Série : Gundam Wings
Auteur : Bux
Genre : pas très bien défini tout ça…
Disclaimer : Euuuuuh…Les rats sont à moi. Je pourrais leur demander de mordre Maxwell comme ça je pourrais cloner
Bleach. Nothing can be explained
Lost on the way, no one to blame, no one to say,
nothing to do with the way everything's changed
So I feel a little like, a child who's lost, a little like,
(everything's changed) a lot, I didn't like all of the pain,
I'm confused, a lot of it, is hard to take, and cause of it,
everything's changed I thought I'd make it through the pain
everything's changed
Given the change I would happily dance on the grave of the one
who shows no remorse
So I feel little like, a child who's lost, a little like,
(everything's changed) a lot, I didn't like all of the pain,
I'm confused, a lot of it, is hard to take, and cause of it,
everything's changed I thought I'd make it through the pain
everything's changed
nothing is plain
nothing can be explained, nothing
Given the change I would happily laugh,
and be free to express what I feel
Given the change I could hold up my head and smile again
…Des rats.
Ils n'ont pas peur de moi. C'est étrange. Oz me redoute. Wufy tient ses distances. Les autres en sont morts. Et eux ils approchent, curieux, comme si je n'étais plus qu'une chose inerte, froide. Remarque, il y a un peu de ça aussi. Je ne bouge plus, ça fait trois ou quatre jours que je me donne plus cette peine. Je ne sais plus pourquoi je suis là, ni depuis combien de temps. Je ne sens plus de douleur à l'abdomen. Je n'entends plus les pas au fond du cachot. Le pichet est désespérément vide. Gorge sèche. Faim. Autour de moi des petits grésillements, l'ombre qui fourmille, des pupilles avides qui attendent que je sois. Définitivement froid. Ils ne mordent pas encore, non, ils doivent entendre encore mon pouls. Ils doivent me voir agiter ce morceau de carbone. Je ne m'en rends même plus compte, mais parfois je me prends à fredonner, tout seul, assis, et pas des airs de vivant. Ce doit être pour ça que je n'ai pas peur.
Un vient encore, plus près, presque à portée de main. C'est toujours le même. Tidus.
Tidus, viens. Viens. Oui, c'est ça, good boy.
Je tiens le rat dans ma paume, il est jeune, il est confiant. Je l'aime bien, il est souvent venu, il ne mord pas, il se contente de me chatouiller la plante des pieds. Il a une petite sœur je crois, elle n'approche jamais, semble même inquiète. Allons, faut pas avoir peur de Maxwell, Mademoiselle. Nan, vous, vous ne craignez rien. Vous n'êtes pas de Oz. Je relâche Tidus, il semble un peu excité. Sûrement à cause de mon odeur, elle empire. Certains de ses compagnons me tiraillent la natte –enfin ce qu'il en reste. C'est amusant. Si je ressens c'est que j'existe. Quelque part, ces rats sont mes amis.
…Ils m'ont mordu. On dirait que ça a commencé. Donc je vais mourir comme ça. Dévoré par des rats. Je me sentais quand même mieux harnaché à mon cockpit. Je préférais mourir comme ça.
/ NON.
Non.
/ LEVE TOI.
Il y a du bruit autour de moi, la mêlée, ils ont compris, ils savent. Je m'en vais.
Je t'ai attendu trop longtemps.
…
Quelque chose sur ma joue. Le soleil. Non, c'est plus…Plus près. Quat'Chan.
