Chapitre 4: Une nounou pas comme les autres:

Alors que le colonel, accompagné de son lieutenant quittait son petit duplex, Alphonse, lui y entrait. Il fut accueilli par la petite Yun, qui, intriguée par ce nouveau venu en armure, alla directement à sa rencontre.

-Dis, t'as pas chaud avec ton drôle de costume? Demanda la fillette.

-N..Non, y'a la clim! Ne t'inquiètes pas euh, comment tu t'appelles déjà?

-Yun!

Ce fut encore un immense sourire qui s'afficha sur le joli petit minois de la fillette. Alphonse pris la main de le petite fille, et se sentit entraîner vers la chambre de cette dernière. Al ne put s'empêcher de penser, que dans cette maison, il n'y avait pratiquement rien pour qu'une petite fille de son âge puisse d'amuser. En entrant dans la chambre de Yun, ses pensées se confirmèrent.

-Eh, Yun! Tu voudrais pas qu'on aille faire un tour en ville tous les deux? Lui demanda t'il d'un air enjoué.

-Ouais, super! Allez, allez on y va!

Et ce fut, très rapidement qu'ils furent tout deux sortis du petit duplex du colonel.

De son côté, le colonel était confronté à un problème de taille. Depuis la soirée d'hier, que le lieutenant Hawkeye et lui même avaient passé ensemble, il n'arrêtait pas de penser à elle, dès qu'il la voyait il avait envie de la serrer contre lui. Et réciproquement, le lieutenant, elle aussi, ressentait les mêmes pulsions que le colonel. Au fond d'elle même, elle savait bien qu'il ne fallait pas céder. Alors, à chaque fois, elle baissait le regard, pour ne pas croiser le sien.

Alphonse arrivait à peine à suivre cette petite furie qui le traînait dans tout le centre commercial. Il avait pratiquement dévalisé toutes les boutiques. Jamais de sa vie, pas même avec son frère, il n'avait combattu un tel montre qu'une gamine de 6 ans. Puis, vers 14h30, lasse de courir dans tous les sens, Alphonse proposa à la furie de rentrée, après quelques demandes de la part d'Al, la fillette accepta. Lorsqu'ils rentrèrent, bien qu'Alphonse était une armure, ne pouvant pas ressentir des sentiments physiques comme la fatigue, il était tout de même complètement épuisé. Il prit la fillette dans ses bras, et l'emmena dans sa chambre avec ses nouveaux jouets. Quelques instants plus tard, quelqu'un entra dans l'appartement, Al pensa d'abord que ce fut le colonel, mais il fut surpris de voir Riza monter les escaliers pour le rejoindre.

-Lieutenant, euh mais qu'est ce que vous faites là? Questionna Alphonse.

-J'ai pu finir plus tôt aujourd'hui, lui dit elle d'un ton qui soulignait l'évidence.

-Non, mais euh, je voulais dire, qu'est ce que vous faites dans euh l'appartement du colonel?

-Je euh, il m'a demandé de…et bien de euh d'habiter ici pour euh l'aider à élever sa euh fille, fit elle d'un ton embarrassé.

-Sa…sa fille? Mais, j'ai cru comprendre que c'était sa nièce!

-Oui, pardon, sa nièce, ma langue a fourché! Maintenant tu peux t'en aller, ça ira.

Alphonse fut presque chassé de l'appartement du supérieur de son frère. Le lieutenant cachait quelque chose et il saurait découvrir quoi. Le seul problème était de savoir si oui ou non, il devait en parler à son frère. Il jugea plus convenable de garder son enquête pour lui, on risquerait de le prendre pour un barjot. Juste avant d'arriver devant la porte de l'appartement provisoire d'Ed, il remarqua qu'il avait oublié quelque chose qu'il avait acheté pour ce dernier chez le colonel. Il rebroussa chemin et retourna chez le colonel. Lorsqu'il sonna à la porte, ce fut le Riza, étrangement énervée, qui vint lui ouvrir.

« qu'est ce que tu veux encore? »dit elle d'un ton peu aimable.

Alphonse lui expliqua sa venue, et rentra en vitesse dans l'appartement; il tomba nez à nez avec Roy. Ce dernier prit Alphonse à part et lui dit le plus discrètement possible:

-Tu as intérêt à garder le fait que Riza soit ici pour toi mon grand!

-Que…quoi!

Alphonse, complètement abasourdi, ne savait pas trop comment prendre la remarque du colonel. Ce dernier venant de comprendre qu'il avait fait une gaffe, demanda à Alphonse de récupérer ce qu'il avait oublié et de sortir de chez lui immédiatement. Al ne se fit pas prier deux fois, et s'exécuta automatiquement. Lorsqu'il fut enfin rentré dans l'appartement de son frère, il s'écroula dans un fauteuil. Il avait la tête lourde, ce qui est un comble pour une armure, il le cadeau qu'il désirait offrir à Edward, et il attendit que ce dernier rentre.

De son côté, Roy se chamaillait avec son lieutenant:

-Comment ça? Je te rappelles quand même que c'est toi qui a laissé pensé des choses absurdes à Alphonse! Hurla t'il.

-Ben voyons, c'est ma faute! Évidemment, pourtant, c'est bien vous, qui êtes allé le voir pour lui dire un ramassis de conneries!

Le colonel ne répondit rien à cette remarque, il se contenta de monter les escaliers et d'aller dans la chambre de la petite Yun. Lorsqu'il pénétra dans l'enceinte de la petite chambre, il vit sa fille, jouant avec un espèce de petite poupée. Il s'assit au bord du lit et embrassa la fillette sur le front. Cette dernière se désintéressa de sa poupée pour pouvoir offrir toute son attention à son père. Roy prit Yun dans les bras et la serra fort contre lui, comme le ferait un jeune enfant serrant une peluche lorsqu'il est triste.

-Dis, pourquoi t'es triste? Murmura la fillette.

-Je ne suis pas triste, je vais bien, lui répondit il.

De son côté, Riza Hawkeye s'en voulait de s'être un peu disputée avec son supérieur. Elle s'assit sur le canapé, et prit un livre, qui se trouvait sur la petite table basse devant elle. Après quelqu'un instants de lecture, elle s'endormit. Lorsque le colonel descendit, il la trouva, là, sur son canapé, plongée dans un sommeil réparateur. Il s'assit à ses côtés, mis sa main sur la sienne, et embrassa le visage de son lieutenant préféré. Et ce fut dans cette position, qu'il sentit ses yeux se fermer peu à peu.

Ce fut Yun qui vint réveiller les amants en leur posant tout un tas de questions sur le fait qu'il aient dormis ensemble sur le canapé. Les deux militaires se hâtèrent de s'habiller, car Alphonse la nounou n'allait pas tarder à arriver. Lorsque ce dernier arriva, Yun l'attrapa tout de suite, et l'entraîna, toujours avec force, dans son antre. Le colonel s'assura que tout allait bien chez et partit la conscience tranquille, accompagné de son lieutenant. Tandis que les deux militaires se dirigeaient vers le bureau du colonel, Alphonse se disait que ce soir, il dirait tout à son frère, enfin, tout ce qu'il sait, c'est à dire pas grand chose. Il essayait de se débattre avec la petite furie, qui voulait absolument le maquiller. Puis soudainement, il eu l'idée de la journée:

-Et si on allait faire une balade tranquille au parc?

-Oui! Ce serait super! On amène la balle!

-Euh bah, euh d'accord…

Ce n'était pas tout à fait la petite balade tranquille qu'il imaginait mais bon il ferait avec. Lorsqu'ils se dirigèrent, tous deux, vers le parc municipal, ils ne remarquèrent pas tout de suite, qu'une personne qui avait tout l'air d'être mal intentionnée, les espionnaient.