NdlA : Ok, il y a longtemps que je n'ai pas updaté cette histoire. Perso, je ne suis pas très contente de ce chapitre, mais rien ne me venait vraiment. Alors voilà, dans les prochains chapitres, place aux chansons mais ils ne sont pas encore écrits. Il faudra être patients parce qu'entre mon travail (et oui, je ne vis pas d'amour et d'eau fraîche !) et toutes mes autres fics, je fais ce que je peux.
Chapitre
22 - Où il est question de flammes et de punition
« Roy, NON…. »
Trop tard….
Tel un taureau excité par la muleta, Roy voyait rouge. La colère le rendait complètement sourd et aveugle à tout ce qui l'entourait et qui n'était pas Edward !
Le petit saligaud avait eu le culot de lui gâcher son spectacle. Il allait lui faire sentir de quel bois il se chauffait, l'enfer à côté sera une garden party !
Il leva sa main et d'un claquement sec des doigts, il fit jaillir des flammes.
Le seul problème, c'était que contrairement à Riza qui avait gardé son calme, elle, il n'avait pas bien analysé avec quoi Edward l'avait aspergé !
Il ne s'agissait pas d'eau, s'eut été trop simple pour assouvir la vengeance d'un FullMetal outragé, non. Il s'agissait d'alcool !
La réaction fut immédiate. En une fraction de seconde, sans même qu'il eut le temps de se rendre compte de ce qui lui arrivait, ce fut Mustang et non pas Ed qui s'enflamma telle une omelette norvégienne !
Heureusement pour lui, l'alcool utilisé par Ed était volatile et le feu s'éteignit aussi vite qu'il avait pris mais il n'épargna pas pour autant notre cher Colonel !
Celui-ci, encore sous le choc, se tenait debout au milieu de la scène en caleçon, ses autres vêtements étant réduits en cendre, la peau noircie, les doigts encore en position de feu, des dreadlocks dont les bouts fumaient encore pour cheveux !
Riza qui était toujours attachée à la roue appelait pour qu'on vienne la détacher. Fuery bondit sur la scène et la libéra.
Elle se précipita vers Roy toujours immobile.
« Colonel, colonel, vous allez bien ? »
Pas de réponse.
« Colonel, vous n'êtes plus en état. Restez avec Fuery, je vais m'occuper d'Ed. »
Riza sortit son flingue et l'arma avec détermination.
Ridiculiser le Colonel était une chose, porter atteinte sa vie comme cela venait d'être le cas en était une autre ! Roy aurait pu y laisser plus que sa chemise !
D'un pas décidé, le regard froid, Riza se mit à la recherche d'Edward.
Elle trouva d'abord Alphonse qui essayait de se faire tout petit, en vain compte tenu de sa taille plutôt imposante.
« Tirez pas Lieutenant, j'y suis pour rien ! C'est Ed tout seul. J'ai bien essayé de lui dire que ce n'était pas bien, mais il ne m'a pas écouté.
« Où est-il ? Tu as exactement 3 secondes pour me répondre. Je compte 1… 2…
« Oh lieutenant, vous me demandez de trahir mon frère !
« Non, je te propose de sauver ta carcasse. J'en étais à 2… 3 !
« Attendez ! Il est parti par là !
« Bon garçon. »
Riza prit la direction indiquée par Alphonse.
Al tremblait encore. Vraiment, le Lieutenant pouvait être effrayante parfois, surtout lorsqu'il était question du Colonel ! S'il avait été humain, il se serait fait pipi dessus !
Riza poursuivit son chemin à travers les allées jusqu'à ce qu'elle aperçoive un éclat de tissus rouge.
Elle tira un coup de semonce en l'air, ce qui eu pour effet d'arrêter net le fuyard.
« Edward, ne vous avais-je pas dit de laisser le Colonel tranquille ?
« Ce bâtard n'a eu que ce qu'il mérite pour toutes les humiliations qu'il m'a fait subir !
« Humilier en retour le Colonel est une chose Edward, risquer sa vie en est une autre. Tu devrais savoir que si tu le fais, tu te mets automatiquement sur mon chemin.
« Oh Lieutenant, calmez-vous, je n'ai jamais voulu atteindre à la vie de Mustang.
« Ah oui ? Et c'est quoi alors que de l'enflammer ?
« C'est pas moi, c'est lui tout seul qui s'est foutu le feu.
« Ne joue pas au plus fin avec moi Edward. Tu vas devoir payer pour ça et tu le sais. »
Riza pointa son arme sur lui et défit la sécurité.
Oh mon dieu, je suis un homme mort !
Edward savait qu'il n'était jamais bon de se retrouver de l'autre côté du canon d'une arme tenue par Hawkeye.
Il se remit à courir jusqu'à se retrouver dans un cul de sac.
Riza patiemment l'avait suivi. Edward se retourna contre le mur.
« Fait tes prières Edward. »
« Kayyyyyyeeee »
Riza vida son chargeur. Lorsque la fumée se fut dissipée, Edward se trouvait contre le mur, les mains levées, les yeux en pleurs, les impacts de balle formaient sa silhouette.
Il tomba raide sur le sol.
Riza s'approcha de lui.
« J'ai une punition bien meilleure pour toi Edward. »
…...
Durant les semaines qui suivirent, on put voir à travers tout le pays Edward Elric porter l'inscription « J'adore qu'on me dise que je suis petit » sur le devant de son tee-shirt et « I'm Famous, Kick my ass »(1) sur le derrière.
(1) "Je suis célèbre, botte moi le cul". (Déviation de « Fuck me, I'm famous » – baise moi, je suis célèbre)
Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est une muleta, c'est la cape jaune et rose qu'agite le toréador devant le taureau lors des corridas.
