REPONSE AUX REVIEWS:
Momo: 2e compliments en trois semaines (met un petit bâton sur une feuille), faut fêter ça! mdr. Merci. Voilà la suite tant attendue.
Tchingtchong: Au secours, à l'assassin! mdr, rayé de l'état civil ? Tant que ça ? Jte préviens, alors...
Série: Naruto
Auteur: Bah, la folle de service, qui se sent légèrement mélancolique, plus que trois chapitres...
Couples: NaruHina, ShikaIno, SasuSakuNeji, GaaraHanabi, KibaTenten, TsuandeJiraya ?(mdr).
Disclamer: Si jamais les perso de Naruto m'appartienent un jour, préparez leur un enterrement décent. Inhumation ou incinération ? lol
Autre: Chapitre 16, plus que 3... Ca fait bizarre...
Chapitre 16: Missions à Kiri no Kuni.
Cela faisait 5 jours que Toya et Sakura se baladaient en touristes pour tenter de remarquer quelque chose. Mais ni Itachi Uchiwa, ni personne d'autre n'avait encore été les attaquer dans leur sommeil. Ils commençaient à s'ennuyer ferme. Sakura s'en voulait d'avoir raté le mariage de Naruto, et l'échec imminent de la mission la désespérait. Ils se promenaient dans le marché de Kiri no Kuni.
-Pff… a croire qu'il n'est plus ici. Ou qu'il se cache bien.
-C'est forcément la deuxième solution, s'énerva la kunoïchi aux cheveux roses. Il ne peut tout de même pas être bien loin!
-Heu, si on compte les cinq jours de marche pour arriver, plus la semaine infructueuse qu'on a passé, je crois que… Si, il peut déjà être très très, très, très, très loin. Répondit Toya, ironique. Sakura commençait à apprécier sa compagnie. Mais le manque d'action le ramollissait sérieusement. On avait un peu de mal à imaginer qu'il soit le meilleur Anbu de Konoha. Au fond d'elle, la kunoïchi savait que jamais aucun ninja ne surpasserait son senseï, Kakashi. Il avait démissionné, mais il n'en restait pas moins le meilleur Anbu de tous les temps. Avec Itachi Uchiwa. Sakura serra les poings. Elle ne comprenait toujours pas les paroles qu'il lui avait lancées. Elle soupira.
-Qu'Est-ce qu'il y a ?
-Rien. J'ai déjà eu affaire à Itachi Uchiwa. Et je suis assez proche de son… Petit frère. Le combattre ne me dit rien qui vaille. Toya l'observa. Il haussa les épaules.
-Il ne fallait pas accepter cette mission alors. Tu peux toujours rentrer à Konoha. Tsunade ne t'en voudra pas.
-Il n'est pas question que j'abandonne. La kunoïchi repensa au regard de Tsunade quand la mission dont elle devait se charger avec Sasuke et Neji avait échoué. Elle ne pouvait pas se permettre de mordre la poussière une deuxième fois. Toya sourit.
-On devrait peut être aller voir celui qui voulait épouser l'aînée des Hyûgas. Il ne me semble pas clair. Peut être trempe t il dans quelque chose de louche… La jeune femme haussa les épaules, et acquiesça. Il faisait froid, et continuer à marcher pour ne rien faire ne lui disait rien. Alors qu'ils arrivaient devant la maison de Yuugi Yamashita, Toya passa devant sa coéquipière.
-Je ressens quelque chose. Quelqu'un de… Pas net a séjourné dans cette maison. Il renifla l'air. « Assez longtemps, je dirais. Les vibrations sont plutôt fortes » ajouta il. Devant l'œil interrogateur de la jeune femme, il lui expliqua qu'il pouvait ressentir les intentions et l'honnêteté des personnes qui étaient passés à un endroit peu de temps auparavant.
-Et… Ca fait combien de temps ?
-Quelques jours, tout au plus. Sakura soupira et s'assit sur une pierre. Ca les avançait beaucoup. Elle frotta ses bras ankylosés par le froid, et s'apprêtait à demander à Toya de rentrer, quand celui exécuta un roulé-boulé, la saisit, et se jeta dans le fossé.
-Mais qu'Est-ce que…HUMF! IL venait de la bâillonner. Il lui fit signe de regarder discrètement. Des hommes armés approchaient.
Hanabi regardait Rin. Celle-ci observait les étoiles. Il devait être aux alentours de minuit et demi. Mais aucune des deux ne parvenait à dormir. Rin pensait à son senseï, à Sakura, partie pour une durée indéterminée, à tout ce qu'elle ne pouvait pas changer. Hanabi, elle songeait que maintenant, Hinata habitait avec Naruto, et que bientôt, Neji s'en irait aussi. Le chef de la sôke avait annoncé à sa fille cadette la venue prochaine du Kazekage à Konoha, pensant lui faire plaisir, mais il ne s'était pas aperçu qu'il la désespérait. Elle n'avait toujours pas réussi à abandonner tout espoir. Il l'avait tout de même embrassé. Un silence lourd pesait dans la chambre. Et aucune des deux filles ne pensait à le rompre. Hanabi se retourna dans ses bras. Rin renifla. Au loin, une cloche sonnait.
-Rin ?
-…
-Rin ?
-Oui ?
-Je ne sais pas trop quoi penser. Tu crois qu'il va essayer de me revoir ? Et… Est-ce que moi, j'essayerais de le revoir ? Son amie haussa les épaules.
-Je ne veux jamais avoir 15 ans. En tout cas, s'il essaye de te revoir, c'est qu'il t'aime. Sinon, abandonne.
-Tu verras, dans deux ans. Je suis sure que tu sortiras avec Nire. Ouais… tu as sans doute raison…
-Depuis quand tu es l'agence matrimoniale du village ? Dis, le bébé. Tu crois que ce sera un garçon ou une fille? Je dois dire que… j'ai été assez surprise que Naruto-senseï ait mis une fille enceinte. La jeune fille s'était assise sur son lit, et avait replié ses genoux contre elle. Elle caressait doucement ses cicatrices en forme de triangles renversés, et le vent agitait ses longues mèches noires. Hanabi sourit.
-Hinata est sure que ce sera une fille. Moi, je sais. Mais je ne dirais rien. Je ne veux pas gâcher la surprise. Tout ce que je sais, c'est qu'il faut absolument que ce soit Hinata qui choisisse le prénom. Sinon, le bébé sera malheureux. Tu as été surprise ? C'est normal. Je dois dire, que… Moi aussi, au début, ça m'a surprise. Je savais que Naruto et Hinata sortaient ensembles, mais Hinata est super timide, et Naruto n'est pas du genre, alors je ne pensais même pas qu'ils passeraient une nuit ensembles avant le mariage. Quand j'ai appris qu'elle était enceinte, j'ai failli m'évanouir. Imagine que père ait décidé de la marier à quelqu'un d'autre! Ils jouaient à la roulette russe. Heureusement, tout s'est bien passé. Rin, je peux te dire quelque chose ?
-Oui.
-Je ne suis pas psy, mais je sais que tu es légèrement jalouse d'Hinata. L'interpellé se contenta de fixer les étoiles, tout en remettant une mèche qui lui tombait dans les yeux derrière son oreille. Elle faisait son possible pour ne pas laisser couler les larmes.
-Peut être. Mais pas dans le sens que tu crois. Je suis extrêmement heureuse pour mon senseï et ta sœur.
-Mouais, je te fais confiance. Hanabi se retourna, et s'emmitoufla dans ses couvertures. Elle fit semblant de dormir.
-Hanabi ?
-…
-Hanabi ?
-… Les larmes coulèrent doucement, inondant le visage pâle de Rin. Elle ne comprenait plus rien. Elle en avait assez à la fin. Elle laissa les larmes rouler, silencieusement. De temps en temps, Hanabi entendait que son amie refoulait un sanglot. Elle finit par s'endormir véritablement.
-Debout, fainéant, réveille toi, lourdaud, qu'Est-ce que tu fais encore dans ta chambre. Shikamaru regarda sa mère essayer désespérément de le tirer du lit. Ah, oui les missions. Il bougea un doigt de pied, et soupira. « galère… » Mais il se leva. Il lança une flopée de jurons quand il s'aperçut qu'il avait perdu ses élastiques à cheveux. Tant pis, il les laisserait détachés. Il rejoignit ses élèves. En chemin, il croisa Gaara du désert. celui-ci se rendait à grands pas vers la demeure Hyûga. Amusé, il remarqua que Temari se tenait cachée dans un arbre, tentant désespérément de ne pas se faire voir du Kazekage. Elle le suivit jusqu'à l'entrée, où il frappa à la porte.
-Oui ?
-Bonjour, je suis Gaara du désert, Kazekage de Suna no Kuni. J'aimerais voir Melle Hanabi. La servant s'écarta, apeurée, pour le laisser entrer. Elle le conduisit à une chambre où elle frappa à la porte.
-Melle Hanabi ? Vous avez un visiteur. Hanabi vint ouvrir. Elle avait les cheveux détachés, et portait un kimono vermeil. Gaara entraperçut une jeune fille aux longs cheveux noirs, qui se hâta de partir, emportant un sac avec elle. Elle portait la tenue règlementaire des ninjas de Konoha.
-Gaa… Kazekage, que me vaut cet honneur ? Le jeune homme haussa un sourcil. Depuis quand Hanabi l'appelait elle « Kazekage »?
-Je voulais juste te parler. Je peux entrer ? La jeune Hyûga s'écarta en rougissant, et referma la porte, en pestant intérieurement. Il s'installa sur le lit, et elle s'appuya contre la porte. Cette, fois, c'est Gaara qui jura intérieurement. Elle ne faisait donc rien pour l'aider. Ils échangèrent les formalités, et il décida de se lancer. Il se leva, et s'approcha un peu.
-Hanabi, Est-ce que tu te souviens de la fête à laquelle tu m'as accompagné ? Le cœur de la jeune fille faisait des bonds dans sa poitrine.
-Oui.
-Est-ce que tu te souviens que je t'ai…
-Embrassée ? Oui.
-Tu m'en veux ?
-Non. Il poussa un soupir de soulagement, et se rapprocha un peu. Elle fit de même. Ils étaient encore à un mètre l'un de l'autre, et Gaara avait épuisé toute son imagination. Il grommela. Mais prit son courage à deux mains.
-Hanabi, Est-ce que tu regrettes ?
-Non. Il avança de deux pas. Il pouvait la toucher. Et pourtant, elle lui semblait si lointaine… Il passa une main dans ses cheveux, gêné. Enfin, elle dut penser qu'il fallait l'aider. Elle lui demanda si il avait quelque chose à lui dire.
- A ce sujet ?
-Peu importe. Elle retourna s'appuyer contre la porte, en croisant les bras, fermant le loquet par la même occasion. Il alla s'asseoir sur le lit. Il devait lui dire. Il ne le ferait jamais sinon. Elle allait avoir 16 ans, il en avait 21. Un peu plus de cinq ans, était ce si long ? Hanabi toussota. Il prit son courage et ses tripes à deux mains, et annonça, sans respirer.
-Je… Je crois que si c'était à refaire, je le referais. Il baissa les yeux. Elle était venue s'installer à ses côtés.
-Ah ? Toi aussi ? Il releva les yeux. C'était compliqué. Il était Kazekage, il était réputé pour être froid et solitaire, et voilà qu'il se mettait à rougir comme un enfant, que son cœur jouait au bolide, et qu'il ne trouvait pas les mots. Elle le regarda et lui sourit. Il se rapprocha d'elle, et se pencha légèrement. Mais elle se leva. Gaara fulmina. Elle devait se retourner et l'embrasser, pas retourner s'appuyer contre cette stupide porte. Mais il ne pouvait plus reculer maintenant. Il se leva donc à sa suite, et s'approcha d'elle. Elle décroisa ses bras. Il étaient à 50 cm l'un de l'autre. Il passa une main dans le dos de la jeune fille, et l'autre dans ses longs cheveux noirs. Elle se laissa attirer contre lui. Elle pouvait sentir le souffle chaud et régulier dans son visage.
-Et qu'Est-ce que tu es censé faire, maintenant ? Demanda-t-elle, en passant ses deux bras derrière le cou du Kazekage. Il fit mine de réfléchir, et se pencha vers la jeune fille. Alors que leurs lèvres allaient se toucher, réalisant les rêves d'Hanabi, la porte qui menait à la terrasse s'ouvrit, laissant place à Rin. Gaara se retint de ne pas la tuer. Ils ne seraient donc jamais tranquilles ?
-Oups, excuse moi, Hanabi, ne vous dérangez pas pour moi… Elle sortit à reculons. Gaara reporta son attention sur la jeune Hyûga, et posa ses lèvres sur les siennes. Au bout de quelques secondes, il s'écarta. Elle lui tira la langue. Il la serra contre lui.
-Kazekage Gaara, tout ceci est indécent.
-Rien à faire. Il saisit délicatement la cordelette vermeille qui maintenait le kimono de la cadette Hyûga. Il tira dessus d'un coup sec, et le vêtement glissa doucement le long des hanches d'Hanabi.
-Gaara…
Rin était toujours sur la terrasse. A l'intérieur, Gaara et Hanabi. Sa meilleure amie était casée. Elle était contente pour elle. Même si Gaara avait 21 ans. Elle attrapa une feuille volante. Elles étaient de plus en plus rares. Il commençait à faire froid, mais elle n'osait pas rentrer à l'intérieur. Dans un coup de vent, une jeune femme se posa à ses côtés.
-Tu peux rentrer, tu sais. Ils dorment.
-Ils… Dorment ? Aïe… je ne veux surtout pas les déranger.
-Je suis Temari, la sœur de Gaara. Et je te dis que tu peux rentrer. Ou alors, si tu préfères aller faire un tour…
-Oui, je préfèrerais. Temari était assez douée en matière de relations humaines, et elle avait tout de suite compris que la jeune fille avait besoin de se confier. Elle marchèrent quelques temps dans Konoha. Quand ils croisèrent Kiba et Tenten, main dans la main, Temari se crispa soudainement. Elle pressa le pas. Rin ne broncha pas. Quand ils arrivèrent à la lisière de la zone d'entraînement, dans le petit bois qui jouxtait les stades. La ninja du sable s'assit contre un arbre, et Rin l'imita.
- Pourquoi tu n'as pas aimé qu'on croise Kiba ?
-Parce que… depuis que nous avons cassé, on est plus en très bons termes.
-C'est dommage.
-Oui, je sais. Mais j'ai toujours eu du mal avec les séparations. Alors comme ça, tu n'es pas bien ? Qu'Est-ce qui se passe ? Je vois qu'Hanabi est casée, et tu as compris qu'elle ne te comprendra plus comme avant. Contrairement à ce qu'on pouvait croire, Rin se confia entièrement à Temari. Elle lui faisait confiance. Et quand elle rentra, elle se sentait soulagée. Son cœur ne se pinça même pas quand elle vit Gaara et Hanabi, endormis, au milieu des draps épars.
Sakura pensait ses plaies. Sa chute dans le fossé l'avait amochée. Mais les quelques coupures qu'elle avait ne l'empêcheraient pas de se battre. Elle était impressionnée. Toya avait vu les ninjas arriver longtemps à l'avance. Et ils les avaient sauvés tous les deux. Elle comprenait qu'il soit le meilleur Anbu. Elle soupira. A ses côtés, il observait la maison. Il ne devait pas être plus de deux heures du matin, quand ils virent une ombre sur le toit. Toya fit quelques signes, et disparut, après avoir demandé à Sakura de rester en position, coûte que coûte. Il réapparut sur le toit, juste devant l'inconnu. Pendant quelques secondes, le temps se figea. La kunoïchi observait. Même de loin, la silhouette au sharigan était très reconnaissable. Itachi Uchiwa. Elle tenta de se concentrer, mais les paroles du ninja lui revenaient toujours en mémoire. « On se reverra… On se reverra. Si tu survis. Car tu chercheras à me retrouver. ». Elle n'avait jamais compris la signification de ces paroles. Sur le toit, le combat venait de commencer. Sakura ne comprenait pas pourquoi Toya l'écartait du combat. Elle aurait pu lui être utile. Surtout qu'après quelques minutes, il semblait en mauvaise posture. Alors qu'il venait de tomber, et que l'Uchiwa allait lui porter le coup de grâce, Elle intervint, et se planta juste à temps devant Toya pour lui éviter une mort certaine.
-Tiens Haruno Sakura. Comme on se retrouve. Ca me fait plaisir de te voir. Il avait un sourire sadique sur le visage.
-Arrière, Uchiwa. Recule, éloigne toi de Toya, ou je ne réponds plus de rien. Le jeune homme sourit.
-Tu protèges cet imbécile ? Dire qu'en des temps anciens, il était comme mon frère. Mais seuls les imbéciles ne changent pas d'avis. J'ai changé d'avis sur le camp à rallier. Alors, Sakura, que dirais tu de me rejoindre ?
-Crève. Itachi sourit. La jeune femme ne l'impressionnait absolument pas.
-Toya ? Ca va ? Un faible murmure lui répondit. La kunoïchi reporta son attention sur son adversaire. Il souriait toujours, comme un démon.
-Et, comment ça va avec mon frère ? Sakura eut un rictus dédaigneux.
-Ton frère est comme toi, ignoble. Même les moyens les plus ignobles sont bons pour arriver à son objectif.
-Que veux tu, l'amour est égoïste. Et l'Hyûga ?
-Neji ? De la même graine. Je ne veux pas en parler. De toute façon, tu vas mourir ici.
-Et c'est toi qui va me tuer ? Demanda l'Uchiwa, avec un sourire ironique.
-Non, répondit elle calmement. C'est lui. Le vrai Toya (pas le clone) se jeta alors sur l'ennemi. On ne voyait rien, le combat des deux anciens amis était démentiel. Quand il s'éteignit peu à peu, Sakura vit Itachi se préparer à s'enfuir. Elle voulut s'interposer, mais ne put que retenir le corps sanglant de Toya. Elle administra tous les soins qu'elle était capable de dispenser, mais elle ne savait pas si l'Anbu tiendrait le retour. Elle ne voulait plus être impuissante, depuis la mort de Lee, elle s'était fait une promesse, et elle ne laissera pas mourir Toya. Elle le chargea sur ses épaules, et décida de rentrer directement sans repasser par l'hôtel. Elle prit toutes les affaires dont-ils avaient besoin, et disparut dans la nuit, portant le corps inanimé du meilleur ninja du tout Konoha.
Tsunade finissait les formulaires officiels. Naruto et Hinata étaient mari et femme, mais il y avait toujours de la paperasse à remplir. Naruto demanda soudain.
-Comment va-t-il? Tsunade leva les yeux, un air interrogateur luisait dans ses pupilles.
-Comme un bébé conçu depuis 2 mois et une semaine, Naruto. L'Hokage comprit soudainement ce qui les avait poussés à se marier aussi vite.
-Est-ce que Hiashi le sait ? Les deux tourtereaux répondirent par le négatif. En les voyant, elle pouffa.
-Tsunade-sama! Elle était morte de rire. Hinata, enceinte de Naruto. Ses délires les plus fous prenaient vie. Son rire nerveux retentissait dans la salle, et les deux jeunes gens se regardaient, consternés. C'est alors que la porte s'ouvrit, laissant place à une Sakura, décoiffée, en sang, et qui portait sur son dos, le corps de son co-équiper. Le rire de l'Hokage cessa immédiatement. Naruto et Hinata furent refoulés hors de la pièce, Tsunade savant que Toya ne tiendrait pas longtemps sans soins. Les jeunes mariés partirent donc se promener, soucieux.
-Imbécile, c'est le moment!
-Tu crois ? Hinata, continua-t-il, maintenant que nous sommes mariés, je crois que l'on peut… Annoncer ta grossesse à ton père. Le visage d'Hinata tourna au vert. Elle lui jeta un air interrogateur.
-Tu crois ?
-Oui. Elle lui prit la main. Ils se dirigèrent ensembles chez l'Hyûga. Devant la porte, Naruto donnait ses recommandations.
-Hinata, n'oublie pas. L faut dire à ton père que tu enceinte d'un mois.
-Mais, on est pas mariés depuis un mois !
-Pas grave, je te protégerais.
-Moi aussi. Neji venait de surgir. Il serra Hinata contre lui, et lança un sourire complice à Naruto. « Allons y ». Ils demandèrent donc à voir le chef de la sôke.
-Bonsoir Neji, Hinata, Naruto, que me vaut cet honneur ?
-Père, Hinata et Naruto ont à vous annoncer une grande nouvelle qui m'a rempli le cœur de joie. Hiashi haussa un sourcil. Neji ne l'appelait presque jamais père. Il se demandait ce que pouvait bien être cette fameuse nouvelle.
-et, qu'Est-ce donc ? Hinata ? Naruto ?
-Hyûga-sama, répondit celui-ci, j'ai le plaisir et l'immense honneur de vous annoncer que ma femme attend un enfant. Le visage d'Hiashi prit une teinte verdâtre.
-Par… Pardon ? Ais-je bien entendu ? Depuis combien de temps ?
-Il n'a pas vraiment d'instinct paternel…
-Tais toi, Kyûbi, il fallait s'y attendre. Oui, monsieur. Depuis environ un mois.
-Hinata… Celle-ci rougit. L'Hyûga les regarda, soupçonneux. « Un mois… Hum… Nous verrons cela. Eh bien, je te souhaite bonne chance Naruto. Pendant les grossesses de ma femme, elle était insupportable. ». Le porteur de Kyûbi leva les yeux au ciel, alors que celle-ci ricanait. Le blond s'empêcha d'écouter ce que la renarde avait à dire sur l'intervention d'Hiashi. Quand ils ressortirent tous les trois, Neji brisa le silence.
-Ben, vous vous en êtes plutôt bien sortis… Vous n'aurez plus à cacher le ventre d'Hinata. Celle ci éclata de rire. Son ventre commençait en effet à s'arrondir. Même si cela ne se voyait vraiment pas, elle sentait que bientôt, il serait impossible de cacher sa grossesse.
-Notre fils n'aura pas à être caché plus longtemps. Naruto se tourna vers la femme qu'il aimait, et la prit dans ses bras.
-Naruto, ce sera une fille. Le futur papa éclata de rire, et embrassa sa femme. Neji en profita pour s'éclipser. Il se savait quelque peu jaloux du bonheur de Naruto. Sakura était revenue de mission, et elle était sans doute chez elle, mais il n'osait pas aller la voir. Quand pourrait il se marier, avoir des enfants, comme tout le monde ? Et il y avait ce compagnon de mission dont Naruto lui avait parlé, ce Toya, que la kunoïchi avait ramené sur son dos, au risque de mourir elle-même. Il secoua la tête. Non, il ne pouvait pas aller la voir. Il ne supporterait pas de se voir rembaré. Il soupira. Alors qu'il passait devant le fleuriste, il prit une décision, et rentra. Ino était à l'intérieur.
-Neji Hyûga en personne ? Tu viens acheter des fleurs ?
-Non, je suis là pour parler à l'Hokage. Répondit il avec mauvaise humeur. Je… Je voudrais savoir si tu as… Des… Cosmos, se souvint il juste à temps.
-C'est pour Sakura ?
-Co…Comment tu sais ?
-C'est sa fleur préférée. Tiens, fit elle en lui tendant un bouquet. Neji se demandait ce que ces fleurs avaient de spécial, mais la kunoïchi apprécierait sûrement qu'il n'ait pas choisi des roses, comme tout le monde. Il paya, et se dirigea vers la maison de son amie. En arrivant devant la maison, il saisit un papier, un crayon, et écrivit « Je suis désolé », avant de planter le papier sur une fleur, et de déposer le bouquet devant la porte. IL sonna, et sauta sur le toit, avant de partir en courant.
Sakura entendit la sonnette. Mais elle n'alla pas ouvrir tout de suite. Quand elle s'aperçut que personne ne résonnait elle se risqua sur le pallier, et découvrit le bouquet. Elle eut un sourire triste. Des cosmos… Il aurait mieux fait d'aller cueillir des gravelles. C'était bien le genre de Neji. Elle avait tout de suite reconnut son odeur, sur le papier. Elle soupira. Elle n'était toujours pas prête à lui pardonner. Mais s'il insistait, elle essayerait. Par contre… Pour ce qui était de Sasuke… c'était différent. Il s'était lâchement servi des faiblesses de son couple. Malgré ça, elle ne parvenait pas à lui en vouloir. Elle était une adulte, que diable! Elle ne pouvait pas se permettre de jouer. Elle ne voulait terriblement à l'Uchiwa, mais ce ressentiment durerait il ? Reviendrait il à la charge ? Et ce jour là, aurait elle le courage de le repousser ? Elle déposa les fleurs dans un vase, et prit un livre. Elle n'arrivait pas à se concentrer. Au bout de quelques heures, Elle décida d'aller voir Toya à l'hôpital. En passant, elle rentra chez Ino.
-Salut Ino. Est-ce que tu saurais quelles fleurs on offre à un blessé ? Demanda elle ne rougissant. Avachie sur le comptoir, Ino lui indiqua un pot rouge, au fond de la boutique.
-T'as reçu le colis de Neji ?
-Oui.
-C'est pour qui les fleurs ?
-Pour Toya, mon camarade de mission. Le meilleur Anbu du village. Ino sourit, et secoua sa crinière blonde.
-il est comment ?
-Je t'en pose des questions ? Il est grand, brun, les yeux marron, des cheveux bouclés retenus en queue de cheval…
-Ouah, se moqua Ino, t'as même réussi à voir la couleur de ses yeux ! T'es intéressée dis moi ?
-N'importe quoi!
-Alors… dis moi la couleur des yeux de Shika ? Devant le silence de son ami, elle éclata de rire.
-Pour que tu remarques les yeux de quelqu'un, faut vraiment que tu y mettes du tien! Non, ne t'en fais pas, je ne dirais rien. Sakura s'indigna, alimentant le fou rire de son amie.
-Mais je rigole, Sakura… Allez, cours retrouver ton Toya, s'exclama-t-elle avant de s'effondrer sur la table, morte de rire. Sakura fit une moue indignée, et disparut dans la rue.
Il faisait nuit. Sakura était revenue depuis longtemps. Rin dormait dans sa chambre, alors que la kunoïchi était dans la cuisine, tournant et retournant la cuillère dans son thé, perdue dans ses pensées. Elle soupira, et but une gorgée. Un épouvantable mal de crâne l'empêchait de dormir. Elle secoua ses longs cheveux roses, et se leva. 10 h30. Il n'était pas tard, mais elle était déjà fatiguée. Elle entendit des coups secs frappés à la porte. Elle marcha en traînant des pieds jusqu'à la porte. Elle l'ouvrit, et reconnut Neji, dans l'embrasure. Elle se demanda soudainement si elle ne devait pas lui refermer la porte au nez. Mais, surprenant son regard, le brun fit un pas dans l'entrée. Elle s'écarta, et referma la porte en se maudissant de l'avoir ouverte.
-Que me vaut cet honneur, Neji ?
-Je… Le brun n'était visiblement pas très à l'aise. Il tordait ses poignets, et baissa constamment les yeux.
-Je suis venue te dire au revoir. Je pars demain en mission d'espionnage de deux mois à Kiri no Kuni, avec un Anbu. C'est une mission S, précisa-t-il. Sakura se sentit perdre ses couleurs. Elle s'appuya à la porte et lui demanda de répéter, il s'exécuta. Alors qu'elle tentait d'encaisser la nouvelle, il lui prit la main, et lui demanda:
-Tu me pardonnes ? Je suis désolé, je ne veux pas partir en sachant que tu me détestes, mourir, alors que tu me hais, je ne pourrais pas le supporter. C'est une mission suicidaire. Au revoir. Il se dirigea vers la porte. Il n'avait pas réussi à faire plus dramatique. Mais Sakura était restée appuyée contre le mur, tel un glaçon. Alors qu'il posait la main sur la poignée de porte, la kunoïchi l'arrêta.
-Attend, Neji ! Elle se précipita, la tunique qu'elle portait au dessus de son pantalon volait derrière elle. Elle se pendit aux bras du brun, et murmura:
-Je… Je ne sais plus pleurer. Mais je ne veux pas que tu partes. Je ne veux pas te perdre. Je t'ai… Je t'ai tout de suite pardonné. C'était enfin sorti. Le ninja sourit, et écarta les longues mèches roses qui cachaient le visage de Sakura. Les grands yeux d'un vert profond le suppliaient muettement, l'émouvant malgré lui.
-Tu en es sure ?
-Oui. Elle se releva, et attira le ninja à elle.
-Ne pars pas… murmura-t-elle dans un souffle. Il la prit contre lui, et l'embrassa.
-A tes ordres.
Le lendemain, Neji se leva, fatigué. Sakura dormait encore, à ses côtés. Il se demandait s'il avait bien fait de venir. Il perdait peu à peu sa volonté. Il faudrait qu'il survive à cette mission. Sa coéquipière, Ada, était très forte, mais il devrait sans s'en sortir par lui-même, elle n'aurait que le baby-sitter à faire. Il se leva sans bruit, se prépara, et laissa un mot à Sakura. Il rejoignit Ada à l'entrée du village.
-Allons y. Elle était d'un professionnalisme étonnant. Tout comme Toya, elle avait vu ses plus proches amis mourir, elle avait tué des ennemis à terre sans sourciller, mais, contrairement à certains, elle ne s'en vantait absolument pas. Ces meurtres lui pesaient sur la conscience. Mais c'Est-ce qu'elle pouvait appeler les inconvénients du métier. Elle était très grande, assez belle, et ses cheveux mi longs cachait une longue cicatrice qui lui traversait la joue. Le seul œil que l'on pouvait voir, l'autre était caché par sa chevelure, était bleu, et laissait voir une lueur d'intelligence peu commune. Elle portait la tenue règlementaire des Anbus. Il partirent, et ne desserrèrent pas les dents de la journée. Quand ils s'arrêtèrent le soir, épuisés, ils ne ressentirent pas les ninjas qui se déployaient prudemment autour d'eux. Ils furent attaqués dans leur sommeil. Avant de sombrer dans le vide de l'inconscience, Neji murmura une dernière fois: « Sakura… »
Celle-ci était chez Tsunade. Une après midi comme une autre. Neji était parti au casse pipe le matin même, et elle ne parlait pas. Elle pensait passer la nuit dans le bureau, pour trier les derniers dossiers. Elle serait seule, Tsunade avait perdu un pari, et avait l'obligation d'inviter Jiraya à dîner. Ca lui apprendrait à parier avec Naruto. L'Hokage vint lui dire au revoir, et quitta son bureau. La kunoïchi resta donc seule. Tout le monde était parti. A 7 heures du soir, tous devaient manger. Ses pensées s'égarèrent du côté de Neji, pour revenir à tire d'ailes vers la moitié de document qu'elle venait de laisser tomber. Les heures passaient vite. Sasuke l'avait rejointe, il se sentait seul chez lui. Minuit sonna. Sakura travaillait toujours. Elle ne levait pas le nez de ses papiers, indifférente à l'Uchiwa qui venait de s'endormir. 1 heure du matin. La fatigue menaçait de l'emporter. Elle secoua la tête, et se laissa somnoler. Elle fut réveillée en sursaut par des coups secs frappés à la porte. Ce fut Sasuke qui ouvrit. Il n'eut que le temps de retenir Ada avant qu'elle ne s'effondre.
-Ada! Cria Sakura. Elle s'approcha de l'Anbu, et appliqua ses paumes, remplies de Chakra sur les plaies les plus importantes. Avant qu'elle ne tombe dans l'inconscience, la kunoïchi lui demanda avec angoisse:
-Ada, où est Neji ? Elle avait peur, bien évidemment. Le regard de la jeune femme se voila, quand elle répondit, d'une voix rauque:
-Mes sincères condoléances. Sakura s'effondra. Sasuke la retint également. Ada ne résisterait pas longtemps. Il prit la main de sa coéquipière, annonça qu'il portait Ada à l'hôpital, et qu'il revenait s'occuper d'elle. Les années passées auprès de Neji repassaient dans la tête de la jeune femme. Son sang lui montait à la tête, elle revoyait leurs ébats, la dernière nuit… Le bonheur sans fin qu'elle aurait voulu vivre avec l'Hyûga. Quand Sasuke revint, il la retrouva au même endroit. Il décida de la porter chez elle. Il la souleva doucement, la tête à demi évanouie de la jeune femme lui reposait sur l'épaule. Il la portait, une main sous les genoux, et l'autre sous la tête. Il ouvrit la porte d'un coup de pied, pour annoncer à Rin la nouvelle. Après l'avoir fait, il lui expliqua que Sakura dormirait chez lui pour la nuit. Il rejoignit donc sa luxueuse villa, et étendit Sakura sur le lit. Elle reprenait peu à peu ses esprits.
-Neji… Neji… Neji… La jeune femme sanglotait, le nom ne quittant sa bouche.
-Neji…Lee…Sane…revenez… Sasuke soupira. Presque tous les petits copains de Sakura étaient morts. En quelques sortes, elle était une veuve noire. Il lui caressa les cheveux, et s'étendit près d'elle. Tout en serrant convulsivement ses mains, elle répétait des phrases incohérentes et incompréhensibles.
-Neji…Naruto…Sasuke…Lee…Sane… elle se blottit dans les bras de son ami, qui la berça doucement. Si personne ne s'occupait d'elle, elle sombrerait dans la folie. Les larmes inondaient le lit. L'Uchiwa, maladroit, saisit le menton de celle qu'il aimait, et la serra contre lui.
-Sakura… Je t'aime moi… S'il te plaît, arrête… Mais elle pleurait de plus belle. Il saisit de nouveau le menton tremblant, et posa ses lèvres sur celles de la kunoïchi. Elles avaient un goût salé, doux amer. La jeune femme se laissa faire. Elle avait visiblement besoin de réconfort.
-Sakura… Un mort est mort… Oublie le, fais toi une raison. Il l'embrassa de nouveau, et la jeune femme se pendit à lui. Peut être imaginait elle que c'était l'Hyûga qui la serrait dans ses bras. Peut être. Mais il ne s'en préoccupait pas. Tout ce qu'il voulait, c'est que Sakura soit heureuse, et même si c'était en la laissant croire qu'il état Neji, il pouvait tout de même contribuer à son bonheur. Il se comporta donc en fonction.
Il la laissa au beau milieu de la nuit, pour filer chez maître Kakashi. Celui-ci lui ouvrit, maussade, et de très mauvaise humeur.
-Maître Kakashi, j'ai un petit problème. Le ninja leva les yeux au ciel, et fit entrer son ancien élève. Ils s'installèrent dans la cuisine.
-Voilà, Neji est mort. Kakashi leva un sourcil.
-Toutes mes condoléances.
-Et, Sakura est très… déroutée.
-Moi, et les femmes…Les femmes, c'est pas mon truc.
-Mais voilà, elle avait l'air de croire que j'étais Neji, et, pour ne pas la démentir, je me suis… Comporté comme Neji. Kakashi sourit.
-Tu veux dire que tu en as profité pour coucher avec elle ? Tu sais quand même que ce matin même, Neji et elle dormait dans le même lit ? Sasuke rougit.
-et tu veux savoir si elle t'a vraiment pris pour Neji ? Mon avis : non. Sakura ne se laissera jamais égarer par la douleur. Bien sur qu'elle avait besoin de réconfort, mais tu vois, il n'est pas impossible que demain matin, elle te dise de tout oublier pour se consacrer à son deuil. Ne t'étonne pas. L'Uchiwa rentra chez lui, dépité. Il ne savait que faire. Il s'allongea dans son lit, et observa Sakura, les yeux mouillés, secouée de frissons dans son sommeil. Il était fatigué. Ses paupières se faisaient plus lourdes. IL aurait voulu rester à la regarder, pour toujours, mais le sommeil l'emporta. Il sombra. Quand il se réveilla, le lendemain matin, Sakura n'était plus là.
Et voilà... Plus que 3 chapitres... Ca me rend mélancolique... Qu'est ce que je vais faire quand elle sera finie ? Ouin... J'ai toujours eu un faible pour mes petits névrosés... Reviews ?
