Bonjour à toussssssss ! Bon, le bac est passé, je suis en vacances et donc un peu plus libre. Voici le chapitre quatre ! Il est, selon moi, plus interessant que les autres, j'espère qu'il vous plaira en tout cas. Laissez-moi des revieeeeeeews siouplééé éè ! Les perso' sont toujours pas à moi, sauf ceux qu'ils le sont bien sûr ( logique, hein ? ) Et l'histoire est mienne même si elle est aussi à Natsuki Takaya ( vous suivez ? bien, parce que moi non uu )

Enjoyeuh :


Chapitre IV : Triste Jour de l'An

Le premier janvier, jour du nouvel an où l'esprit de fête et de famille heureuse et unie est au rendez-vous…Pas tout à fait heureuse pour une certaine famille. Aujourd'hui, Jour de l'An, les douze signes du zodiaque chinois se réunissent au sein de la demeure principale des Soma.

« Je sens que ça va être long… » murmura Ayumi pour elle-même. « Et puis zut ! Pourquoi il faut que je porte ce truc là ? »

« Peut-être parce que tu es du signe du rat et que par conséquent tu dois danser selon la tradition. »

Ayumi tourna doucement la tête pour se retrouver face à un jeune homme d'une vingtaine d'années, aux longs cheveux bruns et aux yeux d'un noir profond, vêtu d'un kimono aussi sombre que sa personnalité.

« Takehiko…merci pour cette explication, sans ça, je ne m'en saurais jamais douter » dit-elle avec dédain.

« Je vois que tu n'as pas changé depuis la dernière fois que nous nous sommes vus… » Il s'interrompit un moment pour reprendre aussitôt après l'avoir dévisagé de la tête aux pieds. « Ou plutôt si…et ce n'est pas pour me déplaire, je dois l'avouer. » Takehiko la fixait d'un regard qui en disait long.

« Je ne pourrais pas en dire autant de toi. » Et sur ce, elle s'éloigna pour aller rejoindre les autres dans la salle réservée pour l'occasion.

A peine avait-elle passé la porte que la musique jouée par un orchestre se mit en route. Soupirant, Ayumi s'avança au centre de la pièce tandis que les douze autres étaient assis autour d'elle, impatients de voir la voir danser. Suivant le rythme de la musique, Ayumi se mit peu à peu a danser, son long kimono blanc, néanmoins très ample en contrebas bien que la serrant à la taille par un ruban rouge, se balançant au rythme de ses pas. Un long foulard blanc, lui aussi, dans sa main, orné de grelots, Ayumi avec grâce et souplesse faisait aller et venir le foulard dans les airs, le son des grelots accompagnant la douce et plutôt mélancolique musique. Tournoyant sur elle-même, ses longs cheveux argentés flottaient autour d'elle, son kimono épousant ses fines et jolies formes qui ne manquaient pas d'attirer tous les regards. Ayumi sous les yeux ébahis de ses spectateurs, esquissait des sauts de biche et autres figures de danse effleurant à peine le sol telle une légère brise caressant la cime des arbres en fleur au printemps. Elle lançait et rattrapait son foulard avec une agilité naturelle, les grelots émettant un doux cliquetis renforçant l'impression de tristesse se dégageant de la musique. Une fois la musique terminée, Ayumi sortit du cercle puis vint s'asseoir parmi les autres. Voilà, l'adieu à l'ancienne année était accompli. C'était maintenant au signe de la vache d'exécuter une danse souhaitant la bienvenu de la nouvelle année. Une jeune fille un peu plus jeune qu'Ayumi, aux cheveux d'un noir de jais lui arrivant jusqu'au cou, encadrant un visage fin par deux longues mèches blanches, se leva pour venir se placer à son tour au centre. Une musique plus entraînante, allant de pair avec sa tunique aux couleurs chatoyantes, s'éleva alors dans la salle.

Attendant la fin de la danse Ayumi se leva discrètement puis se dirigea vers la porte.

« Où comptes-tu aller comme ça Ayumi ? » demanda une voix plutôt froide et sévère.

Sachant parfaitement à qui appartenait cette voix, la jeune fille s'arrête un moment pour lui répondre sans pour autant se retourner.

« Je suis venue, j'ai fais mon devoir. Il me semble maintenant que je suis libre d'aller là où il me plaira. » Et sans ajouter un mot, Ayumi ouvrit la porte coulissante puis sortit laissant derrière elle les douze signes abasourdis par son comportement. Leur chef quant à lui, serrait les poings sur ses cuisses emprunt d'une colère qui défigurait son fin et doux visages au premier abord.

Se levant soudainement, il quitta la pièce derrière Ayumi juste à temps pour la rattraper par le poignet.

« A qui crois-tu parler ? C'est moi qui décide quand et où tu dois aller ! Comment oses-tu m'humilier ainsi devant les autres ! » Le jeune homme ou plutôt l'homme la fixait d'un regard empli de haine qui aurait paralysé n'importe qui.

Se dégageant de sa poigne, Ayumi le regarda avec un air de défis mêlé de mépris.

« Oh ! Sa majesté est contrariée ! Elle n'est pas aussi puissante qu'elle le pensait ? Sache que je n'ai pas peur de toi Tensui ! « Sans un dernier regard, elle se détourna de lui pour se diriger vers la sortie du manoir.

« C'est lui n'est ce pas ? C'est pour aller le rejoindre que tu quittes la fête ? »

S'arrêtant au milieu du chemin, Ayumi se tourna vers lui, lui jetant un regard froid.

« Fête ? Une fête ? Tu parles ! Personne ne s'amuse ici à par toi ! Et oui, je vais le rejoindre ! Je préfère largement passer le nouvel an avec lui qu'avec une ordure telle que toi ! »

Ne voulant plus en entendre d'avantage et semblant sur le point d'exploser sous le poids de sa rage, Tensui se rua sur Ayumi à une vitesse surhumaine et l'attrapa par les cheveux faisant basculer la tête de la jeune fille en arrière.

« Tu l'aime hein ? Tu aimes ce monstre n'est ce pas ? » lui murmura-t-il à l'oreille.

« Réponds ! » dit-il un peu plus fort.

Ayumi qui ne l'avait pas vu arriver, resta pétrifiée quant à la situation. D'une part car, malgré ce qu'elle avait dit précédemment, Tensui était dangereux quand il se mettait en colère et là c'était bien pire que d'habitude, elle avait peut-être été un peu trop loin. D'autre part, la question qu'il lui avait posée la laissa sans voix. Elle aimait beaucoup Wataru oui, mais c'était normal après tout, Wataru est son ami, son meilleur ami même. Elle n'eut pas le temps de pousser sa réflexion plus loin que déjà la voilà plaquée contre le mur du couloir.

« Ton silence en dit plus qu'autre chose. Alors comme ça tu aimes cette CHOSE, ce MONSTRE ? »

« Ce n'est pas un monstre ! C'est un être humain comme nous tous d'ailleurs ! » répliqua Ayumi.

« Tu le défends maintenant ? Je n'ai donc pas le choix. Je vais devoir « t'éduquer » dans ce cas » répondit-il d'une voix des plus mielleuse.

La plaquant plus fortement contre le mur, il lui susurra à l'oreille : « Tu es à moi. Tu m'appartiens. »

Laissant glisser ses mains le long du corps de la jeune fille, Tensui l'embrassa dans le cou.

Comprenant où il voulait en venir, Ayumi le repoussa violemment.

« Tu es bien pire que je ne pensais ! Tu me dégoûte ! »

« Ah oui ? » Lui envoyant un coup de poing qui la jeta à terre, arrachant par la même occasion un cri de douleur à la jeune fille, Tensui l'attrapa à nouveau par les cheveux et la replaqua brutalement contre le mur.

« Tu n'as encore rien vu. »

Sonnée, Ayumi ne pu rien faire, assistant impuissante et tremblante à la colère du chef du clan. Tensui se serra contre elle, ses mains se glissant sous le kimono de la jeune fille et remontant le long de ses cuisses.

« Tu as la peau si douce Ayumi… » murmura-t-il dans un soupir.

Il allait pour l'embrasser sur les lèvres quand Ayumi lui mordit les siennes, puis lui cracha au visage.

« Ca suffit ! Laisse moi… »

Elle ne pu finir sa phrase que déjà Tensui lui frappa plusieurs fois la tête contre le mur avant de reprendre là où il en était, une fois qu'il la sentit « consentante ». Désespérée, les traits de son visage défigurés par la douleur et à moitié inconsciente, Ayumi ne savait plus quoi faire quand soudain quelqu'un intervient.

« Arrête Tensui ! Tu en as déjà assez fait ! » Takehiko alerté par les éclats de voix venait de sortir de la salle.

Tensui relâcha Ayumi avant de la balancer à terre et de bombarder son corps de coups de pieds jusqu'à ce que sa rage soit plus ou moins étanchée. Le corps de la jeune fille se convulsait sous le poids de la douleur tandis que celle-ci serrait les dents pour ne pas hurler sa peine à chacun de ses coups. Tu n'auras jamais ce privilège, pensa-t-elle.

« Sache que personne ne peut me défier sans en subir les conséquences ! Que cela te serve de leçon ! » Lança-t-il froidement lui jetant un regard plein de mépris et de haine.

« Allons-y Takehiko, ne laissons pas attendre les autres. » Et sur ce, il se dirigea vers la salle de réception et rentra.

S'agenouillant près d'Ayumi, Takehiko l'aida à se relever. Mais elle rejeta violemment sa main, se relevant difficilement, son visage saignant de part et d'autre tandis qu'elle se tenait les côtes douloureuses.

« Va donc rejoindre ton maître gentil chien chien ! C'est bien ce que symbolise ton signe après tout ! » Le regard plein de haine, Ayumi sortit du manoir en boitant et prenant appuie sur le mur pour ne pas tomber.

Adossé contre le mur de l'entrée principale de la demeure Soma, Wataru attendait le retour d'Ayumi.

« Cela fait déjà un moment qu'elle aurait dû revenir… » se dit-il pour lui-même.

Pensif, il leva la tête pour contempler le ciel constellé d'étoile, une brise venant caresser son visage. Il ferma doucement les yeux pour accueillir ce vent bienfaiteur. Ayumi lui avait proposé de passer le nouvel an ensemble et bien qu'il ait eu quelques réticences au début, il accepta finalement heureux de ne pas le passer seul. Maintenant qu'il y pensait, il n'était jamais vraiment seul, Ayumi était toujours là pour lui. D'ailleurs il trouvait cela plutôt étrange, elle aurait dû ressentir du dégoût ou même s'éloigner de lui à chaque fois qu'elle le croisait comme les autres, d'autant plus qu'elle était le RAT. Le rat oui…et lui il était le chat. Comment cela se faisait-il qu'ils aient pu devenir aussi proches ? Ca, il l'ignorait mais cela lui avait semblé très naturel. Détournant son regard du ciel, il laissa échapper un long soupir. « Mais que faisait-elle donc ? Pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé. » Aussitôt pensa-t-il ses mots que la porte principale de la demeure s'ouvrit laissant apparaître Ayumi en un bien piètre état.

« Bonsoir Wataru ! Désolée de t'avoir fait attendre » s'exclama-t-elle dans un sourire qui se voulait des plus joyeux.

Cependant, ça ne marchait pas sur Wataru qui aussitôt remarqua que quelque chose n'allait pas au vu des nombreuses contusions qu'elle avait au visage, sans parler qu'elle avait du mal à se tenir debout.

« Que s'est-t-il passé ? » l'interrogea Wataru tout en s'approchant, ne lâchant pas son regard des blessures de la jeune fille.

« Oh ! Ca ! J'ai dû peu trop le provoquer, tu me connais. Mais ça va, ne t'inquiète pas ce sont des blessures de rien du tout ! » s'empressa-t-elle de rajouter devant la mine inquiète de son ami. « Bon on y va maintenant ? »

« Oui on y va, mais pas là où tu penses. »

Soudain, le jeune homme passa un bras autour des épaules de la jeune fille tandis que l'autre se plaça sous ses cuisses de manière à la prendre dans ses bras. Surprise, Ayumi regarda Wataru d'un air interrogateur, puis plus pour cacher son trouble qu'autre chose elle lui lança « Euh…Wataru je sais que je suis très désirable mais tu ne penses pas que tu vas un peu trop vite ? Tu passes même le stade des préliminaires là. Je ne savais pas que tu étais un tel Don Juan. »

Le jeune homme regardant la jeune fille, leva un sourcil pour montrer son incompréhension. Puis soudain ses joues se mirent à virer légèrement au rouge.

« Non mais ça va pas ! » répondit le garçon, gêné. « Arrête de dire n'importe quoi imbécile ! Je compte juste te ramener au dojo c'est tout… » S'apercevant du sourire malicieux que lui adressait maintenant Ayumi il s'empressa d'ajouter : « Mais c'est pas ce que tu crois ! Je te ramène là-bas parce que c'est le plus près, je vais pas non plus marcher pendant deux heures jusqu'à chez toi avec toi dans mes bras ! »

Ayumi qui le regardait pendant sa tirade avec un grand sourire répondit : « Pourquoi donc tu te justifie ? Je n'ai rien dit moi ! »

Marmonnant dans sa barbe, Wataru, détourna son regard du sien puis prit le chemin menant au dojo.

Arrivés à destination, Wataru entra dans l'une des chambres du dojo puis déposa Ayumi sur un futon. « Ne bouge pas, je vais chercher de quoi nettoyer tes blessures. » Aussitôt dit, aussitôt fait, quelque instant plus tard Wataru revint dans la chambre posant une bassine d'eau tiède sur le sol. Trempant une serviette dans le liquide bienfaisant, Wataru commença a panser les blessures sur le visage d'Ayumi sans oser la regarder dans les yeux.

« C'est de ma faute… » dit-il soudain. « Je n'aurais jamais dû accepter de passer le nouvel an avec toi. Du coup, il s'est vengé. »

Le voyant s'affliger ainsi, Ayumi saisit doucement la main du jeune homme le stoppant dans son action. Posant sa main sur sa joue, elle redressa doucement le visage du garçon, l'obligeant ainsi à la regarder.

« Arrête de dire n'importe quoi. Tu n'y es pour rien. Après tout comme tu l'as dit toi-même c'est moi qui te l'ai proposé. Et puis, il s'est vengé parce que je l'ai provoqué. Alors cesse de te culpabiliser comme ça d'accord ? » Elle lui sourit avec douceur comme pour le rassurer. Très peu convaincu, Wataru tenta de répondre à son sourire du mieux qu'il pu.

« Et puis, se sera bientôt fini. Je suis proche de trouver le moyen de nous sauver tous. »

Haussant un sourcil, Wataru la fixait d'un regard interrogateur. « De quoi tu parles Ayumi ? »

« Tu le sauras bien assez tôt et puis… » Elle s'interrompit pour le regarder dans les yeux, déterminée et intimidée à la fois. « Il m'a fait du bien dans un certain sens en me faisant réaliser certaine chose…maintenant je sais que la réponse est oui. »

Wataru se grattant l'arrière de la tête ne comprenait rien à son charabia. Oui à quoi ? Pourquoi faut-il toujours qu'elle parle en langage codé ?

« Mais qu'est ce que tu veux dire à la… » Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que déjà les lèvres d'Ayumi étaient posées sur les siennes dans un doux et chastes baiser. Les yeux écarquillés sous l'effet de la surprise, Wataru resta là, assis par terre sans réagir. Mais que s'est-il passé ? Ayumi se détacha soudain puis se releva d'un bon, rougissante. « Euh…je…je ferais mieux d'y aller. » Et sans plus attendre, elle quitta le dojo en courant, laissant Wataru toujours aussi paralysé.

« Hein ? J'ai pas tout compris là… » pensa-t-il.

Ah l'aube ! Quel magnifique instant que l'aube, où le soleil entamant sa renaissance inonde le monde de ses rayons aux multiples vertus frappant de bonne humeur quiconque en est baigné…enfin presque.

Dans la maison de Shigure Soma…

Chambre de Kyo : Oh putain !

Chambre de Yuki : Ahhhhhhh MON DIEU !

Défonçant la porte violemment à coup de pied. Kyo Soma, les cheveux ébouriffés, entra en trombe dans la chambre de la souris.

« Sale pervers ! Maniaque ! Détraqué ! Tapette ! Comment t'as pu m'embrasser ! » Hurla-t-il tout en pointant un doigt inquisiteur sur le rongeur.

« Moi t'embrasser ! Mais ça va pas la tête ! Plutôt embrasser Haru…quoi que…Et puis ce n'est pas moi mais c'est cette Ayumi ! »

« Et bien t'avais qu'à l'en empêcher ! »

« Je te rappelle que c'est un rêv…un cauchemar et que je ne peux rien faire puisque je regarde ce qui se passe à travers elle. Et puis, toi qui es si malin, tu n'avais qu'à la repousser ! »

Soupirant, Yuki se massait les tempes tout en se rasseyant sur son lit.

« Bon calmons nous et récapitulons. Tout d'abord, nous faisons tous les deux le même rêve. Ensuite, il semble évident que l'ont revit la vie de deux maudits. Et pour finir, et c'est ce qui est le plus étrange, c'est qu'on a l'impression d'être dans leur corps… »

Relevant la tête vers Kyo, le rat croisait les bras sur son torse ainsi que ses jambes, attendant manifestement une quelconque réaction du chat. Kyo qui faisait les cent pas le long de la chambre pendant le résumé de la souris, s'arrêta une fois qu'elle eut fini puis s'adossa près de la porte, maintenant inexistante, portant son regard sur Yuki.

« Et qu'est ce que t'en conclu ? »

Soupirant, Yuki se retenait de lui envoyer une remarque bien sentie sur son manque de personnalité et de matière grise.

« Ce qui est sûr, c'est qu'on ne fait pas ce rêve par hasard et que ce n'est peut-être pas par hasard qu'il n'y ai que nous qui le fassions. D'après ce que m'as dit Haru il n'a pas l'air de faire ce rêve donc il est probable que les autres ne le fassent pas non plus. Et puis, en vue de ce que nous avons aperçu ça doit certainement avoir un rapport avec la malédiction. »

Le rouquin, ferma les yeux quelques instants avant de reporter à nouveau son regard sur le rat.

« Ouais, ça m'en a tout l'air… » Il croisa les bras sur son buste avant de reprendre, toujours adossé au mur : « Ayumi avait apparemment trouvé quelque chose d'après ce qu'on a pu voir la nuit dernière. »

« Tu n'as pas l'air très convaincu… » Observa Yuki.

« La preuve en est que la malédiction existe toujours aujourd'hui. Si elle avait vraiment trouvé un moyen de la briser, on ne serait pas maudit… »

« A moins qu'elle ai trouvé un moyen mais qu'elle n'ai pas eu le temps de l'essayer ou qu'on l'ai plutôt empêché. » Ajouta Yuki.

« Tensui… ? »

« Hum… » acquiesça la souri. « D'après ce qu'on a vu, c'était lui le chef des douze. »

« Ouais…et apparemment la violence se transmet de génération en génération. » Remarqua Kyo, la mine sombre.

Yuki ne répondit pas se remémorant le traitement que Tensui avait fait subir à Ayumi. Lui aussi en avait fait les frais avec Akito, le chef actuel de la famille Soma. Vendu par ses propres parents à Akito et inexistant quant aux yeux de son frère, il était enfermé dans une pièce sombre privée de toute lumière et torturé mentalement et physiquement. Akito, n'ayant de cesse de le mettre plus bas que terre, de lui retiré tout espoir, toute confiance en lui. Cependant contrairement à Yuki, Ayumi semblait bien plus forte que lui, se rebellant même contre Tensui dont elle n'avait pas peur à première vue.

« Hey ! Ho! Yuki ! »

Plongé dans ses pensés Yuki n'avait pas remarqué que le chat le fixait déjà depuis un moment attendant une quelconque réaction de sa part.

« Hein ? Quoi ? » Répondit-il émergeant de ses songes.

« Je te demandais ce qu'on devait faire ? » Répéta Kyo, se tenant maintenant devant Yuki, un air interrogateur sur son visage.

« Et bien… » Commença Yuki, délaissant son lit pour se diriger vers la fenêtre de la chambre.

« Il est certain qu'on continuera à faire ce rêve tant qu'on ne saura pas pourquoi. Je propose donc qu'on commence d'abord par chercher des informations sur Ayumi et Wataru. »

« Ah oui ? Et où comptes-tu trouver ça toi ? » Répliqua Kyo, d'un air narquois.

« Dans la bibliothèque des Soma bien entendu où d'autres à ton avis ? » Soupira Yuki, agacé.

« Mouais c'est une idée… »

« T'en a peut-être une meilleur ? Quoi que j'en doute ! » Rétorqua Yuki, exaspéré par la nonchalance du chat.

Lui jetant un regard noir, le rouquin se dirigea vers la porte avant d'être stoppé par Yuki qui venait de reprendre la parole. Kyo se retourna donc vers la souris attendant ce qu'elle avait à lui dire.

Yuki fixait le paysage au dehors les sourcils froncés et les poings serrés, tendu et hésitant sur ce qu'il allait dire. « Bon sang…je n'en ai vraiment aucune envie mais si je ne le fais pas ce n'est pas comme ça qu'on pourra trouver un moyen. Je trouve ça tellement humiliant. Allés Yuki, lance toi ! Ce n'est pas ce chat stupide qui va t'impressionner. » Pensait-il.

Il se racla la gorge, fixant toujours le paysage : « Il vaudrait peut-être mieux qu'on fasse une trêve jusqu'à ce qu'on trouve une solution pour mettre fin à ce rêve. Ce n'est pas en nous divisant qu'on la trouvera. » Finit-il par dire les poings serrés jusqu'à s'en faire blanchir les phalanges comme si cela demandait un effort surhumain de prononcer ses paroles.

Un silence pesant suivit pendant un bon moment après les paroles de Yuki avant que Kyo finisse par répondre.

« Ca me va… »

Yuki n'eu même pas le temps de répliquer lorsqu'il entendit les pas du chat s'éloigner dans le couloir. « C'est plutôt bon signe. » Pensa-t-il, détournant son regard de la fenêtre et le posant maintenant sur le couloir.