Chap 20: De nouveaux alliés

Depuis qu'ils étaient arrivés à Trivia, Maria et Harry s'entendaient très bien avec la plupart des habitants. Cela était dû à leurs respects des lois de Trivia et aux faites qu'ils avaient eux-même été demandé au maire ce qu'ils pouvaient faire pour se rendre utile à la communauté durant leur séjour. Après les deux premiers jours sur l'île, le bouche-à-oreille avait vite placé mère et fils comme des personnes honnêtes et serviables, ayant passé les diverses pièges que leur avait tendu la population pour tester leur honnêteté et leur efficacité. Les demandes pour obtenir leur aide à l'un comme à l'autre ne leur laissaient que peu de temps pour se voir! En effet, les lois de Trivia étaient très clairs, une femme n'avait pas le droit d'exercer les activités rémunérées masculines tandis que les hommes n'avaient pas le droit de faire les métiers dits feminins. Le seul domaine qui n'était ni masculin ni féminin était tous les métiers dans la cuisine: tous les habitants hommes comme femmes de Trivia âgés de plus de 15 ans devaient être capable de se faire un repas chaud sain sans détruire le moindre ustensile de cuisine. L'art de se défendre et attaquer un quelconque ennemi était aussi un art que les deux sexe sse voyaient obliger d'apprendre, depuis qu'une bande de piratte avaient attaquer l'île il ya une centaine d'année de cela: Harry et Maria avait appris que la prise de l'île par les bandits s'étaient faites en capturant les femmes et enfants qui étaient restés dans les chaumières sans défenses tandis que les hommes étaient pris dans un guet-à-pans. Ayant une si bonnes réputations, le maire et les anciens de l'île avaient décidé de leur offrir gratuitement une épée et un couteau chacun tout en s'assurant que les deux savaient bien s'en servir pour les récompenser de leurs durs labeurs au sein de la communauté trivienne.

Le temps passa très vite pour tous et bientôt, trois semaines et demi furent passées. Maria et Harry commençaient doucement à faire leurs adieux aux villageois puisqu'ils allaient bientôt repartir.


Il faisait nuit noire mais Harry n'arrivait pas à dormir. Il était tiraillé par un sentiment de peur et même Oncle Tom ressentait ce sentiment de danger imminent sans pour autant le comprendre. Au bout d'un moment, Harry s'habilla prenant soin d'attacher ses armes à sa ceinture (on n'était jamais assez prudent après tout) et sortit de sa tente. Alors qu'il atteignait la porte qui le séparait du pont, il entendit un boom venant de l'explosion des boulets de canons. Il fit demi tour et prit son sac à dos ensorcelé y mettant la tente et les quelques affaires qu'il avait sortit puis rangea le sac à dos dans son sac sans fond qui était plus pratique à transporter, tout en alarmant sa mère. Ils sortirent tous les deux et allèrent sur l'île vu que leur bateau était en feux. Le pavillon noir flottait en haut du mat du bateau qui bombardait l'île. La cohue se faisait maintenant sur l'île alors que des villageois en arme, quelques autres pirates et un ours blanc se précipitaient vers la plage pour affronter les pirates attaquant l'île. Harry et Maria se précipitèrent à l'attaque afin de les aider.


La bataille faisait rage, les assaillants étaient bien trop nombreux, mais les défenseurs avaient apparemment plus de techniques. Avec sa dague dans la main gauche l'épée dans la main droite, Harry mettait hors combat tous ceux qui se présentaient devant lui, Maria le couvrant. L'ours blanc bipède était également d'une grande aide et gardait les arrières d'un jeune homme d'à peu près 14 ans qui se battait avec aisance et facilité. Pourtant, les défenseurs de l'île subirent bientôt le coup d'être en infériorité numérique et bien que les victimes du camp adverse étaient nombreuses, les combats devinrent du 1 contre 5, séparant Maria de Harry, l'ours bipède du jeune homme. Il semblait au combattants que pour chaque ennemi abattu, deux autres surgissaient du bateau, prêts à combattre.


Harry, visage en sang, regardait le sol couvert des corps des ennemis mais aussi de villageois qu'il reconnaissait tant bien que mal. Certains étaient simplement inconscients, d'autres laissaient échapper leur derniers soupir, d'autre encore avaient déjà laissé échapper le leur... Ayant peur de découvrir le corps de sa protectrice parmi les morts, Harry préféra relevé son regard et c'est ainsi qu'il le remarqua. Le jeune homme de tout à l'heure tournait le dos à Harry mais également à l'un de leurs opposants qui était encore debout. Ne voulant pas rester là à ne rien faire, l'enfant puisa dans ces dernières forces et sa magie afin de courir pour intercepter le couteau qui allait bientôt quitté la main du pirate. Il fit un bond prodigieux, sautant sur le jeune homme pour le protéger, se prenant par la même occasion le couteau dans le dos. Harry eut juste le temps de voir le regard incrédule de celui qu'il venait de sauver et de voir Tom lever les yeux au ciel, l'air de dire «Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter un gosse aussi suicidaire ? », avant de sombrer dans l'inconscience.


Dans les minutes qui suivirent la fin de bataille, la machine bien huilé de l'organisation du village se mit en marche : les hommes en état s'occupait d'amener les blessés à l'auberge seul bâtiment complètement épargné par les flammes. Une fois faits, ils éteindraient les maisons qui n'avaient pas encore été éteinds par les femmes. Un groupe de femme et le seul médecin diplomé de l'île s'occupaient de soigner les blessés, insurgés comme assaillants. Un autre groupe s'occupait des moins de 15 ans. Ceux qui en avaient la force physique et mentale devaient amener les corps des morts à l'abri de la chaleur et des bêtes, pour que les survivants puissent les identifier et leur dire adieu. Hélas, une bataille contre des pirates comme celle de la veille ne faisait pas que de simple blessures : 51 morts étaient à déplorer pour l'instant, 13 étaient des villageois. Cinq de ces derniers étaient des enfants dont la cachette s'était écroulée sur eux, les tuant sur le coup. Maria qui attendait à la porte d'une chambre à l'étage, à l'auberge, entendait le pleurs de ses mères. Elle avait peur qu'on lui annonce que son fils n'avait pas survécu à l'opération qu'il subissait en ce moment-même. Son fils vivrait, c'est ce que lui avait dit l'adolescent que son fils avait sauvé. Mais l'adolescent était en piteux état, comment pouvait-il être si sûr qu'il pouvait sauvé son fils? L'ours blanc, nommé Bépo avait tenté de la rassurer mais c'était peine perdue. Une mère, adoptive ou non, ne s'arrêtait jamais de s'inquiéter pour son enfant, qu'il y ait une raison concrête de le faire, ou non, d'ailleurs!

« - Le cap'taine est p't-êt' jeune mais il est un bon toubib'. Il m'a guéri de blessure bien pire que celle de votre enfant, M'dame. Vous inquiétez pas, vot' fils est entre de bonnes mains.

- J'espère que vous avez raison... »

Après un cours instant, Bépo, d'humeur curieuse, avait commencé à lui poser des questions sur sa vie avec l'enfant. Maria lui raconta tout: que les deux étaient partis à la recherche de la jumelle du garçon qui ,elle, était dans un équipage pirate, que les deux étaient devenus pirates par la force des choses. Tout fut dit, si ce n'est toute la magie dans leur vie. Décidée à combler le silence qui s'était imposé après avoir fini son récit, elle posa à son tour des questions, apprenant que Bépo avait rencontré Trafalgar Law (l'adolescent sauvé par son fils) alors qu'il se prenait une raclée; qu'ils sont un équipage de quatre pirates dont le jeune Law est le capitaine du haut de ses 14 ans. Leur question-réponse dura 1h30 à la fin desquelles l'adolescent sortit, exténué. Tout de suite, Bépo sauta sur lui, très inquiet pour son capitaine.

« - Cap'taine ! Qu'est-ce qu'il y a ?

– Il avait beaucoup trop de blessures interne, souffla le jeune homme avant de s'effondrer dans les bras de son subordonné …

- Capitaine !

- Harry, cria Maria en même temps que l'ours blanc ! »

Ni une ni deux, elle ouvrit la porte pour voir le corps d'Harry sur un lit d'hôpital, du sang maculant les draps originalement blancs. Le teint pâle inquiétait la mère mais au moins, sa poitrine se soulevait...


Law se réveilla trois heures plus tard pour finir de soigner Harry. Il lui fallut deux heures de plus pour ressouder les os. Lorsqu'il avait fini, il dit la liste des blessures du garçon à la mère et Bépo.

« - Le couteau a éffleuré le cœur et coupé une artère mais ce n'était que la blessure la plus visible... Six côtes cassées dont trois perforaient les deux poumons. Trois autres côtes étaient fêlés. Il avait également une fracture du col du fémur droit et trois muscles de la jambe gauche étaient déchirés. Je ne sais pas comment il a fait pour sauter sur la trajectoire du couteau...

- Est-ce qu'il va garder des séquelles, demanda Maria après avoir passé au dessus du choc ?

- Je ne sais vraiment pas. Il faut attendre qu'il se réveille pour le savoir. Bépo, préviens les autres que nous allons resté encore ici mais qu'ils se tiennent à partir dès que l'enfant se réveille.

- Bien, Capitaine, dit-il avant de partir. »

Law regarda plusieurs instants dans les yeux Maria.

« - Serait-il probable que vous acceptiez de devenir avec votre fils membre de mon équipage ? Bépo m'a dit que vous naviguez sans être réellement des pirates.

- Pourquoi vous voulez de nous dans votre équipage, demanda Maria sur la défensive ?

- Pouvoir encore se mouvoir avec autant de blessures aussi graves n'est pas donné à tout le monde. Je préfère avoir votre fils en ami qu'en tant qu'ennemi. D'autant plus qu'il m'a sauvé d'une blessure qui aurait pu être ma dernière. Et vous êtes sa mère, je ne veux pas vous séparer et puis, je vous ai vu vous battre à ses côtés. Vous vous débrouillez superbement. Alors autant demander plutôt que de passer à côté d'une occasion en or, sourit l'adolescent.

- Je vous donnerais notre réponse après en avoir parlé avec Harry. Quand pensez-vous qu'il se réveilleras ?

- Normalement, il aurait du mourir de ses blessures avant même la fin des combats. Qu'il soit vivant est déjà un miracle en soi. Il pourrait se réveiller aujourd'hui, demain comme dans une semaine, voir même deux. Je n'ai jamais vu de pareil cas alors je ne peux me prononcer avec certitude.

- Bien, merci de l'avoir soigné. "


Après une semaine d'attente, Harry ne se réveillant toujours pas, Maria décida de partir avec les pirates du jeune Law puisque la femme savait que voyager en mer sans médecin était trop dangereux. Et puis elle avait l'intime conviction que le jeune capitaine les mènerait à Sanira.


C'est ainsi que, après 13 jours de coma, Harry se réveilla dans un bateau bercé par les vagues.

« - Où suis-je, se demanda-t-il en ouvrant les yeux ?

- Tu es sur le bateau des Heart, lui répondit un ours blanc portant une combinaison jaune.

- TU PARLES, s'écria Harry surpris !

- Oui...

- Où est ma mère ? Comment elle va ?

- Ta maman doit être sur le pont. On l'a obligé à quitter ton chevet pour prendre l'air et manger, il y a une heure. Elle était très inquiète, tu sais, lui dit l'ours gentiment.

- Combien de temps je suis resté inconscient, demanda l'alité inquiet ?

- Treize jours.

- QUOI ! Maman doit être si inquiète, dit-il en essayant de se lever mais l'ours le plaqua contre son lit!

- Tu ne bouges pas de ton lit! Ordre du capitaine, dit sérieusement Bépo. JE vais chercher ta mère et le capitaine. Tu n'as pas intérêt à bouger, compris ? »

Harry ne lui répondit que par un hochement de tête. En attendant qu'il revienne, il appela Tom.

« - Tom?

- HADRIAN JAMES POTTER , QU'EST-CE QUI T'AS PRIS DE TE JETER SUR CE COUTEAU ?!

- Je- Je voulais pas qu'il meurt, répondit d'une petite voix Harry...

- ET TA VIE, ALORS ! TU PENSAIS SERIEUSEMENT QUE CE N' ETAIT PAS DANGEREUX POUR TOI ?

- Mais la magie-

- La magie n'aurait pas suffit, Harry... Tu as bien failli mourir, crétin, lui dit Tom la larme à l'œil. Si on ne t'avait pas soigné à temps, tu serais mort.

- Je ne pensais pas que j'allais mourir.

- Stupide griffon!

- Désolé... Mais je ne pensais pas que ma mort te toucherait autant. Serais-ce une larme que je vois naître au coin de tes yeux, releva-t-il un sourire taquin ?

- Ce n'était pas pour toi, dénia l'adulte en ressuyant la larme qui menaçait de couler! J'te rappelle que si tu meurs, je meurs aussi!

- Quelle mauvaise foi, ria le garçon ! »

L'adulte répondit en secouant la tête tout en souriant, puis il lui dit de retourner à la réalité. Et à raison, puisque au moment où Harry rouvrait les yeux, la porte s'ouvrait sur Maria et un adolescent au cheveux noir de geai.

« - Harry! Comment te sens-tu , cria presque Maria en le serrant dans les bras ?

- Surpris d'avoir autant dormi et heureux que tu n'es rien, oka-san.

- Tant mieux, sourit-elle. Harry, je te présente le capitaine de ce navire : Trafalgar Law. C'est à lui que tu tiens d'être encore en vie.

- Merci d'avoir pris soin de moi et de ma mère pendant ma convalescence, dit immédiatement Harry en inclinant la tête.

- Pas la peine de me remercier, gamin. Tu m'as sauvé la vie. Je te l'ai sauvé. Nous sommes pour ainsi dire quitte.

- Vous n'étiez pas obliger de le faire. D'autres ne s'en serait pas donné la peine, répliqua Harry. Alors, merci.

- Tch! Je t'examinerais plus tard, gamin.

- T'es pas beaucoup plus âgé que moi !

- En attendant, interdiction de sortir de ce lit ou même de t'asseoire, Law continua sans se préoccuper de la remarque de Harry. Je n'ai pas du tout envie de voir tes blessures se rouvrir, dit-il en sortant. Maria, ménagez-le, ordonna-t-il en fermant la porte.

- Ils t'ont bien traité, demanda aussitôt Harry ?

- Hey ! C'est à moi d'être inquiète, pas l'inverse !

- Un fils n'a-t-il pas le droit de s'inquiéter pour sa mère ?

- Ils m'ont traité comme l'une des leurs, répondit-elle après un soupire léger. Mais est-ce que tu te sens vraiment mieux ? Tu ne ressens réellement aucune douleur ?

- C'est vrai que j'ai un peu mal dans mes jambes. Surtout à la hanche droite et au mollet gauche. Maman, pourquoi on est sur leur bateau ?

- Harry, tu étais tant blessé à la fin de cette bataille que Law a mis 3h30 en tout pour te soigner. Tu es resté plus d'une semaine dans le coma, j'avais tellement peur pour toi. Et puis ce jeune homme m'a proposé un marché. Pendant que tu restes alité, il vérifie ton état de santé tandis que moi je participe aux corvées. Il nous propose de devenir des membres de son équipage. Si tu ne veux pas, il nous laissera à la prochaine île.

- Je ne veux pas, dit tout de suite Harry.

- Réfléchis bien, Harry. Law est un très bon médecin. Et les médecins qui veulent faire parti d'un équipage pirate ne courent pas les rues. Naviguer sans médecin est très dangereux. D'autant plus sur Grand Line où se dirige certainement Sanira. Essaies au moins de discuter avec l'équipage, tu verras qu'ils sont tous très sympathiques. »

Harry fit la moue. Il savait bien qu'il ne devrait pas être si borné et que sa mère avait raison mais il ne pouvait pas s'en empêcher.

« - Tu ne m'as pas dit quel était l'étendue de la blessure causée par le couteau.

- Tu es sûr de vouloir le savoir ?

- Comment veux-tu qu'il comprenne sinon, s'exclama Tom en prenant possession de Harry !

- Tom, rend le contrôle à Harry, tout de suite, dit Maria d'une voix menaçante mais calme.

- N'empêches que j'ai raison, râla Tom

- Tom.

- Oui oui c'est bon je le fais….

- Avant qu'on ne me coupe la parole, reprit Harry, j'allais dire que je suis tout à fait sûr de vouloir le savoir.

- Bien. Le couteau a touché le cœur. Mais avant de te prendre le couteau dans le dos, tu avais déjà six côtes cassées et trois autres fêlées. Tes poumons étaient perforés. D'après Law, ta fracture du col du fémur droit a possiblement était causé par ta chute après t'être évanoui. Enfin, plusieurs des muscles à ta jambe gauche ont été déchirés, dit-elle faisant des pauses à chaque blessures. »

Harry avait du mal à y croire. Il avait survécu à ça ! Tom lui souffla un « Je te l'avais dit ! » avant de le laisser. Il avait failli mourir. Il avait failli mourir. Il avait failli laisser tomber Sanira et Maria. « Sanira ! Elle a du ressentir mon état ! Elle doit être folle d'inquiétude. Il faut que je l'appelle au plus vite!», pensa-t-il. Il dit à sa mère qu'il allait en parler à Sanira dès qu'il arriverait à la contacter. Sa mère le laissa pour faire un sandwich à son fils qui allait avoir faim très bientôt pour sûr.

Dès sa mère d'adoption partit, Harry se mit d'abord à regarder l'état de son corps puis ferma les yeux pour ressentir via la magie l'état réel de son corps. Quelle ne fut pas sa surprise de se rendre compte que ses os ne portait aucune séquelle et que seul ses muscles étaient encore abîmés ! Il était soulagé de voir que sa magie avait déjà complètement guéri son cœur et ses poumons bien qu'il « voyait » les endroits où ils étaient au par avant perforés. Il allait juste devoir ménager ses muscles... et sa magie. Avec cette constatation, il décida d'au moins attendre d'avoir fini de manger pour utiliser sa magie. Après tout, la fatigue le gagnait déjà et il n'avait pas vraiment hâte de se faire encore engueuler pour son geste. Il connaissait sa sœur mais également Tom qui , il le savait, n'allait pas se priver pour révéler l'étendue de ses blessures voir même exagérer les faits. Quoique… les faits sont en eux-même assez graves pour ne pas les exagérer. Et connaissant Tom, il n'a pas attendu qu'il se réveille pour dire ce qu'il avait fait à Sanira... Soupirant de cet état de fait, le jeune sorcier se mit à réfléchir à tout ce qu'il s'était passé depuis leur arrivée à tous les deux (plutôt tous les trois si on comptait le passager clandestin qui squattent son monde mental) dans ce monde, tout ce qu'il avait vécu avec Maria, ce qu'il avait appris grâce à Tom et à Sally. Il pensa à cette mission qu'il s'était donné : retrouver sa sœur et vivre avec elle, ses frères d'adoption dont il connaissait déjà tout et Maria. Et s'il arrivait à trouver deux corps pour qu'ils accueillent Tom et Sally, c'étaient un bonus qu'il accepterait avec plaisir.

Puis ses pensées se dirigèrent vers leur monde d'origine. Le jeune pirate se demandait si quelqu'un les cherchait. Oh ! Il se doutait bien que, au vue des dires de Tom, Dumbledore avait certainement mis des hommes à leurs recherches, si tant est qu'il sache leur disparition. Mais le morceau d'âme dans sa tête l'avait prévenu : Dumbledore est un vieux manipulateur dont toutes les expressions , tous les gestes sont calculés pour attirer les bons sentiments de tous. L'enfant de bientôt 9 ans en avait déduis que le vieil homme ne les recherchait que pour la gloire de les retrouver. Ce qu'il était curieux de savoir était si des amis de Lilly et James Potter étaient à leur recherche pour prendre soin d'eux, pour honorer la mémoire de leurs amis. Est-ce qu'il y avait même des personnes qui se souciaient réellement de leur bien-être ? Et si oui, est-ce que ceux-ci savaient pour leurs disparitions ? Harry se promit qu'il ferait vivre un véritable enfer à quiconque le ramènerait dans leur monde d'origine. surtout si Sanira, Maria, Sally, Ace, Sabo et Luffy ne peuvent pas rester avec lui.

C'est sur cette détermination qu'il prit gaiement une bouchée de son sandwich que Maria venait de lui apporter. Oh oui, ceux qui cherchent à le séparer de la famille qu'il s'est construite le payeront très cher!