Salut tout le monde ! Me revoilà après un bon repos qui fait du bien ! (vous me direz, ça fait un peu plus d'un mois depuis le dernier chapitre ^-^') En tout cas, c'est reparti pour un tour ! Et en plus, si j'arrive à tenir mes délais, vous aurez un chapitre par mois ! Si ce n'est pas beau ça !

Mais bon ! Je n'en suis qu'au chapitre 3 et cette histoire est loin d'être finie ! (pour le moment !) Alors voilà !

Mais avant de commencer, j'aimerai remercier AkiHime20, Akira Di, Alfader, Amnesia Riku, Darkemeraud, Gold-D Lymne, Liske, M. Mi, Pandadoudoucornu, SkySora-R27, Syt the Evil Angel, alyss au pays de l'abyss, angelusjedusor, arieslucie46, cedzoualiko, fanonyme, hadrian phantomhive, keina1808, lilylys, mahon5971, terino, zorchide, 0kam1ryuu, Audragon, Deponia, Hebihime, Kinitori Natsumi, Lecfan, Lyaku, Oriona Blek, Schtroumpfs, Zeaphir, garodorian, isidris-shiro, kedy ichyo, llyphos, marjo1607, maya9231, mukutsuna93, silkie 19, tamarahc et terino pour suivre et favoriser cette histoire !

Merci à tahury, silkie 19, Tsuki Banritt, Hebihime, M. Mi, Harihi, Caliste, Vongola et Heyli13 pour vos reviews !

Et un énorme merci à llyphos pour le temps qu'elle prend à corriger cette fanfiction ! Encore merci !

Réponses aux reviews anonymes :

Vongola : Salut ! Merci beaucoup ! J'espère que tu apprécieras autant la suite ! ^-^ Bye bye !

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !

Disclaimer : KHR ne m'appartient pas

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Ahhh ! Avant de vous laisser ! Comme on me l'a demandé en review, voici un petit mémo ! (parce qu'il y a quand même un paquet de numéro et d'identité à retenir !)

27 : Tsuna

95 : Kyoko

86 : Haru

87 : Hana

33 : Ryohei

80 : Takeshi

98 : Aki

Et ce sera tout puisque vous ne connaissez pas l'identité des autres nombres ! (ne vous inquiétez pas, je les rajouterai au fils des chapitres ^-^)

Parler : japonais

Parler : italien et langues étrangères

"Parler" : pensées

Parler : souvenirs

Chapitre 3

Des nombres partout

En une nuit froide et tranquille de Novembre où aucun habitant de la région n'osait s'aventurer hors de chez lui qu'importe ce qui se déroulait à l'extérieur, la forêt, à l'orée de la ville, accueillait deux nouveaux visiteurs. Ceux-ci, loin de se promener pour admirer le rendu des végétaux avec une légère couche de gel, passèrent à côté sans leur accorder le moindre regard, courant aussi vite qu'ils le pouvaient. Comme pour échapper à quelque chose ou quelqu'un.

Les cris et les hurlements des chiens derrière eux déchirèrent le silence installé. Les entendre se rapprocher d'eux les obligeaient à toujours accélérer pour leur échapper le plus longtemps possible. Pourtant, leurs petits corps à peine âgés de sept ans et fatigués par la course, ne parvenaient pas à suivre ce que leur indiquaient leurs cerveaux. Et les branches qui les griffaient au moindre pas ne les arrangèrent guère. Les plaies se multipliaient à une vitesse alarmante sur leurs peaux déjà bien mutilées.

A l'avant, le garçon guidait tant bien que mal sa compagne à travers le dédale d'arbres et de plantes. Ses orbes, toujours aux aguets, ne cessèrent de se diriger sur la moindre feuille volante ou le moindre buisson frémissant. Sa main ne lâcha à aucun moment celle de son amie peu importe que les poursuivants les rattrapent ou que l'un des deux manque de tomber.

Légèrement en retrait par rapport à son compagnon, la fillette tentait de garder la même allure que lui pour ne pas le ralentir. Son unique œil – l'autre étant caché sous des bandages – s'écarquilla de terreur à chaque fois qu'elle sentait le souffle des cerbères lancés à leur suite. Et à chaque fois, elle se forçait à accélérer autant qu'elle le pouvait.

Leurs respirations devenaient de plus en plus saccadées au fur et à mesure de leur progression. L'air glacial en ce mois de Novembre leur brûlait les poumons tel des dagues de glace qui se plantaient dans leurs poitrines, et sous l'effet du froid, leur souffle forma de la buée en sortant de leur bouche.

Ignorant volontairement les douleurs que leur hurlaient leurs muscles à bout, les enfants ne ralentirent nullement, toutes leurs pensées rivées sur le fait de s'éloigner le plus longtemps. Néanmoins, dans un coin de leur tête, ils espéraient que le reste de leurs amis aient réussi à s'échapper, conformément au plan tandis qu'ils jouaient les appâts pour les emmener le plus loin possible d'eux. La raison pour laquelle aucun des deux ne voulait s'arrêter de sitôt. Pas tant qu'ils aient fait le maximum. Voire plus. Poussant ainsi leurs corps à la limite de leurs capacités. Une chose qu'ils faisaient beaucoup trop souvent par jours.

Soudain, la petite fille poussa un cri de surprise lorsque le sol s'affaissa sous son pied gauche, le coinçant entre deux racines. N'arrivant pas à bouger et sous l'effet de la vitesse de la course, elle s'écrasa de tout son long par terre. Elle se retrouva aussi obligée de lâcher la main de son ami. Celui-ci se stoppa aussitôt avant de revenir précipitamment vers sa compagne qui avait de grandes peines à relever la tête.

-Ne t'occupe pas de moi…, gémit-elle avec le peu de forces qui lui restait. Va-t'en ! Ils ne doivent pas t'attraper !

-Mais… je ne vais pas t'abandonner ! Répliqua-t-il en l'aidant à s'asseoir. Je l'ai promis !

-S'il te plaît…, gémit la fillette en s'accrochant à son tee-shirt. Fais-le pour nos amis… s'il te plaît…

-Je…

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase quand l'un des buissons proche d'eux frémit violemment. Instinctivement, le garçon prit la blessée dans ses bras avec une lueur de peur grandissante dans ses yeux. La petite ne put empêcher les tremblements incontrôlables qui la prirent alors qu'elle se rapprochait de son partenaire.

Après ce qui semblait être une éternité pour eux, le buisson s'arrêta et quelque chose en sorti. Ou plutôt quelqu'un se dégagea finalement. Un groupe d'hommes se présenta aux fuyards avec à leurs pieds, trois énormes chiens. Tous portaient des costards cravates sombres et uniformes sauf le premier qui avait revêtu une blouse blanche. En les voyant, un sourire se dessina sur son visage qui luit dans les rayons de la lune.

-Je vous ai retrouvé mes adorables lapins, ricana le chef.

Les hurlements que poussèrent les petits brisèrent le silence installé depuis peu.

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Notes : quiconque ayant croisé sa route ne s'en ai jamais tiré vivant. Qu'importe leur niveau ou leur expérience, personne n'est jamais ressorti vivant d'une rencontre avec 27.

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Au vu de cette simple description qui donnerait froid dans le dos à toutes sortes de mafieux, Reborn ne savait pas s'il devait émettre un sifflement d'admiration et se dire que la partie n'allait pas être aussi facile qu'il le souhaite ou se contenter d'enregistrer ces maigres informations et passer au dossier suivant. A la place de ces deux propositions, l'Arcobaleno du soleil grogna, mécontent par ce qu'il lisait. Ou plutôt par ce qu'il ne lisait pas.

Au même titre que 95, il ne pouvait se faire une image mentale de la personne qu'il devait chercher. La seule chose qu'il retenait de ce fameux chef des Numbers – et il le devait à la conversation avec Nono – fut que ce mystérieux 27 détenait le titre de deuxième meilleur tueur à gages au monde. Juste derrière lui. Une indication claire même si elle ne permettait pas de se faire la moindre idée de son identité.

Avec un soupir, il se dit que ce duo de soi-disant ciel allait lui poser le plus de problèmes tant par l'impossibilité à mettre la main sur eux, cachés par leurs éléments, que leurs capacités en termes d'assassinats. Et rien qu'à voir la liste de leurs victimes jointes avec les dossiers, indiquait au maudit quel genre de personne il cherchait. Du genre discret et meurtrier.

Seulement, il ne parcourut qu'un moment le document avant de revenir à la description de 27. Il n'en tirera rien de plus, pourtant il sentait que quelque chose n'allait pas. En cinq ans d'existence, les Vongola n'avaient rien trouvé de plus. Cela le surprenait vraiment. Il s'agissait quand même de la plus puissante famille mafieuse et pour qu'il y ait un tel manque d'informations sur des criminels de classe internationale, il fallait que les personnes en question soient étonnement discrètes, ce que n'avait pas été les Numbers ou alors… que ce soit un coup monté. Mais il ne pouvait l'affirmer pour le moment à cause de l'absence de renseignements à leur sujet.

Reborn lâcha un grognement en refermant le dossier de 27 tandis qu'une fraction de son intention de tuer s'écoulait lentement de lui, entraînant une légère baisse de la température dans l'avion. A l'avant, les pilotes frémirent. Bien qu'ils s'occupent de mener les mafieux affiliés aux Vongola, ils restaient en bas de l'échelle et n'importe quel gardien arriverait à les terrasser en une fraction de seconde. Heureusement pour eux qu'il ne s'agissait que d'une faible part de son intention de tuer.

Soudain et aussi surprenant que cela puisse paraître pour lui, un frisson le parcourut sans qu'il ne puisse le réprimer. Avec l'apparition de la sensation d'une présence hostile à son égard. Tout son corps se tétanisa dès qu'il la ressentit. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement pendant qu'il serrait les dents. Il en oublia même de respirer. Sur son fédora, Léon gigota, mal à l'aise par ce qui se déroulait et ressentant la peur de son partenaire. Néanmoins, le tueur à gages ne s'en soucia guère pour l'instant. S'il ne rêvait pas, il pouvait même imaginer la personne qui dégageait cette aura effrayante et… familière, sourire quelque part derrière lui.

Puis…, plus rien. Absolument rien. La sensation oppressante s'effaça aussi vite qu'elle apparut. Le temps de cligner une fois des yeux, le bébé se tourna vivement vers l'endroit où il pensait qu'elle se situait précédemment.

Toutefois, nul être-vivant ne s'y trouvait. En dehors de lui, de Léon et des deux pilotes, il n'y avait personne d'autre dans le jet privé. Et l'étrange présence sembla s'être dissipée comme si elle n'avait jamais existé. En se mordant la lèvre inférieure, l'Arcobaleno du soleil balaya une dernière fois la pièce luxueuse avant de parvenir à se calmer. Il inspira profondément et rouvrit les yeux au bout de quelques instants. Le lézard, voyant qu'il n'y avait plus rien à craindre, retrouva sa position immobile sur le chapeau.

Décidément, Reborn aimait de moins en moins les missions. Autant la recherche des Numbers que l'éducation du futur héritier. Et la présence hostile qu'il venait de ressentir et qui ne s'était pas manifestée depuis des années ne faisait que renforcer le sentiment de malaise qu'il avait depuis la discussion avec Nono après la découverte d'un indice menant à l'emplacement du groupe de tueurs à gages.

Après cette légère frayeur qui réveilla plus de mauvais que de bons souvenirs en lui qu'il préférait oublier que d'y repenser aussi soudainement, le maudit se pencha sur le prochain dossier sur un nombre, pas si inconnu.

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-Quel est l'ordre de mission ? Voulut savoir Hana.

Le reste de la bande se pencha un peu plus pour écouter. Après tout, seuls Tsuna et Kyoko recevaient les informations trouvées par 43 et qui se transformaient en mission par la suite. De temps en temps, un client faisait appel à eux pour s'occuper d'un boulot. Toutefois, ils agissaient en tueurs à gages alors que les travaux intéressants, ceux qui nécessitaient leurs compétences en assassinat, étaient ceux que leurs chefs leur transmettaient. Et cette fois-ci, il devait y avoir du monde à éliminer au vu du sourire sur les lèvres de 27.

A ses côtés, 95 sortit elle aussi son téléphone pour se rendre compte de ces renseignements plutôt rares. Son ricanement au fil de la lecture ne put que confirmer cette théorie.

-Je crois que nous savons tous ce qui se passe, n'est-ce pas 27 ? Fit la jeune femme en dirigeant ses orbes orange sur son camarade.

-Je le crois aussi, répondit-il.

En attendant, les Numbers présents commençaient à s'impatienter. Garder les informations pour eux ne faisait qu'accroître leur curiosité. Surtout que leurs boss s'amusaient à les taquiner en retardant la révélation des renseignements. En plus des rires de la jeune femme. Ils voulaient savoir qui allait hériter de cette mission. Depuis le temps qu'ils attendaient de pouvoir reprendre leurs identités en tant que nombres et se charger de l'élimination des êtres se trouvant sur leur liste noire.

-Hahi ! S'exclama Haru. Mais arrêtez de faire durer le suspense !

-Elle a raison ! Renchérit Ryohei. Extrême !

-On veut savoir nous aussi, rajouta Takeshi.

Le sourire de 95 ne s'effaça pas pendant qu'elle observait ses amis. Tsuna, quant à lui, étouffa un gloussement devant leurs caractères. Et dire qu'ils n'agissaient absolument pas de la même façon en présence de leurs cibles. Leurs comportements prenaient un tournant à trois-cent-soixante degrés. De même pour lui lorsqu'il remettait le masque de 27.

-Alors ? Que doit-on faire ? Finit par demander Aki après que tous se soient calmés.

-Qui doit-on éliminer ? Enchaîna Hana.

A l'entente du mot magique, l'idole se tourna vers le jeune homme qui n'avait toujours pas bougé du mur où il suivait la conversation tout en finissant d'envoyer un message à leur espion. Après un échange de regard, il hocha la tête tandis que le sourire de Kyoko s'étirait. Cette fois-ci, elle allait se charger des explications.

-Une Famiglia entière.

Les réactions ne se firent pas attendre. Takeshi siffla, impressionné par la montagne de travail. Après tout, une Famiglia pouvait se résumer à seulement un patron et quelques personnes que la maison principale avec de nombreuses branches. Et leurs cibles ne se cachaient généralement pas derrière une petite famille. Une lueur d'excitation apparut dans le regard d'Aki tandis qu'elle porta sa main sur son sabre en bois. Ryohei ouvrit des yeux ronds avant de serrer le poing, prêt à régler la situation en deux coups. Hana esquissa un sourire à la perspective de tester ses nouveaux médicaments/poisons et Haru sauta sur place.

-Ça fait plus de cibles ! S'exclama-t-elle, ravie.

-Oh ! Fit l'épéiste féminine. Ça c'est de la mission rare !

-Ouais ! Confirma son homologue.

-Extrême ! Un bon entraînement !

-De qui s'agit-il ? Voulut savoir l'infirmière du groupe, ramenant tous les regards sur leurs patrons.

-La Spreco Famiglia, l'un des fournisseurs des Littosca à en voir les infos de 43, lut calmement Kyoko, les yeux rivés sur son écran et ses amis écoutant attentivement. Sous leur couverture d'allié des Vongola, ils sont parvenus à se faire passer pour une famille ayant les mêmes convictions que la palourde, mais derrière cette façade, ils occupent une part importante dans le trafic d'être-humains. Depuis le temps que les Vongola en cherchent la source, ils devront nous remercier après cette mission pour leur avoir enlevé une épine du pied, rajouta-t-elle avec un rire.

-Mukuro devrait aussi être content puisque ce sont ceux qui l'ont vendu à l'Estraneo, leur apprit Tsuna.

Chacun n'était pas sans savoir ce qu'il arriva à l'un des illusionnistes de la bande il y a quelques années. Son œil droit le faisait encore souffrir lorsqu'il évoquait cette famille. Sa haine envers eux n'avait pas diminué d'une fraction et augmenta considérablement après que ses membres aient tenté de s'en prendre à celle avec qui il partageait un lien étroit. Et quand ils trouvaient des restes de l'Estraneo Famiglia, il ne fallait généralement pas attendre plus de cinq secondes avant que Mukuro ne parte les exterminer. Alors, les Numbers pouvaient concevoir de lui laisser quelques individus en rapport avec la famille. Parfois, ils les plaignaient presque sachant le sort que leur réservait leur ami.

Enfin, pour le moment une nouvelle mission se dessinait devant eux et avec la vengeance. De ce fait, une seule question trottait dans la tête de ceux présents que Takeshi formula pour tout le monde.

-De qui as-tu besoin pour cette mission ?

Sans que les deux ciels ne se consultent du regard, les sourires qui ne quittèrent aucunement leurs visages signalaient qu'ils pensaient la même chose pour ce travail. Quelque chose qui n'était jamais arrivé auparavant et qui devrait plaire à l'ensemble des nombres.

-Il faut qu'on frappe fort avec cette mission, commença Tsuna.

Une lueur d'interrogation se forma chez ses camarades à sa réplique avant que les yeux d'Aki ne s'écarquillent soudainement, ayant compris où 27 voulait en venir.

-Ce qui veut dire que tout le monde y va ?! S'exclama-t-elle.

-Et plutôt deux fois qu'une ! Confirma Kyoko. Tous les gardiens iront exterminer cette Famiglia.

La joie dont fit preuve 27 et 95 se répandit chez 80, 98, 86, 87 et 33 en plus extrême comme le dirait ce dernier. Pour la première fois depuis leur création, tous les Numbers allaient se retrouver ensemble sur un travail d'assassinat. Et cette exception se fêtait, comme le montrait le sourire éclatant sur leurs visages. Maintenant, tous n'avaient plus qu'une hâte, revêtir leur déguisement et empoigner leurs armes.

-Ça va nous changer de d'habitude, intervint une voix connue de tous. Bonjour tout le monde, Mukuro-sama m'a dit de vous faire savoir qu'il voudra s'occuper personnellement du parrain et de ses commandants. Il parlait de leur faire visiter l'enfer ou de leur faire vivre un enfer, quelque chose comme ça.

-Bonjour Chrome-chan, la salua l'idole avec un grand sourire à la nouvelle venue, dis-lui qu'il faudra voir avec 18 et 78, eux aussi gardent une rancune envers cette Famiglia et je crois me souvenir que 78 voulait tester une nouvelle technique de torture à base de poison si je ne m'abuse.

-Je lui en fais part tout de suite. Euh… Kyoko-chan, ne m'appelle plus Chrome en public, c'est Nagi.

-Désolée Nagi-chan ! Mais tu sais à quel point je n'ai pas l'habitude de tes deux prénoms.

Nagi ou Chrome se contenta d'hocher la tête pour réponse. Une petite rougeur apparut sur ses joues quand elle se rendit compte que tout le monde la regardait. Gesticulant mal à l'aise par cette soudaine attention, elle agrippa les rebords de sa jupe. Ses longs cheveux mauves descendaient en cascade dans son dos tandis que ses deux orbes de même teinte balayaient le sol du regard. Si tous leurs camarades de classe et les élèves de l'établissement prenaient l'apparence de la jeune femme pour la vraie, il n'en n'était pas de même pour ses amis. Ils savaient aussi que celle-ci la dérangeait et qu'elle préférait grandement ses cheveux relevés en une coupe ananas et son cache œil sur l'œil droit. Toutefois, pour des raisons de sécurité et protéger leurs identités, elle devait camoufler ce à quoi elle ressemblait réellement avec une illusion.

-Extrême matin ! Cria Ryohei.

-Calme-toi ! Tu vas réveiller tout le quartier ! Le gronda Hana avec un coup de poing sur le crâne avant de se tourner vers son amie. Salut !

-Yo Chrome ! Fit Takeshi.

-Bon matin Chrome-chan, enchaîna Aki.

-Coucou Chrome-chan ! Lui lança Haru.

Tsuna lui envoya un petit signe en guise de bonjour. L'interpellée répondit timidement à toutes ces salutations avec un sourire.

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Numéro : 96

Flammes : brume

Armes : parapluie et six couteaux

Activités : tueuse à gages, illusionniste, assassin, combattante, tortionnaire, informatrice, espionne

Rang : S+

Partenaire : 69

Notes : telle la brume où elle cache son ciel, elle est aussi insaisissable alors que le duo 96-69 est connu pour faire le plus d'apparitions « public ». Ce sont les membres les plus vus et les plus énigmatiques. Car si leurs camarades cachent leurs identités à l'aide de divers stratagèmes, eux n'ont que leurs illusions de haut niveau qui ont choqué l'ensemble des mafieux affilés aux Vongola.

Si 96 peut paraître sans défense contre les attaques au corps à corps comme n'importe quel autre illusionniste, elle a démontré plus d'une fois qu'elle est largement capable de se défendre et contre de redoutables adversaires, faisant d'elle une illusionniste combattante. Beaucoup de ses opposants se sont fait avoir par ses illusions très réalistes et les traumatismes causés ne peuvent toujours pas être soignés à l'heure actuelle.

Tenue : à la surprise des Vongola et de ses alliés, 96 a décidé de prendre l'apparence d'Elena, l'amante de Daemon, premier gardien de l'anneau de la brume Vongola, et d'après certaines sources, elle aurait fait partie de la Fiore Famiglia. Avec ses longs cheveux blonds et ses yeux indigo, elle a opté pour une robe lolita courte et noire, composée de rubans, de plusieurs jupons, de larges manches en dentelles accompagnés de gants, de collants et de longues bottes sombres. Elle a aussi un parapluie indigo avec des anémones pour motif.

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Son rire si particulier parvenait aux oreilles des personnes présentes, mais ne les réjouissait guère. Coyote remonta ses lunettes, Brabanters plissa les yeux, Ganauche III grimaça, Brow Nie Junior serra les poings, Croquant leva un sourcil, Visconti garda un visage neutre et Nono se contenta de fixer son invitée en face de lui. Quant à Reborn, présent pour l'occasion, il tentait de comprendre ce qui avait déclenché ce fou rire. Et pour le moment, il cherchait toujours.

Pourtant, la jeune femme ne s'arrêta pas de sitôt et le maudit en profita pour l'observer. Ses longs cheveux blonds et légèrement bouclés descendaient en cascade dans son dos. Ses orbes indigo les regardaient avec une joie non dissimulée. Pour cette réunion avec le neuvième du nom et ses gardiens, elle portait une robe noire dans le style lolita à larges manches. Si une grande partie de sa tenue se composait de simple tissu sombre, en revanche, le reste se révélait être de la dentelle. Plusieurs couches de jupons se trouvaient sous sa jupe et lui arrivaient à la mi-cuisse, pour lui donner un effet bouffant. De nombreux nœuds blancs et de perles argentés la décoraient. Avec le tout, elle avait un collant et de longues bottes sombres à talons de cinq centimètres. Sur son visage, pour le dissimuler en partie, un loup était posé sur sa fine et délicate peau. Un masque qui ne recouvrait que le haut et finement garnis de dorures sur les bords et de pétales de fleurs d'une teinte indigo sur du noir. Un éventail aussi indigo représentant une magnifique chouette éclatante cachait ses éclats de rire.

Toutefois, même avec des habits différents et le masque, l'Arcobaleno du soleil reconnaissait aisément Elena, l'amante de Daemon. Une figure connue de la première génération Vongola. Bien que son apparence ait déconcerté le tueur à gages au début, il finit par s'y habituer, surtout que son comportement ne correspondait pas avec celui décrit dans les archives de la palourde. Cette Elena était hautaine, ne se gênait pas pour critiquer et ricanait très souvent. La seule chose qui coïncidait avec l'ancienne serait ses manières de noble.

Néanmoins, sa crise de rire comme l'étrange présence à ses côtés ne disait rien de bon au maudit. Du coin de l'œil, il remarqua que Croquant tentait de repérer celui ou celle qui se tenait derrière une illusion très puissante pour que même lui n'arrive pas à savoir où il/elle se situait.

Laissant ce problème au gardien de la brume, le bébé se reconcentra sur l'Elena devant lui. Il ne savait rien d'elle à part qu'il s'agissait d'une tueuse à gages que les Vongola souhaitaient engager pour se débarrasser d'un réseau de trafiquants d'organes aux alentours de l'Australie. Et lorsque Timotéo lui demanda si elle pouvait y parvenir, elle éclata de rire et depuis ne se calmait pas.

Le porteur de la tétine jaune abaissa son fédora sur ses yeux. Pour la première fois, il ne comprenait pas une tueuse à gages. Il avait beau chercher, il ne trouvait pas la raison de ses éclats. D'autant plus qu'elle l'inquiétait. Néanmoins, Nono lui avait assuré qu'il pouvait compter sur eux pour accomplir ce travail. Même s'il continuait d'en douter.

Finalement, après de longues minutes, le rire de la jeune femme diminua progressivement pour s'arrêter. Mais elle n'en perdit pas son sourire qui illumina son visage. Ses yeux se posèrent sur chaque personne présente et s'attardèrent un moment sur le maudit avant qu'elle ne ferme soudainement son éventail.

-Avez-vous oublié qui nous sommes ? Fit-elle en regardant le neuvième du nom.

Sa voix tinta tel du cristal dans le bureau où plus aucun bruit ne se faisait entendre. Son sourire ne cessa de s'agrandir alors qu'elle se levait sans attendre une réponse de la part de ses interlocuteurs.

-Ce sera un jeu d'enfant pour nous, termina-t-elle en coupant le Vongola Nono dans sa tentative de lui répondre. Hufufufu !

Sur ces mots et son rire si particulier, elle disparut soudainement dans un nuage de brume. Avec elle, l'étrange présence s'évapora aussi soudainement qu'elle apparut. Et aucun mafieux présent ne put articuler la moindre parole. C'était avant que les Numbers ne prennent autant d'ampleur et que les Vongola ne soient obligés de les chercher. Reborn ne sut jamais les résultats de cette mission puisqu'il fut appelé ailleurs. Où il rencontra un autre supposé nombre.

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L'Arcobaleno du soleil se souvenait encore de cette scène comme si elle s'était déroulée le jour d'avant. Cette tueuse à gages sur laquelle il pouvait désormais mettre un nom ou plutôt un chiffre, l'avait marqué. Pour la première fois, il rencontrait quelqu'un qui arrivait à se moquer ouvertement du plus puissant parrain de la mafia sans en être inquiété. Et il comprenait aussi un peu mieux l'étrange présence qu'il avait senti. Il devait s'agir de 69. Cependant, pourquoi se cachait-il ?

Le duo l'intrigua fortement autant pour son choix des déguisements que pour leur puissance. Car après tout, pratiquement aucun illusionniste, hormis Viper, Arcobaleno de la brume, ne parvenait à tromper Croquant aussi facilement. Maintenant, Reborn avait hâte de les rencontrer pour leur poser les questions qui lui trottaient dans la tête.

Et alors qu'il faisait le tri parmi ses interrogations, un autre dossier caché sous tous les autres attira son regard.

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Les discussions allaient de bon train entre les Numbers. Après tout, ils venaient d'apprendre que leur prochaine mission s'accomplira avec tous les membres actifs du groupe. Une bonne raison pour être de bonne humeur. En plus d'exterminer une des causes de leurs souffrances. Et rien ne semblait gâcher cette journée.

Jusqu'à ce que Tsuna se souvienne de l'annonce que leur avait fait sa mère au petit-déjeuner. Une annonce qui, en plus de ne pas lui plaire, provoquerait un nouvel élan de colère envers Ieyasu et Iemitsu en particulier. Surtout avec l'identité de ce fameux tuteur que le chef des Numbers espérait que ce ne soit pas lui.

Attirant l'attention de ses amis avec un signe de main, il réfléchit un instant à comment leur annoncer la nouvelle sans que cela ne les choque trop ou ne déclenche leur intention de tuer. Après un instant de réflexion, il se dit finalement qu'il fallait mieux ne pas tourner trop autour du pot.

-Mais on va avoir des problèmes dans pas longtemps avec ce que j'ai entendu ce matin.

La joie présente jusque-là s'évanouit dès le moment où leur patron leur évoqua un problème. Si lui parlait en ces termes, c'était que quelque chose n'allait pas ou du moins, allait leur causer des soucis. Alors mieux valait être attentif.

-Que veux-tu dire ? Demanda Ryohei ayant repris son air sérieux.

-Un tuteur pour mon imbécile de frère, révéla l'aîné des jumeaux sombrement.

Cette information ne disait rien de bon. Mais vraiment rien de bon. Autant pour eux que pour les Vongola.

-Qui ? Voulut savoir Takeshi, sa main prête à prendre son shinai.

-Je crains que la menace ne vienne sous la forme d'un tueur à gages assez… particulier disons.

-Qui ? Répéta Aki.

Une lueur d'interrogation brillait dans leurs regards, de même que pour Kyoko à qui il n'avait pas encore annoncé l'identité du professeur de maison d'Ieyasu. Dans un coin de sa tête, il espérait profondément qu'il ne s'agisse pas de lui. Et ses amis n'allaient pas l'aimer. Après tout ce qui s'était passé…

-Reborn.

Le silence engloba tous les assassins au point que la chute d'une aiguille parmi eux aurait été clairement entendu. Différentes émotions les traversèrent sur le moment. Incompréhension, colère, peur, rancune, joie, haine, rancœur, chagrin, excitation, impatience, horreur… et même lui ne pouvait empêcher ses lèvres de former une grimace.

-Si c'est lui, on risque d'avoir des ennuis bien assez tôt, finit par articuler Ryohei, ses jointures des mains devenant blanches à force de serrer le poing.

Le reste de ses amis se trouvaient à peu près dans le même état. Aki avait perdu toutes les couleurs de son visage, Takeshi blêmit considérablement, Haru semblait sur le point de vomir, Hana grogna, Chrome écarquilla les yeux et même Kyoko fixait leur patron, ahurie. Et à les voir ainsi, Tsuna les rassura aussitôt.

-Oui, mais ce n'est qu'une faible probabilité et je sais que c'est rare, mais je peux me tromper au long terme. Nous verrons bien quand il arrivera. 18 me préviendra si l'un de leurs avions se pose à l'aéroport.

-Mais tu sais ce que ça veut dire quand il sera là, réussit à prononcer l'idole sans le quitter du regard.

-Oui, les choses vont se compliquer pour la Vendetta et aussi que nos plans vont s'accélérer. Ce qui veut dire une réunion d'urgence. Je vous enverrai les détails une fois sûr.

Chacun hocha la tête en guise de réponse. Ils ne s'étaient pas encore remis du choc d'apprendre que Reborn allait peut-être devenir le tuteur d'Ieyasu. Une véritable catastrophe en cours de préparation si cela se révélait vrai. Comme agiter un drap devant un taureau. Les conséquences risquaient d'être un bouleversement pour l'ensemble du monde souterrain.

-Où en est 43 et son plan ? Voulut savoir Hana pour détendre l'atmosphère.

-Avec les dernières informations qu'il vient de nous communiquer, il en est sans doute à la phase deux. Mais ce sont les prochains mouvements de nos cibles qui vont nous permettre de la suite des plans.

-D'où cette mission de grande envergure, conclut Aki.

-Oui, il faut marquer les esprits pour les faire vraiment bouger. Et si tout se passe comme prévu, on devrait passer à la phase deux, 43 nous dira quand tout sera en place pour le grand spectacle.

La bonne humeur revint avec la fin de la phrase. Sa grimace se changea pour un sourire tandis que ses camarades retrouvaient leur entrain. Leurs rires résonnèrent à nouveau à travers les rues désertes de Namimori.

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Numéro : 43

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Reborn cligna plusieurs fois des yeux en voyant apparaître ce nombre. Il en avait déjà entendu auparavant et même rencontrer une fois lors d'une mission assez périlleuse. Pourtant, il ne s'était pas douté qu'il s'agissait en réalité d'un membre des Numbers. Bien qu'il porte lui aussi un chiffre en guise de surnom, il travaillait seul et n'avait pas parler d'autres nombres susceptibles d'appartenir à la bande. Il lui avait semblé renfermé et silencieux lors de la mission. Jusqu'à ce qu'il se débarrasse aisément de toute une division comportant quelques-uns des mafieux les plus dangereux.

Maintenant, le maudit comprenait mieux ce qu'il s'était passé ce jour-là. Enfin, il ne savait toujours pas s'il faisait partie des Numbers ou non. Même les Vongola et le CEDEF ne pouvaient confirmer son appartenance au groupe. Un autre problème en vue…

Surtout que ses compétences en termes de combat au corps à corps égalaient facilement Lussuria voire Bel, deux membres de la Varia doués pour les affrontements. Et s'il se donnait un peu de mal, il pourrait presque dépasser Squalo ou l'un des meilleurs épéistes du monde souterrain. 43… ou l'une des personnes que Reborn n'allait pas sous-estimer après l'avoir vu se battre et les dégâts occasionnés. Et une seule fois suffisait grandement. Surtout avec le massacre qu'il laissa derrière et il ne semblait pas éprouver le moindre regret lorsqu'il reçut sa paye et disparut mystérieusement juste après.

Laissant de côté ses pensées sur 43, il repensa aux différents endroits où apparurent les Numbers pour diverses missions. Et au rythme auquel ils allaient, ils n'utilisaient certainement pas les moyens traditionnels pour se déplacer. D'autant plus que quelqu'un parmi le CEDEF l'aurait remarqué depuis longtemps. Alors comment ?

Aucune idée ne vint directement au bébé. A la place, il se contenta d'hausser les épaules tout en notant mentalement de leur poser la question quand il les trouvera.

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Flammes : inconnu

Armes : deux épées courbées, poignards

Activités : tueur à gages, assassin, espion

Rang : SS

Partenaire : aucun à ce jour

Notes : discrétion est son second prénom tant personne n'arrive à le remarquer. D'après les renseignements que nous avons pu obtenir, il s'est déjà rendu à plusieurs réunions avec des Famiglia tel que les Cavalone, les Millefiore ou encore les Vongola. Néanmoins, l'Hyper Intuition du neuvième du nom a permis de le repérer et la première fois qu'il apparut fut lors d'un rassemblement concernant les trafics de drogue il y a trois ans. Depuis, il s'est fait beaucoup plus discret. Personne ne sait vraiment ce qu'il fait des informations qu'il récupère et son lien avec les Numbers reste flou en dehors de son numéro.

Habile avec toutes les lames courbées, il peut autant se servir de poignards que de sabres ou d'épées. Et ses capacités au combat se sont démontrées durant les quelques missions en tant que tueur à gages.

Tenue : il préfère nettement des vêtements sobres. Un sweet à capuche rabattue, un jean, des gants et des bottes de combat, le tout de couleur noir. Un masque blanc couvre l'entièreté de son visage. Deux longues épées sont accrochées dans son dos et quelques poignards à son pantalon.

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Ailleurs,

Un long couloir s'étendait sur presque une dizaine de kilomètres et pourtant, ne traversait que de moitié l'énorme bâtiment. Assez large pour permettre à un bon nombre de personnes de circuler librement sans se rentrer dedans, divers membres de l'entreprise exécutaient leurs tâches. Certains courraient, d'autres discutaient, s'arrêtaient pour échanger un mot, avaient la tête plongée dans des dossiers, manœuvrer avec des montagnes de feuilles, ouvraient l'une des innombrables portes menant à différentes pièces. Le tout agrémenté de quelques plantes, de distributeurs ou de machines à café de temps en temps et de bancs pour pouvoir se reposer.

Adossé à l'un des murs, près de l'une des portes les plus importantes de ce bâtiment, l'un de ces travailleurs naviguait tranquillement sur son téléphone, en attendant son supérieur, un café encore chaud à la main.

Son portable vibra, faisant hausser un sourcil à l'inconnu. Une fois le message ouvert et son contenu lu, ses lèvres s'étirèrent dans un sourire tout sauf rassurant. Et personne autour de lui ne le remarqua.

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-Et qu'est-ce que vous allez faire dans la mission de ce soir ? Voulut savoir Haru en se rappelant que leurs chefs ne leur avaient pas dit ce qu'ils faisaient.

-Nous, on va se charger de la dernière pièce, leur apprit 27 en portant son regard sur 95.

Celle-ci plissa les yeux comme pour essayer de savoir à qui il faisait référence avant de lâcher un petit « oh » de surprise. Elle voyait où il voulait en venir.

-Depuis le temps qu'on doit se débarrasser de lui.

-Et avec l'arrivée de l'envoyé des Vongola, il faut le faire au plus vite.

Et Tsuna avait une bonne raison de vouloir avancer dans le jeu. Car si le fameux tuteur ne se rendait pas en premier lieu chez lui, les Numbers gagnaient, conformément au plan de 27. De ce fait, ils devaient éliminer « cette » pièce de leur échiquier pour bloquer les Vongola dans leurs avancées et continuer leurs projets.

-Ce sera une mission en mode : assassin, du type : Vendetta. Mais les détails de la mission vous seront envoyés plus tard dans la journée, fit Tsuna après avoir échangé un regard avec Kyoko, une fois qu'on se sera mis d'accord. Il y aura aussi un autre ordre de mission bien particulier cette fois.

Les yeux de Takeshi se plissèrent à ces mots. Ceux d'Haru s'aiguisèrent. Ryohei en perdit son sourire. Aki porta sa main sur le manche de son sabre en bois. Chrome rouvrit son unique œil et le porta sur son chef. Hana haussa un sourcil. Quant à l'idole, elle fronça les siens.

-Ton Hyper Intuition ? Voulut-elle savoir.

-Oui et elle me signale qu'en plus de risquer d'être en retard en cours, je sens que tous les nombres vont devoir rentrer à la maison.

Si la seconde partie de sa phrase réjouit ses camarades, la première les affola. A force de discuter, ils avaient oublié qu'ils devaient toujours se rendre en cours. Et que s'ils arrivaient en retard ne serait-ce que d'une seconde, un démon se chargerait de les battre pour leur apprendre à arriver à l'heure.

Aki grimaça. Takeshi eut un rire nerveux. Hana soupira. Ryohei lança un joyeux « extrême ». Haru lâcha un « Hahi ». Chrome sourit et Tsuna et Kyoko échangèrent un regard. Il ne fallut pas attendre plus de deux secondes avant que toute la bande ne parte en courant en direction du lycée de Namimori, situé à une bonne centaine de mètres de leur emplacement actuel.

Cependant, à en voir l'heure, il leur restait moins de trois minutes pour se rendre à l'école. Ou du moins traverser les grilles. Aucun des huit ne souhaitait se faire mordre à mort. Quand bien même le démon faisait partie de leur groupe, il ne se gênait pas pour les frapper s'ils enfreignaient ses règles. Qu'ils risquaient de briser à nouveau s'ils ne se dépêchaient pas.

Finalement, leur course les mena à l'établissement. Et avec le soulagement de certains et les cris de l'un d'entre eux, ils entrèrent dans la cour de l'école, entiers mais intacts, bien qu'essoufflés.

-Un peu plus et vous étiez en retard herbivores. Je devrais vous mordre à mort pour ça, les prévint une voix qu'ils connaissaient tous très bien.

A peine un mètre devant eux se tenait Hibari Kyoya, le président du comité de discipline et le combattant le plus puissant et le plus violent de Namimori. Les bras croisés sur sa poitrine, il observait les presque retardataires qui tentaient de reprendre leur souffle tant bien que mal. Ses orbes gris et froids ne les quittant à aucun moment. Ses cheveux arboraient une teinte sombre, mais comparés à ses trois camarades, ne partaient pas dans tous les sens et restaient plaqués sur son crâne. Comme d'habitude, il portait son uniforme impeccable. Une simple chemise blanche, un pantalon, des chaussures bien cirées et une veste qui reposait simplement sur ses épaules. Le tout noir. Le brassard rouge et jaune du comité de discipline accroché sur l'une des manches flottantes.

Si tous les élèves l'évitaient au maximum à cause de sa haine envers les rassemblements et aussi à cause du fait qu'il battait quiconque qui enfreignait ses règles, la bande qui venait d'arriver ne pouvait s'empêcher de le provoquer de temps en temps. Surtout Ryohei et l'une d'entre eux absente actuellement. Et cela finissait toujours par lui les mordant à mort, chacun à son tour.

Et à les voir par terre à l'entrée de l'établissement, il leur donnait le regard qui précédait cet acte.

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Numéro : 18

Flammes : nuage

Armes : menottes et des chaînes

Activités : tueur à gages, assassin, combattant, informateur, tortionnaire/interrogateur

Rang : SS

Partenaire : 78

Notes : considéré comme le plus violent des Numbers, il n'hésite pas à recourir à divers moyens pour obtenir ses informations. La torture reste l'un de ses moyens de prédilections, comme l'ont prouvé les restes des corps retrouvés avec son numéro et celui de sa partenaire qu'ils préféraient graver au fer rouge.

Qu'importe le niveau de son adversaire ou le nombre, il fonce dans le tas et ses compétences au combat au corps à corps ont fait qu'il a juste laissé des massacres derrière lui. Il a tendance à éliminer rapidement sa cible lors des affrontements et à prendre bien son temps pour celles qu'il doit torturer.

Tenue : comparé à sa partenaire, 18 a opté pour une esthétique gothique. A savoir un long manteau noir lui arrivant au milieu des tibias, décoré par des lacets et des petites ceintures sur ses bras. Le manteau étant fermé et la capuche rabattue. Avec ceci, un pantalon en jean où sont accrochés une multitude de chaînes dont certaines sont rouillées par le sang de ses victimes, des mitaines, des Rangers à semelles surélevées de quelques centimètres et un masque en tissu ne couvrant que le bas de son visage et dévoilant ses yeux violets.

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-Yo Kyoya ! Fit énergiquement le capitaine du club de boxe. Extrême !

-Salut Kyoya-kun, ce n'est pas Tetsuya-kun ce matin ? Voulut savoir Kyoko avec un rire.

-Hahi ! Juste à l'heure ! S'exclama Haru avec un soupir de soulagement. Hey Kyoya !

-Maa maa, salut Kyoya ! Ne nous mords pas à mort s'il te plaît, on doit encore rejoindre notre classe, plaida Takeshi.

-Yo ! Tu comptes rester là ou nous laisser passer ? Demanda Hana.

-Bon matin Kyoya-san, j'attends toujours ma revanche pour le dernier match, l'avertit Aki.

-Bonjour monsieur nuage, Mukuro-sama m'a dit de vous faire savoir qu'il attend avec impatience votre prochain combat, transmit Nagi.

Tsuna salua le démon avec un petit signe de la main nerveusement. Et il avait raison de l'être. Kyoya se renfrogna de plus en plus à chaque personne ouvrant la bouche. Surtout que tous les huit s'attardaient et s'attroupaient dans l'entrée du lycée, énervant jusqu'à ce qu'une faible quantité d'intention de tuer se dégage de lui. Tous se tournèrent vers lui et une bonne partie déglutit en se rendant compte qu'ils l'avaient énervé.

-Si vous restez là encore une seconde, je vais vous mordre à mort pour surpeuplement, herbivores, grogna-t-il.

Sur ces mots, il se mit en position de combat, ses tonfas brillant sous les rayons de soleil et avertissant les adolescents qu'il était sérieux. Seul Ryohei balança son poing devant lui, prêt à l'affronter.

-Extrême ! Un combat de bon matin ! Quoi de mieux pour se remettre en forme !

Chrome, Tsuna, Aki, Kyoko, Haru, Hana et Takeshi n'attendirent pas que les deux commencent leur combat quotidien pour fuir le président du comité de discipline et se réfugier dans leur classe. La sonnerie retentit durant leur course.

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Si Reborn se souvenait bien de ce qu'il avait entendu au sujet des nuages, aucun des deux ne refusait de la violence gratuite et raffolait des combats. Deux vrais mordus de la baston. Et des tortionnaires. Le maudit ne put s'empêcher de se demander quelles méthodes ils utilisaient pour soutirer les informations à leurs victimes. Plutôt douloureux et brutal à en voir l'état dans lequel les mafieux retrouvaient les cadavres. De vrais chefs d'œuvre pour les connaisseurs. Il se souvint aussi que même Visconti, maître dans le domaine de la torture physique, admit qu'il ne savait pas comment 18 et 78 s'y prenaient et qu'il était assez admiratif de leur travail.

En tout cas, à en voir son profil, ce nombre allait lui donner du fil à retordre. Comme tous les autres. Ils ne détenaient pas le titre de meilleure équipe de tueur à gages au monde pour rien. Une raison logique se trouvait là-dessous.

Enfin, pour le moment, l'avion amorçait lentement sa descente sur la piste d'atterrissage. Il en poussa un nouveau soupir. Et dire qu'il devait encore parcourir les quelques quatre cent kilomètres qui séparaient Nagoya de Namimori. Soit quatre bonnes heures pour arriver. Après tout, il n'allait pas donner une chance aux Numbers de savoir qu'il était au Japon. Il voulait leur en faire la surprise.

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Quatre heures plus tard, soit à midi trente, après divers apprentissages de connaissances et d'applications, au même moment où le bébé finit de se placer sur son point d'observation – un arbre – pour surveiller son futur élève, son frère et ses étranges amis, la sonnerie retentit dans l'établissement, annonçant la délivrance pour le repas du midi. Environ une heure de pause dont les élèves n'allaient pas se priver.

Aussitôt, les cahiers et les trousses se fermèrent pour laisser place au déjeuner. Certains avaient le leur tandis que les autres se précipitaient au réfectoire pour remplir leur estomac grondant. Les bavardages interrompus reprirent de plus belle.

Tsuna, sachant très bien ce qu'il se passait lors de la pause déjeuner, attrapa son bento rapidement et s'esquiva de la salle de cours. Comme il le faisait tous les midis, il se réfugia sur le toit sur chaque élève évitait car le démon de Namimori y passait son temps de pause. Mais l'adolescent et quelques personnes pouvaient s'y rendre sans se faire battre. Enfin, après le coup du matin-même, il n'en n'était pas si sûr.

Sur le chemin, il salua Tetsuya Kusakabe qui le lui rendit, le second du comité de discipline de Namimori, le bras droit de Kyoya et aussi un demi-nombre, l'un des seuls à connaître la raison derrière la création des Numbers et l'identité de tous les nombres. Ceux travaillant dans l'ombre de l'équipe de tueurs à gages/assassins.

Tout le monde dans l'établissement savait de qui il s'agissait. En même temps, personne ne pouvait le louper avec ses cheveux coiffés en une coupe banane, l'épi de blé entre les dents, la veste de l'uniforme légèrement plus longue avec le brassard du comité de discipline accroché sur sa manche. Rien que son physique en imposait et sa puissance se révéla dévastatrice. Depuis, tout le monde avait compris à se tenir à carreau avec lui dans les parages.

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Demi-nombres : personne n'est tout à fait sûr de leur existence. Pourtant, il est arrivé plus d'une fois que des mouvements suspects se fassent ressentir de la part des Numbers sans que cela ne soit revendiqué par l'un d'entre eux ou que tous soient en mission. Généralement, un piratage a lieu en même temps. Toutefois, il n'y a aucune indication sur leur nombre ou leur localisation.

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Et tandis qu'il s'asseyait tranquillement contre le grillage en attendant que le reste de ses amis parviennent à se délivrer de leurs camarades de classe, le jeune homme releva ses orbes sur le ciel parfaitement bleu en ce jour.

Décidément, depuis qu'il avait quitté la salle de cours, son Hyper Intuition l'avertissait que quelqu'un l'observait, provoquant une sensation désagréable chez l'adolescent. Et alors qu'il tournait la tête pour localiser le mystérieux stalker, la porte menant au toit claqua violemment. Tsuna se força à sursauter pendant qu'il dardait son regard sur son jumeau qui se tenait dans son encadrement, un sourire aux lèvres. Cela n'indiqua rien de bon à l'aîné. Surtout avec la présence des suiveurs de son frère. Juste ses tyrans.

-Hé sale déchet, tu crois qu'on allait te laisser fuir sans payer, ricana Ieyasu suivit par le reste en faisant craquer ses doigts. Il est temps de la correction.

27 se demanda certaines fois pourquoi il avait une telle personne dans sa famille. En plus de ne savoir rien faire de ses dix doigts, il agissait comme un gamin en manque d'attention, ce qui irritait facilement le chef des Numbers. Devant toujours jouer son rôle, il écarquilla les yeux de stupeur et secoua la tête en tremblant.

-Quoi ? T'as déjà peur sale insecte…

-Pour m'avoir dérangé dans ma sieste, je vais te mordre à mort herbivore, annonça une voix connue.

Dès qu'elle parvint à ses oreilles, Ieyasu blêmit considérablement tandis qu'il se tournait lentement vers le nouveau venu. Celui-ci bailla, assis sur la surface surplombant le toit. Même s'il semblait calme à première vue, Tsuna le connaissait trop bien et actuellement, il était tout sauf calme. Tout son aura criait au meurtre du jumeau tyrannique, alors qu'il sautait au sol, ses tonfas à la main.

La groupe des suiveurs n'attendit pas pour demander son reste et détalla en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire. Et l'aîné des Sawada admira Kyoya infliger une cuisante humiliation à son frère, tout en évitant d'esquisser un sourire.

Néanmoins, ses orbes devenus orange, guidés par son Hyper Intuition se posèrent sur un certain arbre, plutôt proche d'eux. Il y détecta une présence – bien qu'il ne pût savoir de qui il s'agissait – que ne lui disait rien de bon. Autant pour lui que pour ses amis. Par contre, sans qu'il ne comprenne, sa capacité rajouta aussi qu'il allait bien s'amuser, le faisant s'interroger sur la suite des évènements.

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Perché sur l'arbre, Reborn ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire, appréciant grandement le spectacle que lui offrait Kyoya. Déjà que le rapport des espions ne le mettait pas en avant, Ieyasu venait de baisser considérablement dans son estime. Il maltraitait son jumeau et cela semblait lui plaire.

Alors voir son futur élève recevoir une correction ne pouvait que lui plaire. Même s'il s'appliquerait à ce que la douleur persiste plus longtemps. Peut-être devrait-il demander à Bianchi de venir pour faire de la vie d'Ieyasu un véritable enfer. Cela ne serait que bénéfique pour tous.

Plusieurs mouvements sur le toit lui firent reporter son attention sur ce qui se déroulait, le candidat au poste de Vongola Decimo se faisait toujours malmener par le président du comité de discipline, mais plus seulement sous les yeux de Tsuna. D'autres se rajoutèrent et dont il put lire le nom dans le rapport sur l'aîné. Sasagawa Kyoko, idole des élèves, rigolait aux dépens d'Ieyasu ; Sasagawa Ryohei, capitaine du club de boxe, criait des « extrême » à tout va ; Yamamoto Takeshi, star de l'équipe de baseball, se posa près du muet avec un sourire en compagnie de Kyandisaberu Aki, championne de l'équipe féminine de kendo, qui gloussait joyeusement, et Kurokawa Hana, première des élèves au classement national, qui asséna un puissant coup de poing à Ryohei pour le calmer.

Deux autres filles rejoignirent la petite bande. Deux que Reborn ne connaissait qu'au travers des listes d'élèves qu'il feuilleta sur le trajet entre Nagoya et Namimori. Miura Haru et Nomisuto Nagi.

Le temps de chasser Ieyasu du toit, Hibari Kyoya, président du comité de discipline, à la place de regagner son ancien emplacement, se joignit au groupe en s'asseyant près d'eux, mais à une distance respectable. Kyoko lui donna l'un des trois bentos qu'elle avait emportés avant de passer le second à son frère, toujours aussi excité.

Et c'est dans la joie et la bonne humeur, accompagnées d'insultes, de menaces, de rires et de cris que tous se mirent à déjeuner sous le regard attentif de Reborn. Cependant, à aucun moment, il ne remarqua les deux orbes orange qui le fixaient.

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Quelques heures plus tard, les derniers élèves s'échappaient de l'établissement pour flâner ou rentrer chez eux. Tsuna faisait partie de cette catégorie. Non pas à cause d'une quelconque activité de club, mais à cause d'une retenue de l'un de ses professeurs suite à un mauvais devoir. Une raison supplémentaire qu'il donnait à son jumeau pour se moquer de lui avec tous ses camarades.

Une grimace se peignit sur son visage alors qu'il relevait le nez de son téléphone – sorti après avoir vérifié que personne de suspect ne l'observait – pour diriger son regard sur le couché de soleil à l'horizon. Jouer l'élève naïf, faiblard doublé d'un incapable quelle que soit la matière autant intellectuelle que sportive, ne lui plaisait guère. Et encore plus à ses amis. Il le voyait bien à chaque fois que quelqu'un le brutalisait ou se moquait de lui, une lueur de colère brillait dans leurs orbes. Comme une promesse de souffrance. Surtout Ieyasu qui ne se gênait pas.

Pourtant, aucun ne pouvait faire le moindre geste sans l'accord de leur chef. Même Kyoko se retenait tant bien que mal de faire la moindre action envers son jumeau. Seul Kyoya avait la possibilité de le frapper. Mais seulement lorsqu'il enfreignait ses règles. Enfin, il n'attendait pas qu'il le fasse pour le réduire à l'état d'un corps sanglant. Sauf que le démon en voulait plus pour ce qu'il faisait subir à son ciel. Mais ils devaient s'en tenir à leurs rôles s'ils ne voulaient pas compromettre leurs objectifs. Mais même avec cette contrainte, Tsuna était sûr qu'avec le reste de la bande à Namimori, le plus jeune Sawada ne s'en sortira pas vivant si l'un d'eux finit par craquer.

En parlant de ramener tous les Numbers dans cette charmante et tranquille ville, le second meilleur tueur à gages reporta ses orbes devenus orange sur son portable. Celui avec impossibilité de le pirater. Une chance pour le groupe que plusieurs d'entre eux aient des compétences, frôlant le génie, en matière d'informatique et de conception.

Son regard parcourut une dernière fois l'ordre de mission qu'il devait envoyer à tous les nombres éparpillés. Une nouvelle pour lui puisque d'habitude, il se contentait de communiquer ses ordres à chaque binôme et à tous. Seulement, la situation ne lui plaisait pas. D'autant plus avec ce que lui signalait son Hyper Intuition depuis le matin-même. Leurs plans allaient passer à la vitesse supérieure dans peu de temps alors il préférerait que tout le monde soit présent.

Un sourire apparut sur ses lèvres lorsque l'icône « envoyer » se manifesta sur son écran. Avec ce rassemblement, les Vongola devront s'attendre à un grand bouleversement. Après tout, le véritable héritier de la Vongola Famiglia n'avait pas dit son dernier mot et comptait bien récupérer son héritage.

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Une cigarette à la main, le portable vibrant dans l'autre, les yeux du jeune homme s'écarquillèrent légèrement pendant qu'ils parcouraient l'ordre de mission. Avant même de l'avoir fini, un sourire illumina son visage. La nouvelle le réjouissait au point qu'il en oublia presque les individus armés et menaçants autour de lui.

-Hé ! J'te cause ! Tu m'écoute à la fin sale bâtard ! Lui cria le chef de la bande, énervé que sa cible ne lui prête aucune attention.

La seconde suivante, avec une petite explosion, il se tenait par terre en sang et gémissait de douleur. Le reste des voyous présents se tournèrent vivement vers l'adolescent. Celui-ci rangeait tranquillement son téléphone dans sa poche, la cigarette à ses lèvres. Il éjecta une nouvelle bouffée de fumée et porta ses orbes devenus rouges sur ses adversaires qui reculèrent sur le coup devant cet étrange phénomène. Des bâtons de dynamite apparurent dans ses mains qu'il alluma, sans attendre, avec sa barre de nicotine.

-Je vais déjà me débarrasser de vous bande de connards, fit-il en projetant ses explosifs sur ceux qui l'entouraient avant de se rappeler d'un détail. Ce qui veut dire que je peux utiliser « cette » excuse pour venir, ajouta-t-il pour lui-même avec un ricanement. Attends-moi mon ciel…

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Seule la sonnerie du cellulaire indiquant un nouveau message résonna à travers les petites rues désertes où personne n'osait s'aventurer de cette ville, pourtant, très peuplée. Assise sur les corps inconscients de plusieurs hommes de l'une des Triades les plus violentes, une jeune femme sifflotait gaiement tout en dégustant une pâtisserie. Elle n'avait pas pu la terminer avant l'affrontement avec ceux désormais assommés et allongés au sol. Son téléphone à la main, elle manqua de s'étouffer, mais se reprit rapidement. Ses yeux verts relurent à nouveau le communiqué groupé tandis qu'elle rigolait.

-Parfait ! Je vais pouvoir revoir tous mes grands frères et mes grandes sœurs ! S'exclama-t-elle, plus que ravie.

Son gâteau disparut dans son estomac et toujours avec un sourire. Elle se remit sur ses jambes d'un bond et se dirigea joyeusement vers son appartement pour se préparer. En délaissant complètement ses précédents opposants qui ne se relevèrent pas de sitôt.

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Un peu plus loin dans l'immense couloir où à présent une baie vitrée remplaçait l'un des murs, l'inconnu secoua la tête, sortant de sa contemplation du paysage qui s'étendait à ses pieds quand son portable émit un vibrement dans la poche de son pantalon. Après s'être assuré que son supérieur discutait toujours, il le sortit et ouvrit tout de suite le nouveau message. Recevoir deux messages de la part de son chef ne lui indiquait rien de bon.

Jusqu'à ce qu'il découvre le contenu. Rassuré, il poussa un petit soupir qui passa heureusement inaperçu des employés autour de lui. Cependant, à en voir les indications de la mission, il fronça les sourcils.

-Ça va être problématique de venir, surtout avec ce qui se passe…, remarqua-t-il. Je ne vais pas pouvoir bouger avant un moment…

Avec un coup d'œil à l'homme qui se tenait à quelques pas de lui en pleine conversation, il réfléchit à ce qu'il devait faire pour rejoindre le reste de la bande. Et alors qu'il allait envoyer à 27 son absence pour la réunion, il se souvint soudainement de la suite des événements. Son sourire ne se fit que plus grand à cette pensée.

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Un bâillement sortit de la bouche du jeune homme alors que la sonnerie qui venait de le réveiller continuait de l'avertir d'un nouveau message. Seul un œil s'ouvrit pour se poser sur le petit appareil à seulement quelques centimètres de sa tête. Un grognement suivit de près avec le geste d'attraper le portable.

-Qui ose déranger le seigneur…

Il s'interrompit dès qu'il vit l'expéditeur. Aussitôt, il se redressa sur le canapé sur lequel il était couché, parfaitement éveillé à présent. Sans même savoir l'ordre de mission, il sourit. Il savait qu'avec lui, il appréciait toujours ce qu'il devait accomplir. Quelle que soit la tâche.

Et celui-ci n'échappait pas à la règle. Son regard s'illumina comme si on venait de lui annoncer qu'il avait gagné une année de bonbons et de sucreries. Tel un enfant, il rigola, s'imaginant déjà ce qu'il allait faire.

-Je vais bien m'amuser, ricana-t-il.

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Le même rire s'échappait des lèvres d'une jeune femme à peine plus âgée. Au début un gloussement, il se transforma rapidement en un fou rire incontrôlable. Elle ne pouvait absolument pas se stopper pour l'instant et dût se tenir les côtes qui commençaient à lui faire mal à force, gagnant des regards perplexes de ses camarades de danse. Certains la dévisageaient comme s'il s'agissait d'une folle. Et qu'elle ne s'arrête pas, n'aidait pas.

Finalement, après de longues minutes, l'étoile réussit à se calmer, non sans abandonner son grand sourire. Avant même que les danseurs n'aient pu lui demander si tout allait bien, elle attrapa son cellulaire qu'elle avait laissé tomber à côté de ses pointes pour relire le communiquer.

-Depuis le temps que j'attendais ! S'exclama-t-elle. Je vais pouvoir tous vous revoir, surtout toi, mon petit nuage.

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Elle ne fut pas la seule à rigoler suite à l'envoyé. Un autre jeune homme se retrouva dans la même situation. Mais pour sa part, il se contenta de lâcher son rire si particulier et qui terrorisait chacun de ses ennemis. Après l'avoir entendu et s'ils survivaient à la rencontre, ils préféraient se tenir loin de lui, leur santé mentale étant de mise. En plus de ressembler à celui d'un certain gardien Vongola.

-Kufufufu ! Mon cher 27 a enfin pris sa décision. Il nous a bien fait attendre, gloussa celui qui se tenait à l'ombre d'un bâtiment appartenant à l'un des plus importants cartels de drogues. Mais avant toute chose, j'ai des choses à finir.

A peine ses mots prononcés qu'il disparut dans un nuage de brume. Une fois dissipé, il n'y avait plus aucun signe de présence du jeune homme. Et les patrouilleurs qui passèrent à peine cinq minutes plus tard, ne surent jamais qu'il s'était tenu à cet endroit précis.

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Une flopée de jurons s'échappa de la bouche d'un jeune homme qui s'arrêta en plein milieu de la rue. Ne s'occupant aucunement des personnes autour de lui qui le bousculèrent, il ne bougea pas de place, le regard rivé sur les mots qui s'incrustaient dans son esprit. Un grognement suivit de peu la fin de la lecture du message.

-Par pitié ! Gémit-il. Ne me dis pas que je vais encore devoir le supporter ! 27 aura ma peau et ma patience un jour…

Avec un soupir de résignation, il réajusta son sac sur son épaule et continua son chemin pour rentrer chez lui.

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-Oh non…, se plaignit un adolescent un peu plus jeune, une main sur son estomac. Pourquoi je sens qu'on va avoir des problèmes ?

-Ce n'est pas vraiment toi qui vas avoir des problèmes, lui répondit son ami à travers l'écran d'ordinateur et les quelques milliers de kilomètres qui les séparaient. Ce serait plutôt 27 et les autres.

-Ça me rend encore plus inquiet pour eux ! Et s'il leur arrivait quelque chose ! Tu sais qu'on a toujours pas fini les nouvelles armes ! Et puis, il y a aussi les Vongola qui tentent de nous démasquer et…

-Détends-toi, ça ne sert à rien de s'affoler, tenta de le calmer le second. Les nouvelles armes sont pratiquement opérationnelles, plus que quelques jours de patience et ça fait trois ans que les Vongola nous cherchent sans nous trouver. Est-ce que tu as déjà vu un plan imaginé par 27 échouer ?

-Non, mais…, commença le premier.

-Alors il n'y a pas à s'en faire, le rassura son ami. On parle quand même de 27, le deuxième meilleur tueur à gages au monde et des Numbers, la meilleure équipe, il ne va rien leur arriver.

-Tu as s'en doute raison, finit par soupirer le premier après quelques minutes de silence.

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-Kapipi ! 27 veut qu'on se rassemble tous dans deux semaines pour parler de la phase deux ! S'écria un jeune homme en agitant son cellulaire.

Le second se contenta de relever le nez du sien sans changer d'expression. Il poussa un soupir devant l'exclamation du premier. Heureusement qu'il n'y avait aucune âme qui vive aux alentours et qu'ils se trouvaient dans un parc désaffecté depuis des années.

-Oui, je le vois bien, j'ai reçu le même message à l'instant.

-Mais ça veut dire qu'on va avoir du monde ici, remarqua son ami. Tu penses que ça va aller des barres de chocolat pour manger ?

Le deuxième ne se donna même pas la peine de répondre.

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Arrivé sur le seuil de la porte de la maison familiale Sawada, une étrange sensation prit soudainement Tsuna en mettant sa main sur la poignée. Une qu'il n'avait pas senti depuis des années. Comme s'il s'apprêtait à rentrer dans un nid de serpents venimeux. Et il n'aimait guère ce que cela pouvait signifier.

Pourtant, il n'y prêta plus attention dès lors qu'il ouvrit la porte d'entrée. Cette fois-ci, plus de serpents mais une présence menaçante qui émanait étrangement de la cuisine. Le jeune homme fronça les sourcils avant d'enlever ses chaussures et de se rendre dans la salle à manger. Étrangement, sa mère semblait bien joyeuse pendant que son frère continuait d'hurler des injures. Enfin, il s'arrêta quelques instants plus tard, intriguant l'aîné qui entra dans la pièce.

Aussitôt, un frisson le prit qu'il ne put réprimer. Désormais, il comprenait mieux la raison derrière l'avertissement de son Hyper Intuition. Des problèmes en perspective qu'il ne pouvait qu'approuver. Mentalement, il se reprocha de ne pas avoir demandé à son espion d'enquêter un peu plus sur ce fameux professeur lorsqu'il le vit tranquillement boire son expresso, assis à l'une des chaises. Surtout que sa tétine jaune autour de son cou, sa forme de bébé, son costard cravate sombre, son fédora avec un lézard ne faisaient que confirmer qu'il s'agissait de…

-Ciaossu ! Le salua le nouveau venu. Je suis Reborn, le tuteur de maison.

A son nom, 27 pâlit considérablement. Ce n'était pas comme s'il ne connaissait pas Reborn, le meilleur tueur à gages au monde. Juste devant lui. Enfin, à cet instant, son identité ne le dérangeait pas tellement. Mais plutôt la raison derrière sa présence dans sa maison et comment il avait fait pour qu'aucun des membres du comité de discipline ne le remarque.

Bien qu'il sache un bon nombre d'informations au sujet de la Vongola Famiglia, il ne s'attendait certainement pas à la venue d'un tel personnage pour se charger de l'éducation du futur Decimo. Mais il se souvint du prospectus du matin-même et se dit qu'il aurait mieux valu le prendre au sérieux. Il fallut au chef des Numbers tout son entraînement de tueur à gages et d'assassin pour s'empêcher de lâcher sur le coup sa pensée à voix haute. A la place, il se contenta de cligner des yeux tout en réprimant une grimace.

« Merde ! »

Le meilleur mot de fin si je puis dire ! En tout cas, Reborn est arrivé ! Les choses vont se compliquer pour les Numbers avec lui dans les parages ! Alors restez à l'écoute si vous voulez savoir comment ils vont s'en sortir ! ;-)

Petite indication : entre Nagoya et Tokyo, il y a environ quatre cent bornes et j'ai situé Namimori un peu plus au nord de Tokyo. Pour moi, quatre cent kilomètres égalent a à peu près quatre heures en voiture si la circulation le permet, mais vu que les Vongola ont un peu priorité sur tout, je pense que ce n'est pas très compliqué d'atteindre la ville en quatre heure ^-^'

Mais bon ! Comme je vous l'ai dit, j'essayerai de poster le prochain chapitre dans le mois prochain (vers la fin), il faudrait juste que je finisse le suivant et ce sera parfait !

Ah ! Aussi ! Avez-vous trouvé l'identité des nombres présentés ? (oui, dans la liste de la fin, il y a des nombres et des demi-nombres mélangés) Mais je voudrais savoir qui vous avez deviné en lisant ;-) Laissez-le moi en review !

N'hésitez pas à suivre et à favoriser cette histoire ou de me laissez une review ! Ça me fait toujours plaisir ! ^-^

Sur ce, moi je retourne à ma couture (cosplay de Reborn !) et je vous dis au mois prochain mes chers petits bonbons !

Sylosse