Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à la merveilleuse J.K. Rowling, excepté l'intrigue et les personnages que je pourrais créer (qui sait ? lol)

Pour ceux qui ont lu le tome 6, comme c'est mon cas, toute ressemblance dans cette fic, importante ou non, avec des élément de ce tome est une pure coïncidence : depuis le temps que j'ai commencé cette fic (plus d'un an), toute mes idées sont pré-tome 6. Promis, je ne plagie pas (je n'aime pas passé pour une auteur sans imagination.)

Note de l'auteur : Non non, vous ne rêvez pas, chers petits lecteurs ! Je poste bien le chapitre 17 de ma fic, après un temps…trop important à mes yeux !

J'avais laissez note pour m'expliquer de ce retard, la revoilà (je viens de retaper presque tout ce chapitre, et j'ai encore toute les réponses aux reviews à faire, j'ai donc un peu la flemme de tout réexpliquer, donc je fais un copier coller lol). Vous n'êtes pas obligé de la lire, vous pouvez passez directement au chap lool.

« Je suis désolé, mais comme vous avez du le comprendre face au titre de ce « chapitre », ceci n'est malheureusement pas le chapitre 17 de ma fic. Je vous demande un million de fois de m'excuser pour la longue qui sépare chaque chapitre, surtout ceux qui ont le 16 depuis plus d'un mois, je suis désolé ! Si je viens mettre cette note, c'est d'une part pour m'excuser, je me déteste à être aussi lente , mais également pour vous avertir que dans 6 heures, je pars (d'ailleurs, faudrait peut-être que j'aille me coucher:-/ ) et que je ne reviens que le 23 Août, et que je n'aurais AUCUN contact avec un ordinateur durant tout ce temps ! Je suis VRAIMENT VRAIMENT désolé !

Vendredi dernier, pleine de remord, je me suis vraiment dit : allez Ambre, non de non, tu as des lecteurs qui attendent ta suite, bouge toi le c et finis ton chapitre! mais euuuuhh, comment dire, hum le lendemain, c'était le 16 juillet, et comme beaucoup d'entre vous doivent le savoir, le tome 6 est sorti et mon temps libre est passé dessus………. D'ailleurs, il est génial, mais c'est trop horrible ! Méchante JK, méchante !

Bref, je suis de nouveau entrain de raconter ma vie pour rien, vous en avez sûrement rien à faire, et je me doute que ceux qui attendaient le chapitre 17 sont déçus face à cette note inutile, mais je tenais vraiment à vous prévenir, et surtout à mes excuser, car je me trouve irrespectueuse envers vous….. Mais un point positif dans cette masse sombre de mauvaise nouvelle : je vais passé un mois sans aucune distraction (ou presque), surtout sans ordi (argh !) et je vais bien entendu avoir le temps de rédiger à la main (j'ai un gros paquet de feuilles dans mon sac !) et je pense sérieusement que j'aurais fini ma fic quand je reviendrais, étant donné qu'il ne reste que trois chapitres et un épilogue normalement. Donc voilou, j'aurais plus qu'à recopier, et vous aurez les chapitres à une semaine d'intervalle (ce qui vous changera, hum hum…..)

Merci d'avoir lu cette note, et j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop (regard suppliant de l'auteur). Encore une fois, je m'excuse. En attendant, relisez les 16 chapitres ;) »

Donc voilou, le voila enfin, ce chapitre 17, j'espère qu'il vous plaira.

Bien sûr, réponses aux reviews ! Merci ! Merci ! Merci ! Merci ! Merci ! Merci ! Merci ! et merci !

Pour ff net :

pearl de laye : ma chère pearlouze, je vais répondre ici à toute tes reviews, que tu m'as laissé un peu partout, et qui, comme toujours, sont pour la plupart, inutiles lool. Mais merci quand même, ma sœur chérie, car comme on dit : c'est l'intention qui compte !

Pauapu : Merci beaucoup ! Voilà la suite !

zeeve lelula : Merci pour tes conseils ! Effectivement, j'ai réussi à me débrouiller pour savoir quoi faire lool

Audinette : Merci pour tes compliments, ça me va toujours droit au cœur ! Tu auras la plupart des réponses à tes questions dans ce chapitre !

LunDer : Merci pour ta review, et encore désolé pour cette attente, je n'imagine que trop bien à quel point c'est frustrant, d'attendre la suite d'une fic qu'on aime. Merci encore !

Tinytuny : merci ! J'espère que tu n'est pas morte, étant donné l'interminable attende…hum hum, je suis désolééééééééé, pitiééé, meurt paaaaaaaaas ! lool. Tu n'aimes pas ryry ? Roh, ce n'est pas un mauvais gars, un peu niais, mais c'est tout ;)

ArachneeMalefoy : merci merci merci ! Tout tes compliments me font hyper plaisir ! Si mes souvenirs sont exacts, je t'avais répondu par email à ta review ! J'espère que la suite te plaira !

sam malefoy : Merci ! Tu as sans doute eut le temps de te reposer depuis la dernière fois lol. Ouvre grand les yeux, voici le chapitre 17 ! (pfff faut que j'arrête le coca…)

CrazyBeBee : Merci beaucoup ! Voilà le nouveau chap !

Jun Rogue : merci pour ton message ! Perso, je ne trouve pas ça très dure de passer d'un personnage à un autre, il suffit juste de savoir où tu vas dans l'histoire (et puis, Dray et Mione n'ont pas le même caractère !). Pour Harry, tu verras…. (la phrase qui tue et qui est complètement inutile…)

Leïla : Les lecteurs comme toi sont mes préférés ! Quand j'ouvre ma boîte mail et que je vois une review pour (presque) chaque chapitre ! Un grand merci pour avoir pris le temps de me donner tes impressions sur mon histoire, cela me fait plaisir de voir qu'elle plait toujours ! Pour Harry, comme tout le monde, tu vas devoir attendre pour savoir niak niak ! Merci encore, et bonne lecture !

Pour Harry Potter Fanfiction

Nadia: merci !

Mimiluna : Merci pour cette review plein d'entrain lool ! Comme beaucoup, tu as pitié de ce pauvre Ronald (pas mooooiiiii niak niak !) Merci ! Voilà la suite !

bloomy19 : Merci !

G faim : Merci pour ta review remplie de bonne humeur ! Je suis heureuse que tu aimes mon histoire et mon style ! Tu auras les réponses à tes questions en lisant la suite !

Mimie : Merci ! voilà la suite

Lilly : niak niak, et viiiii je suis une sadique, et le pire, c'est que j'en suis fière ! lool C'est vrai, c'est marrant d'avoir le destin de pauvres petits perso entre mes mains hihi. Bon allez, j'arrête de dire des bêtises ! Merci pour ta review, voilà (enfin !) la suite !

Aurélie : Merci beaucoup pour tes conseils ! J'avais déjà une petite idée, et les reviews l'ont confirmé ou infirmé, tu verras dans quel 'clan' tu te trouves en lisant la suite ! Merci, et bonne lecture !

Math : merci beaucoup, et désolé pour l'attente, je suis vraiment lamentable sur ce coup là…

AileDeFée : lol, Mirciiiiiiii pour ta review ! Je suis contente qu'elle te plaise toujours ! voilà la suite !

Adalgrim : La voici, la voilà !

Morgana Black : Et viiiiiii, c'est moi, Elialys, la sadique de service, qui fait souffrir ses persos, mais aussi ses lecteurs, niak niak ! Profite du nouveau chap, j'espère qu'il te plaira !

Pour fanfic-fr

Eweny : Merci beaucoup pour cette gentille review ! Voilà la suite !

Aria : merci d'avoir donné ton avis ! J'espère que la suite te plaira aussi !

Annecy : merci ! Voilà le chap 17, désolé pour l'attente !

Celebrian : Un gros merci pour ta review ! Je suis très contente que tu apprécies mon style d'écriture ! En relisant ta review, je me suis souvenue que ça m'avait marquer, quand tu avais dit que j'avais mis un an à posté le chapitre 16, et je crois bien que je t'avais envoyé un message pour t'expliquer le pourquoi du comment de ce que tu n'avais pas compris lool. Mais après, est-ce que je l'ai envoyé ce message, telle est la question, je ne sais absolument plus ! Allez, le chapitre 17 est servi !

Shikamaru : merci beaucoup ! J'espère que la suite te plaira

0 : Merci merci merci ! Je sais que ma fic est passé par un peu tout les bords (comique, tragique, j'aime jongler et mettre de tout, ça équilibre !), et encore, elle n'est pas finie ! J'espère que ce chapitre ne te décevra pas !

Pour Potter Magic World

Mélusina : Merci pour ta review ! Tu auras bientôt la réponse à toutes tes questions !

Kitanna : merci ! Voilà la suite !

twinzy : Merci beaucoup, je suis très touché par ton message ! J'espère que la suite te plaira autant !

blackwitch : Merci lol, voilà le nouveau chap !

anastasia : Merci beaucoup pour ton enthousiasme lol Voilà la suite, j'espère que tu l'aimeras ! pour le tome 6, je ne peux rien dire, il y en a qui ne veulent rien savoir ! et je n'ai pas compris ce que tu avais acheté lool. Pour les mangas, la réponse est non, mais je crois que ça me plairai.

Liliane Evans : Mirci !

Lavia : lool merci pour ta review, tu fais partie de ceux qui auront le moins attendu lol (et ce court temps, c'est déjà 1 mois, alors imagine les autres…Honte à moiiiiiiiii ! lol .Merci et bonne lecture ;)

Chapitre 17 : Plongeon

Avant même que je n'ai eu le temps de réagir, Hermione s'était relevée d'un bond, et courait presque vers la sortie.

_Où vas-tu ? lui criais-je alors qu'elle passait l'ouverture.

_Voir Dumbledore !

Je me levais donc rapidement et la rattrapais. Elle marchait d'un pas rapide, essuyant d'un geste mécanique les larmes qui roulaient sur ses joues. J'étais complètement perdu, je devais bien l'avouer. Cinq minutes plus tôt, l'ambiance était des plus agréable entre nous, puis elle avait eut cette vision, et maintenant, elle m'affirmait, sans tourner autour du pot, que Voldemort avait l'âme de Potter en sa possession.

_Que s'est t-il passé, Hermione ?

_J'ai eu une vision.

Ok, ça, je l'avais déjà compris.

_Qu'est-ce que tu as vu ??

_J'ai vu son âme, Dray ! J'étais dans son âme ! Il a du avoir conscience, d'une manière ou d'une autre, de ma présence, il… il m'appelait à l'aide.

Nous étions arrivés à la gargouille. Elle s'apprêtait à prononcer le mot de passe quand le tableau qui faisait face à la gargouille parla :

_Si vous désirez voir le Directeur, je crains qu'il ne soit absent.

_Où est-il alors ?? demanda Hermione d'une vois pressante.

_Je l'ai entendu discuter avec le professeur McGonagall, il est à Londres, et ne rentre pas avant ce soir, demain au plus tard.

_A Londres !

La jeune fille semblait désespérée. Moi, mon esprit était toujours comme anesthésié par la récente –et par vraiment agréable- nouvelle.

_Alors, il faut que je trouve McGonagall !

Elle s'apprêtait à repartir quand je lui saisis le poignet, elle se retourna, surprise.

« Hermione, qu'est-ce que tu fais ? » demandais-je mentalement, ne souhaitant pas que les informations soient connues de tous les portraits du château.

Elle fronça les sourcils, incrédule :

« Ce que je fais ? Je vais voir le professeur McGonagall, puisque Dumbledore n'est pas là ! »

« Oui, j'ai compris ça, mais après ?? »

Elle ouvrit la bouche, apparemment déstabilisée par ma question. Je répondais pour elle :

« Tu crois quoi, Hermione ? Tu vas aller voir McGonagall, ou même Dumbledore, leur dire que

Voldemort a l'âme de Potter, et puis ?? Tu crois qu'on va tous partir dans une quête périlleuse pour la récupérer ?? »

Hermione était immobile, comme frappée par la foudre, les yeux écarquillés, la bouche ouverte, visiblement très choquée par mes paroles. Mais je n'avais pas pu m'en empêcher. J'étais près à tout pour elle, mais…pas ça. Sa réaction immédiate face à sa découverte avait fait ressurgir ma jalousie dans toute sa splendeur, ce qui s'accompagnait donc de la réapparition de mon mauvais côté. Je n'avais jamais aimé Harry Potter. J'avais toujours éprouvé trop de jalousie, de colère à son égard. L'antipathie entre nous deux n'avait fait qu'augmenter au fil des années, et maintenant, Hermione m'annonçait qu'il pourrait revenir, si Voldemort consentait, sans broncher bien sûr !, à délivrer son âme.

_Mais, Drago… » commença Hermione d'une voix étranglée, éprouvant apparemment des difficultés à dire quelque chose.

Un faux rire m'échappa et je secouais la tête :

« Je te préviens tout de suite, je ne risquerais certainement pas ma vie pour St Potter, et je ne te laisserais pas risquer la tienne. »

Les mots que je venais de lui transmettre eurent un effet immédiat sur Hermione. Son teint pâle prit de la couleur, et son expression devint coléreuse :

« Tu n'es absolument pas en droit de me dire ce que je dois faire ou pas ! Et si tu es trop peureux pour m'aider, tant pis ! Mais moi, je suis une Gryffondor, pas une Serpentard ! »

Elle savait viser là où ça faisait mal. La colère initialement présente en moi depuis l'annonce du retour potentiel de Potter décupla. Nous étions tous les deux sur les nerfs, et cela ne présageait absolument rien de bon.

« Ne me traite pas de peureux ! »criais-je mentalement « Je l'étais peut-être avant, mais ce n'est plus du tout le cas, j'ai changé, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué ! Il y a seulement une différence entre la peur et la rationalité : je réfléchis rationnellement, et ne vois absolument pas l'intérêt de risquer nos vies pour Potter ! »

Son visage était écarlate, et elle serrait les poings tellement forts que ses bras tremblaient :

« TOI tu n'en vois pas l'intérêt ! Harry est mon meilleur ami, je ne le laisserais pas tomber ! »

« Et toi, tu es MA petite amie ! Je t'interdis de faire quoi que ce soit pour récupérer sa putain d'âme ! »

CLAP !

La gifle était partie si vite que je n'avais pas eut le temps de l'esquiver. J'avais regretté mes mots à l'instant même où je les avais prononcés, mais j'étais beaucoup trop énervé pour l'admettre, et surtout pour m'excuser.

_Je ne suis pas sous tes ordres, Malefoy ! Si tu veux une petite cruche docile et sans cervelle, utilise donc les millions que vient tout juste d'hériter et achètes-en une, au moins, tu aurais fais la fierté ton défunt paternel.

J'avais presque oublié combien Hermione pouvait avoir de la répartie, et surtout avec quelle aisance elle parvenait à toucher les points douloureux.

Alors, Dumbledore pénétra dans le couloir, choisissant le bon moment pour revenir de sa viré à Londres. Il nous lança un regard interrogateur, semblant plus surpris par nos expressions coléreuses que par notre présence ici.

_Qu'y a-t-il ? demanda t-il, légèrement inquiet.

« Débrouille-toi sans moi sur ce coup là » lâchais-je mentalement. « Je vais vite à la volière pour écrire à Gringott, leur demander de mettre de côté quelques millions ! »

Sans un regard pour le Directeur, je m'éloignais à grand pas.

Je bouillonnais. J'avais un besoin imminent de frapper dans quelque chose, de faire sortir ce surplus de colère. Ce n'était pas une bonne chose de réagir comme ça, mais à cet instant, je n'en avais absolument rien à faire ! Qu'est-ce qu'elle croyait ?? Que j'allais risquer ma vie pour celle de Potter ? Hahahaha. Non mais sans rire, elle m'avait bien regardé ? C'était comme si on était allé voir Dumbledore durant les quelques années sans Voldemort, et qu'on lui avait dit que, s'il acceptait de risquer sa vie, il y avait un moyen pour qu'il fasse revenir le mage noir ! Bon, d'accord, Potter n'avait pas vraiment le profil d'un tueur psychopathe et je n'avais pas la grandeur de Dumbledore (quoi que…)…mais bon ! Vous voyez ce que je veux dire nan ?

Je ne retournais pas directement à la salle commune, je n'en avais pas envie. Ce n'était pas vraiment l'endroit idéal pour ruminer sur ma relation amoureuse actuellement désastreuse, étant donné le nombre incalculable de souvenirs qu'emprisonnait cette pièce. Je me rendais donc à la tour d'astronomie, ressentant un soudain besoin d'air pur (N/A : Mais noooon, il veut pas sauter voyons !).

Arrivé au sommet de la plus haute tour du château, je m'accoudais au parapet, portant ma tête entre mes mains. La colère coulait encore vivement dans mes veines, mais scrutant le ciel encre et parsemé d'étoiles de la nuit, le calme et le silence qui régnaient tout autour de moi commencèrent à m'apaiser. C'était comme si, face à l'immensité de la nuit, je me sentais soudain insignifiant, et mon comportement semblait alors ridicule.

C'était la deuxième fois, depuis le début de notre relation, que je me disputais avec Hermione. La première fois, c'était à cause d'une lettre que m'avait envoyée feu mon père, accompagné d'un nouveau balai, le « Vitesse-Lumière ». A ce moment là, c'était surtout moi qui m'étais défoulé sur Hermione, je ne lui avais pas vraiment laissé le temps de répliquer…Cette fois, c'était différent. J'avais de nouveau déclenché la dispute, mais elle avait su répondre, pas de soucis. Mais tout de même, allez chercher l'âme de Potter, pfff…

Réfléchissant, je me rendis alors compte que cela faisait à peine quatre mois que j'étais avec Hermione.

Quatre mois.

Qu'est-ce que cela représentait, quatre mois, sur l'étendu d'une vie entière, où simplement sur les bientôt dix-huit années que j'avais vécu ? Rien, rien du tout… Et pourtant… Cette si courte période avait représenté tellement à mes yeux. Jamais je n'avais ressenti autant de sentiments, d'émotions. Avec elle, en si peu de temps, j'avais goûté au bonheur. Au bonheur d'aimer, mais surtout d'être aimé. Je croyais que cela m'avais changé, mais à en juger par mon comportement récent, cela n'était peut-être pas le cas finalement.

Je poussais un soupir exaspéré. Soudainement, je me sentais stupide, complètement idiot, et très gamin. Maintenant que ma colère était retombée, et que mon mauvais côté était de nouveau retourné s'enfouir je ne sais où, mes paroles paraissaient soudaines plus graves. Ce que je lui avais dit était blessant. Blessant et injuste. En prime, j'étais passé pour un macho. En bref, j'avais réellement déconné sur ce coup là. Je savais pourtant pertinemment que le sujet « Potter » était à prendre avec des pincettes. J'espérais qu'Hermione pourrait me pardonner pour ça. Je me doutais que si j'acceptais de l'aider à récupérer l'âme de Potter, cela serait déjà un grand pas dans la direction de la rédemption. Mais sincèrement, je ne pouvais m'empêcher d'être septique.

Je ne voyais pas comment cela serait possible. Voldemort ne cèderait pas facilement un si beau « trophée » et, actuellement, nous ne faisions pas encore le poids contre lui. De toute façon, quoi que je décide, je me retrouverais face à lui avec Hermione, le 21 juin, dans seulement un mois et demi.

La culpabilité toujours bien présente en moi, je redescendais, prenant cette fois la direction de la salle commune. Hermione ne serait sans doute pas rentrée. Les pressentiments faisaient partis de ses pouvoirs, mais j'avais l'impression que sa discussion avec Dumbledore allait durer un moment. Pourtant, en arrivant dans le couloir, je distinguais une silhouette près du portrait. Je fronçais les sourcils. Ce ne pouvait pas être Hermione, car même si elle était déjà remontée, elle connaissait le mot de passe. En approchant, j'eu la confirmation de mes doutes. C'était un garçon, grand, et à la lueur de sa baguette allumée, je distinguais un reflet roux. La colère m'envahit de nouveau quand je compris de qui il s'agissait.

Weasley.

Qu'est ce que ce… faisait là ??? Serrant les poings, j'accélérais le pas, pour me retrouver à moins de deux mètres de lui. Quand il m'entendit, il tourna la tête dans ma direction et sa mine s'assombrie quand il me reconnut.

_Malefoy, cracha t-il.

_Weasley, répliquais-je sur le même ton. Qu'est-ce que tu fous là ?!

_ Le château ne t'appartient pas, sale fouine, j'ai encore le droit d'y marcher.

Avec un sourire mauvais, je lui montrais l'insigne accroché à ma cape.

_Trente points en moins pour Gryffondor, pour ballade nocturne et insulte à un préfet en chef. Soit content que je n'en retire pas plus, pour d'autre mauvais comportement face à une préfète en chef.

Son teint pâlit un peu plus. Mon sourire quitta mes lèvres, et je fis un pas de plus vers lui, la mine sombre.

_Hermione n'est pas ici, et même si c'était le cas, je ne te laisserais pas l'approcher. Et je crois pouvoir affirmer sans peur de me tromper qu'elle n'en aurait pas l'envie non plus.

Sa pâleur fût alors remplacée par une légère rougeur, tandis que je le sentais bouillir. Faisant marcher volontairement mon « capteur d'émotions », je compris que Weasley était envahi de divers sentiments. Actuellement, c'était la jalousie qui était la plus présente, beaucoup plus que la culpabilité. Cela eut pour effet d'accentuer ma colère. Si j'avais fais à Hermione un dixième de ce que lui avait fait, j'aurais été rongé continuellement par la culpabilité. La preuve était que je me sentais déjà horriblement coupable à cause d'une dispute et de quelques paroles méchantes alors…

_Ne t'approche plus d'Hermione, lui dis-je d'un ton calme et très froid, rempli de menaces.

Ce fut lui qui s'avança dans ma direction cette fois, le teint de plus en plus écarlate sous l'effet de la colère.

_Depuis quand tu l'appelles Hermione ? Et depuis quand tu te soucis d'elle ?

Depuis que je suis tombé amoureux d'elle, espèce de con, avais-je envie de lui répondre. Mais je préférais le titiller. Un sourire narquois naquit sur mes lèvres, et je ne pus retenir un petit rire moqueur :

_Tu as été tellement aveugle, la belette. On ne connaît plus si bien sa « meilleure amie » tout compte fait…

Son visage perdu à nouveau de la couleur alors qu'il commençait enfin à comprendre ce que j'insinuais. Ses bras tremblaient légèrement ; comme s'il retenait l'envie de me frapper.

_As-tu la moindre idée, dit-il d'un ton haineux, du nombre de fois qu'Harry et moi avons du la consoler, parce que tu l'avais traité de sang de bourbe, ou autres insultes toutes aussi rabaissantes, Malefoy ??!

Je fis un autre pas vers lui. Nous n'étions plus séparés que par un mètre à présent. Je bouillonnais intérieurement. Tendant un doigt accusateur dans sa direction, je lui lançais avec fureur :

_Et toi, Weasley, imagines-tu une seule seconde combien de temps j'ai passé à la consoler après ce que tu lui as fais ?? Non mais, dis-moi sincèrement ! Est-ce qu'avec ta petite cervelle, tu arrives à te mettre à sa place un instant, et à te rendre compte de comment elle pouvait se sentir après que son soit disant meilleur ami ait tenté de la VIOLER ??!

Son poing partit, et je pouvais dire merci à mes réflexes, car je l'esquivais de justesse. Je répliquais immédiatement en lui lançant mon propre poing au niveau de l'estomac. Il l'évita également.

_Je ne voulais pas faire ça ! cria t-il. Je ne voulais pas lui faire de mal !

Je m'éloignais assez pour être à une distance raisonnable de ses poings. Ensuite, j'éclatais d'un rire froid. Pour la deuxième fois de la soirée, mon moi méchant reprenais le contrôle :

_Personne ne te l'a dit alors, Wistily ?

_Dit quoi ?? ne pu t-il s'empêcher de répondre en grognant, entrant ainsi sans le savoir dans mon jeu.

_La potion que cette femme t'a fait boire, celle qui t'a transformé en toutou. Il ne suffit pas seulement qu'elle te donne des ordres pour que tout fonctionne bien.

Il s'était glacé face à mes paroles. Il sentait sans aucun doute que ce que j'allais lui révéler n'avait rien de réjouissant.

_La potion marche d'autant plus, repris-je d'un ton toujours méprisant et moqueur, que la victime est faible d'esprit –ce qui n'est pas vraiment une grande nouvelle dans ton cas- mais surtout, cette victime doit avoir en elle le désir d'exécuter les ordres. Tu piges, Weasley ? Tu comprends pourquoi je ne veux pas que tu approches Hermione ?? Car au fond de toi, tu voulais la dominer !!

Mon ton était devenu haineux sur la dernière phrase. Avant que je n'aie eut le temps de réagir, il fonçait vers moi en hurlant :

_Ferme-la !! TU MENTS !! FERME-LA !!!

D'un geste vif et violent, il m'envoya un coup de tête qui m'atteignit au niveau de l'arcade sourcilière gauche. Je poussais une exclamation de douleur et portais par réflexe la main à mon œil qui m'élançait à présent horriblement. Ma jambe partit et mon genou frappa violemment sa cuisse. Il s'écroula sous le choc, mais se redressa rapidement. Nos baguettes furent tendues l'une vers l'autre en un rien de temps. Il s'apprêtait à crier quelque chose quand un miaulement retenti près de nous.

A la lueur du Lumos, je distinguais Miss Teigne. Cela signifiait que Rusard n'était pas loin et qu'il n'allait pas tarder à rappliquer. Weasley du le comprendre, car il se baissa et ramassa une cape argentée. Il se mit ensuite à courir, et au milieu du couloir, il disparut soudainement. Bien sûr. Une cape d'invisibilité. Ne souhaitant pas m'expliquer pour tapage nocturne avec le concierge, je me dépêchais de dire de mot de passe à la Lady, qui semblait choquée par ce qu'elle venait de voir, et d'entré dans la salle.

Le feu était presque éteint, et les braises éclairaient faiblement la pièce vide. Soupirant, j'allais m'asseoir sur le canapé, et fis apparaître un sac de glace que je plaçais sur mon œil douloureux.

Un petit miaulement me fis ouvrir les yeux. Salem était venue me rejoindre, et se frottait en ronronnant contre mon bras. Souriant, je prenais la petite bête sur mes genoux et la gratouillait sous le menton, ce qui eut pour effet de la faire ronronner encore plus fort. Je replongeais immédiatement dans mes pensées. Hermione m'avait offert ce chat, dans cette même salle commune, le jour de Noël. Jour où nous étions embrassés pour la première fois. Je me souvenais de cette journée, comme je me souvenais de toutes celles qui avaient suivi… C'était sans aucun doute la meilleur période de ma vie, quand les soucis et les obligations se tenaient encore éloignées, et que je pouvais profiter simplement de la joie d'être avec elle. Etre avec elle…

C'était maintenant que j'aurais du me trouver avec elle, dans le bureau de Dumbledore. De nouveau, je culpabilisais. La rencontre avec Weasley n'avait pas vraiment arrangé mon humeur.

Ce fut le bruit du portrait coulissant qui me sorti de mes pensées, un peu plus tard. Je tournais la tête. Hermione arriva presque en courant dans la pièce. Quand elle me vit, elle cria d'un ton rageur, apparemment encore en pleure :

_J'espère que tu es content !

Sans me laisser le temps de réagir, elle monta quatre à quatre les quelques marches qui menaient à son portrait, dit le mot de passe et pénétra dans sa chambre. Je restais quelques seconde interdit, avant de me lever, tenant toujours le chat. Je montais jusqu'à son portrait, où le chaton noir et blanc aux yeux bleus observait Salem d'un air suspicieux.

_Boule de poil, dis-je.

Le portrait s'ouvrit, et à peine fus-je entré dans la chambre que j'évitais de justesse un oreiller rouge.

_Va t-en ! cria t-elle. Laisse-moi tranquille !

Ne me laissant pas démonter, je posais Salem, qui courut immédiatement rejoindre Pattenrond sous l'armoire. Moi, je m'approchais d'Hermione, qui était assise au milieu de son lit, les yeux fermés, les larmes coulant silencieusement sur ses joues. Je compris que l'entretien ne s'était pas déroulé comme elle l'aurait voulu.

_Laisse moi…murmura t-elle.

Complètement sourd à sa demande, je m'asseyais en face d'elle.

_Hermione, dis-je doucement. Je ne suis qu'un salaud. Je suis vraiment dé-

_Arrête, Drago, me coupa t-elle. Ne te sens pas obligé de t'excuser parce que tu viens de comprendre que tu avais raison.

En toute vérité, je ne savais même pas ce que lui avait dit Dumbledore, même si, effectivement, son comportement pouvait m'aider à le deviner. Mais je m'en fichais. Je devais m'excuser.

J'avais besoin de m'excuser.

_Non, ma puce, écoute-moi. Le fait que je m'excuse n'a rien à voir avec le fait que j'avais raison ou pas. J'ai dit des choses tout à l'heure que… que je n'aurais absolument pas du dire, j'en ai pris conscience. Le fait que je n'aime pas Po- Harry ne me donne en aucun cas le droit de diriger tes choix, ou de te parler comme je l'ai fait. Je suis vraiment, vraiment désolé pour ce que je t'ai dit…Mais si j'agis comme ça, c'est parce que… Hermione, être avec toi, te connaître est la meilleure chose qui ne me soit jamais arrivée dans ma vie. Je veux juste te protéger…

Ses yeux demeurèrent fermés encore quelques secondes, mais elle finit par les ouvrir.

Doucement, elle les leva vers les miens. Ils étaient encore remplis de larmes, mais il n'y avait plus de colère. Elle semblait trop perdue pour pouvoir éprouver de la colère.

_Tu me pardonnes ? demandais-je doucement, le cœur serré douloureusement d'appréhension.

Pour réponse, elle se colla contre moi et enroula ses bras autour de ma taille, sa tête retrouvant sa place préférée dans le creux de mon cou. Bien que soulagé par sa réaction, je demeurais inquiet par son état.

_Que s'est-il passé, Hermione ? murmurais-je dans son oreille.

_Dumbledore a été surpris, répondit-elle au bout de quelques secondes, c'est le moins que je puisse dire…Mais il a tout de suite tenu un discours proche du tien. Il m'a dit qu'il souhaitait autant que moi le retour de Harry, mais que pour l'instant, nous ne pouvions rien faire, que s'était trop dangereux, que nous ne savions même pas où se trouvait Voldemort… Tout ce qu'il m'a promit, c'est qu'il ferait toutes les recherches nécessaires pour trouver le moyen de la lui reprendre quand…quand nous l'affronterons, le 21 juin…

Sa voix s'éteignit, et bien qu'elle ne tremblât pas, je sentais l'humidité au niveau de mon cou.

Doucement, je me décollais d'elle, et essuyais doucement ses joues avec le dos de ma main.

Quand elle leva de nouveau son regard vers le mien, ses yeux se braquèrent sur mon œil gauche, et l'inquiétude apparût sur son visage :

_Qu'est-ce que tu t'es fait ? Pourquoi as-tu un coquard ?

_Hum…c'est rien, juste une petite rencontre avec Weasley dans le couloir…

Elle continua à fixer mon œil blessé, puis ferma douloureusement les yeux, une unique larme coulant sur sa joue.

_Je suis désolé…murmura t-elle. Tout ça, c'est de ma faute…

J'approchais mon visage du sien et, doucement, embrassais le bas de sa joue droite, où la larme avait coulé, inspirant entre mes lèvres son goût salé. Puis, lentement, je glissais mes lèvres jusqu'à son oreille, et lui murmurais tendrement :

_Ne t'excuses plus pour quelque chose dont tu n'es pas responsable, Hermione…Cette blessure est superficielle, elle pourrait disparaître d'un coup de baguette. Je suis le seul qui ait le droit de m'excuser ce soir, car les mots que je t'ai dit s'ancre plus profondément qu'une simple blessure physique…

_Je te pardonne…Je n'ai pas été très tendre non plus…répondit-elle sur le même ton que moi.

De nouveau volontairement, je fis fonctionner mon don d'empathie, fut envahit durant quelques secondes par ses émotions. Je sus alors ce que je devais faire. Eloignant légèrement ma tête pour pouvoir fixer mon regard au sien, je lui disais le plus sincèrement du monde :

_Je t'aime.

Une nouvelle larme coula.

_Serre-moi, Drago. Serre-moi fort contre toi…

Une seconde plus tard, capturant doucement et passionnément ses lèvres entre les miennes, je sus qu'au moins pour l'espace d'une nuit, cette nuit, elle oublierait ses soucis.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Comme chaque soir depuis plus d'un mois, recouverte de sa cape d'invisibilité, Pansy se rendit dans le parc de Poudlard. Elle était contente ; sa mission progressait bien, elle était dans les temps. Si tout continuait dans ce sens là, ce serait près pour la fin du moi, début juin au plus tard.

En quoi consistait exactement sa mission ? Et bien, c'était une formidable idée de son maître, encore une fois.

Naturellement, Dumbledore avait posé des protections magiques assez puissantes sur l'école, le parc y compris, protections qui empêchaient les Mangemorts, ainsi que le Seigneur des Ténèbres lui-même, de pénétrer dans le domaine. Là, vous allez vous demander : mais comment cela se fait-il que Pansy puisse entrer et sortir de l'école à son aise alors qu'elle est une Mangemort ??

C'est simple. Elle était encore une élève de Dumbledore, et donc, elle était sous sa « bénédiction », si on peut dire. Il en était de même pour Rogue qui, savait-elle, était un agent double. Ce dernier ignorait bien entendu que Pansy avait rejoint les rangs des Mangemorts ; Voldemort ne savait pas encore qui était le traître. Pour en revenir au plan, l'idée générale était simple à comprendre, mais sa réalisation était beaucoup plus laborieuse, et demandait beaucoup de travail, et de pouvoir.

Tout autour du domaine, Dumbledore avait disposé trente bornes magiques. Elles étaient pratiquement indétectables, mais servaient extrêmement bien de bouclier mage noirs. Le travail de Pansy consistait dans un premier temps à « désactiver » chacune de ces bornes. Pour cela, elle devait faire appel à la magie noire, et c'était un travail très épuisant. Quand la borne ne fonctionnait plus, elle devait ensuite en inverser le processus. En moyenne, elle « désactivait » et reprogrammait deux bornes en l'espace de trois jours. Le fait que Lucius ait pu pénétrer dans le parc lui avait prouvé que son travail portait ses fruits à merveille. Cela voulait aussi dire que les Mangemorts auraient déjà pu envahir le domaine, mais Voldemort attendait. Car il savait que le processus inverse, celui qui empêchait les sorciers du « bien » d'entrer, ne se mettrait à fonctionner qu'une fois l'ultime borne modifiée. Mais il était confiant. Pansy travaillait très bien.

Il resterait encore le problème du château, mais Pansy n'était pas inquiète, elle s'en occuperait bientôt. Mais la priorité était le parc.

Bientôt, ils entreraient.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Certains phénomènes liés au temps sont étranges. Pas le temps qu'il fait dehors, le temps qui passe. Parfois, j'avais eu l'impression que deux semaines duraient plusieurs années, et à d'autre moment, les semaines défilaient une vitesse folle. J'avais trouvé que les mois de mars et d'avril s'étaient passés très lentement, mais maintenant, plus d'un mois et demi s'était écoulé, et je n'avais pas vu les jours défiler.

Nous étions le 31 mai.

En réalité, le temps avait semblé s'accélérer depuis que j'avais découvert que Voldemort détenait l'âme d'Harry ; depuis que Dumbledore avait mit mes espoirs en veille. Je me doutais que le sorcier n'avait pas cherché à me déstabiliser, mais c'était obligé. Il ne pouvait pas me dire que je ne pouvais rien faire pour aider Harry, pour le moment, et ensuite imaginer que je crierais de joie.

Quand il m'avait vu dans le couloir avec Drago, il avait tout de suite compris que quelque chose n'allait pas, surtout après que ce dernier soit parti furieusement. Le Directeur et moi étions montés dans son bureau, où il m'avait questionné. Avant de lui parler de ma vision, j'avais du lui expliquer que j'avais acquis de nouveaux pouvoirs après la piqûre du Xonarion. Il n'avait plus rien dit pendant de longues secondes quand je lui avais dévoilé ce que j'avais vu.

_Monsieur, avais-je finalement demandé. Comment Voldemort peut-il avoir récupéré l'âme de Harry. J'étais présente, j'ai vu le détraqueur !

_Je t'avoue en toute sincérité que c'est la première fois que cela arrive. Récupérer une âme aspirée par un détraqueur n'est pas une chose à laquelle les gens pensent, étant donné que les victimes sont exclusivement des personnes condamnées pour de très bonnes raisons. Cependant, Voldemort est très puissant, et je ne doute pas qu'il ait pu y parvenir. Je pourrais le faire moi aussi, mais cela nécessiterait l'usage d'une des magies les plus noires qu'il existe, c'est pour cela que jamais je ne le ferais. Voldemort en veut vraiment à Harry pour lui faire ça…

_Allons-la-lui reprendre ! m'étais-je exclamée. Cela fait presque dix mois que Harry vit cet enfer !

Mais à la mine déconfite de Dumbledore, j'avais compris qu'il n'avait pas les mêmes idées que moi.

_Je suis désolé, Hermione, mais je crains que cela soit impossible pour le moment. C'est beaucoup trop-

_Dangereux ? l'avais-je coupé, la colère refaisant surface. Harry a affronté plus d'une fois des situations dangereuses, moi avec lui ; ce qui s'est passé l'an dernier en fait parti, je ne peux pas rester plus longtemps sans rien faire !

_Hermione, je comprends parfaitement ce que tu ressens, et sache que je désire autant que toi délivrer Harry de sa situation. Mais c'est impossible. Nous ne savons même pas où se trouve Voldemort, ni comment lui dérober l'âme. Mais je peux te promettre une chose : je vais faire mon possible pour trouver un moyen de la lui reprendre, quand il sera là, le 21 juin. Pour le moment, je suis vraiment désolé, mais ce serait du suicide…

Incapable de trouver les mots, je m'étais levé et avais quitté précipitamment le bureau.

Réconcilié après notre dispute, Drago m'avait offert le réconfort dont j'avais besoin…

Depuis, les jours défilaient, terriblement vite. Je n'avais pas reparlé à Ron, et celui-ci n'avait plus cherché à me voir. Je ne savais pas exactement ce qui s'était passé entre lui et Drago, mais j'étais persuadé que le Serpentard était responsable de cet « abandon ». Pour le moment, je n'allais pas m'en plaindre. Le traumatisme était toujours présent, moins violent, mais toujours là. De plus, j'avais comme nouveau souci d'essayer chaque jour de ne pas penser à l'horreur que pouvais vivre Harry, pendant que moi, je pouvais librement marcher dans le parc, ou respirer l'air frais de la nuit.

Ne supportant pas de rester sans agir, j'avais repris avec encore plus de vigueur mes entraînements avec Dray ; en plus du duel, nous apprenions à contrôler nos pouvoirs, pour que l'on puisse s'en servir quand nous voulions. Mais si Drago utilisais presque parfaitement son don d'empathie quand il voulait, moi, j'éprouvais plus de difficulté avec mes pressentiments et mes prémonitions. Ca apparaissait n'importe quand, et jamais quand je le souhaitais. Heureusement, la pratique de notre « pouvoir commun » portait ses fruits ; nous le contrôlions de mieux en mieux. Comme la première fois où nous avions tenté de le faire fonctionner volontairement, nous utilisions le même procédé pour euh… ressentir des émotions puissantes. J'admets le fait que ces entraînement ont très souvent dérapé sous la responsabilité de ce pouvoir qui avait très certainement des vertus, hum… aphrodisiaque, dirons-nous…BREF ! Les fois où nous avions fait apparaître la lumière blanche –sans nous laisser distraire pour X raison- nous étions parvenus à l'utiliser, pour faire bouger des objets, où même transformer une marguerite en magnifique rose rouge une fois (sans baguette). Le seul hic, c'était que quand nous l'utilisions pour bouger ou transformer ce qui nous entourait, nous en ressortions affaibli, moi plus encore que Drago.

J'avais l'impression que ce ça…aspirait ma force vitale. Je commençais à voir le même phénomène se produire quand j'avais une prémonition. Mais je me rassurais, et rassurais Drago, en disant que ce n'était rien, que ça n'était pas bien grave…

Et voilà, nous étions le 31 mai. Je tentais d'ignorer le sentiment d'angoisse qui me tordait de plus en plus l'estomac, quand je réalisais que nous étions très bientôt en juin, et que le 21 ne semblait plus si lointain à présent. Mais si j'étais pour le moins stressée aujourd'hui, c'était à cause du dernier match de Quidditch de la saison, Serpentard contre Gryffondor. Ils auraient du jouer les uns contre les autres le mois dernier, mais le gardien de Serpentard avait eut un accident en potion la veille du match et n'avait pas pu jouer. Dray n'avait pas eut le temps de trouver un remplaçant. Serdaigle avait pris la place, et le match le plus attendu de l'année avait été reporté.

J'étais nerveuse. Drago et Ron, tous les deux sur le même terrain, à quinze mètres du sol, perchés sur des balais, étant donné les circonstances actuelles, cela ne présageait rien de bon. Cela ressemblait à un pressentiment, mais comme à présent, j'avais tendance à voir le mal partout, j'essayais de moins paniquer à chaque fois que j'avais l'impression que quelque chose de terrible allait arriver. J'appliquais ce nouveau raisonnement aujourd'hui. Bon, ok, j'essayais de l'appliquer.

Je refusais presque de laisser Drago sortir du lit pour qu'il aille manger.

_Hermione, murmura t-il à mon oreille d'un ton légèrement amusé, si tu ne lâches pas mon bras, je vais devoir utiliser la manière forte.

Contrainte, je lâchais son bras, mais posait immédiatement ma tête sur son torse. Les battements de son cœur étaient calmes et réguliers, et bientôt, ce son, additionné à la main qu'il passait doucement dans mes cheveux finit par faire redescendre ma tension. Voulant montrer ma bonne volonté, je le libérais, et m'adossais à la tête du lit. Il me sourit, puis, après avoir déposé un tendre baiser sur mes lèvres, s'était levé et avait quitté ma chambre, pour aller s'habiller dans la sienne. Je l'imitais, passais rapidement dans la salle de bain, puis revêtais la robe de l'école. Je rejoignais Drago dans la salle commune. A la vue de son balai, mon estomac se tordit à nouveau, et les sirènes d'alarmes hurlèrent dans mon esprit. Respirant profondément, je tentais de me calmer. Ce n'était rien. Juste un match de Quidditch, rien qu'un simple match de quiddich.

Sentant mon désarroi (peut-être avait-il encore usé de son pouvoir), il s'approcha de moi, fit doucement glisser derrière mon oreille une mèche qui s'était échappée de ma queue de cheval faite à la va vite. Une main toujours sur ma joue, il attira mon visage au sien, pour m'embrasser, passionnément, amoureusement. Comme toujours, j'y répondais de tout mon corps, de toute mon âme, de nouveau abasourdi par l'effet que ces simples baisers pouvaient produirent en moi. Jamais je ne me lasserais de l'aimer, de me sentir aimé par lui.

Quand il mit fin au baiser, un temps indéterminé plus tard, il fronça les sourcils en fixant mes joues, puis sourit tendrement. Quand il leva de nouveau une main pour les essuyer doucement, je compris qu'une fois encore, sans que je ne les contrôle, quelques larmes avaient coulé.

_Tu ne pleures jamais, Dray ? lui demandais-je, presque dans un murmure.

Il fixa ses pupilles bleues aux miennes, toujours intensément, et son sourire s'élargit un peu plus :

_Pas la peine, mon cœur. Tu le fais bien assez pour nous deux.

Je savais qu'il n'y avait aucune moquerie dans cette remarque, mais cela ne me fit pas sourire pour autant. Il vit que je parlais sérieusement.

_Non, je ne pleure jamais, répondit-il enfin. J'ai appris à ne plus le faire très jeune, étant donné la réaction de mon père à chaque fois qu'il me surprenait en larmes. Je crois que depuis, j'ai oublié comment faire. Rien ni personne n'a réussi à me faire pleurer depuis que j'ai sept ans.

Je le fixais pendant quelques secondes, puis affirmais calmement, envahit par une certitude :

_Moi j'y arriverais.

Il fronça les sourcils, puis sourit, de nouveau un peu amusé :

_J'espère bien que non, que tu ne feras jamais rien susceptible de me faire pleurer.

Mais à cet instant, la sensation que j'y parviendrais vraiment ne me quittait pas. C'était très étrange. C'était comme si je savais, comme si-

_Hermione ?

Je clignais plusieurs fois des paupières pour revenir à la réalité. Je secouais la tête.

_Désolé, dis-je avec un petit sourire, je raconte n'importe quoi…

Il resta quelques secondes à me fixer, avant de répondre à mon sourire, et de m'embrasser tendrement.

_Je vous aime, Miss Granger.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

Ron mangea rapidement, au bout de la table Gryffondor. Parfois, il mangeait près de Neville, Dean et Seamus, ou encore près de Lavande et Parvati, mais il sentait une réticence de leur part, comme de la part de tout le monde d'ailleurs, depuis ce qui s'était passé deux mois plus tôt.

Avant, il n'en avait pas vraiment tenu compte, car il ne se sentait pas responsable de ce qu'il avait fait, ou tenté de faire. Mais depuis sa rencontre avec Malefoy… il n'avait pas voulu écouter ce que cette fouine avait à dire, mais les mots s'étaient ancrés d'eux-mêmes dans son esprit et refusaient d'en sortir. Il avait voulut en avoir le cœur net, et avait effectué quelques recherches sur la potion « Servus Totalus ».

A force de lire, il avait fini par se rendre à l'évidence : Malefoy avait raison. Des personnes avaient réussi à échapper aux pouvoirs de la potion, comme on pouvait se libérer de l'imperium, assez longtemps pour demander de l'aide; mais ces personnes avaient au fond d'elles une répugnance pour faire ce qui leur était demandé. Par contre, les « esclaves » les plus dociles étaient ceux qui, en fait, avaient un désir caché, enfoui, d'exécuter les ordres. Cela ne pouvait être plus clair pour lui. Il s'était comporté tout à fait comme un petit « esclave docile ». il avait vécu ses actes avec tranquillité, pour ne réaliser ce qu'il avait fait qu'une fois l'antidote reçu.

Il avait voulu blesser Hermione. Parce qu'elle l'avait blessé, en ignorant les sentiments qu'il avait pour elle depuis des années.

Alors, il l'évitait ; il n'était plus sûr de contrôler son propre corps, et se détestait pour avoir eut ces envies cachées. Et puis, Ron s'était rendue compte, qu'effectivement, il ne connaissait peut-être plus son amie. Elle entretenait une relation intime avec ce connard de Malefoy, il avait finit par le comprendre.

Finalement, il retrouva son équipe dans les vestiaires. Ils échangèrent juste quelques mots, puis un à un, ses membres sortirent, et il se retrouva seul.

En toute sincérité, il n'avait même pas envie de jouer : mais il était le capitaine…Il se leva et se dirigea vers le couloir quand soudain, il fut frapper de plein fouet par un sort, et il fut incapable de bouger. Il comprit immédiatement ce qui allait se passer.

« Merlin je vous en prie…pas encore ! » pensa t-il désespérément.

Mais une voix s'éleva alors de derrière lui, et toutes pensées cohérentes et volontaires disparurent de son esprit :

_Ecoute ma voix, Ronald…Tu sais que tu dois m'obéir…Ecoute ma voix…

_Je t'écoute…Et je t'obéis…murmura t-il.

Pansy sourit, et fit face au jeune homme, qui avait le regard vitreux.

_Bien, Ronald. Sais-tu qui je suis ?

_Mon maître…

Son sourire se fit mauvais. Elle adorait cette potion indestructible.

_Ecoute bien tes instructions, Ronald, c'est très simple…

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

Je m'étais assise à côté de Neville dans les gradins de Gryffondor. Il faisait beau temps, et la température était agréable, mais malgré ça, je frissonnais régulièrement. C'était une mauvaise journée, je le sentais, mais je n'arrivais pas à déterminer pourquoi. Je me répétais en boucle que Drago ne craignait rien. Oui, rien. Un nouveau frisson me parcourut, alors que les joueurs faisaient leur entrée sur le terrain. Je repérais facilement Drago, qui avait reprit un masque froid, lançant des regards noirs aux joueurs vêtus de rouge et d'or. Neville me donna un petit coup de coude.

_Où est Ron ? demanda t-il, les sourcils froncés.

Je regardais les joueurs de notre équipe, et ne vit que six personnes, qui regardaient la sortie des vestiaires, incrédules ; alors que Mrs Bibine se dirigeait vers eux à grandes enjambées, l'air mécontent, Ron surgit en courant des vestiaires, levant sa main libre en signe d'excuse à l'arbitre. Celle-ci secoua la tête, exaspérée. Les joueurs se mirent en place. Drago et Ron se « serrèrent » la main, puis Mrs Bibine siffla, et les balais décollèrent.

Je commençais à me détendre au bout d'un quart d'heure, le match se déroulant normalement, enfin, aussi normalement qu'un match Gryffondor/Serpentard pouvait se passer… Gryffondor menait 20-0 pour le moment ; Drago arpentait le terrain, ainsi que Ginny, à la recherche du vif d'or. Au bout d'une demi-heure, je finis enfin par apprécier le jeu, les joueurs volant remarquablement bien, même ceux de Serpentard. Il y avait égalité à 50-50.

Mais alors que je pensais que tout allait pour le mieux, il se passa quelque chose qui fit ressurgirent mes peurs. La foule poussa une exclamation : Drago fonçait en piqué vers les buts de Gryffondor, Ginny le suivant de près. Il devait avoir repéré le Vif d'Or. Mais alors qu'il arrivait aux buts, il fit un tonneau pour éviter… Ron ! Ce dernier avait foncé sur l'attrapeur des Serpentards dès qu'il avait été à sa portée. Le public régit vivement : les Serpentards huèrent, et les Gryffondors poussèrent des exclamations où se mêlaient le contentement et la surprise. Je forçais mon cœur à ralentir la cadence en respirant profondément. Ce n'était rien, une simple technique de jeu.

Mais tandis que Dray s'éloignait des buts, Ron en fit autant : il partit aux trousses de l'attrapeur, sous les cris des spectateurs. Un poursuiveur de Serpentard en profita pour marquer un but.
Drago s'était rendu compte de la manœuvre de Ron, et il fonçait en tentant de semer le gardien. Nouveau but de Serpentard. Mrs Bibine ne pouvait rien dire, car Ron n'était pas en faute, tous les joueurs avaient le droit de se déplacer sur la totalité du terrain. Drago fit un nouveau tonneau près des gradins de Serdaigle, pour essayer de déstabiliser Ron. Tous crurent, moi comprise, que cela avait fonctionné, car Ron changea de trajectoire. Autre but. Le score était de 80-50, mais en réalité, je n'en avais absolument rien à faire. Je m'agrippais à la balustrade quand je réalisais que

Ron n'allait pas vers ses buts, mais fonçait vers McBeal (un des batteurs de notre équipe). Il arracha la batte de ce dernier. Le public se déchaînait à présent. Serpentard mettait but après but, tous les joueurs de Gryffondor observaient les gestes de leur capitaine.

Horrifié, je vis Ron se diriger vers un cognard. Il le frappa de toutes ses forces en direction de Drago, et celui-ci l'évita de justesse. Un cri de rage parvint du terrain. Il venait de Ron. Ce dernier était retourné aux trousses de Drago.

Ils fusaient tous les deux à travers le terrain. Ron finit par lancer avec puissance sa batte vers Drago, et celle-ci l'atteignit dans le dos ; pendant quelques secondes, il perdu le contrôle de son balai. J'étouffais un cri de terreur. Mais le Serpentard se reprit rapidement, et continua à foncer. Par contre, Mrs Bibine siffla enfin de toutes ses forces. Cela ne changea strictement rien. A présent, le public parlait, criait. Une exclamation puissante parcourue la foule quand Ron sortit sa baguette magique. Je plaquais mes mains sur ma bouche par réflexe. Les deux fusées arrivaient près des gradins de Gryffondor.

« Drago, il a sa baguette !! » hurlais-je mentalement.

Il du m'entendre, car il évita de justesse un éclair rouge. Changeant de tactique, il fonça en piqué vers le sol, zigzaguant pour éviter les sorts lancés par Ron, mais d'autres aussi lancés par les professeurs, qui essayaient d'atteindre Ron.

Arrivé à un mètre du sol, Drago repris difficilement une position horizontale, et sous les cris, se laissa tomber au sol, roulant sur lui-même, à cause de l'élan et de l'impact. En quelques secondes, il parvint à se stopper et à se redresser, baguette tendue vers Ron, qui piquait également vers le sol. Le vacarme de la foule ne me permit pas d'entendre la formule, mais un éclair rouge jaillit de sa baguette et alla frapper Ron, qui s'écroula de son balai, à deux mètres de la terre ferme.

Un silence bourdonnant s'installa dans tout le stade durant quelques secondes, tous observant le Serpentard blond, essoufflé et encore tremblant, baguette tendue vers le corps immobile au sol. Le bruit réapparut d'un coup, alors que les professeurs et les joueurs se précipitaient sur le terrain. Je fis de même comme beaucoup d'autres. Mais alors que nous étions séparés par une vingtaine de personnes, nos regards se croisèrent. Dans ses yeux brillait la même certitude que moi.

Elle avait encore frappé.

****

J'avais attendu, anxieuse, dans la salle commune pendant deux heures, avant que Drago ne passe l'entrée du portrait, sa robe en piteux état, à cause de son atterrissage pour le moins violent. Je me précipitais vers lui, et le serrais contre moi. Il répondit immédiatement en passant ses bras autour de moi.

_J'ai eu tellement peur…articulais-je d'une voix serrée.

_Je t'avoue que Weasley m'a donné quelques sueurs froides, dit-il à son tour.

Il me dit ensuite qu'il s'était démit l'épaule durant son atterrissage, mais Mrs Pomfresh avait résolu ça en un coup de baguette. Par contre, Ron était resté inconscient sur un lit de l'infirmerie.

L'infirmière ne voulait pas le « réveiller » avant le retour du Directeur dans l'après-midi.
Nous étions tous les deux d'accord, Ron avait encore du subir l'influence de cette femme mystérieuse, qui avait déjà frappé deux mois plus tôt.

Nous passâmes tous les deux l'après-midi dans la salle commune, encore sous le choc de ce qui c'était passé durant la matinée. J'avais compris pourquoi je ne voulais pas que Dray joue à ce match. Cela aurait pu très mal finir. Mais, étrangement, le sentiment de danger ne m'avait toujours pas quitté, et j'étais très inquiète.

Finalement, nous descendîmes dîner. Dumbledore était dans son siège, l'air plus sombre que d'habitude. Je remarquais que Rogue était absent. Ron également n'était pas là ; sûrement était-il encore à l'infirmerie. Partout, les élèves discutaient vivement du match de ce matin, et beaucoup lançaient des regards à la table de Serpentard, où Drago mangeait, la tête baissée. Pansy Parkinson se trouvait à côté de lui, et semblait…nerveuse ? Ou impatiente, c'était difficile à dire.

De toute façon, je m'en fichais, j'avais cette fille en horreur.

Alors que j'attrapais mon verre de jus de citrouille, une vision m'arracha brutalement à la réalité.

Une vision qui me terrorisa.

Ce n'était pas possible ! Je criais dans ma vision, mais bientôt, je réalisais que j'étais debout, les mains crispées sur le bord de la table, et que je criais également :

_Ils arrivent, ils arrivent !!

Retombant brutalement dans la réalité, je m'effondrais, à nouveau vidée. Ginny et Neville, qui étaient à côté de moi, m'empêchèrent de tomber. Le silence s'était fait, et tous me fixaient. Le monde tournait autour de moi, j'essayais de me redresser. Il fallait…il fallait que je le dise à Dumbledore.

Alors, les portes de la Grande Salle s'ouvrirent à la voler, et quelqu'un se précipita en courant dans la pièce. Ses robes noires étaient en lambeau, et du sang coulait d'une blessure à la tempe.

C'était le professeur Rogue.

Il fonça vers la table des professeurs, et ne s'arrêta que quand il la percuta violemment, ne contrôlant pas son élan. Plusieurs plats se fracassèrent au sol, sous le choc qu'il venait de provoquer.

_Albus !! s'exclama t-il alors à bout de souffle. Ils sont dans le parc. Les Mangemorts sont dans le parc !

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N/A : Encore une fois : NIAAAAAAAAAAAAAAAAAK niak niak niaaaaaaaaaak ! Hihihi j'adore vraiment finir mes chapitres là où il ne faut pas (regard et sourire très sadique de l'auteure)

Vous l'aurez compris la phase finale de cette fic vient de s'enclencher. Il reste deux chapitres et un épilogue, ce qui donnera un total de 20 chap ! (j'aime les chiffres rond lool)

J'espère que l'attente ne vous aura pas fait détester ce chapitre, je suis encore désolé. Je ne pense pas avoir de problème pour poster bientôt le chapitre 18, mais vous commencer à avoir l'habitude, quand je dis ça, ça peut mettre plus e deux mois, bouhouhou…

N'hésitez pas à me laisser vos impressions, c'est ma drogue !

Kissous

Elialys