REPONSE AUX REVIEWS:
Aya72: Mais tout sera résolu en trois chapitres. Eh oui. Ca fait bizarre hein ? La fin, déjà... toutes les rponses en trois chapitres, c'est génial, non ? lol
Bizouille: j'avais prévu cette éventualité /sort ses mouchoirs/ Non, peut être que Neji n'est pas mort ! Peut être que Sasuke et Sakura ne finiront pas ensembles ? Vous aurez la réponse dans les trois derniers chapitres. Pour la suite, ça dépendra. On verra. Mais pourquoi pas ? et sois contente, j'ai évité de te faire trucider par Sasuke. Jsuis gentille, non ?lol
Momo: J'y crois pas, comment t'as fait pour deviner, pour le bain de sang ? Lol, non, Morgane, il n'y aura pas de bain de sang. (tres rare chez moi) Cette fin serait indigne de Dallas, quand même ! lol (personne peut comprendre à par la personne concernée). Ce sera plus joyeux après, ne t'en fait pas.
Série: Naruto
Auteur: Moi, Michiyo uzumaki, je me déclare auteur de cette fics. lool
Disclamer: Quand les perso seront hors d'usage, Kishimoto me les donnera.
Couples: SasuSakuNeji, KibaTenten, NaruHina, ShikaIno; GaaraHanabi, et Tema... Surprise. vous le saurez pas dans ce chapitre!
Autre: Jsuis mélancolique. Après celui-là, plus que deux chapitres. Qui voudrait Les Névrosés de Konoha II ? Si j'ai assez de reviews, pitete que je continuerais. on verra.
Chapitre 17: Byakugan ou Sharingan, de qui est il ?
Un mois plus tard
Naruto s'éveilla doucement. A ses côtés, Hinata poussa un petit soupir dans son sommeil. 3 mois. Le ventre de la jeune Hyûga commençait à prendre des proportions plus envahissantes que d'habitude. Il caressa doucement le ventre gonflé. La jeune femme commençait à se réveiller. Quand il mettait sa main sur le ventre d'Hinata, il pouvait sentir une forme, la forme de SON enfant, du sien. Il allait être père. Il n'arrivait toujours pas à s'y faire. Père d'un enfant d'une force incroyable. Il aurait sans aucun doute l'œil blanc des Hyûgas. Il soupira. Cette histoire de marquer son deuxième enfant ne lui plaisait pas. Alors mais alors, pas du tout. Hinata se tourna vers lui.
-T'embrasse pas ta femme pour lui dire bonjour ? Vive l'Amour! C'est bien parti pour le divorce. Kyûbi aimait mettre l'ambiance, bien que seul Naruto puisse l'entendre. Et si elle n'avait pas été dans sa tête, il l'aurait volontiers écrasée.
-Ta gueule, mais ferme là, bon sang! Il s'approcha un peu plus de la femme qu'il aimait, et l'embrassa, la serrant contre lui. Quoi qu'en dise Kyûbi, ils étaient tout de même un couple modèle.
Sakura s'éveilla comme les autres jours. Comme chaque matin, depuis un mois, elle eut une pensée pour Neji. Puis, elle se leva et alla réveiller Rin. Des maux de têtes, des nausées, et d'autres signes de maladie commençaient à se faire ressentir. Il faudrait sûrement qu'elle prenne des vacances. Adamari ne mangerait plus pendant un mois, rien qu'à l'idée de ne plus pouvoir voir son senseï, mais elle ne pouvait pas continuer en étant malade. Elle demanderait à Anko de prendre son équipe ne charge. Anko et Adamari ferait sans doute un mélange époustouflant, mais ils finiraient forcément par s'entendre. Elle aida Rin à préparer ses affaires, et quand celle-ci fut partie, elle repensa encore une fois à la nuit où Neji était mort, cette nuit où elle avait perdu tout espoir de porter un jour le nom des Hyûgas. On n'avait jamais retrouvé le corps, ce qui accentuait encore la peine de la jeune femme. Elle savait également qu'avant son deuil, la nuit de sa mort, elle avait couché avec Sasuke. Elle s'en voulait. Le lendemain, elle avait mis fin à leur « courte idylle ». L'Uchiwa avait secoué la tête et murmuré qu'elle faisait seule ses choix. Une nausée la prit. Elle devait aller voir Hinata. Elle se dirigea donc vers la demeure de Naruto. Quand elle arriva, Naruto sortait en trombe, en retard, comme d'habitude. Elle sourit, et entra.
-Bonjour Hinata.
-Bonjour Sakura. Comment vas-tu ? La kunoïchi lui fit signe que ça n'allait pas fort.
-C'est d'ailleurs pour ça que je suis venue te voir. En plus de la mort de Neji, que j'aimais autant que toi, je ressens… Des malaises. Est-ce que tu peux m'examiner ? Merci. Pendant que la jeune femme l'examinait, Sakura lui demanda.
-Comment ça va, ta grossesse ? Pas trop dur ? Et, c'est pour dans combien de temps ?
-Non, ça va, merci, ce n'est que pour dans 6 mois. J'ai encore le temps. La jeune Hyûga état perplexe. Alors que Sakura se servait à boire, elle en profita pour la byakuganiser.
-Sakura… je crois que j'ai trouvé. Ca va sans doute te faire penser à un mauvais film, à un scénario de ce genre, mais…
-Mais ? La kunoïchi tordit ses mains. Qu'avait elle donc ?
-Tu as la même chose que moi. Enfin, je crois. Un mois. Sakura s'assit dans le canapé, et se gifla.
-Est-ce que tu peux répéter ?
-Tu es enceinte de… environ…un mois, je dirais. La kunoïchi eut un faible sourire.
-C'est une blague, c'est ça, hein ?
-Non. La jeune femme commença à paniquer. Comment pourrait t elle élever l'enfant de Neji ? C'est alors qu'une pensée terrible lui traversa l'esprit.
-Au moins, une partie de Neji sera toujours à tes côtés. Murmura Hinata, mettant fin à ses pensées.
-Et si… Il n'était pas de Neji ? Elle lui expliqua.
-je suis strictement incapable de te dire si cet enfant est de Neji ou de Sasuke. Elle la byakuganisa de nouveau, et poussa un faible cri. Sakura se sentit défaillir. Que lui arrivait il encore ?
-Sakura, soit forte. Il y en a deux. Des jumeaux. La kunoïchi se retint aux accoudoirs du canapé.
-Si cela se trouve, murmura-t-elle, l'un est de Sasuke, et l'autre De Neji. Hinata approuva d'un signe de tête. C'aurait été tellement plus simple. Pauvre Sakura. Elle se retrouvait enceinte de deux enfants, et elle ne savait même pas qui était le père. Elle était enceinte du descendant d'une des plus grandes familles de Konoha, mais laquelle ? Elle se leva, et décida d'aller faire un tour. Elle embrassa Hinata, et alla voir Ino. Celle-ci n'était pas encore mariée, ses parents ne cessaient de repousser la date du mariage. Elle lui raconta toute son histoire. Ino était toujours positive. Elle eut tôt fait de lui remonter le moral. Enfin, Elle se décida à aller voir Sasuke. Elle ne l'avait pas revu depuis plus de deux semaines. En arrivant devant la porte, elle prit son courage à deux mains, et sonna.
-Sasuke ? Bonjour.
-Bonjour Sakura, entre. Qu'Est-ce que tu viens faire ?
-T'annoncer une nouvelle importante. .L'Uchiwa ne leva même pas un sourcil.
-Et, quelle est t'elle ?
-Je suis enceinte. Le regard de Sasuke se durcit. Cet enfant pouvait être de n'importe qui, même de Shino.
-Et… qui est l'heureux futur papa ?
-je ne sais pas. La réponse était déroutante. Sakura était très sérieuse. Elle ne pleurait pas, cela faisait longtemps qu'elle avait épuisé son stock de larmes. « Comprends moi, je ne sais pas mais je ne sais pas s'ils sont de toi ou de Neji ».
-Sont ? Parce qu'il sont plusieurs ?
-deux. De vrais jumeaux. Je ne sais vraiment pas. De toi ? De lui ? Que dois je faire ? Sasuke réfléchit quelques instants.
-Je suis prêt à faire le père. Si tu veux. Laisse moi encore réfléchir et réfléchis de ton côté. Nous déciderons ensembles. Je… Il y a 50 de chances pour que ce soit mes enfants. Et, même si c'était ceux de Neji, je suis prêt à les élever comme les miens. Réfléchis y. Quand la kunoïchi quitta Sasuke, elle sentait rassurée. Elle se dirigea vers le cimetière. Il fallait qu'elle annonce ça à Neji. On n'avait pas retrouvé le corps, mais un monument avait été construit, en hommage à sa mémoire. Elle s'avança doucement parmi les tombes, et s'arrêta devant un monument funéraire. Elle retira les fleurs fanées, et les remplaça par des fraîches.
-Neji ? Je… comment t'annoncer ça… Sakura savait très bien que cette impression qu'il pouvait l'entendre était dérisoire, mais elle s'y raccrochait désespérément. Elle expliqua son problème, puis, passa au monument de Lee. Quand elle eut fini, elle s'approcha de la tombe de Sane. Elle déposa également des fleurs, comme toutes les semaines. Puis, elle quitta le cimetière, et rentra chez elle. Sasuke était devant la porte. Elle leva les yeux au ciel. Mais elle le fit entrer. Tout en faisant le thé, elle réfléchissait. Neji était il vraiment mort ? C'était impossible. Mais vrai. Elle apporta le thé, et s'assit en face de l'Uchiwa. Celui-ci chantonnait.
-Avoir un seul enfant de toi… C'est le cadeau dont je rêvais… Le voir grandir auprès de toi… Sakura soupira.
-Arrête.
-Qu'il ait ton sourire, ton regard… quand tu te lèves le matin… Avec l'amour et tout l'espoir…
-Stop, ça suffit, tu n'es pas drôle, Sasuke. L'Uchiwa stoppa. Il regarda la kunoïchi. Elle semblait furieuse. Ils commencèrent à parler. Sakura insistait beaucoup sur le fait qu'ils n'étaient peut être pas de lui, Sasuke sur le fait que même s'ils étaient de Neji, vu qu'il était mort, il leur faudrait de toute façon un père. Quand Sasuke rentra chez lui, Sakura s'étendit sur son lit en pleurant. Dans quel pétrin s'était elle fourrée?
Naruto et Hinata avaient beaucoup discuté de ce qui était arrivé à Sakura. La pauvre devait déprimer sérieusement.
-Mais calmez vous!
-Bon toi, ta gueule! J'en ai marre. T'as peut être eu 31 enfants, toi, mais Sakura, sera seule pour les élever. Hinata s'appuya au dossier de sa chaise. Les contractions étaient de plus en plus prenantes. De plus en plus douloureuses. L'enfant bougeait, donnait des coups de pieds. La future mère sourit. Elle allait avoir un enfant à elle. Avec un garçon qui en était ravi. Un enfant. Elle l'élèverait avec tout l'amour possible. Un père fort et protecteur, généreux et attentionné, une mère douce et aimante, n'était ce pas la meilleure des combinaisons ? Cet enfant serait entouré d'amour, ce que ses parents n'avaient pas eu. Il serait heureux. Elle s'en faisait la promesse.
-Naruto ? Est-ce que tu crois qu'on pourra élever un enfant, tous les deux ?
-Je n'en doute pas, Hinata, répondit il en caressant le ventre du bout des doigts. Il sentait son enfant. Il était juste là. En dessous. Son enfant. Sa femme sourit. Il était peut être le seul garçon de sa génération à avoir un instinct paternel prononcé.
-Garçon ?
-Fille. Ils recommencèrent à se chamailler. Mais Naruto était inquiet. Itachi était toujours une menace pour leur enfant. Il n'avait rien dit d'explicite pour ne pas inquiéter, mais il devrait faire protéger cet enfant. Dans son coin, quand les contractions lui laissaient un moment de répit, Hinata pensait à son cousin. Mort. Elle n'arrivait pas à y croire. Ses pensées commencèrent à s'envoler doucement.
Kiba et Tenten étaient allongés l'un contre l'autre. En bas, on pouvait entendre la mère du jeune homme vociférer contre un petit chien. Tenten fixait le plafond, ses macarons défaits. Elle venait de se disputer avec ses parents, et son père l'avait chassée de chez elle. Kiba le lui avait dit, ce n'était pas un problème, elle pouvait habiter chez eux autant de temps qu'elle le voulait, mais elle n'était pas heureuse. Kiba, lui, pensait à sa demande. Il voulait demander Tenten en mariage. Elle avait quasiment 23 ans, ce n'était pas dérangeant, mais…Si elle n'était pas la femme de sa vie ? Dans sa tête planait encore l'ombre de la belle Temari. Celle-ci était d'ailleurs toujours à Konoha, et cela ne l'aidait pas. Elle semblait avoir le béguin pour Toya, depuis que Sakura le lui avait présenté. Elle était donc restée. Kiba grogna. Tenten lui jeta un regard interrogateur. Il prit son courage à deux mains, et se redressa sur un bras. Il n'avait pas le droit à l'erreur.
-Tenten, je voudrais te demander quelque chose.
-Mmmh…La réponse de la jeune femme était très explicite.
-Est-ce que tu veux m'épouser ? Tenten se redressa.
-Kiba ?
-Non, l'Hokage. Elle lui sourit, et lui caressa les cheveux.
-Tu es sincère ? Il lui sourit, et pour toute réponse, l'embrassa.
-Alors… C'est oui. Il était fou de joie. Il sauta sur la jeune femme et la serra contre lui. Elle poussa un gémissement.
-Aïe, Kiba, tu m'écrases… Il se souleva un peu, et sourit. Le visage de Temari s'éloignait peu à peu, remplacé par les macarons de Tenten. Celle-ci se serra contre le torse musclé de l'homme chien. Même si on n'y faisait pas vraiment attention, Kiba était très beau garçon, avec ses « peintures de guerre », comme son amie les appelait. Il la serra contre lui. Protecteur également. La seule chose sur laquelle ils n'étaient pas vraiment d'accord, c'est que l'instinct bestial de L'Inuzuka le poussait à vouloir un enfant, alors que Tenten n'était absolument pas pressée.
-Dis, Tenten, pourquoi tu ne veux pas d'enfant ? Maintenant qu'on va se marier… Il lui fit ses yeux de chien battus, et la jeune femme soupira.
-Bon… après le mariage, ce que tu voudras. Mais avant… Je ne sais pas… elle attrapa Kiba par le col et l'embrassa. Elle ne savait jamais lui résister quand il faisait ces yeux là.
5 mois et demi plus tard
Un homme se dirigeait vers Konoha. Il courait dans la forêt, blessé, seul, traqué. Il avait mal, et était à court de Chakra. Seul un visage l'aidait à continuer. Un visage qu'il n'avait plus revu depuis 6 mois et demi. Qu'il allait revoir. Dans le lointain, les cloches de Konoha sonnaient, annonçant un mariage. Il trébucha, et buta contre une pierre. Sa cheville n'était plus en état de fonctionner. Il se camoufla, et tenta de se reposer. 6 mois et demi de captivité à Kiri no Kuni. Il aurait peut être mieux valu qu'il meurt. En effet, son retour et la découverte des secrets de Kiri entraîneraient sûrement une guerre. 6 mois et demi… le bébé d'Hinata devait être sur le point de naître, si ce n'était pas déjà fait. Il soupira. Et plongea dans un sommeil sans rêves.
Kiba et Tenten se tenaient devant l'Hokage, bien droits. Ils étaient le troisième couple à se marier de la génération, après Hinata et Naruto, ainsi que Shikamaru et Ino. Qui aurait cru, des années avant, que l'homme chien, le râleur et le porteur de Kyûbi se marieraient avant tous les autres ? Jeunes, ils étaient toujours les célibataires endurcis. Et aujourd'hui, ils étaient tous mariés. Tsunade attendait patiemment la fin de la cérémonie pour pouvoir se saouler à loisir.
-Kiba, tu rêves ?
-Mais non, ma chérie… Naruto n'avait pas pu venir, le bébé d'Hinata devait naître la semaine suivante. Le blond racontait à qui voulait l'entendre que Hiashi n'avait aucun instinct paternel, et qu'il voulait le bébé le plus tôt possible, afin de l'entraîner. Si il avait de fabuleux pouvoirs, il se pouvait qu'il prenne la tête de la sôke. Pourtant, Naruto et Hinata n'étaient pas d'accord. Ils savaient qu'ils n'avaient pas leur mot à dire, que c'était au conseil de décider, mais ils ne supportaient pas de savoir que le destin de leur enfant serait tracé avant sa naissance. Kiba se reçut un coup de coude. Il paraissait trop absent. Il ressentait exactement ce que Naruto avait ressenti quand il avait appris qu'Hinata était enceinte.
A l'hôpital de Konoha, Naruto tenait fermement la main de sa femme. Celle-ci allait accoucher, ce n'était plus qu'une question de jours. Elle semblait avoir mal. Au fond de lui, le blond se bénissait de ne pas être une femme. Souffrir pour donner la vie à un gosse braillard et mal élevé, non merci. Pourtant, Hinata semblait très heureuse de mettre au monde son enfant. Il se tourna vers Sakura, assise au fond de la salle, pour élucider ce mystère. Celle-ci était enceinte, elle aussi. Depuis 6 mois et demi. Depuis que Neji était parti. Beaucoup d'habitants du village étaient au courant du fait que les enfants étaient de père inconnu pour l'instant. Car ils naîtraient avec le byakugan ou le sharigan. Elle laissa ses pensées s'évader. Un jour, en rentrant, la kunoïchi avait eu la désagréable surprise de découvrir Hiashi Hyûga chez elle.
Flash back
-Hyûga-sama, que me vaut cet honneur ?
-Vos enfants. Il était froid, et dur. Il n'approuvait sans doute pas ce que son neveu avait fait.
-Oui ?
-S'ils sont de Neji, j'aimerais les récupérer. Ils ne doivent pas être élevés par un Uchiwa. Je suis désolée, Melle Haruno… Je connaissais le désir de Neji de vous épouser. Je sais que s'ils sont de lui, ces enfants sont la seule chose qui vous relit, tous les deux. Mais je dois les élever. Et ils devront porter le sceau de l'oiseau en cage. Ils feront parti de la bunke. Sakura s'était levée, furieuse. Non seulement, on lui annonçait qu'on voulait lui retirer ses enfants, mais en plus qu'il faudrait qu'ils soient marqués.
-Hyûga-sama, malgré tout le respect que je vous porte… On ne peut pas élever un enfant sans l'amour d'une mère. Ces enfants resteront avec moi. Et personne, entendez moi bien personne ne leur apposera de sceau sur le front! Que ce soit bien clair! Je vais de ce pas en référer à l'Hokage!
Fin du flash-back
L'Hokage avait été entièrement d'accord avec elle. Sasuke l'avait beaucoup aidée. Celui-ci les représentait tous les deux au mariage. Elle jeta un regard à Hinata. Elle endurerait les mêmes souffrances 3 mois après. Elle caressa son ventre. Chez lui, Sasuke ne cessait de chanter. Mais, il chantait afin d'énerver Sakura. « Avoir un enfant de toi » avait été celle qui l'avait le plus mise en colère. Elle n'arrivait pas à savoir pourquoi. Au fond d'elle, elle le savait très bien. Elle avait honte. Avoir abandonné son deuil si vite, être de nouveau avec quelqu'un. Elle se déculpabilisait en se disant que c'était pour ses enfants, mais, au fond d'elle-même… Elle n'avait jamais perdu espoir que Neji revienne.
« Plus que quelques kilomètres ». C'était ce qu'il se répétait depuis Kiri. Ses jambes ne le portaient plus. Il ferma les yeux. Des visages souriants y apparaissaient. Sakura, Hinata, Naruto. Et l'enfant de Naruto ? Serait il le parrain ? Il sourit. Les portes de Konoha se profilaient devant lui. On ne pouvait pas le reconnaître. Ses longs cheveux noirs lui cachaient le visage, et la poussière lui donnait des traits plus rudes, plus secs. Il se présenta devant le bureau de l'Hokage. On le fit entrer. Tsunade le regarda avec étonnement. Elle ne le reconnaissait absolument pas. Elle haussa un sourcil.
-Bienvenue. Qui êtes vous ? Il prit une chaise, et s'installa. Elle lui avait manqué, la vieille.
-Je… Je suis porté disparu. Neji Hyûga. Elle failli tomber de sa chaise. Quand elle lui demanda des preuves, il activa son byakugan. Elle lui fit prendre une douche, se couper les cheveux. Après, il ressemblait de nouveau à Neji, hormis une balafre qui longeait tout son avant bras. Il raconta toute son histoire. Tsunade était effondrée. Elle le laissa enfin partir, après l'avoir soigné, restauré. Il se balada quelques temps dans les rues de Konoha. Elles lui avaient manqué. Il se dirigea vers la maison de Sakura. Son doigt se posa sur la sonnette. Ce fut Rin qui ouvrit. En voyant le visiteur, elle se frotta les yeux, et se gifla, puis regarda de nouveau. Un blond arriva derrière elle, aussitôt suivi d'Hanabi.
-Hanabi, Nire, Est-ce que je rêve ? Hanabi poussa un cri, et se précipita dans les bras de son cousin. Après l'avoir serré, elle se précipita dans la cuisine. Quelques secondes plus tard, une jeune femme aux cheveux roses lui tombait dans les bras en pleurant.
-Neji, Neji…Neji… Tu n'es pas mort… Il la serra contre lui. Quelque chose avait changé en elle, mais il n'arrivait pas à savoir quoi. Rin l'embrassa, avant de retourner se tenir à l'écart, suivie de Nire. Hanabi et Sakura pleurait, et Neji essayait désespérément de les calmer. Sakura lui prit la main.
-Tu restes dormir, bien évidemment. J'ai des affaires à toi, tu pourras te changer. Il faudra qu'on parle. Tu te doutes qu'en 6 mois, beaucoup de choses ont changées. Elle l'amena dans la chambre, afin qu'il se repose, et elle lui sortit des vêtements propres. Il sourit. Il n'avait toujours pas trouvé ce qui clochait. Elle essuya une larme, et se jeta dans ses bras. C'était comme un fantôme. Il la rattrapa au vol, et la berça doucement. En bas, les adolescents tenaient un conseil de guerre. Même Nire participait, alors qu'il n'était pas spécialement concerné.
-Mais enfin, comment va-t-elle lui annoncer ? Il n'a même pas remarqué qu'elle était enceinte! Et en plus, c'est des jumeaux, ça se voit!
-Et Sasuke, là dedans ? Demanda Nire. Il comprenait le problème de Sakura. Mais il ne pouvait pas aider. Tout ce qu'ils pouvaient faire, c'était soutenir la kunoïchi. Il lui souhaita bonne chance quand elle redescendit, avant de partir discrètement, préférant laisser les autres régler leurs problèmes familiaux entre eux. Il marcha quelques temps dans Konoha, jusqu'à ce qu'il rencontre Maho. Elle était allongée dans le parc, sur la berge. Il vint s'asseoir à ses côtés.
-Tu étais chez Rin.
-C'est une question ou une affirmation ?
-Les deux. Il y eut un silence. Enfin, Maho soupira. Nire leva les yeux au ciel.
-Tu t'es encore fait jeter par Inari ? Quand comprendras-tu que tous les garçons te regardent, et que toi, tu préfères monsieur je-suis-mieux-que-tout-le-monde. Maho…
-C'est justement pour ça que je l'aime. Parce qu'il est mieux que tout le monde. Et toi, quand comprendras-tu que ça fait plus d'un an que vous vous cherchez, Rin et toi ? C'est le complexe du chat et de la souris un max! Les yeux du jeune garçon se voilèrent.
-Je…il n'y a rien entre Rin et moi. Elle est bien trop subjuguée par son senseï pour qu'il y ait quelque chose. Et puis, même. Ce n'est pas… Je ne sais pas. Ce n'est pas mon genre de fille. En lui, il revoyait les longs cheveux noirs, les fossettes quand elle souriait, ses cicatrices sur les joues. Rin était unique.
-Mouais… il n'y a rien, parce que tu ne veux pas y croire. Au fond de toi, tu as peur de briser quelque chose. Mais non, je ne suis pas psy! « Subjuguée par Naruto » ? Pas au même sens qu'Adamari, heureusement… Non, elle l'admire et elle l'aime énormément. Mais moi, je pense qu'au fond, elle… Tu sais qu'elle a perdu toute sa famille. Je pense qu'elle ne veut pas s'attacher de peur de perdre ceux qui lui sont le plus chers.
Neji descendit. Cela faisait tellement longtemps. Il était légèrement inquiet. De quoi voulait lui parler Sakura ? Elle était assise à la table de la cuisine, et on pouvait voir qu'elle retenait ses larmes. Comme pour la protéger, Rin et Hanabi s'étaient placées autour d'elle. Il s'assit, et demanda:
-Qu'Est-ce qui se passe, Sakura ? Les adolescentes échangèrent un regard blasé. Il n'avait rien remarqué.
-Je…Neji. Je suis enceinte. C'était sorti tout seul.
-Par…pardon ? Tu es enceinte ? Et… de qui ? Ce fut Hanabi qui expliqua le problème. Neji se leva, regarda fixement Sakura, avant de disparaître sur le balcon. Sakura passa la porte fenêtre. Il observait la nuit qui tombait, la pleine lune et les étoiles. Des larmes de rage brillaient dans ses yeux.
-Neji ?
-Va t'en Sakura. Qu'Est-ce que tu voulais que je te dise ? Ce n'est pas grave, tu devais être chamboulée ? J'ai l'air de quoi moi ? Il est de moi ce gosse ou pas ?
-sont… ce sont des jumeaux. Elle était au bord de la crise de larmes. Il se retint à la rambarde.
-Peu importe! Hein, j'ai l'air de quoi ? Je ne vais pas te dire que ce n'est pas grave, tu as couché avec Sasuke!
-Mais…
-Tu as couché avec ! Est-ce que tu te rends compte ? Tu crois que j'aurais été me faire Tenten si tu étais morte ?
-Oui! Comment voulais tu que je fasse ?
-Tu me dégoûtes… Cette fois, les vannes s'ouvrirent. C'était le mot de trop. Hanabi, qui avait tout écouté ouvrit violemment la porte.
-Neji, c'est trop! Toi, tu te casses 6 mois, et puis tu reviens, c'est normal que des choses aient changées! Tu insultes la femme qui porte sans doutes TON enfant! Tu crois que ça a été facile, 6 mois ? Tu crois que Sakura n'a pas assez de problèmes ? Et la grossesse, tu crois que c'est facile ? Elle caressa les cheveux de Sakura, et lança un regard furieux à son cousin. Celui-ci se rapprocha de la kunoïchi
-Sakura… je suis désolé. Je me suis emporté. Je ne pensais pas… Ce que j'ai dit. Il tendit la main pour la poser sur son bras, mais elle s'écarta avec horreur. Puis, elle se leva, et courut dans sa chambre. Neji regarda sa cousine sans comprendre. Pour toute réponse, Hanabi lui asséna une gifle retentissante avant de quitter la terrasse. Il resta seul. Mais quand on sonna à la porte. Il alla ouvrir. Sur le seuil se tenait Sasuke. Il ouvrit de grands yeux.
-Pincez moi je rêve. Il ne vit pas Rin approcher par derrière et lui pincer le bras au sang. Neji eut un sourire forcé.
-Rin, Est-ce que tu peux aller chercher Sakura ? Les deux garçons se jaugèrent. Au bout d'un moment, Sasuke demanda:
-C'est Sakura qui t'a giflé ? T'as la trace d'une main sur la joue. L'Hyûga sourit.
-Non, c'est Hanabi. Comment on va faire ? La kunoïchi arriva, et fit entrer le nouveau venu. Ils s'assirent dans la cuisine, rejoints par Hanabi et Rin.
-Bon, qu'Est-ce qu'on fait ? Demanda l'Uchiwa.
-J'ai une idée! S'exclama Hanabi. Si les enfants sont de Neji, Sakura ira avec Neji. S'ils sont de Sasuke, elle épousera Sasuke. Les jeunes gens hochèrent la tête. C'était injuste, mais c'était sans doute la meilleure solution. Ils décidèrent d'aller marcher un peu. Mais la kunoïchi préféra rester. Sasuke et Neji sortirent donc. Ils marchèrent longtemps, sans parler. Quand ils arrivèrent devant un pont de bois, ils s'arrêtèrent. Neji leva son regard vers la lune. Sakura. Il n'aurait jamais pensé connaître ça. Peut être aurait il mieux valu qu'il meure en captivité. Il prit la parole.
-Qu'Est-ce que tu feras, si ces enfants sont de moi ? L'Uchiwa serra les poings.
-Je disparaîtrais de sa vie. Peut être… Peut être Temari, elle est toujours seule. Je ne sais pas. Et toi ?
-je… Pareil. Si Tenten avait été encore libre, je crois que je me serais tourné vers elle, mais vu qu'elle vient de se marier… Ada, peut être. Je ne la connais pas très bien, mais on… il y a une bonne alchimie entre nous. Sasuke rit. Mais c'était un rire jaune, sans âme. Il connaissait Ada de vue, et savait qu'elle était tout sauf semblable à Sakura. Grande, belle, de longs cheveux bruns et de grands yeux bleus brillant d'intelligence, une partie du visage toujours caché par sa cascade de cheveux bruns. Et cette cicatrice qui lui barrait la joue. La lueur d'expérience de ses beaux yeux. Il soupira. Ada risquait de mourir très jeune. D'ailleurs, elle avait tout perdu très jeune. Les yeux de Neji étaient clos. Il les rouvrit, et se tourna vers Sasuke.
-Bonne chance, Sasuke. Je suis vraiment embêté de ce qui arrive. Au revoir, déclara-t-il en tendant une main que le brun serra. L'Hyûga se détourna, et s'approcha d'un lac. Il saisit une pierre, et la lança dans l'eau. Ces enfants… Ada… Sakura. Sasuke. Kiri no Kuni. Yuugi Yamashita. Tout ce à quoi il avait pu penser pendant sa captivité. Sa torture. Il replia ses genoux et posa son menton dessus. Une femme s'était installée à ses côtés. Une belle grande femme. Au longs cheveux bruns. A la peau mate. Et aux beaux yeux bleus. Ada.
-Bonjour Ada. Elle ne répondit pas tout de suite. Mais elle lui jeta un regard, comme si elle craignait que ce ne soit pas lui.
-Je suis désolée Neji. Je n'aurais pas du t'abandonner. Il la regarda. Elle n'avait jamais du faire une phrase aussi longue.
-Ce n'est rien. Elle guettait le moindre de ses gestes. Au fond de lui, il était un peu en colère. Elle l'avait abandonné, et lui avait eu 6 mois de torture et de captivité. Mais il lui pardonnait.
-La mission avant tout. Grimaça-t-il, avec un ton mordant et ironique. Elle esquissa un pâle sourire avant de s'allonger dans l'herbe, visiblement soulagée. Dans le ciel, Neji aperçut une des étoiles qu'il avait suivie pour revenir à Konoha. L'étoile qu'il avait nommée Sakura.
Gaara ferma les yeux, laissant la torpeur l'envahir. C'était sans doute la première fois qu'il avait envie de pouvoir rester toute sa vie dans la même position, à savourer l'instant présent. Il se tourna légèrement. A ses côtés, Hanabi dormait. Ils avaient fêté ses 16 ans ensembles. Elle semblait si vulnérable, si enfantine quand elle dormait. Ses longs cheveux noirs tombaient sur ses épaules nues, et son visage souriait en dormant. Il caressa la joue de la jeune fille, et sortit. Il alla sur le balcon. Si jamais on le découvrait là, la guerre entre Les Sabaku et les Hyûgas était déclarée. Il sourit. Hanabi dormait toujours. Ils allaient sûrement se fiancer, bien que le clan d'Inari soit toujours en course. IL essaya de se souvenir du visage du brun, qu'il avait rencontré lors de la fête qu'avait organisé Hiashi pour trouver un mari à sa fille. Le jeune homme l'avait jugée froidement, mais respectueusement. Grand pour son âge, il ressemblait un peu à Sasuke, mais certains adultes du village lui trouvaient des similitudes avec Itachi Uchiwa. Bien sûr, tout cela était dit tout bas, Naruto aurait étripé quiconque aurait trouvé Inari ressemblant à Itachi. Gaara sourit. Le jeune homme était vraiment impressionnant pour quelqu'un de 14 ans. Quand il y repensait, lui avait 22 ans. Hanabi en avait 16. Si Hiashi prenait l'âge en compte, Inari était largement un meilleur parti que lui. Il soupira. Il savait qu'il ne supporterait pas qu'Hanabi épouse quelqu'un d'autre que lui. Même si Inari ferait sans doute un bon chef de clan.
Maho et Nire se promenaient dans le parc de Konoha. La jeune fille semblait assez triste. Ses cheveux volaient derrière elle. Comme cela, Nire se rendit compte qu'elle était assez belle. Depuis presque un an qu'ils étaient dans la même équipe, les deux jeunes gens avaient noué une grande amitié. Mais jamais le jeune blond n'avait observé Maho en tant que femme. Celle-ci avait toujours été la confidente, l'Amie, la plus grande admiratrice d'Inari, mais jamais elle n'avait été une fille au sens propre. Contrairement à Rin, il se moquait bien de savoir si Maho était une fille ou un garçon. Elle était son Amie, c'était tout. Il ne s'était jamais aperçu qu'elle était belle. Il savait bien que de nombreux garçons lui couraient après, mais il n'avait jamais compris pourquoi. Pour Rin, c'était très différent. C'était une amie, elle aussi, mais dans un sens différent. Elle, elle était une fille, une très belle fille, intelligente et talentueuse, il se sentait transfiguré quand elle était à ses côtés. Maho sen moquait dans cesse de lui, lui disant qu'il était amoureux, mais lui n'y croyait pas. C'aurait été trop beau. Il aurait pu être heureux avec elle, car elle éprouvait la même chose. Mais ce n'était pas de l'amour. Il n'y croyait vraiment pas.
-Maho ? Qu'Est-ce qui ne va pas ? La jeune fille avait passé une main sur ses yeux, comme pour s'empêcher de pleurer. Elle se mordillait la lèvre inférieure.
-Je… Inari va peut être se fiancer à Hanabi Hyûga… Je ne pourrais jamais rivaliser avec une Hyûga. Nire s'arrêta, et prit la main de son amie.
-Mais… Hanabi sort avec Sabaku no Gaara ! Ne t'en fait pas… Tout va s'arranger. Et puis, tu sais, même s'il est aussi glacial que Sasuke-senseï, il a remarqué ton existence, j'en suis sur. Regarde Sasuke-senseï. Sakura-chan lui a couru après pendant des années, et il était encore plus méprisant qu'Inari. Aujourd'hui, il est à ses pieds. Ne t'en fais pas, murmura-t-il en la prenant dans ses bras, sans se douter que dans un arbre, une jeune fille observait la scène. Elle se mordait la lèvre au sang, et on pouvait voir luire ses cicatrices sur les joues. Maho était toujours dans les bras de son ami, et il lui caressait doucement les cheveux, quand elle vit une silhouette tomber de l'arbre, se relever avec difficulté, et s'enfuir. Elle repoussa Nire, et s'écria:
-Attend! Mais la silhouette disparut dans le brouillard.
-Qui c'était ?
-Pauvre cloche! La fille que tu aimes! Rin !
-Mais … Qu'Est-ce qu'elle a ? Maho leva les yeux au ciel. Il ne comprenait rien à rien celui là.
-Elle vient de te faire la plus compréhensible des déclarations, et vient d'expérimenter la tristesse, et la jalousie. Le blond s'étouffa, et secoua ses boucles.
-Elle a cru que toi… Et moi… La jeune fille acquiesça. Il resta sur place, sans bouger. Elle soupira. Décidemment, il était incurable.
-Mais cours lui après, andouille! Sans conviction, le ninja l'embrassa sur les joues, et se lança à la poursuite de Rin. Celle-ci était déjà dans sa chambre. Elle avait envie de fracasser les meubles. Pourquoi ne lui avait il rien dit ? Pourquoi sortait il avec Maho ? Elle tenait de se convaincre qu'elle s'en fichait, que c'était le fait qu'il ne lui ai rien dit qui la mettait hors d'était, mais elle n'y arrivais pas. Elle entendit le coup de sonnette. Elle entendit Sakura ouvrir.
-Bonjour, Sakura-chan.
-Bonjour, entre, veux tu ? Rin est dans sa chambre, elle semble en colère je ne sais pas ce qu'elle a, j'allais aller lui parler, mais vas y, j'irais plus tard. Elle entendit le pas léger de son ami, reconnaissable entre tous, et les trois coups frappés à la porte. Elle ne répondit pas. Mais il poussa la porte.
Elle était bien là, étendue sur le lit. Il s'approcha, et s'assit à ses côtés.
-Il y a eu un petit quiproquo. On va dissiper le malentendu.
-Qui a dit qu'il y avait malentendu ? Tu sorts réellement avec Maho, et tu ne m'as réellement rien dit. Vas t'en. Vas t'en, je ne veux pas te voir. Si tu veux un confident, choisis toi un oiseau, puisque tu sais leur parler. Elle se retourna, de façon à ce qu'il ne voit que son dos. Il tenta de lui caresser les cheveux, mais elle le repoussa violement.
-Arrête. Avant, c'était le geste que tu ME réservais, mais maintenant, Maho y a droit, vu qu'elle occupe ton cœur. Il reposa sa main sur le lit.
-Je ne sors pas avec Maho. Je la consolais. Parce qu'elle pense qu'Inari ne l'aime pas. Je tentais de la consoler. Je… Ca n'a rien à voir. Je t'apprécie énormément… Je… Rien. Il y eut un silence. Mais cette réponse ne suffit pas à calmer la jeune fille.
-Tu mens! De toute façon, Inari ne l'aime pas! Il va se fiancer à Hanabi! Puisqu'elle en a tant besoin, vas t'en, retourne la consoler! Je ne veux plus te voir! Au fond de lui, il se sentait mal. Les mots de Rin lui faisaient mal. Pendant une seconde, il se demanda s'il n'allait pas tout lui avouer, quand il remarqua que l'eau du bocal du poisson rouge s'était soulevée, et venait vers lui.
-Je ne le redirais pas, Nire. DEGAGE! Il sortit doucement. Après avoir refermé la porte, il s'appuya contre le battant. C'était lui qui allait avoir besoin de réconfort. Sakura lui fit signe.
-Je vais lui parler. Repasse demain à la même heure. Quand moi et Naruto nous lui aurons parlé, tout ira mieux. Au fait, en partant, tu peux faire dégager Adamari, ça fait une demi-heure qu'il squatte devant la porte. Il sourit et accepta avant de sortir.
Deux coups frappés à sa porte. Sakura-chan qui entrait, qui s'asseyait à ses côtés.
-Rin…
-Je ne veux voir personne.
-C'est normal à ton âge, ce qui t'arrive. Mais ce n'est pas une raison, pour avoir des pulsions meurtrières au point de vouloir noyer Nire avec l'eau du bocal à poisson rouge.
- De toute façon, il ne comprend jamais rien. Je… Maho, Maho, c'est toujours Maho. Il ne me voit même pas… je ne suis rien pour lui, quand il est tout pour moi. Sakura soupira. Rin commençait à vivre l'un des plus grand tourment de l'adolescence.
-Je… Comment t'expliquer… Ce que tu me décris là… Ca s'appelle l'amour à sens unique. Or, ce n'est pas ce qui arrive. Dis lui tout. Et ça s'arrangera. Il vient demain. Prends ton courage à deux mains, et dis lui. Si tu n'as pas le courage de le faire… Eh bien embrasse le. Il se laissera faire. Crois moi, il t'aime.
-Tout est de la faute de Maho, si elle n'avait pas sauté sur Inari pendant l'examen des moyennes classes, je n'aurais jamais remarqué Nire… Et je n'aurais jamais connu ça. La kunoïchi sourit.
-Rencontrer Nire était ma meilleure chose qui puisse t'arriver. Elle l'embrassa, et quitta la chambre, laissant Rin seule avec ses pensées.
Hanabi soupira. Son père avait encore organisé une fête. Elle observa les alentours. Elle n'écoutait rien de ce qu'Inari lui disait. Quelques jours auparavant, elle aurait été aux anges, mais elle s'était entièrement réservée à Gaara. Pourtant, celui-ci semblait très ami avec une jeune femme aux longs cheveux noirs dont la tête était cachée par un pilier. Elle serra les poings. Il riait, lui posait la main sur l'épaule. Comment osait il ? Comment pouvait il ?
-N'Est-ce pas, Hana-chan ? Inari venait de lui poser une question. Sur quoi portait la question ? Elle ne savait pas et elle s'en fichait.
-Oui, évidemment. Le jeune homme parut content. Devant le pilier, Gaara riait, et la jeune femme agitait ses longs cheveux noirs. Est-ce qu'elle rêvait ? Ou ils se draguaient mutuellement ? Elle devait rêver. Mais elle ne rêvait pas. Elle ferma les yeux. Elle ne sentit même pas Inari lui poser une main sur l'épaule. A vrai dire, elle s'en fichait. Elle avait tout donné pour Gaara, et celui-ci l'abandonnait lâchement. Il draguait une autre fille. Elle devait retenir ses larmes. Elle avait tout sacrifié, et voilà comment il la remerciait.
-Hana-chan, ça ne va pas ? C'est le Kazekage ? Demanda Inari. « Perspicace le gamin », pensa la jeune Hyûga. Ce qu'elle ne savait pas, c'était qu'Inari ne ressentait absolument rien pour elle. Il faisait ce que son clan lui demandait. Ben sur qu'Hanabi était jolie, mais il ne l'aimait pas. Et ça lui faisait mal de devoir jouer la comédie. Mais son père lui avait bien fait comprendre qu'il avait intérêt à ne pas le décevoir. Il soupira et ferma les yeux. Autant être franc dès le début.
-Hanabi, je t'appelle Hana-chan parce qu'on me l'a demandé, je te drague pas parce que je t'aime, mais parce que je dois obéir à mon clan. La jeune fille acquiesça doucement.
-Moi non plus je ne t'aime pas Inari. Mais… On pourrait faire comme si ? Il la regarda, interloqué. Mais accepta. Cela lui permettrait en même temps de satisfaire son clan, et de faire comprendre à Maho et aux autres qu'elles n'avaient plus aucune chance. Il lui prit la main, et parlèrent comme deux jeunes amoureux. Sur son pilier, Gaara fulminait. Il les regarda, et, tout en écoutant son interlocuteur, observa la jeune fille. Quand Inari quitta la salle, déposant un rapide baiser sur la joue de son amie, il s'excusa auprès de celui avec qui il parlait, et quitta l'ombre de son pilier. Il suivit la jeune fille au dehors. Celle-ci s'adossa contre un arbre en soupirant.
-Je ne vous ai pas dérangé. C'est toujours agréable, d'apprendre qu'on sort avec une fille facile.
-QUOI ? Et c'est toi qui dis ça ? Alors que tu draguais outrageusement ?
-Idiote! Mon interlocuteur, c'était Neji! Tu es vraiment…
-Vas y, dis le, dis le… murmura elle en serrant les poings.
-UNE FILLE FACILE! Voilà ce que tu es! Tu sautes sur n'importe qui, du moment qu'il ait une belle gueule!
-C'Est-ce que tu penses de moi ? Demanda Hanabi, folle de rage.
-OUI! Le Kazekage sentait la fureur monter en lui, comme un poison. Il ne vit pas la main de son amie se lever, et s'abattre sur sa joue avec une violence insoupçonnée, au détriment du sable. On entendit un grand « CLAC ». La tête de Gaara vacilla. La jeune Hyûga s'enfuit en courant. L'ex-psychopathe pensa pendant une minute à partir à sa recherche, pour lui faire bouffer du sable. (au sens propre), mais il renonça. Il sortait avec une fille facile. Il ferma les yeux. Pourquoi avait elle fait ça ? Il ne voulait jamais plus entendre parler d'elle.
Elle s'assit contre un arbre, sécha ses larmes, et ferma les yeux. Comment pouvait il la traiter de fille facile ? Elle, « sauter sur n'importe qui, pourvu qu'il ait une belle gueule » ? Elle serra les poings. Une immense tristesse commençait à remplacer peu à peu la colère. Elle n'entendit pas le jeune homme s'asseoir à ses côtés.
-Ce n'est pas prudent, pour une jeune fille, de rester toute seule, comme ça… En pleine nuit. Elle dévisagea l'étrange visage. Il portait des lunettes noires, et avait une chevelure touffue, indémêlable.
-Je… Je sais me défendre. Je ne veux pas rentrer chez moi. IL sourit.
-Tu es Hanabi Hyûga ? Je connais bien ta sœur. J'étais dans son équipe, auparavant. Je suppose que tu as eu des différents avec le Kazekage.
-Comment… comment tu sais ?
-Votre liaison n'est plus un secret pour personne depuis longtemps, Hanabi… Viens, je t'accompagne chez ta sœur. Il la releva, et lui prit la main. Curieusement, ce contact, comme celui d'un grand frère, lui fit chaud au cœur. Elle ferma les yeux, et se laissa conduire à travers les rues de Konoha.
Quand Temari entra dans un des bars les plus mal famés de Konoha, elle ne s'attendait pas à voir autant de monde. Elle s'approcha du barman, et commanda 3 bières. Alors, que tout en s'apitoyant sur son sort, elle enfilait sa dernière, un jeune homme brun s'assit à ses côtés. Elle ne le voyait pas assez bien pour le reconnaître, sa vue brouillée par l'alcool. Et sa voix résonnait, lointaine.
-Pourquoi tu te bourres ?
-Je… Elle n'allait tout de même pas dévoiler sa vie à un inconnu. D'ailleurs, si ça se trouvait, elle le connaissait. Il semblait lui aussi bien éméché. Elle décida de tout raconter, advienne que pourra.
-Je ne comprend plus rien, je ne sais plus pourquoi je vis, je n'ai plus envie de rien, et j'ai largué 5 types en 6 mois. Le seul avec qui j'ai réussi à tenir assez longtemps… il est marié, maintenant. Elle s'aperçut qu'elle regrettait Kiba. Il était si gentil avec elle… Elle chassa bien vite l'image de son esprit. Le brun répondait.
-Ah… Bah… Trouve toi en un autre. Elle avala le reste de sa bière, et en recommanda une.
-Non, ce n'est pas possible, je n'y avais pas pensé! Bien sûr, mais aucun n'est assez bien… Le jeune homme rit.
-Moi, ma copine qui n'est pas vraiment ma copine est enceinte, mais on ne sait pas de qui… De moi, ou d'un autre type ? En plus, elle attend des jumeaux. Temari, compatissante, acquiesça.
-C'est sûr, y a de quoi se bourrer… Merde, où j'habite, moi ? Se demanda elle tout haut.
-Bah, viens chez moi, c'est à deux rues, de toute façon, t'es pas en état d'aller plus loin. Elle accepta, et il l'accompagna chez lui.
-C'est pas vraiment chez moi, je déteste y aller, j'ai loué cet appart. Je vais chercher le matelas d'invité. Tu veux un pyjama ? Elle hocha la tête. Il lui tendit un pyjama trois fois trop grand pour elle. Elle alla dans la salle de bain, et s'observa dans la glace. Elle était dans une situation plus ou moins bizarre. Elle enfila le pyjama trop grand, et rejoignit le jeune homme, sur la terrasse. Il lui sourit. Il était assis sur la rambarde. Elle s'assit à ses côtés. Ils commencèrent à parler.
-Alors, tu cherches un petit copain?
-Je ne sais pas trop… Si j'en ai réellement envie. Ce n'est pas le cas. Je… Peut être, si une occasion COURTE se présentait… Mais je ne cherche pas. Il sourit. Elle continua.
-Dis, c'est quoi ton nom ? Il secoua la tête.
-Je te le dis à une seule et unique condition, dit il en se mettant en face d'elle.
-Une condition ? LA quelle ? Il lui saisit le visage.
-Que tu ne me poses plus jamais de questions. Il posa ses lèvres sur celles de Temari. Celle-ci le laissa faire, et lui rendit son baiser. Elle lui mordilla la lèvre inférieure, et il força le passage de sa bouche. Elle le laissa approfondir le baiser. Il la souleva, et la porta à l'intérieur. Elle lui sourit. Curieusement, avoir une histoire avec un inconnu ne la dérangeait pas plus que ça. Il arracha un des boutons du pyjama. Elle lui tira la langue. Pour toute réponse, il fit glisser le haut de pyjama sur les épaules de la ninja du sable, et bientôt, les vêtements froissés des deux protagonistes reposaient sur le sol, tandis que le lit retentissait des ébats amoureux des ninjas.
Plus que deux chapitres... Ouin... Mais qui est le mec de Temari ? Leur histoire va t elle continuer ? Ferais je une suite nommée Les Névrosés de Konoha II ? Vous saurez tout très beintôt. lol
Kiss
