Bonjour tout le monde ! Je suis de retour pour vous jouer de mauvais tours ! (enfin, surtout pour poster un chapitre qui se fait désirer depuis un sacré moment... je pense que je suis en retard... oups ?) En tout cas, je suis là maintenant ! Et avec le chapitre 2 !
Je préviens tout de suite ! Cette histoire n'est ABSOLUMENT pas abandonnée ! Je la publierai juste de façon aléatoire (ça va surtout dépendre de mon temps...)
Mais une chose est sûre... je suis extrêmement surprise par le nombre de personnes qui m'ont laissé un commentaire et suivis ou favoriser mon histoire ! Je ne m'attendais pas à autant de monde !
Alors, un grand merci à AkiHime20, Akira Di, Alfader, Amnesia Riku, Gol-D Lymne, Liske, , Pandadoudoudcornu, SkySora-R27, Syt the Evil Angel, alyss au pays de l'abyss, arieslucie46, hadrian phantomhive, keina1808, mahon5971, terino, zorchide, 0kam1ryuu, Audragon, Deponia, Hebihime, Heyli13, Kinitori Natsumi, Lecfan, Lyaku, Oriona Blek, Schtroumpfs, Tsuki Banritt, garodorian, isisdris-shiro, kedy ichyo, llyphos, marjo1607, maya9231, mukutsuna93 et tamarahc pour suivre et favoriser mon histoire !
Un gros merci aussi à Karo, Harihi, llyphos, Tsuki Banritt, Hebihime et Heyli13 pour leur review ! Merci beaucoup llyphos pour ta correction ! (vu le nombre de mots et de lettres qui manquaient, ça me fait dire qu'il faut que j'arrête d'écrire le soir...)
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !
Disclaimer : KHR ne m'appartient pas
Parler : japonais
"Parler" : pensées
Parler : italien
Chapitre 2
Des nombres à Namimori
Il y a maintenant cinq ans, par une nuit glaciale d'hiver à Palerme, le monde souterrain découvrait les premières victimes des Numbers dans un hôtel abandonné. Si au début, personne ne comprenait la raison de ces meurtres ni la signification que pouvait avoir les deux chiffres au mur, 27 et 95, le fait de ne retrouver aucun indice sur la scène de crime n'aidait en rien à comprendre ce qui venait de les frapper. Néanmoins, il ne s'agissait que du commencement.
Rapidement, une équipe de tueurs à gages fit son apparition, comme pour répondre aux nombreux questionnements des mafieux. Et une qui ne manqua pas de surprendre… une étrange équipe… que les hauts dirigeants n'apprécièrent guère sur le coup. Après tout, chaque membre portait une sorte de « costume », permettant de cacher son identité. Et leurs surnoms rappelèrent les cadavres retrouvés quelques temps plus tôt.
Des chiffres.
Non pas des lettres ou tout autre pseudo qu'usaient normalement les tueurs à gages et les assassins, mais des nombres. Ce qui en surprit quelques-uns, sans pour autant qu'on ne les prenne au sérieux. De ce fait, beaucoup abandonnèrent le sujet. Certains mirent même les précédents meurtres sur un coup de chance.
Seulement, aucun ne savait quelles seraient les conséquences de leur arrivée dans le monde souterrain, faisant se mordre les doigts ceux qui les sous-estimaient. Car en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, ce groupe s'imposa comme l'un des plus talentueux, voire le plus fort de tous.
Qu'importe la difficulté, la complexité, la dangerosité, l'exigence, l'impossibilité, la pénibilité, les risques, les problèmes, la fatigue, les adversaires, les conditions ou même les meurtres à accomplir pour la mission, ils les réussissaient toutes et toujours dans un temps record, dépassant les meilleurs dans leurs domaines.
Assassinats… piratage… exécutions… surveillance… combats illégaux… meurtres… extorsions… escortes… protections… annihilations… disparitions… vols…
En revanche, ils ne prenaient aucun kidnapping ou assassinat de jeunes enfants. Et voyant tout ce qu'ils pouvaient déjà accomplir, personne ne leur a demandé la raison.
A la place, tous s'interrogeaient sur leur véritable identité. Même si leurs masques et leurs déguisements ne laissaient rien paraître, beaucoup arrêtèrent de chercher tandis que certains eurent recours à différentes méthodes telles que les attaquer, les menacer et toutes autres joyeusetés dont ils pouvaient faire preuve. Et ceux-là disparaissaient toujours mystérieusement, leurs corps retrouvés quelques temps plus tard mutilés, avec le numéro de celui lui ayant ôté la vie, gravé dans la chaire.
A la fin, et ayant compris le message, tous cessèrent de les embêter, tout en nourrissant une certaine haine mais aussi du respect envers ces membres qui ont su faire face à leurs opposants quels qu'ils soient. A la surprise générale, certains bains de sang et cadavres que l'on retrouvait n'avaient aucun lien avec la mafia.
D'ailleurs, ce remue-ménage attira les presses du monde entier qui se dépêchèrent d'écrire sur ces mystérieux assassins sortis de nulle part. Cela inquiéta le monde souterrain de se retrouver exposé ainsi, mais pas l'équipe qui continua d'accomplir ses requêtes. Il fut alors convenu que les Vongola – la plus puissante famille mafieuse – se devaient de résoudre le problème. Et jusqu'à présent, aucune amélioration n'est survenue depuis le début de leurs investigations.
En attendant, un autre détail surprit les mafieux. D'ordinaire, les tueurs à gages ou les assassins préféraient travailler seuls et quand il fallait remplir une mission à plusieurs, ils s'associaient avec des personnes ayant des flammes différentes des leurs.
A l'inverse du groupe qui fonctionnait en binôme. D'où peut-être, leur facilité à remplir les demandes. Et chaque duo, en plus d'avoir sa spécialité propre, étaient regroupés selon leurs flammes. Les ciels régnaient sur les éléments, les tempêtes s'occupaient des meurtres à longues distances, les pluies en tant que gardes rapprochés, les soleils en médecin, les foudres dans les diversions, les nuages dans la recherche d'information et les brumes dans les disparitions et traumatismes. Et bien sûr, tous savaient se battre et n'hésitaient pas à tuer ceux qui se dressaient sur leur route.
Et si au bout de cinq ans, tous pouvaient se faire une idée sur la plupart des membres du groupe, deux restaient hors d'atteinte. Au point que personne – ou peut-être seulement leurs victimes – ne savait quelle était leur simple apparence. Ces ciels demeuraient au sommet de la hiérarchie et pour les rejoindre, il fallait passer par tous leurs gardiens, chose impossible. Mais il s'agissait du duo le plus rapide et puissant d'entre tous et les derniers meurtres recensés ne contredisaient pas cette information.
Seulement, en cinq ans, leur importance devint telle que nul ne pouvait passer à côté d'eux dans le monde souterrain. Au même titre que les Vongola gouvernaient le monde de la mafia, eux, ce fameux groupe, régnaient en maître sur les tueurs à gages et les assassins. Ceux travaillant dans l'ombre leur avaient rapidement trouvé un nom qui fut adopté par l'ensemble. Ils s'appelaient…
Les Numbers.
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A l'inverse de cet univers si proche mais aussi si éloigné, une petite famille vivait paisiblement à Namimori, au Japon. Le père, la mère et les frères jumeaux. Un petit foyer tranquille et des plus normaux.
A quelques détails près.
Le père, Iemitsu Sawada, bien que rarement présent à la maison, ne travaillait pas pour construire des igloos au Pôle Nord pour les pingouins. Non, contrairement à la figure qu'il présentait à sa femme et ses enfants, il s'agissait d'un mafieux. Et pas n'importe lequel, car dans le milieu, il occupait le poste de conseiller externe de la famille Vongola et de directeur du CEDEF. Un métier pas des moindres et qui l'obligeait à ne pas pouvoir rentrer souvent à la maison. Par conséquent, en seize ans, il ne fut chez lui que huit fois. Néanmoins, il aimait profondément sa famille au point qu'il vantait la beauté de sa femme et les exploits de ses fils tout le temps. Autant dire que ses subordonnés les connaissaient sans même les avoir vu. Et ça obligeait aussi un certain Arcobaleno de le menacer avec son arme à chaque fois qu'il commençait.
La mère, Nana Sawada, croyait son mari dans chacun de ses mensonges, même les plus improbables. Et toujours avec un grand sourire aux lèvres quoi qu'il se passât. Peu de choses pouvaient la faire sortir de cet état et depuis la naissance de ses fils, elle ne le quitta à aucun moment. Durant l'absence du père de famille, elle gérait tout dans la maison, du ménage au repassage en passant par la cuisine et le jardinage. Tout devait rester entretenu. En s'occupant en plus de ses jumeaux. Bien que depuis qu'ils soient rentrés dans l'âge de l'adolescence, ils arrivaient à se débrouiller en grande partie seuls. Mais dans le quartier, tous les habitants l'appréciaient pour sa joie de vivre et ses plats à tomber par terre.
Puis venaient les frères jumeaux. Respectivement, Tsunayoshi et Ieyasu. Surnommés Tsu-kun et Ie-kun par leur mère. Et bien qu'ils soient nés avec vingt-sept minutes d'écart, il n'en restait pas moins qu'ils ne se ressemblaient pas du tout et quiconque les aurait croisés dans la rue ne s'imaginerait pas que les deux puissent être frères et encore moins jumeaux.
Ieyasu, le plus jeune, ressemblait davantage à son père qu'à sa mère. Ses cheveux blonds retombaient en pointes jusqu'à son cou et ses yeux possédaient une teinte bleu océan. En dehors des mathématiques – sa seule matière faible – il se positionnait au milieu des classements. En revanche, il excellait en sport et se révélait être le meilleur joueur de l'équipe de football. Son physique athlétique et mince faisait craquer la majorité des filles et certains garçons. Un fait qu'il appréciait grandement et dont il se vantait souvent. Être au centre de toutes les attentions ne lui déplaisait certainement pas. Et toujours avec un sourire narquois.
A l'inverse, Tsunayoshi, le plus âgé, ne souriait que rarement voire presque jamais. Les seules fois où cela arrivait, il se trouvait en compagnie de ses amis ou de sa mère. Pour sa part, il arborait des cheveux bruns qui se dressaient en pics sur son crâne et de grands orbes chocolat rayonnants d'une douceur et d'une innocence sans pareille. Toutefois, comparé à son frère, ses notes étaient faibles quelle que soit la matière, de même pour les activités sportives. De ce fait, beaucoup d'élèves le dénigrèrent et une partie le harcela. Ieyasu en tête. Pourtant, même avec tous les coups reçus ou dans la vie de tous les jours, aucun son ne sortit de sa bouche. A aucun moment. Depuis maintenant neuf ans, il n'a plus jamais parlé à quiconque. Et cela, personne ne comprenait la raison.
En dehors de ces petits problèmes, il s'agissait d'un foyer tranquille et des plus normaux et qui, pourtant, vivait son dernier jour de calme avant la tempête…
-Ie-kun ! Tsu-kun ! Dépêchez-vous ! Les appela leur mère depuis le bas des escaliers. Vous allez être en retard pour l'école !
Aussitôt, et sachant très bien ce que cela voulait dire, un bruit sourd se fit entendre dans la première chambre suivit, la seconde d'après, d'une série d'insultes colorées. Et très variées. Cependant, à la place de réprimander son plus jeune fils sur son vocabulaire, Nana se contenta de secouer la tête avec un petit soupir. Après tout, elle avait affaire à ce comportement tous les matins depuis leur entrée au lycée. Alors, voyant que ses sermons ne servaient pas à faire diminuer les injures d'Ieyasu, elle préféra abandonner. Elle nota néanmoins, qu'il se répétait.
« Il ne changera jamais, pensa-t-elle lorsqu'un fracas résonna dans la maison. »
Tandis que dans la seconde chambre, seul le silence parvint à ses oreilles.
-Tsu-kun ! N'oublie pas de te lever aussi !
Sur ces mots et sans attendre une réponse de sa part – ce qu'elle n'allait pas recevoir de toute façon – elle tourna les talons pour rejoindre la cuisine, un petit sourire aux lèvres et en sifflotant joyeusement. Maintenant ses fils levés, le petit-déjeuner n'attendait qu'eux sur la table. S'ils se dépêchaient un peu, ils l'auront encore chaud et non froid. En attendant, elle devait finir leur bento avant qu'ils ne partent – très souvent en courant pour Ieyasu – au lycée.
Inconsciemment de sa part, l'aîné poussa un soupir pendant que son frère s'agitait dans la pièce d'à côté. Il ne s'arrêtera pas tout de suite surtout avec la menace d'un certain président du comité de discipline. Tsuna leva ses yeux chocolat au plafond en l'entendant continuer d'insulter le monde entier. Notamment un certain réveil qu'il ne réglait jamais. L'instant d'après, ils fixèrent l'ordinateur allumé sur ses genoux. Heureusement pour lui, il n'avait pas à se presser car depuis maintenant une bonne heure, il se tenait assis sur son lit et prêt à se rendre à l'école. Plus qu'à prendre son déjeuner et manger quelque chose.
Seulement, avant, il voulait simplement terminer ce sur quoi il travaillait. Un fichier des plus innocents à première vue – un devoir sur la prohibition aux États-Unis durant les années 1920-1930 – qu'il devait donner à l'un de ses amis dans la journée. Il contenait l'ensemble des informations sur lesquelles ils bossaient depuis presque un mois. Et qui aboutissait enfin après tout ce temps.
Quelques secondes plus tard, il retira la clé USB de son emplacement défini sur l'ordinateur avant de la mettre dans la poche de son uniforme, à l'abri. Il mit en veille son outil de travail et le déposa sur son bureau. Il ne lui fallut qu'une fraction de secondes pour attraper son sac et se diriger vers sa porte. Un dernier coup d'œil à sa chambre toujours plongée dans la pénombre, puis il tourna la poignée et sortit en plein jour.
A peine le claquement de la fermeture du panneau de bois parvint à ses oreilles, qu'il sentit une bonne odeur provenir d'en bas, faisant apparaître un petit sourire sur son visage. Néanmoins, avant que Tsuna n'ait pu atteindre l'escalier, son frère réussit à lui en bloquer l'accès avec son corps. De quoi faire s'arrêter le plus âgé. Timidement, celui-ci risqua un coup d'œil en direction d'Ieyasu.
-Sérieusement Tsunaze ! S'exclama-t-il avec une grimace de dégoût. Combien de fois faudra que j'te frappe pour que t'arrête de v'nir à l'école, hein ?!
La seule réponse qu'il eut fut le malaise de son jumeau qui ne savait plus sur quel pied se mettre. Il gigotait ses mains, ne sachant pas vraiment quoi faire. De plus, ses grands orbes innocents se posèrent sur tout sauf celui en face de lui. Sa prise sur son sac se raffermit lorsque la colère d'Ieyasu monta d'un cran.
-T'y comprends vraiment rien ! A cause de toi ma réputation au bahut prend chère !
Avec ses mots, il attrapa violemment son jumeau par le col de son uniforme. Les faibles gestes de ce dernier ne suffirent pas à le libérer de la prise de fer du plus jeune en colère de si bon matin. A seulement quelques centimètres de son visage, l'aîné y lut très bien la fureur à son égard tandis qu'il le foudroyait. Pourtant, il ne pouvait rien faire. La rougeur monta vite sur ses joues alors qu'il secouait nerveusement la tête.
-Attends-toi à de sérieux problèmes, Tsunaze, grogna Ieyasu en le lâchant soudainement.
Le pauvre adolescent malmené chancela un moment avant de retrouver son équilibre. Gardant toujours une prise sur son sac, il le réajusta sur son épaule, toujours sous les yeux de son frère. Tsuna releva un œil timide sur son jumeau avant de fixer le sol, soudainement plus intéressant. La raison fut le regard noir que lui lança le plus jeune, qui se renfrogna l'instant d'après.
-Tsk ! Je me demande toujours comment je peux être jumeau avec un insecte insignifiant comme toi.
L'aîné baissa la tête à l'entente de ces paroles. Il serra les dents alors que son frère s'engageait dans les escaliers, à la recherche de son petit-déjeuner sans daigner s'occuper plus de celui qu'il détestait. Et une fois que le premier vit qu'il ne se souciait plus de lui, il perdit instantanément l'aura innocente qui l'entourait précédemment pour une plus sombre, terrifiante et glaciale. Digne des meilleurs assassins… ou tueurs à gages.
-Ce serait plutôt à moi de dire cela, Ieyasu, marmonna Tsuna, ses yeux se rétrécissant sur la silhouette de son jumeau disparaissant au coin.
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Au même moment, à plusieurs dizaines de kilomètres du foyer Sawada, Reborn poussa un profond soupir comme il le faisait si bien depuis quelques minutes, lorsqu'il sentit que l'avion décollait. Si cela ne tenait qu'à lui, il aurait préféré être à un autre endroit que là. Non pas qu'il n'aimait pas le Japon, mais sa nouvelle mission s'annonçait des plus embêtantes. Enfin, les deux directives de Nono. Des nombres et un héritier, quoi de mieux dans le pays du soleil levant.
En ce qui concernait l'héritier des Vongola, il pouvait régler la situation à coup de pieds au cul et plusieurs menaces avec pistolets chargés. Et si jamais celui-ci ne voulait toujours rien faire ou obéir bien gentiment, l'Arcobaleno connaissait quelques méthodes de torture qui feraient frémir Vindice s'ils se trouvaient à côté.
En revanche, pour les Numbers, il ne savait pas vraiment comment s'y prendre. Surtout que la preuve sur laquelle se basait Croquant était faible voire inexistante s'il ne bossait pas sur le dossier du groupe depuis un sacré paquet de temps et que Valentino n'était pas le meilleur médecin légiste de la famille. Il en vint même à se demander si cet indice ne tombait pas mystérieusement du ciel ou s'il n'avait pas été mis là pour les attirer dans un piège. Ou que les miracles existaient vraiment et les Vongola devaient s'estimer heureux de l'avoir. Enfin, il arrivait de commettre des erreurs et personne ne pouvait y échapper, pas même ces excellents tueurs à gages.
Toutefois, savoir que les couteaux de 27 et 95 provenaient du Japon aidait beaucoup l'avancée de l'enquête. Maintenant, ils allaient être aptes à commencer par chercher quelque part, sur une surface mieux définie que la Terre entière. Heureusement que le gardien de la brume remarqua une certaine ressemblance entre les marchands d'armes spécialisés dans l'archipel et le rapport que lui envoya Valentino cinq minutes plus tôt sur l'autopsie des cadavres des mafieux retrouvés le matin-même. Il nota une étrange similitude entre ceux d'un certain fabriquant se situant au Nord de Tokyo, près d'une ville nommée Namimori, et les entailles faites par les armes des leaders des Numbers. Une véritable aubaine ! Nono n'hésita pas à envoyer le meilleur tueur à gages rattaché à la famille pour se charger de l'enquête. Et au passage, s'occuper d'un héritier en âge de débuter sa formation.
A cette pensée, l'Arcobaleno poussa un nouveau soupir. Il sentait que cela n'allait pas être de tout repos. Que ce soit pour la première ou la deuxième mission.
Alors, profitant du temps du voyage entre l'Italie et le Japon, il attrapa les différents dossiers que Timotéo lui confia avant de partir. Certains concernaient l'héritier tandis que les autres traitaient les informations connues à ce jour sur les Numbers.
Avant même d'avoir commencé à lire le rapport d'Iemitsu sur sa famille, le bébé passa directement à ceux des espions. Comme il connaissait bien le patron du CEDEF, il savait que dès qu'il s'agissait de sa femme et de ses fils, il les louait pendant des heures. De quoi énerver quiconque de calme. Et le tueur à gages ne voulait pas avoir à lire un torchon rempli de qualité sur les Sawada. Il préférait se concentrer sur ce qui l'intéressait, sans artifices.
Le premier dossier concernait le cas d'Ieyasu Sawada, le plus jeune des jumeaux. Ce qui fit froncer les sourcils au maudit. En temps normal, le plus âgé était choisi comme héritier quelle que soit l'importance des autres enfants. Enfin, cet imbécile d'Iemitsu semblait favoriser le second au profit du premier. A se demander pourquoi.
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Nom : Sawada
Prénom : Ieyasu
Âge : 16 ans
Statut : civil/candidat au poste de Vongola Decimo désigné par Iemitsu, patron du CEDEF
Notes : doué en sport, il est le joueur vedette de l'équipe de football. Ses résultats restent moyens dans la plupart des matières en dehors du sport où il excelle, et des mathématiques qui sont son point faible. Ses camarades l'apprécient grandement et parlent de lui avec admiration. En revanche, il déteste son frère avec passion. Il a été souvent surpris à le battre que ce soit à la maison ou à l'école avec plusieurs de ses amis.
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Reborn grogna à cette remarque. Ce genre de comportement ne lui plaisait certainement pas. Surtout pour l'héritier désigné de la plus grosse famille mafieuse. Si l'Arcobaleno voulait remettre les Vongola sur la bonne voie – comme du temps de Primo – il fallait qu'il change son comportement à cet égard. D'autant plus qu'il s'agissait quand même de son frère jumeau et non d'une simple victime lambda.
Il se renfrogna en lisant ces lignes. Il n'aimait pas du tout ces indications (et heureusement pour l'avion qu'il n'avait pas lu le rapport d'Iemitsu). A la place, il se contenta de reprendre sa lecture en imaginant déjà quel type de tortu… d'entraînement il pourrait faire subir à Ieyasu.
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En dehors de ça, il aime beaucoup avoir le contrôle de la situation et possède une véritable autorité sur ses camarades qui se plient sans discuter à ses ordres. Même les professeurs le respectent pour son bon comportement en classe, sa façon de parler les a aussi séduits et certains n'hésitent pas à lui donner quelques avantages.
Sinon, dans la vie de tous les jours, il a le béguin pour l'une de ses camarades et idole de la classe, Kyoko Sasagawa, ce qui l'amène à se battre souvent contre un élève plus âgé Mochida Kensei, pour voir lequel des deux pourra sortir en premier avec elle.
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A partir de ce moment, le bébé abandonna le rapport. Le reste ne l'intéressait guère dans le cadre de l'éducation plus ou moins violente qu'il allait dispenser au jeune homme. Juste ses résultats de ces dernières années et quelques détails superficiels de sa vie dont il ne se souciait pas. Il arrivait à discerner quel genre de personne il allait avoir affaire. Et des plus simples pour lui. Du genre têtu et qui détestait que quiconque ait de l'autorité sur lui.
Laissant de côté les feuilles de papier à son sujet, il passa au rapport sur Tsunayoshi Sawada, surnommé Tsuna pour faire plus court et aussi le plus âgé des deux frères. Et normalement, celui qui devrait hériter des Vongola si Iemitsu respectait un tant soit peu l'ordre.
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De retour à la maisonnée Sawada, Tsuna arriva enfin dans la cuisine pour prendre le petit-déjeuner qu'Ieyasu engloutissait déjà. Nana le salua joyeusement tout en posant une nouvelle assiette de nourriture sur la table. Chose à laquelle il lui répondit par un petit sourire avant de s'asseoir en face de son jumeau. Celui-ci le foudroya du regard, ce qui passa inaperçu pour la mère. En revanche, l'aîné le reçut clairement et se fit aussi petit qu'il le pouvait sur sa chaise, les yeux rivés sur son plat.
Et tandis que la femme au foyer déposait un dernier repas, un sourire aux lèvres, elle ne remarqua pas la tension qui englobait ses fils dont un tentait de disparaître sous terre. Elle les observa quelques minutes se remplir la panse quand elle se rappela soudainement d'un prospectus trouvé dans la boîte aux lettres le matin-même. Et qui lui plaisait grandement.
-Ie-kun ! Il y avait une annonce intéressante dans la boîte aux lettres.
-Et ? Demanda le plus jeune sans accorder le moindre regard à sa mère.
-Aujourd'hui, un professeur va venir te donner des cours particuliers, sourit-elle comme si elle venait de faire une bonne action.
-QUOI ?! S'écria-t-il sur le coup en oubliant momentanément son frère pour tenter de comprendre ce qu'elle disait.
Les sourcils de Tsuna se froncèrent à l'attente d'un professeur particulier pour son jumeau. Ses yeux s'aiguisèrent aussitôt pendant qu'ils se posèrent sur l'étrange papier que sa mère agitait sous le nez de son fils. Un sentiment de danger s'en dégageait. Quelque chose qu'il n'allait pas aimer. Alors, en retenant une grimace, l'adolescent nota soigneusement l'écriture délicate utilisée. Une qui faisait remonter de mauvais souvenirs en mémoire.
- « Je ferai de votre enfant le leader de la nouvelle génération. Toutes matières et toutes classes acceptées. Signé : Reborn. ». C'est chou nan ? Je n'ai jamais vu un slogan pareil !
-T'es sérieuse ?! Mais j'ai pas besoin d'un prof particulier moi ! C'est plutôt Tsunaze qui en aurait bien besoin tellement il est bête !
Les joues rouges sous l'insulte, l'interpellé baissa ses yeux sur son repas à demi entamé. Il se fit combat à lui-même pour éviter de répliquer quelque chose ou de lui lancer un regard noir. Il s'en empêcha en se mordant la lèvre inférieure. Heureusement pour lui, aucun des deux autres membres de sa famille ne remarqua son état.
Il n'empêchait que quelque chose clochait dans le prospectus envoyé. Et ce quelque chose ne lui disait rien de bon. Notamment pour lui. Cette déclaration de « leader de la nouvelle génération » ne lui indiquait que des problèmes, surtout avec le tempérament de son frère. Avec ce nom... Reborn. A sa connaissance, il ne connaissait qu'un seul Reborn au monde et dans un coin de sa tête, il espérait que ce ne soit pas lui…
-Ie-kun ! S'exclama sa mère en perdant son sourire. N'insulte pas ton frère de la sorte !
-Tsk ! J'fais c'que j'veux ! Et puis pourquoi t'as engagé ce foutu prof particulier pour moi ?! J'en ai pas besoin moi !
L'aîné roula des yeux tandis qu'il se remettait tranquillement à manger. Sans écouter le reste de la discussion où le fils criait sur la mère et où cette dernière lui répondait calmement avec un sourire, il termina rapidement son repas. Et sur un au revoir à Nana d'un signe de main, il sortit de la maison tandis que son jumeau se rappela soudainement d'un certain président du comité de discipline et se précipita après lui. Avec un soupir, Tsuna espéra croiser ses amis sur le trajet de l'école alors qu'Ieyasu le rattrapait. Surtout avec les dernières informations qu'il venait d'avoir.
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Nom : Sawada
Prénom : Tsunayoshi (surnommé Tsuna)
Âge : 16 ans
Notes : comparé à son jumeau, il est de nature très timide, maladroit et assez naïf. En raison d'un incident inconnu qui s'est déroulé il y a neuf ans, il ne parle plus à qui que ce soit. A cause de ce handicap et de sa faible constitution, les élèves le brutalisent régulièrement. Mais il ne fait jamais rien pour les arrêter, il les subit sans se plaindre ou le rapporter. Un autre facteur à cette violence gratuite sont ses mauvaises notes. Ne dépassant pas la trentaine de points, elles sont les mêmes, quelles que soit la catégorie.
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Reborn s'autorisa à pousser un nouveau soupir. Décidément, pas un des jumeaux ne rattrapait l'autre. Avec une grimace, il se demanda si les Vongola retrouveront leur grandeur du temps où ils étaient un groupe d'autodéfense. Enfin, Tsunayoshi semblait plus disposé à suivre les traces de Primo qu'Ieyasu. Même si toutes ces années de passage à tabac l'avaient rendu plutôt soumis. Sauf qu'il s'agissait de son frère jumeau qui allait hériter de la famille et non lui.
A cela et rien qu'à voir leurs profils si différents, si le maudit pouvait choisir, il n'hésiterait pas et prendrait tout de suite l'aîné pour élève. D'autant plus que le reste du rapport ne confirma que plus cette étrange sensation qu'il le préférait au plus jeune.
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Même si cela n'est pas avéré, plusieurs éléments peuvent prouver qu'il possède l'Hyper Intuition. Au cours de ces derniers mois, il a réussi à déterminer la position exacte de plusieurs espions chargés de le surveiller et à se méfier des agents doubles. De plus, de temps en temps, il évitait à ses tyrans de le prendre en tenaille en changeant de direction. Mais ce n'est pas tout…
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Tiens ? Tout ceci intéressait grandement le bébé qui se pencha un peu plus sur les écrits. Il en oublia presque que l'adolescent en question se trouvait ne pas être l'héritier désigné.
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Son comportement, certes craintif et timide, lui a valu de devenir ami avec quelques-unes des idoles de son établissement. Takeshi Yamamoto, la star de l'équipe de baseball, Sasagawa Ryohei, capitaine du club de boxe, Kyoko Sasagawa, l'idole de tous les élèves, Hana Kurokawa, première des élèves au classement national, Aki Kyandisaberu, championne de l'équipe féminine de kendo et Kyoya Hibari, président du comité de discipline.
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L'Arcobaleno n'en releva pas plus du rapport sur Tsunayoshi Sawada et ses amis pour le moins… surprenants. Le reste, il préféra le laisser de côté puisqu'il ne s'en soucia guère. En tout cas, ce jumeau-là lui plaisait grandement.
Son esprit cherchait déjà les raisons pour lesquelles il ne parlait plus. Et bien que ce ne soit pas inscrit dans ses devoirs à accomplir pour les Vongola, il enquêterait quand même. Juste par curiosité et il fallait que le sujet en vaille la peine pour que Reborn, le meilleur tueur à gages au monde, ressente de la curiosité à l'égard de quelqu'un.
Enfin, pour le moment, il devait se charger d'un héritier qu'il qualifiait d'incompétent et de nombres qui causaient beaucoup trop de problème à la palourde. Alors, avec un nouveau soupir, le maudit attrapa les dossiers concernant ce fameux groupe de tueurs à gages, dit les maîtres dans leur domaine, en dehors de Reborn lui-même. Légèrement intrigué par eux, dont il n'avait entendu jusqu'à présent que des bribes à leur sujet, il se plongea dans la lecture de leurs dossiers plus ou moins vides.
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Nom : Numbers (surnommé « X »)
Date de création : environ cinq ans
Nombre : 14 (sûrement plus)
Leaders : 27 et 95
Activités : assassinats, meurtre, piratage, vols, combats illégaux, extorsions, escortes, protections, annihilations, kidnappings, disparitions, exécutions et surveillance
Rangs : entre S+ et SS+
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Juste ces quelques informations à leur sujet suffirent à faire hausser un sourcil au meilleur tueur à gages au monde. Bien qu'il n'ait entendu seulement à peu de reprise leur nom ou un des numéros de temps en temps et de ce que Nono lui avait dit plus tôt, ils dépassaient tout ce à quoi l'Arcobaleno s'attendait.
Une simple conversation ne fournissait pas assez d'indications sur eux pour pouvoir mesurer leurs forces, mais au moins, il comprenait mieux qu'une grande majorité des mafieux préféraient ne les évoquer et tremblaient à leur simple nom. Après tout, seule une poignée dans le métier atteignait le rang S dit le plus haut de tous. Et seulement après de longues années à prouver son talent.
Pourtant, eux, ces simples gosses pour lui, se situaient parmi les plus doués dans leur domaine en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire. Seulement cinq petites années. A croire qu'il s'agissait d'une blague. De plus, même les plus faibles d'après les notations – et Reborn se doutait que leur puissance faisait trembler quiconque dans les hautes sphères du monde souterrain – se trouvaient à peine au-dessus des classes S tout court.
Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Sans pour autant retirer ces précédentes paroles sur eux, il commençait à trouver de l'intérêt à ce groupe. La mission s'annonçait plus intéressante que prévue. Puisque pour qu'ils atteignent le rang S, il fallait que le danger qu'ils représentaient soit sérieux. Surtout si c'était les Vongola qui leur avaient attribué leurs rangs. Et pas n'importe qui d'autre.
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Avec seulement cinq ans d'existence, les Numbers se sont rapidement fait un nom dans le milieu et cela, dès leurs arrivées. La première fois, il s'agissait des cadavres des membres d'une ancienne famille nommée Estraneo, connue pour ses expériences humaines, qui furent retrouvés, suivit de près par l'arrivée de ceux que tous allaient bientôt surnommés les Numbers. D'autant plus que les mafieux morts étaient activement recherchés depuis la chute de la famille.
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Nouveau froncement de sourcils de la part de Reborn. Comme tout le monde, lui aussi connaissait très bien l'Estraneo Famiglia pour ses expérimentations sur des êtres-humains, notamment des enfants. Une chose qu'il n'appréciait guère. Néanmoins et heureusement, toutes les personnes la composant furent massacrées par l'un des enfants avant qu'il n'anéantisse une autre famille peu après. Enfin, le bébé ne s'en soucia pas. En revanche, il pensait que tous les membres moururent en même temps. Il semblerait que non au vu du rapport.
L'Arcobaleno se contenta d'hausser les épaules. Cette vieille histoire maintenant enterrée ne l'intriguait pas plus que cela. A la place, il se contenta de revenir au dossier qui contenait toutes les informations sur les Numbers que le CEDEF avait amassées avec le temps.
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Leurs signatures sont un grand « X » peint avec le sang de leurs victimes soit sur un mur, un arbre ou toute surface ou bien gravé à même la chaire avec les numéros de ceux ayant réalisé les meurtres. Et cette étrange particularité qui leur valut leur surnom, a aussi intrigué le grand public et les médias se sont précipités pour écrire à leur sujet.
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Avant même que Tsuna ne puisse disparaître au coin de la rue, Ieyasu réussit à le rattraper en moins de quelques secondes et avant qu'il n'ait pu se retourner ou faire le moindre geste, le plus jeune le plaqua contre le mur le plus proche. Le temps de se remettre du choc plutôt violent, l'aîné ouvrit ses grands orbes chocolat pour les poser sur ceux de son jumeau. A cela, ce dernier le fusilla du regard et ne le lâcha pas pour autant.
-J't'avais dit qu'tu prendrais cher, Tsunaze, grogna-t-il, Maint'nant qu'on est plus à la maison…
A peine ses mots quittèrent sa bouche que sa main gauche s'enleva du col de son jumeau pour se serrer avant de s'enfoncer dans son estomac sans aucune douceur. La force exercée fut telle que le plus vieux en eut la respiration coupée et que ses jambes, bien qu'appuyées contre la clôture en parpaing, flanchèrent et ne le soutinrent plus. Seule la prise d'Ieyasu lui permettait de rester debout. Enfin, plus pour très longtemps, lorsque ce dernier lui assena un autre coup au niveau de la mâchoire.
Cette fois-ci, il le lâcha pour de bon tandis que Tsuna s'écrasa par terre sous l'impact. Une grimace se forma sur les lèvres de l'aîné quand il ressentit le sol dur rentrer en contact avec son corps. Sans pour autant sortir le moindre son ou parole sous la douleur, il releva ses yeux sur son frère qui se contentait de le regarder dégoûté par tant de faiblesse. Un hématome bleu commençait à apparaître à l'endroit où il l'avait frappé.
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Comme tout tueur à gage et assassin, les Numbers ont un grand panel de domaines où ils sont devenus experts au fils des années. Gardes du corps, médecins, snipers, empoisonneurs, combattants, tueurs à gages, assassins, voleurs, informateurs, traumatismes, diversions…
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Tout en retenant un sifflement admiratif devant autant de compétences maîtrisées – surtout que la liste semblait ne pas se terminer – Reborn abandonna cette partie du dossier. Il relisait à peu près les mêmes informations que lui fournit Nono lors de leur discussion. A ce moment-là, il préférait se rendre directement aux fiches personnelles de chaque numéro. Ce qu'il trouva quelques feuilles plus loin. Et il ne fut pas déçu.
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-Sérieux, pourquoi t'es pas mort avec ce putain d'incident ?! Ça m'aurait fait des vacances de n'plus t'avoir dans mes pattes ! S'exclama Ieyasu avec un regard noir.
Tsuna se retint de rouler des yeux à l'entente de cette phrase tandis qu'il se remettait difficilement sur ses pieds. Pourtant, quelque chose lui disait que son jumeau n'allait pas le laisser partir aussi facilement. Il sentait qu'un autre coup le frapperait d'ici une seconde ou deux. Et il n'arriverait pas à l'école sans dommage supplémentaire d'une assez grande importance.
Enfin…
-Maa, maa, tu ne devrais pas dire ça Ieyasu ! Fit une voix connue des Sawada en posant son bras sur les épaules du plus jeune.
-Lâche-moi Yamamoto ! S'exclama ce dernier.
Avec un geste de rejet, il se débarrassa du sauveur de son jumeau. Le dénommé Yamamoto rigola à sa tête en resserrant inconsciemment sa prise sur son sac contenant son shinai en bois. Cependant, à aucun moment il ne perdit son fameux sourire. Même quand le frère de son ami le foudroya du regard et grogna plusieurs insultes.
-Salut Tsuna ! Ça va ? Demanda le nouveau venu à l'aîné.
Celui-ci lui envoya un petit sourire avec un hochement de tête alors que Takeshi Yamamoto se rapprochait de lui. Bien qu'Ieyasu ne le montrât pas, il n'avait pas senti l'arrivée de la star de l'équipe de baseball. Et il ne comprenait toujours pas comment il faisait, même après tout ce temps passé à le côtoyer.
Comme à chaque fois qu'il le voyait, Takeshi, en plus de son traditionnel sac de cours, en transportait un de plus. Mais il était semblable à ceux utilisés pour les battes de baseball ou les shinai. Ses cheveux arboraient une teinte sombre, coupés courts et étaient aussi indomptables que ceux de Tsuna. Quant à ses orbes, ils possédaient la couleur brune qui, le temps d'une seconde, brillèrent bleus. Chose que le plus jeune Sawada ne remarqua pas.
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Numéro : 80
Flammes : pluie
Armes : katana et trois petites épées
Activités : tueur à gages, assassin, garde du corps, combattant
Rang : SS
Partenaire : 98
Notes : Habile avec toute sorte de lames dans les mains, il a prouvé sa maîtrise lors des différentes missions. Spécialisé dans les combats rapprochés, avec 98, ils prennent tout travail de sécurité quel que soit le niveau de difficulté. Et ceux protégés par eux, les redemandent très régulièrement et sont prêts à mettre le prix dessus tant qu'ils se sentent à l'abri.
Dans sa façon de combattre, il n'utilise qu'à de très rares occasions ses petites épées et lorsqu'il s'en sert, sa rapidité et sa précision augmentent considérablement au point que même Squalo a avoué qu'il aurait des problèmes s'il l'affrontait durant ces moments.
Bien que 80 se soit retrouvé quelques fois en danger, il n'utilisa aucune technique. Seule la force brute. Toutefois, une majorité d'épéistes pensent qu'il n'a pas encore dévoilé toutes ses capacités.
Tenue : avec sa partenaire, ils ont adopté pour un esthétique très japonais dans son ensemble. Il porte un masque d'oni (démon) masculin rouge avec des marques vertes pour cacher son visage et une perruque aux cheveux verts ébouriffés et épais qui lui arrive dans le dos. En plus, il a un kimono de combat au bas rouge et haut blanc avec des tâches de sang, et légèrement ouvert au niveau de la poitrine qui est bandée.
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Pour en revenir à Ieyasu, ce dernier marmonna plusieurs injures à l'encontre du nouveau venu apparut exactement au bon moment pour sortir son jumeau de ce qui allait être son lieu de torture. Sous la colère, il ne remarqua pas les coups d'œil que lui jetaient ses amis. Et aussi que de nouvelles personnes arrivaient de plusieurs directions et se dirigeaient vers eux.
-Le singe, tu vas rester encore longtemps planter au milieu de la route ? Demanda l'une d'entre elles avec une grimace à l'encontre du jumeau. Tu gènes tout le monde.
-J't'ai pas sonné Kurokawa ! Répliqua-t-il. Et arrête de m'appeler « singe » ! J'vaux mieux que tous ces autres imbéciles !
L'interpellée se contenta de renifler en croisant les bras sur sa poitrine.
-Tu ne mérite pas mon respect alors tais-toi… le singe, rajouta-t-elle pour le faire rager. Oh ! Salut Sawada ! Yamamoto ! Lança-t-elle en se tournant vers les deux.
L'aîné des frères lui renvoya sa salutation d'un signe de main pendant que Takeshi lançait un « yo ». En réponse, Hana esquissa un sourire tout en remettant une mèche de ses cheveux noirs coupés au carré derrière l'une de ses oreilles. Plutôt jolie dans son ensemble, les garçons la fuyaient pourtant pour son sarcasme à toute épreuve et pour elle, à part ses amis et quelques exceptions, tout le monde était considéré comme des singes. Ses orbes noirs se posèrent sur les nouveaux arrivants qui commençaient à prendre la parole les uns après les autres.
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Numéro : 87
Flammes : soleil
Armes : arts martiaux, seringues (poisons)
Activités : hackeuse, tueuse à gages, assassin, combattante, médecin, empoisonneuse
Rang : S+
Partenaire : 33
Notes : sa capacité à pouvoir guérir pratiquement toutes les blessures est aussi célèbre que ses poisons mortels. Quiconque ayant été piqué par l'une de ses seringues doit s'attendre à mourir entre cinq et dix minutes. Néanmoins, encore personne n'a réussi à les reproduire, la composition étant inconnue pour le moment.
Toute personne s'approchant d'un peu trop près risque, soit de se faire tuer à coup de poisons ou par les différents types d'arts martiaux qu'elle maîtrise, surtout avec ses jambes, avec comme soutient ses poings.
Tenues : comme l'une de ses professions est médecin, elle porte une blouse d'infirmière, coupée mi-cuisse et dévoilant le haut de sa poitrine. Ses cheveux sont blancs et à la place de masque ou autre, elle a des bandages sur chaque partie de son corps qui n'est pas protégé par ses habits (ses bras, ses mains, ses jambes, sa poitrine, son cou et l'entièreté de son visage où seul son œil droit est visible). Avec un nœud rouge autour de son cou, une coiffe d'infirmière et des gants en plastique.
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-Salut ! Fit Hana aux nouveaux venus en levant une main.
-Yo ! Comment ça va Aki-chan ? Voulut savoir le baseballeur à l'une des trois filles avec un sourire.
-Coucou Takeshi-kun, salua la dénommée Aki en s'arrêtant à ses côtés. Je vais bien et toi ? Tu vas bien aussi Tsuna ?
Un hochement de tête de ce dernier lui confirma. Elle adressa un sourire à son ami qui répondit timidement par le sien. Cependant, comme toutes les personnes autour d'eux, elle nota la présence d'un hématome qui virait au violet sur sa joue. Échangeant un regard avec son petit-ami, elle retint une grimace. Elle resserra sa prise sur son épée en bois avant de la passer dans sa main droite et d'attraper celle de Takeshi. Celui-ci ne fit aucun commentaire.
Si Ieyasu pouvait mettre un mot sur la championne de l'équipe féminine de kendo, il la qualifierait de poupée. Ses longs cheveux ténèbres retombaient dans son dos aussi raide que de la paille pendant que ses grands yeux de même teinte se portèrent sur son groupe d'amis. Son sabre en bois avec lequel elle se baladait tout le temps ne rassurait jamais le plus jeune des jumeaux bien qu'il ne comprît pas pourquoi elle l'avait avec elle en permanence. De même pour la raison derrière le couple Aki-Takeshi, un véritable mystère pour lui. Enfin, l'amour n'avait pas de frontières non ?
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Numéro : 98
Flammes : pluie
Armes : katana et des dagues
Activités : tueuse à gages, assassin, combattante, garde du corps
Rang : S++
Partenaire : 80
Notes : comme son partenaire, qu'importe la lame entre ses mains, sa maîtrise dépasse de loin toutes les attentes. Les combats rapprochés sont sa spécialité de par ses missions de garde du corps, pourtant, les armes lointaines tels les fusils ou tout autre projectile sont inefficaces contre elle.
Sa technique au sabre se base sur une vitesse de dégainage assez impressionnante. Ses dagues ne sont là qu'en soutient et leur utilisation varie selon l'action. Mais leur efficacité a déjà coûté la vie à bon nombre de personnes. Quant à ses attaques, tout comme 80, elle n'en utilise aucune qu'importe le danger dans lequel elle se trouve. Cependant, elle a toujours réussi à s'en sortir indemne sans montrer ses vraies capacités.
Tenue : d'une esthétique très japonaise, 98 a opté pour un masque d'oni féminin blanc pour cacher son visage avec deux cornes qui sortent de son crâne avec de longs cheveux blancs légèrement ondulés. Elle porte avec le tout un long kimono noir à grandes manches gorgées de sang sur le bas, parsemé de tâches de sang et de fleurs de sakura (cerisier). Sa peau est d'une pâleur cadavérique accentuée par ses ongles noirs.
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Néanmoins, avant que les deux filles restantes n'aient pu ouvrir la bouche, une puissante voix les interrompit et une nouvelle personne se précipita dans leur direction avant de s'arrêter près de Tsuna, un peu essoufflée par sa course. Pour ce faire, l'aîné des jumeaux sortit une bouteille d'eau qu'il tendit au sportif venant d'arriver.
-EXTRÊME ! Merci Sawada ! S'écria le capitaine du club de boxe un peu trop fort. Bonjour Sawada au fait !
-Onii-chan, gémit l'une des deux avec un soupir tandis que son frère buvait le liquide transparent, ne crie pas aussi fort dès le matin !
-Hahi ! S'exclama la seconde en sursautant par son arrivée. Haru a eu peur !
-Désolé Kyoko-chan ! Haru ! S'excusa rapidement Ryohei. Et merci Sawada !
Avec ses mots, il rendit la bouteille à son ami qui sourit timidement. Puis, la rangea dans son sac. A côté, Hana marmonna au sujet de sportif ayant beaucoup trop d'entrain, Takeshi rigolait et Aki secouait la tête. En revanche, Ieyasu se demandait toujours ce qu'il faisait encore en compagnie de ce groupe complètement tordu pour lui.
Ryohei, capitaine du club de boxe se gratta l'arrière de son crâne en baissant le volume sonore. Un soulagement pour les oreilles de tout le monde. Les cheveux blancs du nouveau venu partaient en pic sur sa tête et étaient coupés plutôt courts alors que ses yeux arboraient une teinte grise. Une cicatrice traversait sa tempe du côté gauche. Un pansement recouvrait son nez comme s'il s'était blessé il y a peu. En plus de diriger le club de boxe du lycée, ses capacités en termes de combat furent reconnues par nulle autre qu'Hibari Kyoya, le président du comité de discipline. Et il arrivait assez régulièrement que les deux se combattent dès que l'envie leur prenait. Deux vrais monstres dans ces moments.
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Numéro : 33
Flammes : soleil
Armes : boxe
Activités : tueur à gages, assassin, combattant, médecin
Rang : S+
Partenaire : 87
Notes : considéré comme l'un des meilleurs médecins au monde, seules les maladies rares ne peuvent être soignées. Et bien qu'il ne prenne pas souvent part à beaucoup de missions nécessitant d'aller au corps à corps, il n'en reste pas moins l'un des meilleurs combattants des Numbers. Ses coups de poing détruisent la matière et certaines fois, la désintègre.
Peu de personnes arrivent à lui tenir tête plus de quelques minutes avant de s'écrouler. Il a aussi un grand sens de la justice et refuse de frapper un adversaire dans le dos ou d'achever un ennemi s'il ne s'agit pas de sa cible et que cette personne ne faisait que se défendre. Ce qui peut poser problème s'il ne résiste pas à la majorité des impacts et s'en sort sans aucune blessure.
Tenue : à l'inverse de sa partenaire, il n'affiche pas son statut de médecin par ses vêtements. A la place, il porte un long manteau beige qui lui arrive aux genoux avec un jean et un fédora noir à bande jaune. Mais pour cacher son identité et être assorti à 87, des bandages couvrent sa tête sauf son œil gauche, sa poitrine, son cou et ses mains qui sont ainsi protégés des coups.
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-Pourquoi est-ce qu'on reste là au fait ? Demanda la seconde des deux filles restantes en penchant la tête sur le côté.
Pour pouvoir bouger, Haru lança sa question aussi pour ne pas empêcher le frère tyrannique de dire le moindre mot à celle pour qui il avait le béguin. Attachés en une queue de cheval haute par un ruban rouge, cela permettait à ses cheveux de ne pas lui tomber sur le visage. Seule une mèche cachait en partie son œil droit. Ses résultats scolaires égalaient pratiquement ceux d'Hana et sa beauté celle de Kyoko, de ce fait, beaucoup d'élèves de l'école l'admiraient. Surtout pour sa personnalité enjouée et souriante. A l'inverse de ses amies, pour son uniforme, elle avait opté pour une cravate et non un nœud papillon. Ses orbes plus foncés que ses cheveux croisèrent ceux des personnes présentes hormis ceux d'Ieyasu qui se contentait de lever les siens au ciel.
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Numéro : 86
Flammes : tempête
Armes : ruban et des pistolets
Activités : voleuse, tueuse à gages, assassin, combattante, sniper, hackeuse
Rang : SS
Partenaire : 59
Notes : dès que sa cible ou ses cibles rentrent dans son champ de vision, il leur est impossible de s'échapper avant qu'une balle n'aille se loger entre ses deux yeux. Personne ne peut lui échapper et aucun projectile ne touche autre chose que le corps des victimes. Sauf si elle ou 59 veut l'amener dans un endroit précis. Ils ne ratent jamais leur cible qu'importe la distance.
Peut-être expert en tir à longue distance, les combats au corps à corps ne sont pas un problème pour elle. Si quiconque la prend, elle s'en débarrasse rapidement avec l'aide de son ruban ou l'un de ses couteaux. De ce fait, ses adversaires ne peuvent se tenir loin comme près d'elle.
Tenue : en plus du nombre impressionnant d'armes qui dépassent – deux fusils dans le dos, des pistolets accrochés à ses jambes et son ruban avec ses couteaux à sa taille – elle porte des habits plutôt légers. Un corset rouge et noir, une jupe bouffante pourpre, des collants en résille, de longs gants, un petit haut de forme et un loup rouge et noir pour masque. Ses cheveux ayant pris une teinte rougeâtre. Un tatouage de flammes est présent sur sa poitrine, ses épaules et son dos.
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-Je pense qu'on ferait mieux d'avancer si on veut être à l'heure, proposa Hana pendant que Tsuna hochait la tête pour confirmer son idée.
-Kyoya va encore nous mordre à mort si on est en retard, rajouta Takeshi avec un rire.
Ieyasu frémit involontairement en entendant le nom du président du comité de discipline. Il détestait être frappé par ce démon et pour lui, c'était encore de la faute de son jumeau s'il arrivait en retard. Alors, sans un mot ou un regard de plus à son frère et ses amis presque au complet, Ieyasu tourna les talons tout en se promettant qu'il prendra sa vengeance et que Tsuna allait souffrir dans pas si longtemps que cela.
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A ces descriptions assez particulières et qui donneraient des cauchemars aux enfants, l'Arcobaleno haussa les sourcils. Il se souvenait d'avoir entendu que ce groupe s'habillait plutôt… spécialement, il ne pensait pas qu'ils seraient comme cela. Une vraie surprise pour lui. Avec leurs capacités qui pourraient en surprendre plus d'un. Mais pas Reborn.
Seulement, il garda dans un coin de sa tête leurs armes. Surtout qu'ils n'étaient pas les seuls dans l'histoire à se servir de pareilles compositions…
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Dès que le frère jumeau tyrannique disparut de la vue de tous, chacun se tourna vers celui muet qui continuait de fixer la direction dans laquelle Ieyasu venait de partir. Avant de diriger ses orbes sur ses amis.
-Tsu-kun, l'appela Kyoko en changement complètement de ton pour un sérieux, comment fais-tu pour le supporter tous les jours ?! Surtout avec ce qu'il te fait subir. Je n'en peux déjà plus de lui en quelques minutes, ajouta-t-elle avec une grimace de dégoût.
Sur ses mots, elle repoussa ses longs cheveux bruns derrière elle. Ses bras se croisèrent sur sa poitrine tandis que ses yeux devenus orange se posèrent sur Tsuna. Aucun ne fut surpris par sa transformation, habitués depuis le temps à ses différents tempéraments. Hana poussa un soupir en lui tapotant l'épaule pour la réconforter et la détendre. Vu comme elle parlait, pour eux, un ciel en colère ne les aidait pas. Le reste – hormis Tsuna – en frissonna encore.
L'interpellé se contenta d'hausser les épaules comme réponse et ne le releva pas. A la place, il jeta un coup d'œil autour de lui pour s'assurer que personne d'autre que la bande ne se trouvait dans les parages. Ses amis vérifièrent avec le muet avant d'hocher la tête. Un sourire se dessina sur le visage de chacun tandis que l'aîné des jumeaux recevait leur message.
Aussitôt, ses yeux se rétrécirent. Son aura jusque-là douce et innocente vira à une sombre et menaçante. Une grimace se forma sur ses lèvres lorsqu'il toucha sa joue douloureuse avant de pousser un soupir. S'adossant au mur qui lui servait précédemment de soutient, il sortit son téléphone de sa poche. Un de ceux confectionné par un autre des Numbers, intraçable et que personne ne pouvait pirater.
-Tu as des nouvelles de 43 et de sa partie du plan ? Voulut savoir Ryohei en abandonnant sa personnalité sportive pour une plus calme et sereine.
-Tout s'est bien passé ? Rajouta Haru, ses yeux s'aiguisant comme si elle venait de trouver sa cible.
-Il nous a envoyé un message plus tôt, leur apprit l'idole. Ils sont complètement tombés dans le panneau.
-Dans combien de temps vont-ils se décider à envoyer quelqu'un ? Demanda cette fois Hana.
-Sûrement dès ce soir, 18 nous avertira dès que l'un de leurs avions se posera.
-Que veux-tu qu'on fasse quand ils arriveront ? Fit Takeshi, sa prise se resserrant sur son sac contenant son shinai.
-Rien pour le moment, lui répondit la jeune femme en secouant la tête. Contentez-vous de jouer votre rôle comme d'habitude, mais restez discret, nous ne devons pas paraître étranges à leurs yeux.
Le reste de la bande acquiesça. Contrairement à eux, Tsuna se contentait de naviguer sur son téléphone, ses orbes ne quittant à aucun moment l'écran. Quand soudain, celui-ci émit une sonnerie que tous connaissaient très bien. Aussitôt, Aki, Takeshi, Ryohei, Hana et Haru se tournèrent vers le muet dont un sourcil se leva.
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Renseignements sur 27 et 95 :
Comparé aux autres duos, les informations à leur sujet sont bien maigres. Ils sont plutôt spécialisés dans les assassinats que dans leur rôle de tueurs à gages, bien que le niveau de 27 dépasse largement beaucoup des plus talentueux et le place comme second des meilleurs tueurs à gages. Leur capacité à accomplir leurs missions à plus d'une fois était prouvée. Leur plus long travail a duré deux jours alors qu'ils devaient régler le cas d'un trafic d'esclaves. Le commanditaire, peu après, n'a jamais reçu autant de têtes coupées sur le devant de sa porte.
Leur apparence demeure un mystère pour tous. Personne ne sait à quoi ils ressemblent et quelle arme ils manipulent, en dehors des couteaux à double lame.
De plus, ce n'est qu'une théorie à laquelle une grande majorité adhère, mais les deux seraient des ciels.
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-Des ciels ? Mmh…, réfléchit Reborn en relevant la tête de ses feuilles. Intéressant…
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Numéro : 95
Flammes : ciel
Armes : couteaux
Activités : tueuse à gages, assassin
Rang : SS+
Partenaire : 27
Notes : avec son compagnon, 95 est l'une des Numbers dont il n'existe que très peu d'informations. Et elles viennent en grande partie du reste du groupe. Elle est le second chef des Numbers et ses directives ont autant de poids que celles de 27. Au vu des scènes de crime, ses compétences en combat et assassinat égalent les mafieux les plus talentueux.
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-C'est bien maigre comme information, grogna l'Arcobaleno.
Il n'aimait pas ce manque d'informations. Encore pour les autres, il pouvait se faire une idée de quel genre d'individu il devait chercher. Même s'il se doutait qu'il allait les trouver alors que tous les mafieux s'y étaient mis à plusieurs et n'avaient aucune idée de qui il s'agissait même après cinq années de recherches.
Alors que pour ce fameux duo de ciels, rien. Pas la moindre image se dessinait pour lui. Ce qui ne l'arrangeait pas. Qui se tenait au-dessus des éléments ? Mais surtout, ces ciels inaccessibles le resteraient-ils ? Pas avec Reborn. Il fit le serment de découvrir de qui il s'agissait tout en portant son regard sur le dernier membre des Numbers. Celui que tous considéraient comme le plus dangereux.
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-Une nouvelle mission ? Demanda Aki, déjà excitée par la perspective de reprendre son sabre.
Pour réponse, un sourire malicieux se dessina sur le visage de Kyoko. Elle étouffa un petit rire tandis qu'à ses côtés, Tsuna hochait la tête. Ses orbes devenus oranges se relevèrent de son téléphone pour se poser dans ceux de ses amis qui ne purent s'empêcher de laisser couler une partie de leur intention de tuer lorsqu'ils y virent une lueur de joie.
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Numéro : 27
Flammes : ciel
Armes : couteaux
Activités : tueur à gages, assassin
Rang : SS+
Partenaire : 95
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-Et c'est reparti, fit-il d'une douce voix.
Ses lèvres s'étirèrent dans un sourire sadique. 33, 86, 87, 98 et 80 échangèrent un regard, ravis à l'idée de cette nouvelle mission. 95 ricana pendant que 27 fermait son téléphone. Les Numbers allaient reprendre du service dès ce soir.
Tadam ! Chapitre terminé ! (depuis le temps que je devais le poster...) Surtout que j'avais un peu peur de votre réaction quand vous le lirez ^-^' (après tout, j'ai quand même rajouter quelques personnages et placé l'un de mes délires dedans... donc voilà !) Mais ne vous inquiétez pas ! Pour tout dire, je n'ai encore rien expliqué... ^-^'
Alors n'hésitez pas à me dire en review ce que vous en avez pensé ! (le chapitre 3 ne devrait pas tarder et arrivera sûrement dans le mois !)
Sur ce, moi je vous dis à la prochaine mes chers petits bonbons !
Sylosse
