Chapitre 3 : De l'autre côté
Weir : Non, lieutenant Ford, je ne vous laisserai pas retourner sur cette planète !
Ford : Mais ils sont en danger…
Weir : Ils sont peut être morts.
Ford : Non, je ne pense pas docteur. Je suis sûr qu'ils sont en vie.
Weir : Ecoutez Aiden, je sais que ce sont vos amis et je comprends ce que vous ressentez mais…
Ford : Non docteur Weir, je ne pense pas que vous compreniez ce que je ressens.
MacKay, qui était resté silencieux durant la discussion entre Weir et Ford, se manifesta.
MacKay : Elizabeth, on ne peut pas les laisser là, à la merci des Wraiths…
Rien que de prononcer leur nom, il frissonna à ce qu'ils risquaient de subir. Cette phrase fit réfléchir Elisabeth. Elle souvient de la discussion qu'elle avait eu avec Sheppard quand le colonel Sumner, Teyla et quelques autres avaient été enlevés. La détermination dont il avait fait preuve avait été une des raisons pour lesquelles elle avait autorisé la mission.
Weir (sortant de ses réflexions) : Si je comprends ce que vous dîtes, vous seriez prêts à retourner sur la planète avec une équipe pour une mission de secours ?
MacKay : En fait…
Ford (l'interrompant) : Oui madame.
MacKay lui envoya un regard noir.
Weir (prenant une inspiration) : Très bien lieutenant, vous partirez avec le capitaine Grahams et son équipe.
Ford (lui souriant) : Merci madame.
Ce dernier et MacKay sortirent du bureau du docteur Weir qui les interpella.
Weir : Soyez prudents !
Ford : Ne vous inquiètez pas, nous seront de retour avec eux dans moins de deux heures.
Puis ils sortirent.
Weir : Je l'espère.
Pendant ce temps-là MacKay, rouspétait contre Ford.
MacKay : Comment avez vous osé m'inclure dans la mission !
Ford : Je croyais que vous vouliez les sauver ?
MacKay : Oui, bien sûr mais…je n'ai pas dit que je voulais faire partie de la mission.
Ford : Désolé pour vous MacKay, mais vos petites fesses ne resteront pas ici pour cette fois.
MacKay s'arrêta de marcher.
MacKay : Eh ! Je ne suis pas un planqué !
Ford (se retournant et le jaugeant) : Oui bien sûr. Allez dépêchez vous, on a pas beaucoup de temps.
MacKay (résigné) : Très bien…j'arrive.
