Bonjours à tous ou du moins à ceux qui me lisent ! Comme à chaque fois je tiens à préciser que les personnages de fruit basket sont la propriété de Natsuki Takaya sauf bien entendu ceux que j'ai inventé. Ce chapitre est beaucoup plus long que les autres, je m'en étonne moi-même. Personnellement je n'en suis pas satisfaite, j'espère cependant qu'il vous plaira. Le chapitre suivant mettra du temps à venir étant donné que je pars en vacance la semaine prochaine. Bonne lecture à tous et bonnes vacances !
Nazuna : Tout d'abord je tiens à te remercier pour tes reviews qui m'encouragent vraiment à continuer cette fanfic même si c'est très dur je dois l'avouer. J'ai été agréablement surprise de voir que tu continuais à suivre cette histoire, ça me fait chaud au cœur . Merci aussi pour m'avoir rassurer sur le fait que la personnalité des personnages était respectée, j'ai eu du mal avec Haru notamment, d'ailleurs je n'en suis pas pleinement satisfaite. En ce qui concerne ta fanfiction, j'aimerais beaucoup que tu l'écrive, je suis sûre qu'elle serait géniale enfin c'est comme tu veux je ne vais pas t'obliger non plus . Au fait si tu en as déjà écrit j'aimerais aussi beaucoup les lires. Et pour finir, j'ai obtenu mon bac merci de t'en soucier. Encore merci et bisous.
J'allais oublier, ce chapitre contient quelques spoilers.
Toutes vos reviews seront les bienvenues et hautement appréciées
Chapitre IV : Un anniversaire haut en couleur.
Au lycée, le lendemain…
« Hey ! Machi ! Qu'est ce que tu fais ? »
« A ton avis qu'est ce qu'on peut bien faire dans un lycée Kakerou ? » Soupira l'adolescente à l'encontre de son demi-frère.
« Mis à part draguer des minettes, dormir et draguer des minettes …ben rien. » Passant son bras autour des épaules de sa demi-sœur, Kakerou lui souffla à l'oreille : « Au fait j'ai remarqué que depuis un certain temps Yun-Yun et toi êtes très proches non ? Aller, tu peux le dire à moi quand même, il ne te laisse pas si indifférente que ça n'est-ce pas ? » Un clin d'œil des plus malicieux vint s'ajouter à ses sous-entendus.
Le visage de la jeune fille montait peu à peu au rouge tomate, tandis qu'elle se dégagea de l'emprise de son frère pour lui donner un coup de poing sur la tête. « Arrête de dire n'importe quoi et va en cours pour changer ! » Et sur ce, elle entra dans sa salle de cours après s'être incliner devant Hatsuharu en guise de salut, ce dernier ayant assisté à la scène.
« Hey ! Toi ! » Fit le bœuf interpellant Kakerou, ce dernier s'approcha de lui, se demandant ce qu'il avait encore fait.
« Ouais ? »
« C'est bien toi le vice-président ? »
« Ouais c'est bien moi ! Kakerou Manabé ! Si c'est pour un autographe faudra attendre, il faut que je fasse développer des photos. »
« Autographe ? » Répéta Hatsuharu dans un haussement de sourcil. « Non c'est pas pour ça que je veux te parler. J'aimerais juste savoir si c'est vrai ce que tu disais à Kuragi kun »
« Oh ! Parce que t'espionnes les conversations des autres toi ? »
« Ben oui pourquoi pas ? » Dit-il d'un ton des plus sérieux.
« Hum…toi tu me plais bien ! Et bien pour te répondre, oui ils ont l'air très proche en ce moment. »
« Je vois…Merci. » Hatsuharu entra alors à son tour dans la salle sans attendre une quelconque réponse de sa part.
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Pendant ce temps dans la salle des 3ème D
Yuki et Kyo étaient tous les deux penchés à la fenêtre au fond de la salle à l'écart des autres.
« Après les cours je compte commencer les recherches à la bibliothèque et toi ? » Demanda Yuki au jeune rouquin qui comme lui fixait la cour de l'école.
« Je vais faire un tour chez mon…notre maître et lui poser des questions à propos du dojo. J'ai remarqué que le dojo où Wataru et Ayumi étaient, se situe au même endroit que celui du maître. »
« Hum…oui c'est un début, ça pourrait même nous être très utile. Par contre fait en sorte de ne pas attirer ses soupçons. Il ne faut mêler personne à cela. »
« Tant fait par pour ça et laisse moi faire. » Répondit le chat agacé.
A l'autre bout de la salle trois jeunes filles étaient en train de les observer discrètement.
« Oï ! Tohru, je ne savais pas que le Prince et Kyon-kyon s'entendaient mieux en ce moment. Qu'est ce qu'il leur est arrivé ? »
Tohru qui était aussi surprise que son amie ne sue quoi répondre. C'est vrai qu'ils s'entendent mieux depuis ce matin. Ils ne s'étaient ni insultés, ni battus et en plus de cela ils ne s'étaient même pas jetés des regards noirs. Même si c'est plutôt une bonne chose, c'est tout de même étrange. Il avait dû se passer quelque chose, pourvu que ce ne soit pas trop grave.
« Tohru ? Tohru ? » L'appela Saki.
Sortie de ses pensés la jeune fille tourna la tête vers ses amies qui la fixaient, inquiètes.
« Euh…je ne sais pas. » Finit-elle par répondre « Mais c'est plutôt une bonne nouvelle ». La jeune fille esquissa alors un sourire radieux à ses deux amies.
« Ouais, pourvu que ça dure » lança Arisa.
« Hum…leurs ondes… »
« Quoi qu'est ce qu'elles ont leurs ondes Hanajima ? »
« On le saura bien assez tôt. » Quelque chose va arriver qui bouleversera la vie de plusieurs personnes. Espérons que se sera dans le bon sens.
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« Rien ! Rien ! Rien ! Il n'y a rien dans ce putain de bouquin ! » S'énerva la jeune fille tout en lançant le livre à travers la chambre. Bon sang ! Et dire qu' au moment où je croyais m'approcher du but, ça m'échappe encore une fois. Quoi que je n'aurais pas dû m'attendre à grand chose de ce livre. Après tout, ça aurait été trop facile si j'avais découvert quelque chose de déterminant dans un livre qui était exposé au regard de tous dans cette bibliothèque. Non…s'il y a une solution, elle doit se trouver dans un endroit où personne ne serait en mesure de la trouver. La jeune fille fut tirée de ses pensées lorsqu'on frappa à sa porte.
« Rin, est ce que ça va ? J'ai entendu tombé quelque chose ? » Demanda une voix étouffée à travers la porte.
« Ca va Kagura ! Ce n'est rien… »
Une fois, qu'elle entendit les pas s'éloigner dans le couloir, Rin se leva puis ramassa le livre qu'elle avait lancé un instant plus tôt. Bon…Etant donné que ce livre ne m'est d'aucune utilité je ferais mieux de l'apporter à la bibliothèque. Et sur ce elle sortit de sa chambre.
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Dans la bibliothèque appartenant au Soma, Yuki marchait à travers les rayons à la recherche d'un quelconque ouvrage ayant un rapport avec l'histoire de la famille Soma.
Après deux heures passées dans la bibliothèque à se balader de rayon en rayon, Yuki s'effondra sur une chaise au fond de la salle, le front contre la table.
« J'ai mal aux jambes à forces d'être resté debout tout ce temps. En plus de ça, il n'y a rien qui puisse nous être utile ici. C'est tout de même un comble de ne rien trouver sur les Soma dans une bibliothèque qui leur appartient. » Soupirant, Yuki ferma les yeux tout en rejetant la tête en arrière et en se massant la nuque. Après quelques minutes, il rouvrit les yeux puis son regard tomba sur une personne qui lui était connue. Tiens qu'est ce qu'elle fait là, se demanda-t-il. Le rat se leva alors doucement veillant à ne pas faire de bruit, puis il se dirigea discrètement à l'avant de la bibliothèque pour se cacher derrière un rayon, afin de savoir ce que cette personne faisait là.
La jeune fille qui était au comptoir de la bibliothèque n'était autre que Rin qui venait rapporter le livre qu'elle avait emprunté.
« Tenez » fit-elle à l'adresse du bibliothécaire tandis qu'elle lui tendait le livre.
« J'espère que ce livre vous a été d'une quelconque utilité mademoiselle » demanda le vieil homme tout en prenant le livre que lui tendait la jeune fille.
« A vrai dire, pas la moindre. » Répondit Rin avant de saluer le bibliothécaire et de partir.
Yuki, qui avait assisté à tout l'entretiens – si on pouvait appeler ça un entretien- sorti du rayon où il s'était cacher puis se dirigea en direction du comptoir.
« Excusez-moi Monsieur…Pourrais-je savoir quel est le livre que cette jeune fille a emprunté ? » Demanda poliment la souris.
Le vieil homme leva doucement la tête vers Yuki lui esquissant un sourire des plus aimable. « Mais bien sûr jeune homme » Répondit-il ramenant ses lunettes au bout de son nez tandis qu'il se saisissait du livre pour en lire le titre. « Voyons voir…hum…oui…L'histoire des Soma et de leurs ancêtres…Cette jeune fille avait l'air grandement intéressé lorsqu'elle l'avait emprunté. » Reprit le bibliothécaire tout en retirant ses lunettes d'un geste du poignet puis en posant à nouveau ses yeux sur Yuki. « C'est comme si ce livre allait lui sauver la vie si je puis dire. »
Yuki qui écoutait attentivement le vieil homme fut troublé par ces révélations. Alors comme ça, elle aussi cherchait quelque chose sur les ancêtres des Soma ? Cela voulait-il dire qu'elle faisait également le même rêve ? Secouant doucement la tête de droite à gauche pour se remettre les idées en place, le Prince reporta son attention sur le bibliothécaire lui adressant un sourire poli.
« J'aimerais également emprunter ce livre. »
« Mais certainement jeune homme. J'espère qu'il vous portera plus chance qu'à cette jeune fille. »
« Oui, moi aussi » pensa Yuki.
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« Merci, Shishio d'avoir bien voulu me recevoir. » Tandis que Yuki était allé faire des recherches à la bibliothèque, Kyo, lui, était aller rendre visite à Kazuma Soma son maître en art martiaux et père adoptif par la même occasion. Assis à une petite table dans le salon, les jambes ramenées sous les fesses, le maître et le disciple prenaient le thé.
« Mais ce n'est rien ! Tu n'as pas à me remercier Kyo. Tu sais très bien que tu es ici chez toi. » Répondit Kazuma un sourire bienveillant aux lèvres. « Alors de quoi veux-tu me parler ? » Demanda-t-il avant de boire une gorgée de son thé.
Kyo fixa un bon moment sa tasse de thé, les poings serrés sur ses cuisses.
« Et bien…cela va vous paraître étrange mais… » Il s'arrêta un instant, relevant la tête vers son maître. « Avez-vous déjà entendu parlé d'un certain Wataru ? »
Déposant doucement la tasse de thé qu'il buvait à l'instant, Kazuma regarda son disciple d'un air des plus surpris et interrogateur. « Veux-tu parler de Wataru Soma ? »
A l'entente du nom « Wataru » Kyo serra d'avantage ses poings comme si ses derniers pouvait absorber tout ce flot d'excitation et d'angoisse qui le submergeait à l'idée de ce qu'il pourrait découvrir. Comme pour ne pas rompre le mystérieux silence qui s'était établi au risque de voir disparaître une chance de faire la lumière sur la vérité, Kyo acquiesça fixant son maître avec appréhension.
« Je ne sais pas comment tu as su qu'il avait existé mais c'est très curieux. » Répondit Kazuma, posant maintenant un regard intrigué sur celui qu'il a toujours considéré comme un fils.
« En quoi est-ce curieux Shishio ? » Demanda le chat.
« Et bien mise à part le fait que l'acte de propriété le qualifie comme détenteur du dojo, il n'y a rien qui prouve qu'il a un jour existé… »
Après un long silence qui suivit cette révélation, le maître en art martiaux reprit.
« Je me demande bien comment tu as pu découvrir son existence. »
« Hum… vous ne pouvez donc pas m'aider. » Dit Kyo, un vague sentiment de déception perceptible dans sa voix.
« Peut-être que si…peut-être que non… » Sur ce, Kazuma se leva puis quitta le salon pour se diriger vers une porte derrière lui, le menant à une autre pièce. Quelques minutes plus tard, il revint avec à la main un petit carnet vieux, aux pages jaunies par le temps et à la couverture brune décrépite aux fils des années.
Il se rassit face à son disciple puis déposa le carnet sur la table, le faisant doucement glisser en direction de Kyo.
« Cela appartenait à Wataru. Il y a quelques années je l'ai trouvé par hasard caché sous le planché dans l'une des pièces du dojo. » Répondit Kazuma à sa question silencieuse.
« Et vous l'avez lu ? » Demanda Kyo, ses yeux de rubis, fixés sur le carnet.
« Je l'ai parcouru oui…Et d'après ce que j'ai pu en lire Wataru n'était pas le genre de personne qui aimait parler de lui, même dans son journal. La seule chose que j'ai apprise de lui est qu'il était maudit par l'esprit du chat. » Il s'interrompit pour regarder Kyo, celui-ci ayant tressaillit à sa dernière phrase. « J'ai l'impression que tu le savais déjà, n'est-ce pas ? »
Kyo acquiesça d'un léger signe de tête sans dire un mot.
« Kyo que se passe-t-il ? Pourquoi veux-tu des informations à propos de Wataru Soma ? Et comment as-tu su qu'il existait et qu'il était possédé par l'esprit du chat ? » Demanda Kazuma, l'inquiétude et la surprise se mêlant à sa voix.
Kyo se leva tout en se saisissant du livre. « Je suis désolée de vous avoir importuné et merci pour les précieuses informations que vous m'avez donné. » Sans lui donner le temps de répondre, Kyo le salua en penchant la tête ainsi que son buste en signe de respect puis partit laissant un Kazuma des plus interloqués.
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Le soir même, chez Shiguré Soma dans la chambre de Yuki Soma…
Kyo était adossé à la porte nouvellement remplacée, les bras croisés et les yeux posés sur la souris. « Alors t'as pu trouver quelque chose ? »
Yuki qui était assis à son bureau, son regard balayant les pages du livre qu'il avait emprunté à la bibliothèque l'après-midi même, se tourna vers Kyo, un bras posé sur le dossier de la chaise.
« Et bien… oui et non…En fait tout ce qui est d'elle dans ce bouquin c'est qu'elle a vécu en dehors des Soma et plus précisément chez Hayato Soma… »
« Chez un soma ? Tiens ça me rappelle quelqu'un ça… » l'interrompit Kyo d'un ton sarcastique.
« Je te ferais remarquer que c'est pareil pour toi. » Répliqua froidement Yuki. « Enfin bref…je reprends…c'était aussi une artiste peintre puis un jour elle a quitté le pays sans plus jamais donné signe de vie…d'ailleurs la date de sa mort est inconnue c'est comme si elle avait tout bonnement disparue. C'est tout ce que nous apprend ce livre sur Ayumi. » Après un bref moment de silence Yuki demanda « Et toi alors ? T'as pu te renseigner à propos du dojo ? »
Kyo toujours adossé à la porte, fronça légèrement les sourcils, réfléchissant un instant à ce que Kazuma lui avait appris quelques temps plus tôt.
« En fait » commença-t-il. « C'est plutôt étrange…c'est comme s'il n'avait jamais existé… »
« Comment ça ? » Demanda Yuki étonné, haussant un sourcil.
« D'après maître Kazuma, s'il n'y avait pas l'acte de propriété du dojo, personne n'aurait jamais su qu'il existait. Enfin presque… » finit-il, sortant un petit carnet de la poche intérieur de sa veste.
« Qu'est ce que c'est ? »
« Selon lui, se serait une sorte de journal qu'aurait tenu Wataru. Mais apparemment il ne parle pas vraiment de lui. »
« Je vois…Et où maître Kazuma l'a-t-il trouvé ? »
« Il l'a trouvé sous le planché dans l'une des chambres du dojo. »
« Hum…Intéressant » dit Yuki pensif, tenant son menton entre le pouce et l'index.
« Ah ouais ? En quoi ? »
« Et bien…s'il a caché ce carnet c'est qu'il avait une quelconque importance. A moins qu'il ne parle de chose personnelle le concernant, je ne vois pas pourquoi il aurait eu le besoin de le cacher d'autant plus qu'il était seul au dojo. A moins qu'il n'y ai autre chose. »
« Mouais…de toute manière je compte commencer la lecture demain…on verra bien. Bon je suis vanné, j'vais me coucher. » Après avoir bailler un long moment et s'être étiré de tout son long, Kyo quitta la chambre de la souris sans plus rien ajouté.
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Près d'une semaine passèrent pendant laquelle Yuki et Kyo rêvait de Wataru et d'Ayumi sans parvenir à trouver un moyen d'y mettre un terme ou bien d'en savoir plus à propos de ces maudits. De plus, les rêves qu'ils faisaient récemment étaient des plus vagues possibles, ne montrant que quelques instants de la vie quotidienne de leurs deux ancêtres. Et pour ne pas arranger les choses, Kyo en lisant le carnet laissé par Wataru s'était aperçu que plusieurs pages avait été arraché sans doute par Wataru lui-même. Tout ce qu'il avait pu découvrir c'est que Wataru avait arrêté d'écrire une semaine avant son enfermement, ce qui signifiait que Ayumi malgré les sentiments qu'elle éprouvait à son égard comme lui et Yuki avait pu le voir à travers son baiser n'avait pu rien y faire.
Lycée Unabara, local du conseil des étudiants…
« Allés Machi, tu ne vas pas m'en vouloir pour ça ! » Soupira Kakeru, assis sur une chaise, ses jambes croisés sur la table.
« T'en vouloir pourquoi ? » Demanda Yuki qui venait de rentrer.
« Et bien… » Il n'eut pas le temps de continuer que déjà Machi lui lança un regard noir, le dissuadant d'aller plus loin.
Kakeru attendit alors que la jeune fille se remette à ranger une pile de feuille avant de se lever discrètement et de se diriger vers Yuki.
« C'est son anniversaire demain et je l'ai malencontreusement dit tout haut au moment où je l'accompagnais dans sa classe » murmura Kakeru d'un air faussement désolé.
« Dis plutôt que c'était prémédité et que tu l'as crié ou hurler pour que tout le monde puisse l'entendre. » Soupira Yuki. « Pas étonnant que Machi t'en veuille. »
« Comment oses-tu dire ça ! Alors que je fais ça pour aider ma petite sœur ! » S'écria Kakeru, faussement outragé par de telles accusations.
L'image d'Ayamé surgit soudain dans l'esprit de Yuki. Il est probable qu'il aurait fait la même chose, pensa Yuki, mais en plus énorme cela va de soi. Il imagina alors Ayamé faisant distribuer des tracts par Miné à tout le lycée dans lesquels seraient inscrit : « Un rendez-vous avec le prince Yuki pour toutes les jeunes filles en fleurs, prière de venir s'adresser au seul roi qui hante vos nuits : Ayamé Soma. » Ou bien alors faisant agiter à Miné des banderoles « mon petit frère Yuki fête son anniversaire » ponctué par son célèbre et néanmoins bruyant rire j'ai nommé le HAHAHAHAHAHA ( voir l'anime en VO ). Secouant légèrement la tête pour effacer ses horribles pensées, Yuki se tourna vers un Kakeru au sourire des plus lumineux sur le visage.
« Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? » Demanda-t-il suspicieusement.
« Je te remercie Yun-Yun ! Je savais que je pouvais compter sur toi ! »
« Hein ? Pourquoi ? » Répondit Yuki déboussolé.
« Pour aller avec Machi dans une galerie d'art voyons ! » Soupira-t-il comme si c'était une évidence.
« Quoi ? Mais j'ai jamais dis ça moi ! » Répliqua Yuki complètement paniqué.
« Bien sûr que si ! Tu as répondu exactement « hum » quand je te l'ai demandé »
« Ah ! » J'étais tellement dans mes pensées que je n'ai pas du faire attention à ce qu'il me disait. Qu'est ce que je vais faire maintenant ? Je ne peux tout de même pas refuser.
« Ne t'inquiète pas, vous ne serez pas seuls. Deux de ses camarades de classe seront là aussi. Tu les connais bien, je crois même que se sont tes cousins, Momiji et Hatsuharu Soma si je ne me trompe pas. »
« Momiji et Hatsuharu ? » Répéta le Prince des plus surpris.
« Oui. Tu ne croyais tout de même pas que j'allais laisser ma douce et innocente petite sœur entre les mains d'un tel pervers ! » S'offusqua Kakeru en plaquant les mains sur ses joues.
Une veine apparaissant subitement sur sa tempe, Yuki serra les poings essayant de contrôler ses nerfs.
« C'est moi le pervers en question ? Qui est ce qui n'arrête pas de parler de ça à tout bout de champs ? »
« De sexe Yun-Yun, oui de sexe tu peux bien le dire tu sais, c'est un mot qui existe bel et bien dans le dictionnaire. » L'interrompit-il secouant la tête, exaspéré par le tabou que la souris semble imposé aux choses naturelles de la vie.
Ne relevant pas sa remarque Yuki poursuivit sur sa lancé : « Et puis Machi douce… » Le souvenir de la jeune fille essayant de l'attaquer physiquement après qu'il ait découvert qu'elle avait bricolé en marque page la feuille d'érable qu'il lui avait offerte lui vint en mémoire lui tirant un sourire aux lèvres. Machi est vraiment mignonne quand elle s'énerve pensa-t-il. Tiens ça me donne une idée.
« Bon, c'est d'accord. Mais pourquoi l'emmener dans une galerie d'art pour son anniversaire ? » Demanda Yuki perplexe.
« Oh, ça ? Et bien, c'est Hatsuharu san qui en a eu l'idée. Ce mec est vraiment trop cool ! Il a la classe ! » Dit-il rêveur.
« Hatsuharu… ? Mais, au fait pourquoi est ce que tu ne viens pas toi ? C'est l'anniversaire de ta sœur après tout. »
« Et bien, en fait, j'ai quelque chose à faire donc je ne serais pas là… » Dit-il en se grattant l'arrière du crane.
« J'hallucine… » Soupira Yuki.
« T'en fais pas, tu te débrouilleras très bien. Bon moi je vais faire un petit somme. » Et sur ce, il s'écroula à même le sol dans un ronflement à en faire réveiller les morts.
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« YUKIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII » s'écria un jeune garçon blond se jetant sur son dos.
« Momiji…combien de fois devra-t-on te dire de cesser de sauter sur les gens comme ça par surprise ! Tu aurais pu heurter une fille… » Soupira Yuki exaspéré se dégageant doucement de l'étreinte de son cousin.
« Rho ce que tu peux être rabat-joie on dirait Hatori. Mais ce n'est pas pour ça que je suis venu te trouver » Dit-il claquant ses mains de bonheur, un sourire illuminant son joli visage encore enfantin pour son âge. « Dis, tu vas venir aussi n'est ce pas ? »
« Oh…Tu veux dire à la galerie d'art ? Oui je viens aussi. »
« YOUPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! On va bien s'amuser avec Machi kun ! Oh… » Momiji s'interrompit un instant en voyant une horde de garçon courant en sa direction. « Désolé Yuki…il va falloir que j'y aille. Je suis la souris » dit-il dans un clin d'œil, avant de recommencer à courir. « On se revoit demain Yun-yun ! » Cria-t-il au loin, lui faisant un signe d'au revoir.
« Et bien ça promet. » Soupira Yuki.
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L'après-midi suivant, Yuki attendait les autres devant la galerie d'art. Soudain, il entendit crier son prénom au loin.
« YUKIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! »
Momiji arrivait vers lui, traînant derrière lui une pauvre Machi des plus tendue, Hatsuharu les suivant les mains dans les poches avec sa nonchalance habituelle.
Tiens…remarqua Yuki une fois qu'ils étaient arrivés à sa hauteur, elle a pensé à se changer cette fois. En effet, contrairement à la fois précédente où Machi était venue dans l'uniforme du lycée à un rendez-vous que s'était donné le petit groupe du conseil des étudiants, la jeune fille était vêtue aujourd'hui d'une longue jupe grise évasée lui arrivant au-dessous des genoux et d'un pull en coton maillé de couleur sombre. Des vêtements simples en somme, aussi simple que la jeune fille qui les portait ou du moins c'est ce que tout le monde pensait d'elle.
Yuki l'observa un long moment sans dire un mot, l'air pensif. Il s'attarda sur les traits fins de son visage pourtant froid ne laissant transparaître aucune émotion, indifférent et distant. Yuki se surpris a penser à la voir sourire, d'un sourire qui illuminerait ce visage dénué de tout sentiment le rendant plus joli encore.
« Yuki ? »
« Comment ? » Fit-il sortant peu à peu de sa rêverie.
« Est ce que ça va ? » Demanda Hatsuharu légèrement inquiet.
« Euh…oui. Mais…où sont passés Momiji et Machi ? » Dit Yuki les cherchant des yeux.
Hatsuharu pointa alors du doigt en direction de la galerie.
« Pauvre Machi… » se dit la souris.
Momiji la prenant par la main, menait la jeune fille aux quatre coins de la galerie s'extasiant et sautillant à chaque fois qu'il voyait une œuvre d'art. Soupirant, Yuki entra à son tour suivit de près par son cousin.
La galerie était assez vaste, quelques sculptures et statues étaient disposées le long de l'allée principale, ainsi que des tableaux de peintres connus et méconnus ornant ses murs blancs procurant une lumière quasi surnaturelle venant s'ajouter aux mystères des œuvres anciennes.
« Dis moi Haru… » commença Yuki en suivant des yeux Momiji et Machi. « Kakeru m'a dit que c'était toi qui avais choisi d'aller dans une galerie d'art pour l'anniversaire de Machi. »
« Oui. » Répondit simplement son cousin.
« Pourquoi ? »
Les mains dans les poches, Hatsuharu fixait Machi. « En fait, j'en ai eu l'idée après un cours d'histoire. Notre prof nous parlait des peintres du dix-septième siècle je crois…ou peut-être du seizième…arf je m'en souviens plus… »
« Tu devais être encore dans la lune comme toujours. » Soupira Yuki.
« Mouais…toujours est-il que Machi avait l'air intéressée. Entre nous, c'est bien la première fois que je la voyais montrer un quelconque intérêt pour quelque chose. »
« Vraiment ? Mais pourquoi est-ce que tu as fait ça ? Je veux dire toi et Momiji n'êtes pas si proche d'elle non ? »
« Peut-être pas nous mais… » Haru détourna son regard de la jeune fille pour le poser sur Yuki. « Toi oui… »
Yuki détourna la tête pour cacher son trouble. « Nous travaillons tous les deux au sein du conseil c'est assez normal. »
« Oui bien sûr… »Répondit Haru, un sourire des plus équivoque aux lèvres.
Yuki jeta un regard noir à son cousin avant de se diriger vers Machi qui s'était arrêté devant un tableau, l'air complètement absorbé dans sa contemplation ce qui fit naitre un léger sourire à la souris.
« Cette toile à l'air de te plaire dis-moi. » Dit-il regardant à son tour le tableau représentant une jeune fille assise sous un cerisier au bord d'un lac, contemplant d'un regard lointain l'horizon parsemé d'étoiles.
Machi sursauta ne l'ayant pas entendu approché. Reprenant contenance, elle s'adressa à lui sans pour autant le regarder : « Elle est différente de toutes les autres. »Dit-elle simplement de son habituel ton monotone.
« Vraiment ? Et à quoi le vois-tu ? » Demanda Yuki intrigué.
« Je le sens c'est tout. » Répondit-elle toujours aussi taciturne.
« Et bien ce peintre qu'est… » la souris s'interrompit pour se pencher afin de lire le nom au bas du tableau effleurant par la même occasion la joue de la jeune fille, cette dernière se sentant alors parcourue par un léger frisson. « Imuya Amos doit être un très grand artiste pour avoir réussit a attirer sur son œuvre les belles prunelles de mademoiselle Machi Kuragi. » Dit-il d'un sourire malicieux.
La jeune fille se renfrogna, détournant la tête, ses joues prenant une teinte rosée.
« Tiens…c'est original comme signature, son non est gravé sur la tige d'un perce-neige. » Remarqua Yuki avant de se redresser ôtant à la jeune fille un léger soupir de soulagement, embarrassée par la soudaine proximité du Prince. C'était sans compter l'humeur plutôt taquine de Yuki, qui se pencha à nouveau soudainement tournant son visage vers celui de Machi, quelques centimètre les séparant maintenant l'un de l'autre.
« Alors est ce que mademoiselle Kuragi apprécie sa journée d'anniversaire ? » Demanda-t-il dans un sourire qui aurait fait défaillir plus d'une fille.
La jeune fille se crispa par cette soudaine proximité, son visage prenant maintenant une teinte écarlate.
« C'est une journée comme les autres. »Dit-elle en essayant de se reprendre, s'écartant du Prince avant de le frapper doucement du poing sur la tête. « Et ne m'appelle plus mademoiselle. » Ajouta-t-elle avant de se détourner.
Yuki la regarda s'éloigner, un sourire satisfait sur les lèvres. Cette fille pouvait vraiment être surprenante parfois. Elle était vraiment différente des autres. D'autant plus qu'elle ne l'idolâtrait pas comme les filles du lycée le faisaient avec lui. Elle ne le considérait même pas comme un prince mais comme quelqu'un étant « à coté de ses pompes » comme il l'avait un jour surprise à dire à son fan club. Et aussi étrange que cela puisse paraître, ça lui faisait plaisir.
Une fois la visite terminée et qui parue durer une éternité pour la pauvre Machi que Momiji n'avait pas quitté de la journée durant, Yuki se proposa de raccompagner la jeune fille chez elle. Arrivée devant l'immeuble où logeait l'adolescente, Yuki sorti de sa poche une petite boite bleue marine ornée d'un ruban d'un bleu plus clair.
« Je n'ai pas eu le temps de l'emballer dans du papier cadeau, cependant j'espère que ça te plaira. » Dit-il en lui tendant la boite.
Machi regardait la boite comme si cela avait été un objet extraterrestre, clignant des yeux plusieurs fois. Devant l'habituel silence de la jeune fille où il était impossible de savoir ce qu'elle pouvait penser, Yuki en déduit que ce présent ne devait peut-être pas être à son goût.
« Bien entendu, si tu n'en veux pas je peux toujours le rapporter. » Dit-il s'apprêtant a ranger la boite dans sa poche.
La jeune fille l'a lui arracha maladroitement des mains, les joues en feu. Yuki sourit devant son attitude presque enfantine avant d'ajouter : « Tu peux l'ouvrir tu sais. »
Machi s'exécuta, défaisant le ruban sans peine étant déjà à moitié défait connaissant l'habileté du prince quant à ce qui touchait aux travaux manuels, notamment le pliage de papier le plus simple ou alors de faire un ruban. La jeune fille ouvrit la boite pour y découvrir une chaîne en argent où pendait un médaillon de couleur rubis en forme de feuille d'érable. Machi le regarda un long moment, les yeux arrondis par la surprise.
« Vu que tu avais gardé la feuille d'érable que je t'avais offerte et que tu en as fait un signet, je me suis dit que tu avais du l'aimer. »
Le teint de la jeune fille devint alors cramoisi au souvenir de cet événement. Yuki se pencha alors vers elle, posant doucement la main sur la tête de l'adolescente la frottant affectueusement comme on l'aurait fait à une enfant.
« Bon anniversaire Machi. » Dit-il en lui souriant chaleureusement ce qui valu à la jeune fille de rougir encore plus ou du moins si on pouvait faire plus rouge. Et sur ce, le Prince partit laissant derrière lui une Machi des plus déroutée.
