NdlA : Ben alors, on a cru que j'avais terminé ma fic ? Ben non, pas encore, va falloir me supporter encore un peu. Non, j'ai juste soldé le cas "Edward" dans le dernier chapitre. Je suis désolée pour les fans d'Ed, mais on ne devrait plus le revoir dans les prochains chapitres, à moins que...

Et puis, ça fait près de 20 chapitres que je vous serine qu'ils vont pousser la chansonnette, ca va venir. Ce chapitre est un chapitre transitionnel (je sais pas si ça se dit.) D'ailleurs, je ne sais plus qui m'a dit qu'on ne dit pas Toreador, du coup, j'ai eu un super doute et je suis allée consulter mon ami le Larousse et soulagée, j'ai découvert que si, ça se dit et ça s'écrit, même si torero ou matador sont sans doute plus correctes, toreador est le terme le plus employé en français, toujours d'après mon ami le Larousse.

Mais je ne suis jamais à l'abri de dire des bêtises (ou d'en écrire), une fois j'avais écrit pêcher (arbre fruitier) au lieu de pécher (7 capitaux de la bible), forcément, ça casse l'ambiance...

Bref, ici il est de nouveau question d'une douche et d'une petite conversation entre "hommes"... et Roy est totalement, inimaginablement, adorablement, hors de caractère ! Et complètement perturbé aussi le pauvre garçon.

Chapitre 23 – Où il est question d'une douche (bis)

Alors que Riza se lançait à la poursuite d'Edward pour rendre justice, Fuery avait pris le Colonel par le bras et le traînait hors de la scène.

« Venez Colonel, il faut pas rester là. »

Il l'emmena dans les vestiaires. Roy reprenait peu à peu conscience de ce qui l'entourait.

« Fuery, où est Edward ? Et où est Riza ?

« Edward s'est sauvé, le lieutenant est partie à sa poursuite. A son air, je crois qu'elle va lui régler son compte. Vous auriez vu dans quel état elle s'est mise lorsqu'elle vous a vu tout brûlé. Je ne voudrai pas être à la place d'Edward.

« J'espère qu'elle va lui faire passer un sale quart d'heure. J'aurai bien voulu le faire en personne, mais de toute façon, j'aurai ma revanche un jour ou l'autre. Il ne perd rien pour attendre le petit morveux !

« Connaissant le lieutenant, c'est sûr. Pour rien au monde je voudrai me trouver au bout de son flingue. J'ai failli me faire pipi dessus quand je l'ai vu se lancer à la poursuite d'Edward ! C'est que j'étais sur son chemin moi.

« Vraiment ?

« Oui, c'est qu'elle ne supporte pas qu'on touche un seul de vos cheveux ! On sait tous très bien dans l'équipe que s'il y a deux choses qu'il ne faut absolument pas faire si on ne veut pas avoir le lieutenant à ses trousses, c'est un : toucher à un poil de Black Hayate, deux : toucher à un seul de vos cheveux.

« Ravi de voir que je viens en deuxième position derrière un chien !

« Oui, mais le lieutenant adore vraiment beaucoup son chien. »

Roy revit en mémoire son premier lieutenant chéri enfouir son visage dans le pelage de son animal et lui donner des caresses pendant que celui-ci lui léchait le visage !

N'avait-il pas rêvé d'être ce chien là !

De nouveau, de petites étoiles remplaçaient ses pupilles.

Il se voyait, la langue pendante, Riza qui passait ses doigts dans ses cheveux pendant que lui lichait son visage… et puis, il voyait Riza le promener au bout d'une laisse…

Heu, finalement, non. Pas top le fantasme du chien.

Cependant, cela voulait dire qu'elle tenait à lui et s'inquiétait pour lui ! YES ! Il en était sûr !

« Il faut que je trouve le moyen de lui dire à quel point elle me fait craquer… Qu'elle occupe toutes mes pensées, que je ne peux vivre sans elle, elle est tellement belle, ses cheveux brillent comme les champs de blé sous un soleil de printemps, ses yeux sont doux comme de la glace au chocolat, ses lèvres sont rouges comme les premières fraises des bois, sa peau a la douceur de la soie… »

Ca y est, le revoilà parti dans ses délires…se dit Fuery, vite l'arrêter avant qu'il n'aille trop loin !

« Colonel, COLONEL, Oh, LA TERRE APPELLE LA LUNE ! »

« Hein, quoi ?

« Vous m'avez déjà dit tout ça, les fraises des bois, le soleil de printemps, etc.… Je crois que j'ai compris l'idée. En plus, je l'ai vu en minijupe, c'est clair qu'elle est pas dégueu à regarder Riza ! »

Le sifflement appréciateur de Fuery mourut sur ses lèvres lorsqu'il se prit sans le voir venir un grand coup sur la tête.

« Faites attention à ce que vous dites Fuery, ou bien vous pourriez vous retrouver à faire les TIG tout le restant de votre vie. Et pour vous, c'est premier lieutenant Hawkeye et non Riza. Je suis le seul à pouvoir l'appeler comme ça. Avez-vous oublié que Riza est à MOI ?

« Heu non Colonel, ça va de soi. Bien sûr. Seul le grand alchimiste de flamme peut prétendre conquérir le cœur de Riza Hawkeye !

« Bien, je préfère cette attitude. Cependant, ça ne nous donne pas un plan pour déclarer ma flamme à ma belle. »

« Et puis vous devriez peut-être prendre une douche, vous sentez le brûlé.

« Sur ce point, vous avez raison. Tournez vous j'ai pas envie que vous soyez démoralisé à la vue de mon superbe corps d'Adonis. »

Fuery ne se fit pas attendre et se tourna.

« Ben c'est pas son ego qui l'étouffe celui là…Corps d'Adonis, tu parles ! »

Roy se déshabilla et se glissa dans la douche.

Au bout de cinq minutes, Roy se mit à fredonner tout en se shampooingnant les cheveux.

Fuery repéra des toilettes. Une idée lui passa par la tête.

Tout en marchant en crabe, subrepticement il s'approcha des toilettes puis tendit une main, et d'un doigt appuya sur la chasse d'eau.

Action Réaction, il put entendre Mustang hurler de toute sa voix, « BORDEL DE MERDE, QUI A COUPE L'EAU FROIDE ? »

Mustang avait sorti sa tête toute pleine de mousse du rideau de douche.

« Fuery, si c'est vous, je vous crame sur le champ ! »

Fuery prit un air de totale innocence.

« Mais voyons Colonel, jamais je n'oserais faire cela. »

Roy rentra dans la douche.

De nouveau, Fuery se glissa près des toilettes et s'apprêtait à appuyer sur la chasse.

« Fuery, si j'étais vous, j'éviterai d'appuyer sur cette chasse. Je suis peut-être mouillé, mais j'ai d'autres moyens de vous faire souffrir. »

Fuery déglutit et s'éloigna de l'objet en question.

Cinq nouvelles minutes passèrent, Roy se remit à chanter sous le jet d'eau.

« Ca y est, j'ai trouvé ! » s'exclama Fuery en écartant le rideau de douche pour faire face à son Colonel tout nu, tout mouillé et tout moussu.

« Fuery, j'espère que c'est une très bonne idée, parce que sinon, je ne réponds plus de rien… »

To be continued…

Là, je suis en train d'essuyer la bave qui me coule à l'idée d'un Roy Mustang tout nu sous la douche... Calme toi Fri-Ouille, c'est la grippe qui te fait délirer ! (Et oui, la vilaine a planté ses crocs sur mon cou et ne veut plus me lacher... sale bête !)

Bon, voila le chap 23, j'espère qu'il est à votre goût, je n'ai plus qu'à me lancer dans la rédaction du chap 24 et des suivants, sans oublier week-end en famille et un autre projet sur lequel je bosse avec un cadavre et un Roy tout en danger... Et puis d'autres idée qui font des "plops" dans mon cerveau et qui ne demandent qu'à sortir sur papier.

Bises

PS : n'oubliez pas mon pote le petit bouton violet/parme/mauve/bleu (bref de n'importe quelle couleur qu'il soit) "review"