Chapitre 3 : Confidences et déclarations
Le voyage fut court et près d'une heure plus tard ils arrivèrent dans le quartier bourgeois de Battersea à l'ouest de Londres. En y réfléchissant se dit Harry, il n'avait jamais imaginé la vie moldue de son amie. En effet Hermione était une si brillante sorcière qu'elle semblait profondément ancrée dans le monde de la sorcellerie.
La maison était une charmante bâtisse de style victorien qui ressemblait beaucoup à Gringotts, sans le côté bancale! En y pénétrant ils furent accueillis par une charmante maîtresse de maison qui semblait être la mère de Hermione.
-Edward, Hermione, vous êtes rentré ! Et vous jeune homme devez sans doute être Harry Potter !
-Oui, bonjour Madame Granger. Dit Harry d'une voix timide.
-Appelez moi Victoria
Les présentations faîtes, Hermione s'empressa de monter dans sa chambre avec Harry. Quelle surprise lorsque cette dernière ouvrit la porte Harry découvrit une immense chambre avec d'un coté une bibliothèque tout aussi immense. De plus posé sur le bureau Harry ne put s'empêcher de remarquer les vieux grimoires, il y en avait au moins une trentaine. Sur le lit d'Hermione Pattenrond était lovée sur un coussin.
-C'est le professeur Macgonagall qui me les a envoyé répondit la jeune femme comme si elle avait lu dans les pensées de son ami.
-Toujours aussi perspicace à ce que je vois ! lui répondit le jeune homme
Harry ressentit un léger mal de tête, il n'y prêta pas attention et mis cela sur le compte du voyage.
-Tes parents ne savent pas ce qui se passe à Poudlard ? questionna Harry.
-Non, je ne leur raconte pas les évènements tragiques mais je crois qu'il se doute de quelque chose. En plus le Professeur Macgonagall leur a envoyé une lettre disant que l'école ne réouvrirait peut être pas à la rentre prochaine. Mais jai l'intention de tout leur raconter ce soir
-Comment ça ?
-Tout, absolument tout ! Ton histoire, ou devrais-je dire ta légende !plaisantaHermione
Tout commence avec toi Harry et finira avec toi, mes parents ont le droit de savoir…puis la jeune femme fit une pause, soupira et reprit. Ils ont le droit de savoir pourquoi je me bats et ce pour quoi je mourrais peut être.
A ces mots Harry tressaillit et avant qu'il n'ait le temps de répondre à son amie elle répliqua
-Je veux lutter contre Voldemort parce qu'il a commis trop d'injustice, et détruit la vie de trop d'innocents. Il nous oblige à vivre dans la peur. Il a détruit ta vie le jour ou il a assassiné ton père et obligé ta mère à se sacrifier pour te sauver et je ne te laisserais pas accomplir cette prophétie sans avoir essayer de t'aider même si pour cela je dois y laisser ma vie.
Bien qu'il fut conscient du fort sentiment d'amitié qui le liait à Hermione, Harry ne put exprimer ce qu'il ressentait après avoir entendu ses paroles peu réconfortantes car elles accentuaient sa peur de perdre un être proche, mais représentaient une si belle preuve d'amour.
Des larmes perlaient sur ses joues, à cette vue, Hermione vint s'asseoir près de son ami et l'enlaça.
Puis avec une voix pleine de malice elle lui demanda ce que contenait la lettre que sa tante Pétunia lui avait remise. Harry qui n'y pensait plus sortit l'enveloppe de sa poche et allait l'ouvrir lorsque hermione lui demanda :
- Harry ça ne te gêne pas de passer quelques jours chez moi, j'ai soumis l'idée à Macgonagall avec tout le remue ménage qu'il y a chez Ron, je me suis dit que personne ne viendrait te chercher ici dans un quartier moldu d'autant plus que nous avons emménager l'année dernière dans cette maison. Mes parents sont ravis de t'avoir chez eux, il me demandaient souvent de ramener mes amis ici mais c'est tellement plus amusant d'être chez les Weasley on s'y sent vraiment bien.
Harry découvrit ce soir là une nouvelle Hermione, il s'était beaucoup confié à elle mais c'était la première fois qu'elle se livrait autant ! Il appréciait d'être seule avec elle sans Ron, finalement ils étaient vraiment semblables, ils avaient grandi tout les deux dans le monde moldu, sauf que contrairement à Harry, qui était déjà célèbre Hermione avait du beaucoup étudier pour s'intégrer au monde de la sorcellerie. Harry se demandait parfois si sa mère avait du en faire autant, puisqu'à en croire Slughorn elle était vraiment très douée.
Cela le renvoya à la lettre qu'il s'empressa d'ouvrir ….