escaliers. Après…je ne sais plus…

.-Ce n'est rien. Tu es monté et tu as glissé, ce qui explique que tu sois par terre, inventais-je rapidement.

Il hocha la tête, comme pour confirmer, puis se remit debout.

.-Oui, je suis tombé…dit-il doucement, le regard perdu dans le vide, avant de commencer à s'éloigner.

Tandis que Zabini se dirigeait vers les escaliers d'un pas traînant, je me tournais vers Hermione. Nous restâmes un long moment yeux dans les yeux, cherchant peut-être à lire dans le regard de l'autre des réponses aux nouvelle questions qui venaient de se posées.

Car il s'avérait que par notre simple volonté, nous avions effacé un morceau compromettant de la mémoire de Zabini, et ce par le biais d'une étrange lumière blanche.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

Ron était entrain de se saisir d'une deuxième part de tarte, quand il vit la jeune fille qui se trouvait à ses côtés se lever. Il se tourna vers elle en fronçant les sourcils.

.-Tu t'en vas déjà ? demanda t-il, surpris. Mione, tu n'as presque rien mangé. En plus, tu as déjà sauté un repas ce midi, ton corps à besoin de nutriments.

Hermione lui fit un sourire gentil, mais ne se rassit pas.

.-Je sais bien Ron, c'est gentil de t'inquiéter pour moi, mais je vais bien. Comme je te l'ai expliqué, j'ai eu un petit coup de barre ce midi, et j'ai préféré aller faire une petite sieste, étant donné que j'avais une heure de libre. Bon, j'y vais, il faut que je passe à la volière avant d'aller faire ma ronde.

.-Tu pourrais demander à l'autre fouine de la faire de temps en temps, la ronde…maugréa t-il d'un ton boudeur.

Ronald Weasley, tu es vraiment très médisant ! « L'autre fouine » (comme tu dis) et moi nous partageons équitablement les tâches, ne te fais pas de soucis pour ça ! Bonne soirée.

Le jeune homme regarda son amie s'éloigner d'un pas rapide vers la sortie de la Grande Salle, et ne put s'empêcher de remarquer que Malefoy en sorti également à peine une minute plus tard.

« Arrêtes donc de te faire des films Ron… » se dit-il mentalement.

Il regarda sa deuxième part de tarte aux citrouilles qui se trouvait encore intacte dans son assiette, mais n'avait plus aucune envie de la manger maintenant. Il était vexé. Il avait toujours été quelqu'un de très susceptible, et être un des meilleurs amis d'Hermione lui avait valu pas mal de vexations, mais en ce moment, dès qu'ils étaient tous les deux ensembles (chose qui n'arrivait plus tellement souvent), ils finissaient toujours par se disputer, comme ce soir. Bien sûr, ce n'était pas une vraie grosse dispute, avec les assiettes qui volent dans tout les sens, mais Ron avait l'impression qu'il disait toujours quelque chose de blessant qui énervait la jeune fille.

« Ouais, elle s'énerve quand je critique le sale blondinet… »

Il se gifla mentalement. Il devait absolument arrêter de penser à ce genre de chose. Après tout, Malefoy resterait toujours Malefoy, et Hermione demeurerait Hermione. Donc, il n'avait aucun risque à se faire. Non ?

Poussant un soupir à fendre l'âme, il se leva à son tour et sorti de la Grande Salle, partant vers la tour Gryffondor.

Il montait, complètement perdu dans ses pensées. Alors qu'il passait devant le couloir des DCFM, il fut pourtant obliger de sortir de ses pensées, car il venait de recevoir de plein fouet un sortilège qui le pétrifia de la tête au pied, tout en le laissant conscient. Il ne pouvait même pas crier ! Il sentit qu'on le tirait par les pieds, l'entraînant dans l'obscurité du couloir, à une distance très raisonnable du carrefour souvent emprunté par les élèves pour regagner leur dortoir.

« Personne ne peut me voir » gémit le Gryffondor à lui même. « Mais qui est-ce qui m'a fait ça ? »

Il eut bientôt la réponse à sa question. Il sentit un poids lourd sur son ventre, comme si quelqu'un venait de s'y asseoir, et bientôt, le visage de Pansy se plaça devant les yeux figés du jeune homme.

« Mais qu'est-ce que… » pensa t-il.

.-Hummm, tu es un peu trop rigide à mon goût, murmura la jeune fille à son oreille. i Envoutatum /i …

L'effet de cette formule fut immédiat, comme l'avait espéré Pansy. Le corps sur lequel elle s'était assise à califourchon s'était détendu, mais il ne se débattait même pas, car il était envoûté.

Elle agita ses doigts devant les yeux du jeune homme, et celui ce contenta de cligner des paupière.

« Parfait ! » pensa t-elle, ravi.

Elle glissa une main dans sa poche, et en ressorti un flacon contenant une potion rose fluo. Elle n'avait eu aucune difficulté à préparé ce breuvage (depuis son gain de pouvoirs, elle était imbattable en sortilège et en potion). Elle déboucha la fiole.

.-Ouvre la bouche, ordonna t-elle au rouquin, qui lui obéit immédiatement.

Elle lui glissa le goulot dans la bouche et y versa le liquide, tout en lui rappelant d'avaler. Une fois la fiole vide, elle la remit dans sa poche et approcha son visage de celui du rouquin.

.-Tu m'entends, Ronald ?

.-Oui, très bien…

.-Tu sais qui je suis ? Ce qu'il se passe ?

.-Non, je ne sais rien…

Pansy jubilait. Ca fonctionnait à merveille. A présent, elle n'avait plus qu'à lui donner ses instructions.

Elle lui mordilla l'oreille, puis lui souffla :

.-Maintenant, tu vas m'écouter très attentivement. Nous allons parler d'Hermione…

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

Comme je l'avais dit à Ron avant de quitter la Grande Salle, je m'étais rendu à la volière pour envoyer mon hibou hebdomadaire à mes parents. Ce n'étais pas que je leur mentais dans ce que j'écrivais, mais disons que je passais sous silence pas mal de chose. Je me contentais donc de dire que j'étais en bonne santé, que je travaillais bien, et que j'étais pressé de les revoirs. Je ne leur avais encore jamais dit : « Salut ! Je ne suis plus célibataire ! J'aime un garçon charmant, vous savez, celui qui passais son temps à m'insulté durant mes premières années ? Et puis, un petit détail de rien du tout : je vais devoir tuer Voldemort, mais ne vous inquiétez surtout pas, tout baigne ! ». Hum. Je pense que ça ne les aurait pas vraiment rassuré.

Je montais rapidement au cinquième étage, avec pour seule envie d'aller m'écrouler sur le canapé douillet de la salle commune. Je n'avais pas menti à Ron en lui disant que j'avais fait une sieste à la place d'aller déjeuner. Nous étions tellement exténué Drago et moi après ce qu'il s'était passé avec Zambini que nous étions directement retournés à la salle commune avant de piquer un somme sur les tapis. A présent, la fatigue envahissait à nouveau mon corps, mais je savais que la soirée n'était pas terminée.

Quand j'arrivais dans la salle, il s'avérait que le canapé était déjà occupé. Il releva la tête quand il m'entendit rentrer.

.-Mince alors, boudais-je. Adieu mon somme sur le canapé.

Il me fit un sourire avant de tapoter le peu d'espace libre qu'il restait :

.-Il y a la place pour deux. Je t'autorise à venir squatter mon espace vital.

Pas besoin de me le répéter. J'allais me blottir contre lui, me sentant immédiatement mieux dans la chaleur de ses bras.

.-Que de générosité, plaisantais-je. Je n'en mérite pas tant.

.-Bien sûr que si…murmura t-il à mon oreille.

Nous restâmes un long moment ainsi, enlacés sur le canapé à contempler le feu qui brûlait dans la cheminée, sans rien dire. Mais finalement, poussant un soupir, je me rasseyait, quittant à contre cœur la chaleur du corps de Drago. Je n'avais vraiment pas envi de faire cette ronde, mais j'avais des devoirs en tant que Préfète-en-Chef.

.-Où vas tu ? me demanda t-il, à moitié endormi.

.-Ronde obligatoire pour moi ce soir…

Il ouvrit ses yeux ensommeillés pour me fixé.

.-J'aurais espéré qu'on parle de ce qu'il s'est passé ce midi, dit-il doucement.

.-Oui, moi aussi, répondis-je sur le même ton, mais je suis vraiment exténué ce soir. Je vais faire un rapide tour des couloirs principaux de cours, et après, je file me couché. Nous en parlerons demain matin, promis.

.-Si tu veux, je peux la faire à ta place, tu pourras aller dormir comme ça, proposa t-il gentiment.

Il était adorable. Je lui souriais et déposais un léger baiser sur ses lèvres.

.-Merci beaucoup, mais tu n'arrêtes pas de la faire à ma place. Il est temps que je prenne mes responsabilités. Ne t'inquiète pas, je reviens vite.

Il referma les yeux, conservant un petit sourire aux coins des lèvres, retombant apparemment dans les bras de Morphée. Je me forçais à me lever et à sortir de ma contemplation (chose très difficile). Enfilant ma cape d'hiver, je sortais de la salle.

Il était déjà vingt et une heures trente passé, se qui signifiait que les couloirs étaient tous déserts normalement, les élèves ayant interdiction de sortir après vingt et une heures. Le but de la ronde était donc de veiller à ce qu'aucun élève ne désobéisse au règlement. Mais ce soir, j'avais l'impression qu'ils avaient tous décidés d'êtres sages, car il n'y avait absolument personne. J'inspectais le quartier des Métamorphoses, allais voir près des cuisines, surveillais aussi le coin des Sortilèges, mais rien. Bon, pour la forme, je décidais de me rendre au couloir des Défense Contre les Forces du Mal, mais après, je retournerais à la salle commune.

Au début, comme tout les autres couloirs, celui-ci me paraissait complètement désert. Je n'y entrais même pas, me contentant d'essayer de voir quelque chose dans le noir (ce qui était peine perdu bien sûr, car même le Lumos n'éclairait pas grand chose). Je m'apprêtais à repartir quand j'entendis un bruit. Un bruit de pas. Je fronçais les sourcils, et sondais une nouvelle fois le couloir inutilement.

.-Il y a quelqu'un ? demandais-je.

Je recommençais à avancer lentement, regardant tout autour de moi, mon rythme cardiaque s'étant accéléré imperceptiblement dans ma poitrine. Croyant entendre à nouveau un bruit à ma droite, je tournais la tête, et étouffais alors un cris de surprise et de peur mélangé, tout en faisant un bond d'un mètre.

.-Ron ! m'exclamais-je en portant une main à mon cœur. Tu m'as fais peur !

A la lueur du faible éclairage magique, son teint semblait pâle, et même ses cheveux avaient l'air d'avoir terni. Son visage était fermé, n'exprimant aucune émotion.

.-Désolé, ce n'était pas mon intention, dit-il d'un ton calme.

Je le fixais, un peu inquiète de son état stoïque.

.-Pourquoi tu n'as pas répondu quand j'ai demandé s'il y avait quelqu'un ? demandais-je, les sourcils à nouveau froncés.

Il haussa les épaules, ne détachant pas une seule seconde son regard de moi.

.-Je ne t'ai pas entendu, répondit-il d'un ton qui me sembla glacial.

Son calme froid me mettait mal à l'aise. Je n'étais pas du tout habitué à voir mon ami si…inexpressif. Je ne pouvais m'empêcher de ressentir une pointe d'inquiétude, pas pour lui cette fois, mais pour moi.

.-Ron ? Tu…Tu te sens bien ? l'interrogeais-je d'une petite voix.

.-Pas vraiment, répondit-il immédiatement d'un ton presque agressif, qui me fit reculer instinctivement d'un pas.

.-Qu'est- qu'est-ce qui ne vas pas ? demandais-je quand même.

.-Nous.

Cette réponse me surpris tellement que mes yeux s'ouvrirent comme des soucoupes.

.-Nous ? répétais-je, complètement incrédule, cherchant se qu'il voulait dire par « nous ».

Son air impassible disparu soudainement, et un masque triste s'installa alors sur son visage ; il recula pour aller s'adosser au mur.

.-J'ai l'impression que tu me fuis…dit-il doucement au bout d'un instant, les yeux baissés.

Depuis notre « rencontre » quelques minutes auparavant, j'avais été sur la défensive, l'attitude du jeune homme n'étant pas des plus rassurante, mais en voyant une telle expression de désarmement, ma réticence s'envola. Après tout, Ron était mon ami, je n'avais aucune raison d'être sur mes gardes. Je m'approchais donc de lui, et m'adossais également au mur, ne laissant qu'un mètre entre nous.

.-Pourquoi dis-ça ? demandais-je gentiment.

Il poussa un soupir exaspéré, et son visage se ferma à nouveau tandis qu'il redressait la tête d'un geste brusque pour me fixer à nouveau :

.-Tu me demande pourquoi je dis ça ? T'es vraiment aveugle des fois, Hermione ! Je te signale qu'en une semaine, je dois à peine te voir trois heures, dont deux qu'on passe à se disputer ! Alors qu'avant…avant…

Nouveau soupir. Il secoua la tête de gauche à droite, une mine exaspérée et nostalgique sur le visage. Je le contemplais, de nouveau sur la défensive fasse à son humeur changeante qui ne pouvait que m'inquiéter

.-Avant Juillet dernier, on passait déjà notre temps à ce disputer, mais ce n'était pas pareil. Ca faisait parti du quotidien, et puis, Harry jouait toujours les médiateurs…Mais après…Nous avons été très proche à un moment Hermione, tu ne peux pas le nier. Et même si c'était une période difficile, je l'ai apprécié, car je sentais que tu avais besoin de moi. Maintenant, tu ne passes presque plus de temps avec moi, et quand tu le fais, tu te braques à la moindre phrase que je prononce.

Il s'arrêta, son regard se perdant alors dans le vague.

.-Elle m'a dit que je devais avoir une explication avec toi, dit-il d'un ton absent.

Moi qui m'apprêtais à répliquer à ses accusations, je fus bloqué par cette étrange phrase que je ne comprenais pas, et un frisson désagréable me traversa le corps.

.-Qui t'as dit ça ? demandais-je sèchement, les sourcils froncés.

Il releva alors la tête lentement vers moi. Il semblait ne pas vraiment être là, et je vis briller dans ses yeux une lueur de folie. Mon estomac se noua, et l'inquiétude, qui était presque de la peur, réapparu alors soudainement. Un nouveau pressentiment m'envahit, puissant, qui me soufflait à l'oreille de m'éloigné rapidement du jeune homme. C'est ce que je fis. Je m'éloignais du mur, ne le quittant pas des yeux.

.-Ron, dis-je doucement, la voix serré par la peur qu'avait provoqué le pressentiment. Qu'est-ce qui t'arrives ?

Il inclina doucement la tête, et son air rêveur fit place à un regard très dur et menaçant.

.-Tu joues avec moi Hermione ! me cria t-il. Tu ne comprends pas ! Je ne suis pas un jouet ! J'ai des sentiments pour toi, et tu ne fais que me traiter comme UN MOINS QUE RIEN !

Avant que je n'ai eu le temps de réagir, il m'agrippa durement les bras et me plaqua contre le mur, me faisant pousser un cri de terreur et de douleur.

.-Ron, arrête ! criais-je.

En un quart de seconde, il avait sorti sa baguette et la pointait sur moi, qui était plus terrorisé que jamais.

.-Silencio ! prononça t-il froidement.

Il me serra encore plus les bras, et se colla d'avantage contre moi, approchant son visage à seulement quelques centimètres du mien, qui commençait à être envahit par des larmes silencieuse.

.-Mais je ne joue plus, Hermione, murmura t-il durement. Elle m'a dit ce que je devais faire ! Ce que je devais faire pour que tu réalise que tu m'aimes !

A peine eut-il prononcé ces mots qu'il commença à m'embrasser le cou, où plutôt à me le mordre, avais-je l'impression. Retrouvant alors soudainement mes capacités motrices, j'essayais de le repousser de toute mes forces, réalisant alors ce qu'il avait l'intention de faire.

« Ron, je t'en supplie, pas ça ! » sanglotais-je mentalement, ce qui ne servi à rien. Il ne pouvait même pas m'entendre.

Je me débattais comme une folle, essayais vainement de crier, mais aucun son ne sortait de ma bouche.

Je sentis alors sa main rentrer durement en contacte avec mon visage, et je m'affaissait, sonné par le coup.

.-Tu vas rester bien calme maintenant Mione, tu as compris ? Je sais bien que tu en as envi. Elle me la dit.

J'étais à présent étendu sur le sol, le corps secoué par des sanglots que personne ne pouvait entendre, sentant les mains du jeune homme en qui j'avais toujours une confiance aveugle parcourir mon corps.

« Pitié…Aidez-moi … » suppliais-je à nouveau silencieusement, bien qu'il n'y eut personne pour entendre mon appel au secours.

Désespérément, je tentais à nouveau de le repousser, essayant également de lui griffer le visage à l'aide de mes ongles, plongé dans une panique totale. Mais il m'agrippa les poignés et me gifla à nouveau, avec une telle force que je ne fus plus capable de faire le moindre geste. Il profita de ce moment pour arracher sauvagement un pan de ma robe, et je poussais un cri silencieux. Je fermais ensuite les yeux, suppliant Merlin qu'il vienne à mon secours, essayant d'ignorer ce que Ron s'apprêtais à faire, tout en tentant machinalement de le repousser, mais étant trop sonné pour y parvenir. Je sombrais dans l'inconscience.

Faites que quelqu'un entende mes prières.

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C'est en sursaut que je me réveillais, le corps parcouru de frissons d'horreur. Les flammes qui dansaient dans la cheminée me brûlèrent mes yeux encore ensommeillé, mais je n'en tenais pas compte. Je me levais d'un bond et fonçais vers le portrait qui menait hors de la salle commune. Hermione était en danger, je le sentais.

Tout en courant, je jetais un rapide regard à ma montre. Cela faisait une demi heure que la jeune fille avait quitté la salle commune, et que je m'étais assoupi. Je ne me souvenais déjà plus du cauchemar que j'avais fais, mais une chose était sûr, c'était qu'il m'avait été envoyé pour me prévenir qu'Hermione n'allait vraiment pas bien. Etant donné les étranges liens qui nous unissaient depuis la piqûre du Xonarion, je n'en doutais pas une seule seconde. Mes pas me conduisirent d'eux même vers le quartier de DCFM, et j'accélérais encore l'allure en entendant des sons étouffés. Je pénétrais alors dans le couloirs, où la faible lueur d'une baguette posé au sol éclairait une scène qui m'horrifia.

Hermione était étendu au sol, et au dessus d'elle se trouvait Ron Weasley, entrain de lui déchirer sa robe de façon bestiale.

Je fonçais sur lui comme un animal enragé, et mes mains agrippèrent les vêtements du jeune homme. Je le tirais férocement en arrière, et le plaquais contre le mur.

.-Espèce de SALOPARD ! hurlais-je, tout en le cognant une nouvelle fois contre le mur, le faisant poussé un gémissement de douleur, que j'ignorais totalement, perdu dans une haine sans limite pour le rouquin et pour ce qu'il avait été prêt à faire. Je le laissais tomber au sol, et sans lui laisser le temps de réagir, je lui collais mon pied dans l'estomac, une fois, deux fois, trois fois.

.-COMMENT- T'AS PU – FAIRE CA ! criais-je, m'arrêtant entre chaque coups donnés.

Je me reculais alors, et sortais ma baguette magique. Je la pointais rageusement vers le jeune homme. Alors que je m'apprêtais à prononcer une formule qui m'aurait valu bien des soucis, je fus coupé dans mon élan par…

.-EXPELLIARMUS ! prononça quelqu'un dans mon dos.

Immédiatement, ma baguette s'envola de mes mains, et le choc m'expédia à un mètre de mon emplacement initiale, me faisant retomber durement au sol. J'entendis un bruit de course dans le couloir, tandis que la personne qui m'avait désarmé arrivait en courant. Me rasseyant vivement, je pus reconnaître le professeur Bright. Elle regardait autour d'elle d'un air horrifié, portant sa main à sa bouche, en voyant les corps inanimés de Ron et d'Hermione, et surtout en remarquant les habits déchirés de cette dernière.

.-Par Merlin ! Mais qu'avez vous fais Malefoy ! s'exclama t-elle sous le choc.

.-Professeur ! Ce n'est pas moi qui-

Mais elle ne me laissa pas le temps de terminer ma phrase. Elle leva de nouveau sa baguette, et j'eut à peine le temps d'entendre les mots « stupéfix », avant que tout ne devienne noir…

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N/A : J'ai hésité avant de faire ce chapitre se terminer ici. J'avais d'abord l'intention de continuer un peu, pour raconter ce qui arrive après, mais j'ai pensé que ça deviendrais vraiment trop long, et puis, j'ai écris mon cota d'horreur pour la soirée (ce qui ne veux pas dire que la suite est une horreur, ce n'est pas une révélation lol). J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop pour avoir une nouvelle fois utilisé Hermione comme souffre douleur, mais zavez vu, j'ai pas été Vraiment dramatique, Drago arrive tout de même à temps. Oki, j'arête de m'enfoncer lol.

En espérant que ça vous ait quand même plus, et que vous irez tout de même lire la suite… Review ?

Kissous à tous !

Elialys