Vacances à la plage

Série : Hunter X Hunter

Auteur : Takomaki

Genre : Shonen-ai (Yaoi), les couples pas la peine non ?

Disclamer : Shizuka, la vieille, le chien sont à moi, les autres sont à leurs auteur respectifs.

Un bon chocolat chaud ces jours froids... humm


Chapitre 5 : Feux flamboyants

Une vielle amena son chat Pedigree qui semblait tout froissé. La vielle dame sentait le renfermé et l'humidité, elle avait de grandes cernes et beaucoup de bleus, ses habits étaient bons à jeter à la poubelle, mais elle était saine et sauve. Elle se posa et commença a siffler. Avait-elle perdu la raison ?

- Madame, vous avez besoin de quelque chose ?

La dame fit mine de regarder les poils de son chat. Elle soupira avant de faire entendre sa voix usée :

- Pedigree a sûrement faim, n'est ce pas ?

Elle semblait parler au chat plus qu'à quelqu'un d'autre.

- Venez-vous rafraîchir et vous nourrir, votre chat aussi est le bienvenu pourvu que personne n'y soit allergique.

La vielle dame se leva avec la mine satisfaite et se dirigea vers la tente où l'on fournissait de la nourriture.

- Bon, je vais aller chercher les couvertures…

Shizuka se dirigea vers l'extérieur et observa les gens qui tentaient de s'organiser le mieux de ce qu'il pouvaient en attendant la venue des secours, pour l'instant on faisait avec les moyens du bord.

« J'ai déjà survécu à un naufrage, là mes parents m'ont appris le principal lorsqu'on est en situation de catastrophe, pensa Shizuka. »

Elle observa les maisons des alentours qui étaient la plupart décimées.

« Heureusement que nous étions au sous-sol, sinon nous n'aurions pas pu nous en sortir. Les habitants semblent habitués à ce genre de choses, tout ce qu'on peut faire c'est de donner le meilleur de nous même. »


- Qu'est-ce qui se passe ici ?

Gon se retourna au son de cette voix, son cœur battait très fort. En voyant cette personne une expression bizarre apparu sur son visage, un mélange de surprise, joie et honte.

- Kurapika !

Finalement la joie avait emporté le combat émotionnel.

- Je suis hyper content de te voir ! J'ai eu peur un moment… sa voix se fit une murmure, mais aussitôt il reprit de l'assurance. Enfin, j'étais sûr que tu étais sain et sauf !

Gon s'approcha de Kurapika et manqua de lui sauter dessus, un peu comme un petit garçon qui serait heureux de retrouver sa mère ou son grand-frère…

- Salut…

Kirua s'approcha, il était légèrement rose. Kurapika les avait surpris ? Peu lui importait finalement.

- Vous allez bien tout les deux à ce que je vois, fit Kurapika avec un léger reproche dans sa voix.

- Tu aurait préféré qu'on se fasse emporter avec un arbre ? fit Kirua.

- Bien sûr que non ! Ne sois pas stupide ! rétorqua Kurapika.

- On a vu Léolio et il va très bien ! s'écria Gon avant que Kurapika ne pose une quelconque question. Et Shizuka aussi va bien… ajouta-t-il après un instant d'hésitation.

Kurapika fit une grimace en entendant le nom de « Shizuka ».

- Tu aurais préféré qu'elle soit emportée avec un palmier ? fit Kirua.

- …

- …

- Tiens Gon, on dirait que ta jambe va mieux ! s'exclama soudain Kirua.

- C'est vrai ! fit Gon en posant et reposant son pied sur le sol. J'ai plus mal !

- Ta jambe à guérie en trois minutes ! C'est incroyable ! fit Kirua surpris.

Kurapika sourit, il était en vérité soulagé de les savoir en vie, même s'il en était casi sûr et pour ce qui était de l'autre crétin et l'autre gourde, il ne se posait même pas de question...ou du moins essayait de s'en empêcher.

- Dis-donc, que faisiez-vous ici ? demanda Kurapika d'un ton soupçonneux. Ça à un rapport avec ce que j'ai vu tout à l'heure ? ajouta-t-il avec un sourire entendu.

Kirua rougit, Gon sembla perplexe…

- Vous n'êtes pas obligé de m'expliquer bien sûr…

- C'est à dire qu'on était ici pour te chercher, fit Gon simplement. On l'as promis à Léolio et…

- Comment ça promis à Léolio ? coupa Kurapika.

- Ben, il devait se faire du soucis et nous aussi ! dit Gon.

- Il s'inquiétait pour moi ? Enfin ça se voyait ?

- Mais oui ! firent Gon et Kirua en même temps.

- C'est évident ! dit Gon. Tu es son ami !

- Oui, c'est sûr… mais je te signale qu'on s'était disputé, lui rappela Kurapika amèrement.

- Réconciliez-vous, dit Kirua qui semblait ennuyé.

- Oui c'est ça , fit Kurapika. Je vais pas aller lui demander à genoux de…

- Bon sang, c'est nous les gosses !


Léolio était fatigué, passablement fatigué. La journée avait était vraiment très longue, en plus de survivre à un cyclone, il fallait soigner les gens, mais enfin ce qui le fatiguait le plus c'était d'utiliser son nen, il n'était pas habitué à que son aura diminue autant, lui n'avait pas subit de super entraînement comme Gon ou Kirua.

- Tu as besoin de quelque chose ?

C'était Shizuka qui lui avait posé la question.

- Je voudrais bien du café, dit Léolio pour plaisanter.

- Ah oui bien sûr, je peux te l'avoir, dit Shizuka.

- Ah bon ? dit Léolio plus sérieux.

- Oui, oui…

Elle partit chercher la commission. Léolio regarda sa montre et vit qu'il était tard, il ne pouvait pas s'attarder, il fallait sauver des vies…et Kurapika qui n'apparaissait toujours pas… Il éprouvait une légère appréhension à l'occasion de retrouver son ami, qu'il ne comprenait pas… bon ils s'étaient disputé et alors ? ça arrivait à des tas d'amis, et des tas de gens… ça devait sûrement être les nerfs… Et puis cette catastrophe lui avait ouvert les yeux, s'il ne retrouvait pas Kurapika, il serait inconsolable, mais quelque chose au fond de lui, lui disait que son ami était encore en vie, cependant il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. Et s'ils s'étaient fâchés pour de bon ? Ok, c'était Kurapika qui avait cherché… il s'était fâché pour quoi déjà ? A cause d'un chien…ou d'un… d'un chien ? Cette pensée le fit rire. Kurapika ne se fâcherait pas pour une idiotie pareille, d'ailleurs le jeune blond ne se fâchait pas pour n'importe quoi, c'était donc important… c'était de la jalousie ? De la jalousie envers quoi exactement ? De la jalousie quoi… et pourquoi, lui Léolio, s'était-il fâché ? Parce que Kurapika était jaloux…

- Voilà ton café !

Léolio sursauta, il avait complètement oublié Shizuka et le café. D'ailleurs d'où est-ce qu'elle l'avait sortie ?

- Merci, fit Léolio un peu distrait.

- Tu as besoin de te reposer, dit Shizuka calmement.

- Non, il en est hors de question, je dois aider des gens et…

- Tu es tellement courageux !

- Ah…euh oui…sûrement…

Shizuka s'approcha de Léolio. Il fallait dire qu'ils étaient tout seul… Elle mit la main sur son visage et l'embrassa. Seulement juste à ce moment-là, trois personne traversèrent le rideaux qui les séparaient de l'extérieur… Gon, Kirua et Kurapika, bien évidamment.

- Zut, on les gêne, fit Kurapika en faisant du mieux qu'il pouvait pour cacher son dégoût.

A cet instant, en regardant Kurapika détourner les yeux, Kirua se demanda si le jeune blond avait déjà embrassé quelqu'un.

- Kurapika tu va bien ? demanda Léolio à moitié surpris, à moitié soulagé.

- Oui et on peut dire que toi tu es au meilleur de ta forme, fit Kurapika en sentant intérieurement bouillonner une colère profonde.

- Ben c'est à dire… fit bêtement Léolio.

- Léolio se faisait beaucoup de soucis pour toi, dit Shizuka. On est très heureux que tu ailles bien !

- Gon, Kirua, on ferait mieux d'aller aider « les autres personnes » sinon on risque de gêner, dit Kurapika avec un ton sarcastique. Faites comme si on était pas venus…

Kurapika s'apprêtait à tourner les talons quand Léolio l'appela.

- Attends, tu ne vas pas partir comme ça ? dit Léolio. Tu sais on devrait se réconcilier !

« Au moins un qui est lucide ! pensa Kirua »

- Viens Gon, ça me prends la tête ! dit Kirua en prenant celui-ci par le bras.

- À tout à l'heure ! fit Gon en sortant avec Kirua.

Dans la tente, il restait Kurapika, Léolio et Shizuka.


- Tu peux aussi prendre ma main.

Kirua s'arrêta d'un coup, Gon le heurta.

- Quoi ?

La vérité était que Kirua voulait mettre le plus de distance entre eux et les autres qu'il ne s'était soucié de rien d'autre.

- Tu veux bien ? demanda Kirua timidement.

Gon acquiescia avec un sourire. Kirua frappa Gon sur la tête.

- Mais pourquoi tu m'as frappé ? demanda Gon en pleurnichant.

- Parce que…

« Comment se fait-il qu'il soit si décontracté alors que moi je… pensa Kirua en se sentant rougir »

- Alors ? demanda Gon en inclinant la tête, ce que Kirua trouva particulièrement mignon.

- Euh oui…

Kirua prit la main de Gon.

« Et pourquoi d'abord c'est pas lui qui prend la mienne ? se dit intérieurement Kirua »

- A ton avis qu'est-ce qu'on va dire à Mito-san ? demanda soudain Gon.

- Pourquoi tu demandes ça ?

- Ben oui, qu'est-ce qu'elle dira sur ça ?

- Elle sera très fâché, parce qu'elle dira que tu aurais faillit mourir et ensuite elle te prendra dans ses bras et te serrera très fort… Bien sûr aussi c'est pas ta faute tu pouvais pas savoir…

- Et sur nous ?

- Je pense qu'elle sera heureuse pour toi, dit Kirua un peu perturbé. Pourquoi tu me demandes ça ?

- Alors on ne se quittera pas ?

- Ben non… pourquoi ?

- Ben comme ça…

La nuit était tombée.

- On devrait quand même aider Léolio… dit Gon à un moment.

- Oui c'est vrai, quand on rentrera… on se reposera !

Kirua embrassa brièvement Gon, mais cela lui suffisait.


Kurapika regardait Léolio en fronçant les sourcils, il essayait de comprendre ce que ce-dernier disait.

- Je ne comprend rien à ton charabia, fit Kurapika d'un ton sec.

Léolio fit une grimace.

- Pourtant c'est simple !

- Apprend à bien t'exprimer !

Kurapika jeta un regard furtif à Shizuka qui restait là et les regardait calmement. Il finit par se l'avouer, la présence de cette fille le gênait plus que tout.

- Léolio écoute, je veux bien t'aider mais… commença Kurapika d'un ton hésitant.

- D'accord… viens avec moi, dit Léolio en ayant une idée.

Il allait prendre le bras de Kurapika, mais il se rétracta en apercevant son regard furieux du genre « Ne me touche pas sinon c'est la dernière chose que tu feras dans ta vie ». Il lui fit donc signe de le suivre.

- Shizuka, tu n'as qu'a aller préparer du café pour les gens qui attendent des soins, dit Léolio en emboîtant le pas à Kurapika.

Léolio et Kurapika sortirent, il faisait nuit, Léolio alluma une lampe de poche et ils se frayèrent un chemin. Des centaines de gens affluaient vers les tentes de l' « Hunter Rouge » qui était sur place et qui aidait les gens.

- Où sont Gon et Kirua ? demanda soudain Léolio.

- Ils doivent peut-être être… hésita Kurapika. Et puis de toutes façons tu le saura à un moment ou à un autre… Ils sont ensembles.

Kurapika ne se soucia pas de savoir si Léolio avait compris, car ce dernier gardait le silence.

- Dommage, dit Léolio à un moment. J'aurais aimé que ces deux gamins soient-là…

« Ma compagnie ne te suffit pas ? se surprit à penser Kurapika »

- De toutes façons, ils verront bien…

Ils marchèrent encore un bon moment et arrivèrent dans une cabane qui avait résisté aux rafales de vent.

- Voilà, on y est…

« Une cabane, où il n'y a personne…Qu'est-ce qu'il veut ? pensa Kurapika. »

- Vas-y rentre, dit Léolio.

- Très drôle, c'est toi qui à la lampe de poche !

Léolio passa donc le premier et Kurapika le suivit. La cabane contenait deux pièces, les vitres étaient condamnés, donc c'était le noir total. Léolio se dirigea vers une armoire à moitié ouverte et sortit des boîtes en cartons.

- Attends, cette cabane appartiens sûrement à quelqu'un, dit Kurapika en s'approchant de Léolio. C'est du vol.

Kurapika écrasa la lampe de poche que Léolio avait laissé par terre pour prendre les cartons et elle s'éteignit en les laissant dans le noir.

- C'est malin !

- C'est toi qui as posé cette fichue lampe par-terre !

- Essaie de la réparer.

Kurapika essaya de la prendre, mais elle semblait avoir glissée sous un meuble. Il écrasa soudain quelque chose.

- Mon pied !

- La voilà !

Kurapika alluma la lampe de poche et se trouva face à face avec Léolio qui était à quelques centimètres parce qu'il s'était baissé pour masser son pied. Kurapika recula brusquement et heurta un meuble, divers objets lui tombèrent dessus. Léolio éclata de rire.

- Arrête de rigoler, fit Kurapika l'air morne. Et puis tu as un cafard sur les épaules.

Léolio s'arrêta immédiatement de rigoler et enleva instantanément l'invité surprise de son épaule.

- Bon, aide-moi à sortir ces cartons, dit Léolio.

- Léolio !

- Je t'assure que ce n'est pas du vol ou bien… c'est nécessaire…c'est pour, tu verra dehors…

Kurapika se résolu et aida son ami à sortir les cartons dehors.

- Maintenant on les ouvre…

Léolio ouvrit un carton qui semblait ouvert déjà au préalable, dedans il y avait des barres colorés ; des sucres d'orges ? Voilà pourquoi il voulait que Gon et Kirua soient présents ? Mais en y regardant d'un peu plus près, il y avait une espèce de mèche et des couleurs gris avec une notice.

- Des feux d'artifices ? Tu crois que c'est le moment de lancer des feux d'artifices ?

Léolio sourit.

- Tu es complètement cinglé mon pauvre, au lieu de penser à des choses utiles tu…

- Je suis sûr que Gon approuveraient ce que je tente de faire, dit Léolio confiant.

- Ah oui, bien évidemment mon avis ne compte pas, fit Kurapika qui sentait venir une nouvelle crise de jalousie.

- Tu ne veux pas m'aider ? demanda Léolio en ignorant ce que Kurapika avait dit. Je te faisais confiance…

- Moi aussi mais tu ne fais que…que… dit Kurapika énervé. J'arrive pas à savoir ce que je peux te trouver vraiment…

Léolio interrompit le mouvement qu'il faisait pour aller prendre un des feux d'artifices. Kurapika en remarquant ça, s'empressa de dire :

- Enfin, en amitié il n'y a pas de qualités requise comme le dirait Gon et…

- Dis donc, tu parles bien vite toi, dit Léolio soupçonneusement.

Kurapika choisit de l'ignorer et prit la notice de la boîte en carton. Il la lut attentivement ou du moins fit mine de la lire, car il pensait trop à ce qu'il avait dit ; ce lapsus risquait de lui coûter cher car Léolio l'avait remarqué.

- Ne t'imagines pas des choses, fit Kurapika.

- Pourquoi ? Tu as des choses à te reprocher ? demanda Léolio en observant le contenu des cartons.

Kurapika se retint de le frapper.

- Tu sais comment faire ? demanda Léolio après quelques instants.

- Oui bien sûr, tu me prends pour qui ? fit Kurapika plein de rancœur.


Une mère désespérée venait de retrouver son enfant, l'ambiance était au bonheur. La mère pleurait de toutes ses larmes et l'enfant aussi. Quand Gon et Kirua entrèrent dans la tente numéro 12, Shizuka servait du café à tout le monde.

- Elle sert qu'à ça ou quoi ? fit Kirua comme si c'était plus fort que lui.

- Tu ne l'aimes pas ? demanda Gon surpris.

- Elle a aucune personnalité ! Elle sourit bêtement…mais non ! Toi c'est pas pareil ! En plus elle est blonde…non, je plaisante…

- Moi non plus je ne l'aime pas trop, fit Gon à la surprise de Kirua.

- Ah oui ?

- Elle…euh comment dire…me semble fausse…

- C'est vrai ça aussi… il faut découvrir son secret !

- Yes !

Soudain un bruit très fort se fit entendre. Au début ils crurent une explosion, mais ils se rendirent compte que cela se répétait et ils décidèrent de sortir dehors.

- Ouah ! s'exclama Gon.

- Des feux d'artifices ? Mais qui a eu une idée pareille ?

Quelques instants après deux personnes couraient vers eux avec le sourire aux lèvres.

- Finalement, ce n'étais pas une si mauvaise idée, reconnu Kurapika.

- C'est vous qui avez fait ça ? demanda Kirua.

- Quelle bonne idée, ça a donné le sourire à beaucoup de gens ! fit Gon.

- T'as vu ! dit Léolio à l'adresse de Kurapika.

- Oui bon…

Mais cette remarque n'affecta pas la bonne humeur de Kurapika, ce qui le changea ce ne fut que l'arrivée de Shizuka.

« Celle-là je l'avais oublié ! se dit Kurapika avec fureur. »

- Quelle merveille !

À suivre…


J'y vais un peu plus cash, lentement, mais sûrement… c'est quand même long, j'aurais pu clôturer la fanfic dans ce chapitre, mais bon c'est pas facile… --'

Et puis regardons le bon côté des choses…c'est pas encore finit ! (Quel bon côté !)