Chap 4 Interlude

Dumbledore se trouvait assis à son bureau en haut de la tour qu'il occupait

depuis son ascension au tang de directeur de Hogwarts, réfléchissant à ce qu'il venait d'apprendre tout en buvant un verre de whisky pur feu.

(Flashback)

Alerté par des fluctuations étranges dans la protection de Harry et Sanira Potter, le Grand Albus Dumbledore avait décidé de rendre visite aux Dursley et aux jumeaux. Quand il arriva au 4 Privet Drive, Little Whinging, la nuit venait de tomber. Lorsque Vernon Dursley lui ouvrit la porte après qu'il est poliment toqué, le moldu lui dit tout de suite que "Les monstres ne sont plus là et c'est tant mieux!".Après ça, l'homme gras ferma la porte au nez du sorcier. D'abord, étonné de se voir ainsi recevoir une porte au nez, son cerveau enregistra ce que lui avait dit Vernon. "Comment ça,"plus là"?!"

Le désormais pâle Albus Dumbledore décida d'utiliser des sorts afin de repérer magiquement les enfants, après tout, des enfants de 7 ans ne pouvaient pas partir très loin... Mais ce fut sans succès!

Les seules traces encore présentes provenaient de la maison des Dursley mais dataient d'il y a un mois, si ce n'est plus! Le vieil homme décida donc de toquer une nouvelle fois mais lorsque Vernon ouvrit, il utilisa un simple sort de lévitation pour le faire bouger de son chemin et ainsi se donner une entrée dans la maison. Il utilisa ensuite le petrificus totalus pour immobiliser la famille moldue afin de pouvoir tranquillement mener l'enquête.

Ce qu'il trouva l'horrifia: les plus grandes traces des deux enfants se situaient dans le placards en dessous de l'escalier et dans le grenier. Après avoir consulté la mémoire des Dursley, il apprit que les enfants étaient traités comme des esclaves et n'étaient même pas scolarisés. Dans un excès de rage, il imposa dans l'esprit de Vernon et de Pétunia de s'entre-tuer et de tuer leur enfant. Après un dernier regard au placard en dessous de l'escalier où il prit les couvertures avec lesquelles Hagrid avait enroulé les enfants six ans plus tôt, il transplana à Hogwarts.

(Fin Flashback)

Cela faisait déjà plusieurs heures que le soucieux Albus Dumbledore essayait donc de trouver une solution pour ramener les enfants au près de lui ou ,du moins, sous son influence. "Et si le monde l'apprenait, pensait-il ?" Il se doutait de ce qui allait se passer si la population sorcière apprenait ce qu'avaient vécu les jumeaux : un déluge de lettres recommandant sa démission du poste de Manitou suprême du Magenmagot et du poste de directeur de Hogwarts. Il était suffisament honnête envers lui-même pour savoir qu'il était en partie fautif de la disparition des jumeaux et des tourments qu'ils ont subit. Il avait toujours été au courant de la relation houleuse entre Lily et Petunia, surtout après qu'il avait révélé à une jeune Petunia qu'elle ne pourra jamais rentrer à Hogwarts. Il savait que Petunia était rancunière et qu'elle ne prendrait pas autant soin des jumeaux que de son propre fils mais jamais il n'avait pensé que les abus iraient si loin! Il avait cru que le fait d'avoir perdu sa petite soeur après une si mauvaise relation aurait attendri Petunia, et qu'elle aurait pris soin d'eux dans l'espoir de se racheter à la mémoire de sa soeur. Aucun membre de la comunnauté magique ne ferait du mal à un enfant magique! Il ne connaissait aucun mage noir qui avait été aussi loin! Manipuler des enfants, ça oui mais les torturer physiquement et mentalement aucun sorcier ne ferait ça! Les enfants magiques étaient bien trop precieux et si peu nombreux en Grande Bretagne! Alors, si jamais la situation s'ébruitait, cela signifierait la fin de sa carrière, de son ascension au pouvoir alors qu'il était si proche du but ultime!

Contrairement à ce que tous pensaient, Severus avait fait la paix avec le couple Potter peu avant leurs morts. En tant qu'ami de Lily, il vérifiait une fois par mois comment allaient les jumeaux Potter depuis leurs 2 ans et demi où il les avaient trouvés grâce à un livre de potion poussiéreux. Il avait toujours fait en sorte que ni les enfants ni les adultes ne le voient. S'il les voyait être battus, il s'arrangeait pour arrêter Vernon, Dudley, Petunia et/ou le chien de Marge puis leur proccurait quelque soin, tout en laisant un sort de glamour pour qu'ils apparaissent aux yeux de tous comme s'il ne les avait pas guéris.

Il aurait bien voulu les sortir de cet enfer, mais dans sa position, il ne pouvait tout simplement pas faire plus qu'il n'avait déjà fait. En fait, la première fois qu'il avait compris les abus qu'ils subissaient, il avait téléphoné anonymement à la police, leur indiquant tout ce qu'il devait savoir pour appréhender les Dursley pour violences et abus sur mineurs. Il ne savait trop comment, mais Dumbledore avait appris pour l'arrivée des policiers et était parti de suite pour supprimer toutes les preuves trouvés de la mémoire des policiers et des passants. Lorsqu'il s'était retourné pour questionner Vernon, Albus n'avait même pas essayer d'utiliser l'occlumensie! Il avait pris l'excuse de Vernon pour argent comptant! Il avait été furieux mais savait pertinnement qu'il ne pouvait pas confronter l'homme... Donc il s'était résigné à secrètement aider les enfants sans que personne ne le remarque.

Lorsqu'il était venu faire sa visite de routine le jour de leur 7 ième anniversaire, il avait lancé quelques sort de nettoyage sur la maison pour les aider dans leurs tâches ménagères. Il était reparti après avoir regardé les enfants travailler dans un cahier de vacances. Quelques heures plus tard, il avait eu un drôle de présentiment, et était donc retourner voir les jumeaux puique son instinct lui disait qu'ils y étaient liés, d'une manière ou d'une autre. Il était arrivé juste à temps pour sentir les jumeaux partir.

Sur le coup, il avait pensé que les enfants venaient de mourrir et il fonça dans la maison pour verifier s'il ne pouvait vraiment rien faire. Quand il vit l'absence totale de corps, il sut que quelque chose d'étrange venait de se produire. Après quelques minutes à se calmer, il se rendit compte que les différentes protections sur la maison n'auraient pas résisté à la mort des jumeaux. Ce qui voulait dire que les orphelins étaient en vie! Rassuré, il se prépara à partir, mais avant ça, il prit le temps de faire venir tous les cheveux et ongles de Sanira puis ceux de Harry et enfin ses cheveux à lui, qu'il détruisit immédiatement, alors qu'il gardait précieusement ceux des jumeaux. Il savait que la plupart des potions qu'il pourrait faire pour retrouver les enfants demandait l'utilisation de tels ingrédients.

C'est en sachant tout cela que, quand il vit entrer Albus Dumbledore dans ses appartements trois mois plus tard, il pensa juste "Il ne l'a comprit que maintenant... Quel tuteur il fait!".

Mais quand le vieil homme lui demanda une potion pour retrouver les enfants, il lui répondit qu'aucun des livres en sa possession ne parlait de tels potions. Pas sans ingrédients provenant direcetment de la personne recherchée. Severus garda pour lui le fait qu'il savait très bien qu'il ne restait aucun cheveux ni ongles des jumeaux au 4 Privet Drive. Et le sang qui pourrait y être trouvé serait contaminé par la poussière, les détergeants et autres produits d'entretien que Pétunia avait sans doute utilisé. Il se doutait également que s'il trouvait du sang, ce serait à chaque fois celui des deux enfants mélangés. Le simple fait que le sang provienne de deux personnes rendrait toute potion inutile. Spécialement si les enfants n'étaient pas au même endroit.

Dumbledore n'était pas si fou que certains le croyait et il pensait que Severus lui mentait sur quelque chose. Alors il attaqua mentalement le maître des potions mais il se confronta aux barrières d'occlumensie de celui-ci, se prenant par la même occasion une version mentale du doloris qui le renvoya dans son corps brutalement.

Severus envoya le vieux sorcier hors de ses appartements sans mot dire. Dès qu'il fut sortit, le maître de potions ria intérieurement: les jumeaux Potter allaient rendre la vie dure au directeur de Hogwarts, il n'y avait rien de plus sûr pour lui. Et il allait les aider.

Mais pour mieux les aider, il fallait qu'il sorte de la constante surveillance qui allait certainnement s'abattre sur lui après aujourd'hui. Le lendemain, il ira donner sa lettre de démission à McGonnagal, la directrice adjointe, leur laissant jusqu'à la fin de l'année prochaine pour lui trouvé un remplaçant. Ce sera amplement suffisant.