NdlA : Voilà le chapitre 12 ! J'ai repris le travail depuis lundi dernier et je n'ai plus une minute à moi ! Heureusement il y a les week-ends. Comme d'hab. J'attends vos commentaires pour savoir ce qu'il en est de mon histoire et m'aider à écrire la suite. Alors R&R !

Kermesse – Chapitre 12 – Où il est question de revanches

Après s'être changé aussi, Mustang avait finalement décidé de se joindre à Havoc pour une distribution de baisers. Son ego en avait sérieusement pris un coup depuis le début de cette kermesse.

Non seulement il avait passé les trois quarts de sa journée dans l'eau, alors qu'il déteste ça, en plus sous les rires et quolibets de la foule, mais Riza était maintenant vraiment fâchée contre lui, ses chances avec elle diminuaient comme peau de chagrin !

Comment se fait-il que toutes les femmes tombent sous mon charme et pas elle ?

Son moral avait bien besoin d'être remonté !

Au grand désarroi de Havoc, une belle femme brune s'approchait déjà du Colonel.

« Hé, bonjour vous. Un petit baiser. » Lui dit Roy avec son plus beau sourire de charmeur.

La femme déposa son écot dans le panier et gifla de toutes ses forces Mustang.

« Tiens, ça c'est pour l'autre jour. »

Havoc siffla :

« Et bien Colonel, je ne sais pas ce que vous lui avez fait mais elle vous en veut sacrément.

« Ca va Havoc, je ne sais même plus qui c'est.

« C'est peut-être là tout le problème. »

Une autre femme venait de déposer de l'argent et comme la précédente gifla Mustang :

« Ca c'est pour ne pas m'avoir rappelée. »

« Et de deux !

« Taisez vous, moi au moins j'ai du les embrasser un jour ou l'autre. On ne peut pas en dire autant de vous.

« Sans doute, mais moi je ne me fais pas gifler publiquement. »

Une autre femme s'approchait de Roy.

« Je parie que celle là veut un baiser du célèbre alchimiste de flamme ! »

Mais comme les autres avant elle, elle le gifla.

« A ce rythme là, on va rembourser la campagne à nous tout seul, Colonel. Moi j'embrasse et vous, vous vous faites frapper.

« J'ai pas dit mon dernier mot. »

Une voix se fit entendre dans le dos de Mustang :

« Hé, c'est toi l'alchimiste de flamme ?

« Hum, à qui ai-je l'honneur, Monsieur ? Je vous préviens je n'embrasse que les femmes.

« Ben tiens, justement, c'est de la part de la mienne. »

Oups.


Riza revenait après avoir mis la robe et les sandalettes à talon que lui avait données Maria Ross. La robe était noire, ce qui était déjà beaucoup mieux qu'à paillettes jaunes, elle se nouait derrière le cou laissant le dos nu, cintrée à la taille, elle partait ensuite en une volute de volants noirs transparents superposés, et au grand dam de Riza elle s'ouvrait sur le devant laissant entrevoir ses cuisses. ( NdlA : si vous voulez, j'ai une photo de cette robe, je peux vous l'emailer si vous me laissez vos adresse).

Elle entendit vaguement sur le trajet qu'un type venait de se faire mettre KO par un mari jaloux. Tiens, il y en a un qui marche sur les plates bandes de Mustang !

« Maria, je suis là. Dis donc, cette robe n'est pas particulièrement ce que j'appellerai 'correcte'.

« Voyons Riza, elle est superbe et elle te va à ravir. Il est temps pour toi d'assumer ta féminité un peu !

« Ma féminité va très bien, je te rassure.

« Allons Riza, tu es toujours en uniforme ou en pantalon. Tu n'attaches aucune importance à ton apparence. Ce n'est pas comme ça que tu trouveras un mari.

« Mon Dieu, je croirais entendre Hugues ! Je suis très bien comme je suis, je revendique mon statut de célibataire. Et puis, je préfère être seule que mal accompagnée.

« Et tu finiras vieille fille, avec ta virginité intacte et ton chien pour seule compagnie !

« Hé, qu'est-ce que tu sais de ma virginité ?

« Rien, c'est juste qu'on ne t'a jamais connu aucun petit ami, alors on en a déduit que tu n'as jamais…

« Quoi ! Et c'est qui ce « on » ? Non mais j'y crois pas. Ben si tu veux que je te dise, je ne suis plus vierge depuis longtemps ! »

Riza ne s'était pas rendu compte qu'elle avait quasiment crié la dernière phrase. Autour d'elles le silence se fit. Tout le monde les regardait. Il était évident que tous avaient entendu ce qu'il en était de sa virginité. Riza piqua un fard.

Super, maintenant tout le monde est au courant que je ne suis plus vierge, les blagues vont aller bon train et je vois d'ici les autres tenir des paris pour savoir avec qui je l'ai fait.

Y a-t-il une pelle pour creuser un trou pour m'y cacher et y finir le reste de mes jours ?

« Hum, maintenant que nous sommes devenues le point de mire, on pourrait peut-être commencer la démonstration ? »

Ils firent des démonstrations de valse, de charleston et de salsa.

Riza s'apprêtait à danser un tango, lorsque le Führer monta sur l'estrade. Il se dirigea vers le partenaire de Riza pour prendre sa place.

« Permettez, mais je ne résiste pas à l'appel du tango. »

Il coinça une rose rouge entre ses dents puis saisit fermement Riza à la taille. Yeux dans les yeux, ils partirent pour un tango argentin endiablé.

« Vous êtes pour le moins une femme surprenante Hawkeye, que de talents exceptionnels vous nous dévoilez ! Le tir, la danse, le chant, … En plus j'ai cru comprendre que vous étiez une femme expérimentée…

Quoi une femme expérimentée ? Oh non, il fait référence à vous savez quoi ! Ca commence…Qu'est-ce que je fais, qu'est-ce que je lui réponds ?

« Je vous remercie, Monsieur.

« Je vous en prie, appelez moi Bradley. »

Mon Dieu, serait-il en train de me draguer ? Au secours, je fais quoi ? Dois-je sortir mon flingue ? Je ne peux tout de même pas tirer sur le Führer, ça ferait une sacrée tâche dans mes états de service !

Elle sentait les mains du Führer descendre trop bas dans son dos. Sans plus réfléchir, Riza fit la seule chose qui lui semblait possible en l'état actuel des choses.


La minute de mes reviewers !

Etoile : si tu as des titres de chanson, tu peux me les donner, parce que là j'en connais pas qui correspondent à ce que tu m'as écris. Je ne me vois pas inventer des chansons exprès, mais si toi tu le sens, pourquoi pas ? Et je rajoute que tu dois lire dans mon esprit car j'ai écris déjà les chap. suivants et j'utilise la même phrase et syntaxe que ta précédente review alors que je ne l'avais pas encore lu (celle du chap. 10 !), c'est trop fort.

Nelja : Je conçois qu'ils sont du début du siècle et donc que les chansons devraient être classiques, mais je n'en connais pas beaucoup de cette époque. Mais comme pour Etoile, si tu as des titres, je serais contente que tu me les soumettes. J'espère ne pas trop te choquer avec tous mes anachronismes mais cette histoire est sensée être humoristique et je ne connais pas grand-chose de la vie à cette époque, surtout qu'ils vivent dans une dimension parallèle on peut dire.

Sinon, je m'excuse pour l'affreux chantage, mais c'est la seule solution que j'ai trouvé pour avoir de nombreuses reviews, et ça marche ! J'ai eu 11 reviews pour le chap. 10 et 10 pour le chap. 11. Et j'ai besoin de vos encouragements pour rester dans le droit chemin. Mais pour vous remercier je continuerai cette histoire jusqu'à son dénouement.

Alors merci à Haruka, Meli, Marion, Tsukieina, Lalou, Polaris, Gotika, Zephyree (bien sûr ;-), Malili, Ridelliz et tous les autres !

MERCI