NdlA : je rappelle que les personnages sont complètements OOC et que je l'assume ! Cependant sommes nous si sûrs que Roy n'agirait pas de la sorte ? To be or not to be, that's the question...


Kermesse – Chapitre 19 – Où il est question de l'espèce canine

Riza se tenait juste derrière le rideau en bord de scène. Le numéro de dressage de Fuery se terminait. Roy se tenait à quelques pas derrière elle.

Riza émerveillée comme toute maman peut l'être de son enfant lorsqu'il fait ses premiers pas regardait son petit chien, Black Hayate, sauter dans les cerceaux que lui présentait Fuery, marcher sur ses pattes de devant et faire des petits sauts sur celles de derrière.

Hayate était vraiment très doué. Enfin, Fuery et Hayate faisaient leurs salutations à la foule qui applaudissait à tout rompre les prouesses du petit animal.

Riza ressentit un pincement de jalousie lorsqu'elle vit son animal de compagnie lécher le visage de Fuery en frétillant de la queue.

De quel droit Hayate démontrait autant d'affection envers un autre qu'elle ? C'était elle sa maîtresse après tout, non ?

Cela dit, ces dernières semaines elle n'avait pas eu beaucoup de temps à accorder à son petit protégé. Il avait passé plus de temps avec le jeune sergent qu'avec elle.

Enfin, après cette journée éprouvante, les choses rentreraient dans l'ordre.

Lorsque Hayate repéra sa maîtresse derrière le rideau il couru vers elle et sauta dans ses bras tendus.

Riza l'accueillit avec effusion.

« Oh Hayate, maman est tellement fière de toi, tu a été merveilleux. »

Riza faisait courir ses doigts dans la fourrure de l'animal pendant que celui-ci lui léchait le visage en poussant de petits jappements.

Roy éberlué regardait cette scène avec des yeux ronds.

« Je veux être un chien ! Je veux être à la place de CE chien ! Je veux que Riza me fasse ce qu'elle lui fait et je veux faire ce que CE chien lui fait ! »

Fuery qui se tenait à côté de lui, le regardait avec un air complètement effaré.

« Colonel, vous a-t-on déjà dit que vous étiez effrayant parfois ?

« Oui, Falman me l'a dit. Et vous savez ce qu'il fait actuellement ? Il se promène déguisé en fille et se fait appeler Dorothée… Alors vous me trouvez toujours aussi effrayant Fuery ?

« Heu, non Colonel. J'ai dit ça moi ? Ma langue a certainement dû fourcher, je ne voulais pas dire ça du tout. En fait je vous disais comme vous étiez … heu… attrayant ! Il n'y a qu'à voir le succès que vous avez avec toutes les femmes !

« Justement. Si j'ai autant de succès avec les femmes, pourquoi Hawkeye ne tombe-t-elle pas dans mes bras, ELLE ? » Lui demanda-t-il en agrippant les épaules du pauvre Fuery qui suait à grosses gouttes.

« Je ne sais pas Colonel. Lui avez-vous seulement demandé de sortir avec vous ? Je sais pas, genre un restau ou un ciné ?

« Voyons Fuery, il faut plus d'imagination que ça pour attraper une femme comme Riza Hawkeye ! »

Des petites étoiles remplaçaient à présent ses pupilles et il affichait un air complètement…idiot, il faut bien le dire !

« Elle est tellement belle, ses cheveux brillent comme les champs de blé sous un soleil de printemps, ses yeux sont doux comme de la glace au chocolat, ses lèvres sont rouges comme les premières fraises des bois, sa peau a la douceur de la soie…

Fuery n'en pouvant plus de ce déballage de mièvreries se sentit obligé de le couper dans son élan :

« Et elle porte deux gros flingues en permanence sur elle. »

Les petites étoiles disparurent des yeux de Roy remplacées par des flots de larmes :

« Et oui, deux gros flingues qu'elle n'arrête pas de m'agiter sous le nez. »

Maintenant Fuery était bien embêté, comment arrêter les pleurs du Colonel ? Ce que Mustang pouvait être pathétique parfois dès qu'il s'agissait de Riza !

« Vous savez Colonel, d'après certains psychanalystes, si une femme agite ses gros flingues sous le nez d'un homme, c'est qu'elle exprime son désir secret et inavoué qu'elle a de cet homme… C'est comme si elle agitait sous votre nez ses attributs…

« C'est bon Fuery, je crois que j'ai compris l'idée générale. »

Riza s'approcha d'eux :

« Ca y est, vous avez fini tous les deux ? Colonel, il faut y aller, le présentateur vient d'annoncer notre numéro. C'est à nous. Et je vous préviens, vous n'avez pas intérêt à dévier de ce que nous avons prévu, compris ?

« Sinon quoi ? Vous ne portez pas d'arme sur vous. N'est-ce pas ? » Rajouta-t-il un avalant sa salive.

« Ne me sous-estimez pas Colonel. Bon prêt ? On y va. »

Elle lui prit la main et l'emmena à sa suite sur la scène.


NdlA : Ne désespérez pas, le numéro de Roy et Riza dans les deux prochains chapitres à venir !

Ah et je signale, l'un des passages m'a été inspiré par une fic écrite par RW Grimm "Jealousy"