- MON SORCIER BIEN-AIMÉ -


Note : le personnage de Harry Potter, ses amis et le monde magique sont sortis de l'imagination fertile de J.K.Rowling et ne m'appartiennent pas. J'écris donc pour me divertir et non en espérant m'enrichir avec l'invention d'une autre.

Il est à noter qu'au cours de la rédaction de ce récit, j'ai été considérablement aidé par la relecture attentive et imaginative de Monsieur Alixe, Fenice et Calimera.


V : Coups de filet

J'arrivai tôt ce lundi à la Ruche, car je savais que Shacklebolt me ferait venir dès qu'il aurait lu le rapport que nous lui avions rédigé samedi, après l'arrestation du chef de notre premier voleur. Effectivement, j'étais à peine arrivé qu'il me fit signe de le rejoindre.

"Ça fait plaisir, dis donc, de voir ce cher Dodger impliqué dans quelque chose que nous puissions lui reprocher."

Dodger était le négociant qui nous avait été livré par l'homme que nous avions arrêté deux jours plus tôt. Cela faisait des années que nous essayions de le coincer pour ses petits trafics louches, mais il avait toujours réussi à sortir blanc comme neige de toutes les accusations que nous portions contre lui. Ce serait un peu plus difficile pour lui cette fois-ci.

Cela dit, il allait falloir la jouer fine, car si son dénonciateur se rétractait, nous n'aurions plus grand-chose contre lui, une fois de plus.

"Comment penses-tu t'y prendre ? reprit le commandant.

- Je vais l'arrêter avec Potter. Et profiter de l'occasion pour demander à nos amis de la Régulation du Commerce magique de faire une perquisition chez lui. Pendant ce temps, on va le cuisiner ici, pour voir ce qu'il a à nous raconter.

- Tu penses qu'il craquera, cette fois ?

- On va jouer la carte Potter. Ça devrait l'impressionner.

- Ravi de voir que tu comprends enfin l'atout qu'il peut présenter pour le service."

Aïe ! J'étais en train de me faire remonter les bretelles, là. J'adoptai un profil bas :

"Oui Commandant !"

Il hocha la tête, montrant qu'il avait bien noté mon acte de contrition.

"Bon, je te laisse carte blanche.

- Merci Commandant !"

Une fois sorti de son bureau, je filai aux Affaires Commerciales et demandai le concours de deux agents pour la matinée. Une fois ces détails réglés, je retournai à la Ruche, espérant que Potter soit arrivé. Il était bien là et je le mis au parfum :

"On va rendre une petite visite à celui à qui les bijoux étaient destinés. Cette fois-ci aussi, tu viens avec ta vraie tête."

Je vis bien que cela ne lui plaisait pas trop, mais comme à son habitude, il ne protesta pas et se borna à répondre. :

"Comme tu veux".

Il était temps pour moi de changer de tactique avec mon partenaire si je voulais améliorer nos relations. Je pris donc la peine de lui expliquer ce que j'avais derrière la tête :

"Ce n'est pas la première fois que nous essayons de coincer ce lascar mais il nous a toujours filé entre les pattes. Ce que j'espère, c'est que tu l'impressionnes assez pour qu'il perde un peu ses moyens et commette des erreurs que nous pourrons exploiter pour lui mettre la main dessus une fois pour toute.

- Je sers d'épouvantail, en somme.

- Tu fais ton boulot d'Auror, c'est tout, répliquai-je peut-être un peu trop abruptement.

- Je vois", dit-il le visage fermé.

Zut, je l'avais encore braqué. Alors c'était ça son problème ? Il me faisait la gueule parce que ce que je lui disais ne lui plaisait pas. Bon sang, j'étais pas là pour caresser la diva dans le sens du poil, moi ! Mais qu'est ce qui avait pris à Shacklebolt de m'apparier avec lui !

Bon, l'heure n'était pas aux explications, les deux membres des Affaires commerciales que j'avais demandés en renfort venaient de se pointer à la Ruche. Il était temps d'y aller.

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Les bureaux de notre coquin se trouvaient Chemin de Traverse, tout près de l'allée des Embrumes. Je pris la tête de notre petite troupe, et nous entrâmes. Une garce, à qui j'avais déjà eu affaire et qui prenait un malin plaisir à me faire poireauter quand je voulais voir son chef, siégeait à une table placée près de la porte.

Dès qu'elle m'aperçut, elle affecta d'être plongée dans son parchemin.

"Bureau des Aurors, fis-je d'un ton poli. Nous aimerions parler à votre patron.

- Il n'est pas disponible, répondit-elle sèchement sans se donner la peine de lever les yeux.

- Je pense que si. Vous allez vous lever et lui dire que les Aurors William Stratford et Harry Potter veulent le voir !

- Harry Potter, rien que ça ! fit-elle sarcastique, consentant enfin à me regarder.

- Lui-même", prononça froidement Potter dans mon dos.

La fille sursauta et ses yeux s'écarquillèrent alors qu'elle le dévisageait.

" Tout... tout de suite", bredouilla-t-elle, avant de se lever brusquement et de partir précipitamment vers le bureau de Dodger.

Ah, elle faisait un peu moins la fière, maintenant !

"Je lui fais peur à ce point ? s'étonna le gamin.

- Vu ta réputation, elle croit que notre ami est soupçonné de magie noire ou d'être un Mangemort. Elle a peur de se retrouver à Azkaban.

- Ah d'accord !" fit Potter qui commençait à comprendre ce que j'étais en train de faire.

Dodger arrivait au pas de course, s'épongeant le front avec son mouchoir.

"Que puis-je pour vous, Messieurs", commença-t-il avec une déférence qui ne lui ressemblait pas du tout.

C'est tout juste s'il ne nous proposait pas des rafraîchissements.

" Nous avons eu des renseignements sur toi. C'est pas joli, joli, attaquai-je sans attendre.

- Je vous jure que je n'ai rien fait qui justifie..., tenta-t-il de se disculper en regardant Potter.

- Ce n'est pas ce qu'on nous a dit, prétendit Potter, raide comme la justice.

- J'aimerais que tu nous suives sans faire d'histoires au Ministère, complétai-je.

- Que me reprochez-vous exactement ? Quelles preuves avez-vous contre moi, se rebella Dodger.

- J'aimerais vraiment que vous nous accompagniez, insista Potter en se penchant vers lui et lui fourrant sa cicatrice sous le nez. Ce serait tellement dommage que nous soyons obligés de vous y forcer."

La perspective d'obliger le Survivant à utiliser la force anéantit chez le bonhomme toute velléité de résistance.

"Je vous suis, Messieurs, dit-il d'une voix mourante.

- C'est une bonne idée, le félicita Potter, qui paraissait bien s'amuser maintenant.

Les agents des Affaires commerciales restèrent sur place pour farfouiller dans les papiers de Dodger et Compagnie tandis que nous revenions à la Ruche en utilisant le portoloin que nous réservions pour les arrestations.

Nous entraînâmes notre invité dans la petite pièce qui nous sert pour les interrogatoires. Comme il s'était plutôt bien débrouillé jusqu'à maintenant, je fis signe à Potter de commencer.

Il s'assit donc devant Dodger et le regarda sans mot dire, avec le visage inexpressif auquel je m'étais habitué. Au bout d'une minute, le lascar n'en menait pas large et se tortillait nerveusement sur sa chaise.

"Et bien ? finit par demander le Survivant.

- Qu'est ce que vous voulez que je vous dise ?

- On nous parlé d'un réseau de revente d'objets volés, commença Potter sur les bases de ns précédents interrogatoires. Si vous commenciez par là ?"

Le filou, désireux de s'exonérer de toute accusation de magie moire, nous donna sur cette affaire tous les renseignements que nous pouvions espérer. Je l'aiguillai ensuite sur d'autres affaires dont je le soupçonnais et, sous le regard impitoyable de Potter, il ne nous cacha rien.

Trois heures plus tard, nous accompagnâmes notre oiseau aux cellules du dixième niveau, après lui avoir fait signer la plus belle déposition de ma carrière. Alors que nous remontions vers la Ruche, je félicitai Potter :

- Très bon travail, Potter !

- C'est vrai ? Je n'en n'ai pas trop fait ?

- Non c'était parfait. Tu t'es très bien débrouillé.

- Oh, merci, dit-il en me dédiant un sourire lumineux.

C'était la première fois qu'il me souriait.

Merlin que j'avais été con ! J'avais tenté de le soumettre alors qu'il avait simplement besoin d'être un peu encouragé. Pas étonnant qu'il se soit montré aussi amorphe.

Je décidai d'enfoncer le clou. Je l'entraînai dans le bureau de notre commandant.

"Mission accomplie, dis-je en guise d'introduction. Nous avons les confessions complètes de ce cher Dodger !"

Shacklebolt s'empara du parchemin que je lui tendais. Il le parcourut rapidement. Il eut un sourire satisfait qui s'élargit au fur et à mesure de sa lecture :

"Félicitations les gars. Comment avez-vous fait votre compte ?

- C'est Potter qui a mené l'interrogatoire.

- Eh bien ! C'est une belle réussite. Bravo ! complimenta Shacklebolt, en direction du gamin.

Ce dernier rosit, manifestement embarrassé mais ravi du compliment.

- Oh, je n'y serait pas arrivé tout seul, bégaya-t-il modestement.

- En tout cas, c'est le métier qui rentre, insista le commandant. Bon, continua-t-il, il y a pas mal de choses à exploiter là-dedans. Au moins une dizaine d'enquêtes à mettre sur pieds. Je compte sur vous pour me mettre ça au propre."

Une fois sortis du bureau du commandant je grognai :

"A mon avis, on en a pour deux jours de paperasserie !

- Tout se paye", répondit Potter en haussant les épaules.

Ah, ces jeunes ! Ça réussit une mission et ça joue au blasé !

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Il nous fallut toute la fin de journée et toute la journée du lendemain pour mettre à plat tout ce que nous avions récolté. Au moins une douzaine d'enquêtes pouvaient être lancées, qui allaient du grand banditisme au petit trafic. C'est notre commandant qui effectuerait les affectations.

Le résultat de notre arrestation décisive fit très rapidement le tour du service et tous nos collègues ne manquèrent pas de nous féliciter quand ils nous croisaient et ils essayaient d'en savoir davantage sur les pistes que nous avions levées.

Je remarquai rapidement que Malefoy ne partageait pas l'excitation générale et qu'il tirait une tête de cinq pieds de long. C'est un peu le problème avec les Malefoy. Ils ne supportent pas de ne pas faire partie du camp des vainqueurs. Malefoy junior se trouvait donc devant une alternative : soit il devenait copain avec Potter ce qui lui permettrait de considérer son succès comme le sien, soit il tentait de lui gâcher la satisfaction qu'il tirait de sa réussite. Il choisit la seconde solution.

Il avait manifestement pigé qu'on s'était servi de la popularité de Potter pour impressionner notre filou et il passa à notre bureau le surlendemain pour lui demander s'il devait convoquer un certain Crivey pour le photographier. Comme cela, prétendit-il, tous les Aurors pourraient avoir une photo du Survivant sur eux et la sortir quand ils voudraient impressionner quelqu'un.

Je vis le gamin reprendre son visage inexpressif des jours précédents et je compris que les propos du blond avaient fait mouche. Mais il parvint à se reprendre et à riposter :

"C'est ta gueule qu'on devrait prendre, Malefoy. Elle rend les gens tellement malades qu'on pourrait les arrêter sans problème pendant qu'ils sont en train de vomir.

- Dégage Malefoy, on a du travail !" lançai-je rudement avant que ce dernier ne puisse riposter.

J'avais deux bonnes raisons de mettre fin à cette altercation. La première, c'est que désormais Potter avait reperdu le peu d'assurance qu'il avait acquise à la suite de l'opération, ce qui ne faisait pas mon affaire. Et ensuite, je me rappelai de l'avertissement de Shacklebolt sur le danger de laisser la pression trop monter entre ces deux là.

Alors que Malefoy se barrait, manifestement très content de lui, j'entendis Potter cracher, les dents serrées "Connard de Serpentard !".

Il faudra peut-être un jour que je lui révèle que j'ai porté avec fierté le vert et argent pendant toute ma scolarité à Poudlard. Cependant vu son état d'esprit, je préférai remettre cette petite confidence à plus tard. Il commençait tout juste à se montrer moins renfermé avec moi, et je ne voulais pas remettre en cause ce progrès.

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Le samedi suivant, je me rendis au British Muséum à 14 heures, pour retrouver Christina Fallen. Je n'avais pas trop envie d'y aller, en fait. Je me demandai ce qui m'avait pris de lui proposer cela.

Mais une demi-heure plus tard, j'avais oublié toutes mes réserves et je découvrais, enchanté, les merveilles que recélait ce lieu. Une fois la visite terminée, nous allâmes nous promener dans un parc qui se trouvait à proximité.

Quand elle me proposa de prendre le thé "chez Harrod's", je lui fis confiance et la suivis dans le dédale des bus londoniens. Une fois sur place, je m'aperçus que son salon de thé était en fait un magasin. Enfin, plus exactement un immense magasin qui occupait la totalité d'un immense immeuble de plusieurs étages. Je n'avais jamais vu de boutique aussi grande de ma vie. Constatant mon étonnement, Christina me fit faire le tour des rayons.

Je fus impressionné par le nombre de produits proposés à la vente. Evidemment, la plupart d'entre eux étaient très mystérieux pour moi et je fis de mon mieux pour cacher mon ignorance. Finalement, quand nous nous présentâmes pour prendre un thé bien mérité, le salon fermait. Ma compagne parut déçue. Moi-même je me serais assis avec plaisir. Je réalisai que cela faisait plusieurs heures que nous étions debout. La pauvre devait être épuisée !

"Mrs Fallen, je suis désolé, lui dis-je contrit. Je vous ai surmenée, aujourd'hui.

- Ce n'est pas grave. Cela me fait du bien de marcher. Et puis, je m'appelle Christina.

- Et moi, William."

Elle me sourit.

"Puisqu'on nous chasse d'ici, voulez-vous prendre le thé chez moi ?

- J'en serais charmé, mais il se fait tard et je dois rentrer, le temps est passé si vite, refusais-je prudemment. Une autre fois, peut-être.

- Oh ! Une autre visite en perspective ?

- Pourquoi pas ?"

Nous convînmes d'un rendez-vous pour le samedi suivant et nous séparâmes. "Quel dommage qu'elle soit moldue !" pensais-je en la quittant.

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Je commençais à croire que notre enquête sur le voleur de bijoux resterait sans suite quand nous eûmes enfin des nouvelles de notre ami des cheminées. Le mercredi qui suivit ma visite à la joaillière, je reçus une note volante, à 18 heures 30, alors que je m'apprêtais à quitter la Ruche. Cette dernière provenait du Service des Cheminées et indiquait qu'un raccordement irrégulier avait été établi dans la journée.

Je jurai, car j'avais rendez-vous ce soir-là avec une chouette fille que j'avais rencontrée quelque temps auparavant et qui ne semblait pas trop farouche, si vous voyez ce que je veux dire. Mais le travail passe avant le plaisir. J'envoyai un hibou pour décommander ma soirée et je récupérai Potter au vol. Après les formalités d'usage, nous partîmes à l'adresse indiquée sur la note.

C'était une petite bijouterie. On avait vu juste. Nous avions déjà déterminé la marche à suivre : dès que l'endroit serait vide, l'un de nous se rendrait à l'intérieur en utilisant la cheminée, tandis que l'autre resterait à l'extérieur pour surveiller les alentours, car il était possible que notre voleur, lui aussi, fasse une reconnaissance à partir de la rue.

La boutique fermait à 19 heures, mais il fallut bien une demi-heure supplémentaire au bijoutier pour finir de tout boucler et de s'en aller, après avoir branché le système d'alarme. Il était temps d'y aller. Je transplanai discrètement aux alentours d'une cheminée publique et criai l'adresse de la bijouterie dans le conduit.

J'attendis près de quatre heures dans la pénombre, la boutique n'étant éclairée que par la lumière du lampadaire se trouvant devant la vitrine, avant d'entendre le bruit caractéristique d'une arrivée par cheminée. Voulant prendre le voleur par surprise, j'envoyai un Stupefix dans sa direction, sans sommation. Mais je ne sais par quel miracle, il l'évita et m'envoya un sort offensif à son tour.

Je me planquai derrière un comptoir, il en fit autant. Il y eut un temps mort, interrompu par le bruit d'une nouvelle arrivée dans la cheminée. Potter, sans doute alerté par les éclairs de lumières qu'il avait pu voir à travers les vitrines, venait à la rescousse. L'autre lui envoya un Stupefix, mais conformément à ce qu'on lui avait appris, Potter s'était jeté à terre en atterrissant et déjà, il bondissait derrière un présentoir.

Son offensive contre mon équipier m'avais permis de déterminer où se planquait notre voleur, et alors que ce dernier tentait à nouveau de toucher Potter, je sortis de mon abri, contournai le sien et cette fois ci, ne le ratai pas. Je le vis s'effondrer, juste avant que je sois touché par le Stupefix de mon partenaire.

Je repris conscience avec une belle bosse sur l'arrière de la tête et la bobine embarrassée de Potter au dessus de moi.

"C'est pas moi que t'étais censé avoir, grognai-je

- Désolé", marmonna-t-il.

Je me relevai péniblement et évaluai la situation. Avant de me ranimer, Le gamin avait eu la bonne idée de saucissonner notre loustic. Bon réflexe. Notre échauffourée n'avait pas mis trop de désordre, mais certains murs portaient la trace des sorts qui avaient raté leur cible.

Nous fîmes un peu de ménage avant de quitter les lieux. Puis Potter chargea notre prise sur ses épaules et se tassa dans la cheminée. Je laissai passer quelques instants, pour lui laisser le temps de dégager de la cheminée d'arrivée, et pris le même chemin.

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Le monte-en-l'air ne fit aucune difficulté pour répondre à nos questions. Oui, c'était bien lui qui était coupable de la série de cambriolages. Oui, il utilisait les cheminées pour se déplacer. Oui, il utilisait le sortilège d'Ouvruitre pour forcer les coffres.

Il indiqua qu'il avait un informateur dans une entreprise qui livrait les pierres précieuses à Londres. Il lui suffisait ensuite de vérifier que les établissement tout juste livrés possédaient une cheminée, et d'effectuer, à l'heure du déjeuner, le raccordement au Service des Cheminées, dont il avait fait partie quelques années auparavant..

Il revendait ensuite le fruit de ses larcins à un certain Bryan Hamilton qui lui avait passé une grosse commande, le prenant pour un honnête négociant en bijoux.

Nous le mîmes au frais dans un des cachots du dixième niveau, firent notre rapport et rentrâmes chez nous pour prendre un peu de repos.

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Bien trop tôt le lendemain matin, nous nous retrouvâmes à la Ruche. Très vite, Shacklebolt nous fit signe de le rejoindre dans son bureau.

"Bravo, les gars, c'est du beau travail. Tout s'est bien passé ? demanda-t-il.

- Comme sur des roulettes", répondis-je, pendant que Potter se dandinait d'un pied sur l'autre, mal à l'aise.

J'aurais peut-être dû lui dire que stupéfixer un collègue ça arrive régulièrement dans le feu de l'action. Mais cela ne me déplaisait pas qu'il se sente un peu contrit. L'expérience m'avait appris que les catastrophes avaient tendance à arriver quand les bleus se croyaient devenus des vétérans.

"Que sait-on de cet Hamilton? continua notre commandant.

- On n'a rien sur lui. Je pensais lui rendre une petite visite ce matin, répondis-je.

- Parfait. Tenez moi au courant."

Nous partîmes sur le champ rendre une petit visite au destinataire des bijoux volés. Ce dernier vivait dans une maison un peu de guingois à la campagne, dans la région de Stoke-on-Trent. Ce fut sa femme qui nous ouvrit. Quand elle reconnut Potter, elle fut dans tous ses états et voulut de toute force nous servir le thé et nous faire goûter de son pudding. Mais je déclinai l'invitation et demandai à rencontrer son mari. Elle parut inquiète, mais nous mena près de lui.

Ce dernier se trouvait dans un laboratoire. Sa robe était couverte de taches et brûlée à plusieurs endroits. En outre, Hamilton était échevelé et sa barbe semblait avoir reçu des projections diverses.

"Excusez-le. Cela fait deux jours qu'il n'est pas sorti de son antre", s'excusa sa femme qui paraissait mortifiée que son mari se montre si peu à son avantage devant le grand Harry Potter.

Nous eûmes un peu de mal à attirer son attention, mais une fois qu'il nous eu repéré, il nous fit les honneurs de son domaine. Alors qu'il nous expliquait avec passion ses projets en cours, j'échangeai un regard avec Potter. Il était douteux que le savant fou soit un complice de notre cambrioleur. Mais, victime innocente ou pas, il allait bien falloir qu'il nous rende les pierres en cause.

Finalement, je le coupai au beau milieu de sa conférence et lui fit part de l'objet de notre visite.

"Monsieur Hamilton, vous avez récemment commandé un grand nombre de pierres précieuses à un certain Trevis.

- Oui, effectivement, c'est pour mon projet spécial. Voyez-vous...

- Malheureusement, ce Trevis s'est procuré ces pierres de façon malhonnête, le coupais-je.

- Malhonnête ?

- Oui, ce sont des pièces volées.

- Volées ! s'écria le bonhomme. Mais comment... Je ne comprends pas !

- Quoiqu'il en soit, il va falloir que vous nous les rendiez pour que nous puissions les retourner à leurs légitimes propriétaires.

- Les rendre ! Mais elles m'ont coûté une fortune !

- C'est possible, mais elles ne sont pas légalement à vous.

- Mais ce n'est pas possible ! Je serais obligé de recommencer mes expériences du début. L'œuvre de ma vie !"

Il paraissait vraiment catastrophé.

"Sur quoi porte votre expérience ? demanda Potter qui tout comme moi n'avait porté que peu d'attention à ses précédents commentaires.

- C'est ce que j'étais en train de vous expliquer. Je cherche à recréer la pierre philosophale de Nicolas Flamel. Celle qu'il a créée s'est perdue et je n'arrive pas à contacter son inventeur, malgré tous mes efforts.

- Cela fait une dizaine d'année qu'il a détruit sa pierre, l'informa Potter. Il est sans doute mort, maintenant.

- Vous êtes sur ? Mais comment cela s'est-il produit.

- Il s'est rendu compte que l'immortalité qu'il avait créée pouvait être utilisée à mauvais escient. Alors il a préféré la détruire plutôt que de la voir tomber dans de mauvaises mains. Et si j'étais vous je choisirais un autre sujet de recherche. Il y en a de plus utiles.

- Plus utiles ! Je cherche à vaincre la mort! Ce n'est pas utile peut-être !

- La mort n'est qu'une aventure supplémentaire pour une personne équilibrée", rétorqua Potter sur le ton de celui qui restitue une citation.

Je me demandai d'ailleurs d'où il sortait cette phrase. Je lisais beaucoup mais il ne me semblait pas l'avoir déjà vue quelque part. Sans doute un livre moldu.

"D'ailleurs, continua Potter d'un ton définitif, c'est plutôt utile, la mort, pour nous débarrasser de certaines personnes !"

Nous n'eûmes pas besoin qu'il nous fasse un dessin pour deviner de qui il parlait.

"Je n'avais pas l'intention de donner le résultat de mes recherches à quelqu'un comme Vous-savez-qui ! s'insurgea le savant d'un ton boudeur.

- Voldemort ne vous aurait pas demandé votre avis, répliqua froidement Potter. Il vous aurait tué ou mis sous Impérium pour se procurer le fruit de vos travaux."

Hamilton et moi grimaçâmes de concert à l'énoncé du nom maudit. Evidemment, c'était facile pour le Survivant de le prononcer !

"Quoiqu'il en soit, tranchai-je, vous ne pouvez garder ces joyaux sans vous rendre coupable de recel. Azkaban ne me paraît pas un endroit idéal pour se livrer à la recherche."

Avec une mine de six pieds de long, le chercheur se mit à rassembler toutes les pierres. Une demi-douzaines de pierres, cependant, ne purent être récupérées, ayant été pilées et diversement utilisées.

Après l'avoir prévenu qu'il devrait se rendre au Ministère pour faire une déposition en vue de compléter notre dossier, nous ramenâmes le tout à la Ruche et fîmes le tri. Puis nous sommes allés à Scotland Yard rendre une petite visite à notre contact là-bas. Il fut enchanté de voir cette affaire résolue. Il fut convenu que des joyaux lui seraient livrés plus tard pour remplacer ceux qui n'avaient pas pus être rendus.

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La semaine suivante, Shacklebolt nous envoya patrouiller Chemin de Traverse. En effet, notre ami Dodger nous avait signalé un gang de voleurs à l'étalage et de pickpockets qui y officiait et à qui il rachetait parfois de la marchandise.

Le second jour, je finis par repérer un quidam qui avait une attitude suspecte. Je le signalai à Potter-Evans et nous le suivîmes discrètement. En moins d'une heure, il entra dans une dizaine boutiques et, à chaque fois, jouait au chaland qui examine la marchandise et ressortait sans rien acheter.

Ne voulant pas l'effaroucher, nous nous sommes gardés de trop l'approcher, préférant le laisser finir sa tournée pour qu'il nous mène à ses complices.

Quand il quitta l'attitude nonchalante qu'il avait jusqu'ici affectée pour adopter une démarche pressée, nous comprîmes que nous nous rapprochions de notre but. Il bifurqua brusquement dans une des ruelles qui séparent les magasins les uns des autres. Nous pressâmes le pas pour le rattraper avant qu'il ne se perde dans le lacis de cours et d'entrepôts qui desservent les boutiques, mais le temps que nous nous engagions dans la venelle, il avait déjà disparu.

Je jetai un coup d'œil à Potter qui avait déjà sa carte magique en main mais ses sourcils froncés me firent suspecter que le terrain où nous nous trouvions était trop complexe pour que l'artefact nous soit d'une réelle utilité. Il désigna cependant une direction approximative.

Quelques minutes plus tard, nous débouchâmes dans un entrepôt. Potter semblait sûr que notre voleur y était entré et qu'il se trouvait plus loin devant nous, mais le bâtiment ne semblait avoir d'autre issue que la porte par laquelle nous étions entrés.

Je regardai autour de moi. Cet endroit devait être le dépôt d'une animalerie car la place était emplie de cages où se trouvaient de multiples animaux.

"Dommage qu'aucune de ces bestioles ne puissent nous renseigner", grommelais-je, de mauvaise humeur, contemplant les divers aviens, serpents et mammifères qui nous entouraient.

Potter ne me répondit pas, fasciné par une cage en verre où se trouvaient d'énormes boas. Avait-il la phobie des serpents ? Pauvre petit Gryffondor, va !

Mais soudain, il tapota de sa baguette le couvercle de la cage pour le faire disparaître et de sa bouche sortit un chuintement sifflant qui me fit dresser les cheveux sur la nuque. Mais qu'est-ce qu'il croyait donc faire ?

Un des boas se dressa pour mettre sa tête au niveau de celle de Potter et siffla à son tour, en dardant rapidement sa langue fourchue hors de sa bouche puis, du museau, parût indiquer une direction.

"Il y a un passage dans ce mur, traduisit Potter, en se dirigeant vers le fond. Il faut toucher une de ces étagères pour l'ouvrir".

Harry Potter était fourchelang ? Comment était-ce possible ? N'était-ce pas la marque des mages noirs ?

Potter tâtonna un moment puis, effectivement, un pan de mur s'effaça. Je m'apprêtai à le suivre quand je réalisai que ma trajectoire devait m'amener à passer le long du vivarium dont le couvercle n'avait pas été rétabli.

"Tu aurais pu remettre le couvercle, lui lançai-je, pas très chaud à l'idée de me retrouver à portée d'un serpent de cinq mètres de long et peut-être affamé.

- Non, c'est ma manière de le remercier de nous avoir renseignés."

Le gamin regarda en direction de son nouveau copain et parla une fois de plus dans son atroce langage. Le serpent se tourna vers moi en sifflant.

"Ne crains rien, assura Potter. Il n'a pas faim et en plus, il ne te trouve pas très appétissant. Trop lourd à digérer", précisa-t-il en réponse à mon regard incertain.

J'eus un instant l'impression surréaliste que mon coéquipier et ce fichu serpent se payaient ma tête de concert. Mais nous n'avions pas de temps à perdre et, serrant fermement ma baguette dans ma main, j'entrepris de rejoindre Potter.

Le passage donnait sur un corridor sombre que nous enfilâmes rapidement. Finalement nous avons débouché dans une cour au fond de laquelle se trouvait une cabane. Nous nous sommes approchés prudemment et avons jeté un regard par la fenêtre de la bicoque. Trois ou quatre compères étaient en train de vider leurs poches sur une table tandis qu'un grand gaillard examinait d'un œil critique le fruit de leur larcin.

J'étais en train de me demander s'il valait mieux intervenir tout de suite ou attendre encore un peu pour être sûrs que la bande soit au complet, quand un bruit suspect m'incita à me retourner précipitamment. J'eus juste le temps de voir Potter se placer devant moi pour intercepter le sort qui m'était destiné et répondre vivement en stupéfixant mon assaillant.

A ce moment la porte de la cabane s'ouvrit et cette fois, c'est moi qui réagis le premier en immobilisant celui qui était venu aux nouvelles. Le gamin et moi n'eûmes pas besoin de nous consulter pour bondir dans la pièce et stupéfixer tout ce qui bougeait.

Nous n'eûmes pas vraiment l'occasion de parler par la suite. Le gamin transplana au Ministère pour chercher du renfort, puis nous ramenâmes tout ce beau monde à la Ruche pour procéder aux interrogatoires. Le temps que nous bouclions notre rapport préliminaire, il était près de onze heures du soir.

Alors que nous nous dirigions de concert vers les cheminées de l'Atrium, je félicitai Potter :

"Heureusement que tu as réagi quand le dernier d'entre eux est arrivé en catimini derrière nous. On aurait été dans de beaux draps si tu ne l'avais pas repéré.

- Vigilance constante, m'a-t-il répondu avec un petit sourire nostalgique.

- Tu as connu Maugrey ? lui demandai-je avec ébahissement.

- Oui, c'est lui qui m'a entraîné juste avant... sa disparition."

Ça m'a fait drôle. Maugrey avait été mon premier partenaire. C'est lui qui m'avait formé, qui m'avait appris le b-a ba du métier. Il avait toujours représenté quelque chose de spécial pour moi. J'avais regretté son départ du corps des Aurors et cela m'avait fichu un coup d'apprendre que le vieux Fol Œil avait été présent lors de la Bataille et que, cette fois-ci, il ne s'en était pas tiré.

Soudain, je me demandai comment Potter me considérerait dans vingt ans, quand il se commémorerait ses débuts. N'aimant pas trop verser dans le sentimentalisme, et tâchai de penser à autre chose.

"Au fait, pourquoi tu ne m'as jamais dit que tu étais fourchelangue ? ai-je repris, alors que nous atteignions les cheminées de départ.

- Je n'y ai pas pensé. Et puis de toute manière, je ne le crie pas sur les toits. Les gens sont pleins de préjugés sur la moralité de ceux qui le sont, tu sais."

Sans blague !

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25/11/2004 : Coucou, me voilà de retour ! Merci à tous ceux qui m'ont souhaité de bonnes vacances ainsi qu'à ceux qui par leur protestations m'ont montré que je leur avais manqué.

Désolée pour le retard mais ce n'est pas de ma faute, il était impossible de mettre en ligne sur fanfiction ! Je rappelle que je publie aussi sur un autre site dont le lien est dans mes favoris. Je crois que certains d'entre vous s'en sont rappelés, si j'en juge par l'affluence de lecteurs que j'y ai eu.

Je voulais faire une annonce la semaine dernière mais j'ai oublié, donc, je la fait maintenant : les opinions de William Stratford ne sont pas nécessairement les miennes. J'ai créé un personnage un peu raciste et qui a des idées préconçues sur pas mal de choses et ce en grande partie à cause de son éducation. Il a cependant un bon fond, et j'espère le faire un peu évoluer. Voilà, c'est dit !

29/09/05 : Mise à jour


Et les réponses à mes chers lecteurs :

sirilis : voilà, j'arrive !

Ellyana : Je crains que le coup des bouseux ne soit pas de l'humour de la part de Stratford, mais des préjugés sur la vie à la campagne.

Kika Voilà, le cinquième chapitre arrive comme prévu cette semaine (enfin avec un jour de retard qui n'est pas de mon fait !).

sissicho: Où est le chapitre 5 ? B'en en vacances, j'avais prévenu !

dreyd : Je te rassure, moi non plus je ne partage pas les idées de mon personnage ! Merci pour tes nombreuses reviews, cela a été une bonne surprise à mon retour de vacances.

Angie Black Le Willy n'a pas fini d'être surpris par Harry. Non, Christina ne va pas découvrir le potaux roses accidentellement. J'ai décidé de mener cela de façon moins dramatique.

kikou224 : Cours sur les moldus ? Ouais, dommage que cela ne se faisait pas de son temps ! Quoique je ne pense pas que beaucoup de Serpentards l'auraient pris !

La p'tite Lili : Effectivement, Stratford, il aime pas trop les célébrités ! Oui, cela fait du bien de partir de temps en temps !

Vert : Merci d'être là, toi aussi et de poser un mot régulièrement. Merci pour m'avoir décrit ce que tu aimais. Bises.

Allima : Eh oui, elle va jouer un rôle la pourvoyeuse de biscuits. Mais pas celui que tu avais imaginé au début ;-) Je ne vais pas tellement développer sur Malefoy, je pense, juste quelques allusions. Pour la carte, s'il veut l'utiliser, faut bien qu'il en parle à son partenaire, mais il s'en serrait bien passé, c'est vrai.
Meci aussi de continuer à mettre des mots sur Ginny la Furie

beru ou bloub : Oui, les vacance ont été bonnes. Chouette !

Dawn456 : Héhé, tout le monde attend Ginny je crois !

Mimi Luflin : Bienvenue parmi nous. Contente que cela te plaise. Oui, chaque mercredi (sauf la dernière fois o')

Sandrine Lupin : Oui, il est étrangement aveugle sur certaines choses le William. Quant à Harry, il faut bien le faire Potterien ! Oui, bien sûr, je vais vous en faire savoir davantage sur les personnages.

marion-moune : Pleure pas... tu en auras des vacances toi aussi un jour !

Elmire : Théoriquement, les chapitres sont de moins en moins lents, maintenant que j'ai posé mes éléments.
Comme d'habitude, ta review était très intéressante. Grâce à toi j'apprends plein de choses. Mais je tiens à repréciser que les appréciation de mon personnages ne reflètent pas les miennes et je n'ai jamais pensé que les fermiers canadiens étaient des "bouseux". C'est juste que Stratford a tendance à mépriser ce qu'il ne connaît pas.
J'habite Paris et je suis allée visiter les châteaux de la Loire. Le temps n'était pas fantastique, mais ce n'était pas grave !

Boneless : mais on se connaît déjà, tu m'as déjà posé une reviews pour une autre de mes fics ! Oui, je ne suis pas très satisfaite de mon résumé, mais j'ai pas trouvé mieux.. Bien sûr, Harry va de temps en temps se mettre en colère et montrer son potentiel. Pour la disparition de son bonnet change-tête, il l'avait juste égaré. Ça arrive parfois !

Julie : L'important, c'est de mettre un mot, merci.

Phoenix20 : je suis bien heureuse que mon perso te plaise.

Severia Dousbrune : mon objectif : avoir un témoin de ce qui arrive à Harry ou bien véritablement élaborer une histoire de Statford ? bin les deux mon général ! Pour qu'une histoire soit riche il est recommandé d'avoir au moins deux trames qui s'entremelent. Bises.

Nymphelane : Héhé, c'est pour cela que j'aime les feuilletons: pour être obligée de m'arrêter à la fin du chapitre, car moi aussi je suis goulue avec les livres. Sinon, je ne crois pas que Djeiyanna se plaigne de ton talent.

Harana Oui, une horreurs ces rapports. Il faut dire que j'en use beaucoup, car j'ai besoin qu'ils soient à la Ruche pour mettre mes dialogues en place. Peut-être mon côté jusriste aussi. Mais oui tu l'aura ton histoire dâmuuuuur !

lapaumee Bonjour, enchantée de faire ta connaissance. Et merci pour tes compliments. Si un jour tu décide de t'inscrire (ne serait-ce que pour gérer les fics que tu lis) n'hésite pas à faire un tour sur mon guide, la procédure est décrite pas à pas. Bises

Kazy : Pour le nom des intermédiaires, tu as entièrement raison. Je vais essayer de faire un effort en ce sens, d'autant que j'ai trouvé un réservoir inépuisable pour trouver des noms originaux (les expéditeurs des spams que je reçois chaque jour). Allez, on va dire qu'ils s'appelaient Floyd Nowell et Ernest Corona. Nan, je plaisante, j'ai prévu pour la suite quelques noms avec des jeux de mots (mais pas à chaque fois car j'ai peu d'imagination pour cela).
Oui, Stratford risque d'avoir de l'urticaire, mais bien avant de devenir père de famille. Gnark, gniark, ça lui apprendra à être si étroit d'esprit.

alana chantelune : ce que j'aime avec toi c'est que je me case pas la tête sur des détails pour rien. Bises.

virg05 : Oui, du temps jen ai. Vive le congé parental.

rayuroplanis Eh oui, même les auteurs partent en vacances. Nous vivons des temps décadents ;-)

gaelle griffondor : Lent mais régulier hein ! (sauf vacances bien sûr)

BabyChang : Contente de te retrouver et de constater que tu aimes mes personnages. Effectivement, Christina est tout ce qu'il y de plus banal ! Même pas très jolie en plus.

Titania : Je suis toute contente de mon nombre de reviews #sourire béat# Oui, le pauvre Stratford, il va éprouver plein d'impulsions. Dur, dur pour un Serpentard.

4rine : merci pour le mot

Lisandra moi aussi, je trouve que romancière sonne mieux à l'oreille. Contente que cela te plaise toujours.

cecile rogue merci ma belle. Moi aussi je suis en retard pour les reviews. Je n'ai pas encore dit l'âge de Stratford, juste que cela fait longtemps qu'il est Auror. Il a 40 ans.

Csame Oh que si. La qualité de moldue de Christina ne va pas aider Stratford à comprendre ce qui lui arrive !

Fénice : Bouhhouhh ! On s'est pas vues finalement. J'aurai bien aimé. J'suis pas sûre qu'il comprenne ce qui lui pend au nez le Stratford. Il est plus rapide pour emballer que pour admettre ses sentiments.