- MON SORCIER BIEN-AIMÉ -


Note : le personnage de Harry Potter, ses amis et le monde magique sont sortis de l'imagination fertile de J.K.Rowling et ne m'appartiennent pas. J'écris donc pour me divertir et non en espérant m'enrichir avec l'invention d'une autre.

Il est à noter qu'au cours de la rédaction de ce récit, j'ai été considérablement aidé par la relecture attentive et imaginative de Monsieur Alixe, Fenice et Calimera.


VI : Noël en famille

Shacklebolt fut très content de nous. Il nous fit même venir dans son bureau le lendemain pour nous le dire.

"Les gars, c'est du beau boulot tout ça. Vous savez combien de types vous avez arrêté en moins de deux semaines ?

- Dix", répondit Potter.

Je réprimai un sourire. Moi aussi j'avais compté les criminels que je mettais sous clé à mes débuts. Evidemment, cela faisait longtemps que j'en avais perdu le compte.

"Exactement, approuva le commandant. Et ce n'est pas fini. Vous nous avez récupéré des renseignements sur toute une série d'embrouilles. Ce n'est pas souvent que l'on peut s'enorgueillir d'un tel tableau de chasse en si peu de temps. Je vais finir par croire que vous avez une formule secrète", plaisanta-t-il.

J'allais répondre dans la même veine, quand je me rappelai qu'on avait été aidé par un élément que Shacklebolt ignorait sans doute. Je coulai un œil vers Potter qui n'avait l'air pas très à son aise. Il me sembla qu'il était temps de rappeler au gamin qu'il avait promis de parler à notre commandant de son petit gadget.

"Une formule, non, répondis-je. Mais une arme secrète que notre ami Potter garde dans sa manche.

- Vraiment ?" s'étonna Shacklebolt, sans me prendre vraiment au sérieux.

Potter me jeta un regard qui était loin de refléter le ravissement. Je le lui rendis sans ciller. Surprenant cet échange, le commandant reprit son sérieux et demanda :

"Y a-t-il quelque chose dont je devrais être au courant ?"

Voyant que le gamin ne se décidait pas, j'insistai :

"Il me semble que Potter a quelque chose à te montrer."

Ce dernier me fusilla du regard puis sortit avec répugnance sa carte magique de sa poche, l'activa et la posa sur le bureau de Shacklebolt. Ce dernier l'examina attentivement. A la tête qu'il fit, je vis qu'il prenait rapidement conscience du potentiel de ce parchemin.

"Par Merlin, Harry, où as-tu trouvé ça ? demanda-t-il d'une voix qui laissait transparaître son excitation, ce qui était assez exceptionnel car Shacklebolt est d'un flegme exemplaire en temps normal.

- C'est un cadeau", répondit Potter, de mauvaise grâce.

Mais Shacklebolt n'était pas du genre à se contenter de demi-réponses. Il fixa donc Potter jusqu'à ce que celui-ci lâche du bout des lèvres :

"Ce sont les jumeaux qui me l'ont donné.

- C'est Fred et George qui ont inventé ça !" s'exclama-t-il.

Visiblement, les frères Weasley ne lui étaient pas inconnus. Mais c'est vrai qu'ils devaient tous appartenir à l'organisation du vieux Dumbledore.

"En partie, répondit Potter. Ils se sont inspirés d'une carte qui existait déjà." Ici le gamin parut se décider. "Mon père, Sirius et Remus ont inventé une carte qui représente Poudlard, et sur laquelle ont peut voir et suivre tous les résidents du château. Mais elle ne marche qu'à Poudlard. Les jumeaux ont demandé à Sirius et Rémus de leur expliquer comment ils avaient fait, et ils ont mis eux-mêmes au point la capacité de cette carte à représenter l'endroit où l'on est. Cela manque un peu de précision, mais cela nous a quand même rendu de fiers services."

Pendant un bref moment, Shacklebolt considéra pensivement Potter.

Durant cette pause, je me demandai si j'avais bien entendu. Avait-il bien dit "Sirius" ? Ce n'était pas un prénom courant. Et le seul que je connaissais était le dangereux criminel Sirius Black. Lequel effectivement avait été un ami de James Potter à Poudlard. Mais comment les jumeaux Weasley pouvait-il le connaître ? Comment Potter junior pouvait-il en parler sans frémir ? Ignorait-il que Black avait trahi ses parents et était la cause de leur mort ? Et surtout, comment se faisait-il que Shacklebolt, qui avait été chargé de retrouver Black après son évasion d'Azkaban, n'ait pas bondi en entendant ce nom ?

Mais Shacklebolt se borna à demander doucement :

"Crois-tu que les jumeaux pourraient nous en faire d'autres ?

- J'en doute, répliqua Potter. Nous en avons déjà discuté. Ils ne voudront pas.

- Je leur en parlerai", répondit le commandant d'un ton décidé.

Potter haussa les épaules, comme pour signifier que cela ne le regardait plus. Puis fermement, avec un culot qui m'étonna, il tendit la main vers Shacklebolt pour récupérer son bien. Pendant quelques secondes, le commandant ne fit pas mine de rendre l'objet. Ils se fixèrent silencieusement.

Je notai que le regard de Potter était assuré. Ni implorant, ni agressif. Le regard de celui qui sait qu'il va obtenir satisfaction et qui attend patiemment que son interlocuteur se décide. Finalement, sans lâcher Potter du regard, Shacklebolt se saisit du parchemin posé devant lui et le rendit à son propriétaire.

"Merci, dit Potter, comme si on venait de lui passer le sel.

- Vous pouvez disposer", répondit Shacklebolt d'une voix calme.

Je ne l'avais jamais entendu utiliser cette formule pour mettre fin à un entretien. Je me demandai ce qu'il avait vu dans les yeux de Potter pour ressentir ainsi le besoin de nous rappeler ainsi son grade.

Une fois la porte du bureau refermée derrière nous, je fis remarquer :

"Ce sera quand même pratique quand on en aura tous une.

- C'est pas demain la veille, répliqua Potter. Celui qui fera changer d'avis un Weasley n'est pas encore né !"

oO§0§Oo

La semaine suivante, je compris d'où il tenait sa connaissance avancée de la psychologie Weasley.

J'avais envoyé Potter me chercher un document dans un autre service et j'expédiais un rapport urgent, juste avant d'aller déjeuner, quand la porte de la Ruche s'ouvrit. Je levai les yeux pour voir si c'était Potter qui revenait mais c'était une fille qui venait d'entrer. Elle était assez mignonne, rousse et elle portait une robe moldue qui mettait bien ses formes en valeur. Je dois avouer que même si je trouve ridicule d'adopter des habitudes moldues, la mode qui consiste à montrer les gambettes des filles me parait intéressante.

Elle balaya la salle des yeux, comme si elle cherchait quelqu'un et finalement repéra Bones qu'elle alla saluer et avec qui elle se mit à discuter familièrement. Soudain je me dis que depuis que je connaissais Potter, le nombre de personnes rousses que je croisais avait tendance à augmenter singulièrement. Or voici qu'une rouquine discutait avec une amie de Potter. J'étais prêt à parier que son patronyme commençait par W.

Finalement, Bones me montra du doigt avant de sortir, et la fille vint vers moi.

"Excusez-moi, dit-elle, j'ai rendez-vous pour déjeuner avec Harry Potter. Savez-vous où je peux le trouver ?

- Il va revenir dans une minute. Je vous en prie, installez-vous, dis-je en désignait une chaise vide.

- Merci beaucoup. Oh, ajouta-t-elle, je ne me suis pas présentée ! Je m'appelle Ginny Weasley."

Quelle surprise !

"Enchanté, mademoiselle Weasley. Je suis William Stratford.

- Ravie de faire votre connaissance", sourit-elle avant de s'installer sur la chaise que je lui avais indiquée.

Je m'éloignai un peu, tout en me demandant quelles étaient ses relations avec Potter. J'avais remarqué que ce dernier était très prude. J'avais devant lui fait une ou deux remarques admiratives sur de jolis petits lots que nous avions croisés dans la rue, mais il n'avait pas répondu et avait même piqué un fard.

Par ailleurs, quand il était la cible de sourires enjôleurs de la part de minettes qui le reconnaissaient, il évoquait plus le cervidé traqué que le coq conquérant. En fait, les seules filles qui ne l'embarrassaient pas étaient celles avec lesquelles il entretenait une relation asexuée comme Bones ou Granger.

L'invitée de Potter était arrivée depuis cinq minutes quand Morrito et Malefoy revinrent d'une mission à l'extérieur. Morrito se dirigea vers moi, manifestement pour me poser une question, mais alors qu'il ouvrait la bouche, nous entendîmes Malefoy saluer la jeune fille de l'autre côté de la cloison qui séparait le bureau devant lequel je stationnais de celui où elle était installée :

"Bonjour, jolie Ginny ! Tu es très en beauté aujourd'hui.

- Te fatigues pas Drago, répondit-elle calmement. Harry n'est pas encore arrivé."

La question de Morrito mourut sur ses lèvres. Nous nous regardâmes estomaqués.

"Allons, Ginny, de quoi parles-tu ?

- Comment va Kat, riposta-t-elle.

- Quelle Kat ? demanda-t-il.

- Je parle de la fille avec qui tu sors depuis des mois. Mon pauvre Drago, des pertes de mémoire à ton âge ! Je ne veux pas t'inquiéter, mais tu devrais peut-être voir un médicomage.

- C'est donc ça. Tu veux jouer au docteur avec moi ?

- C'est quoi ton âge mental, Draco ? Quatre ans ?

- Tu te crois drôle, Weasley ?

- C'est ton petit jeu qui ne l'est pas, soupira-t-elle.

- Tu t'inquiètes pour ton chéri, comme c'est touchant.

- Inquiétude n'est pas le mot. Consternation devant une tentative de provocation parfaitement ridicule serait plus proche de la vérité."

Je vis Morrito reculer doucement pour mieux voir la personne qui damnait si bien le pion à Malefoy. Son sourcil se souleva, signe qu'il était sensible au charme de la belle raisonneuse.

Il me fit signe de le suivre tandis qu'il s'éloignait discrètement du couple.

"C'est qui ? chuchota-t-il .

- Une Weasley", répondis-je sur le même ton, m'attirant le regard interrogatif de mon ancien coéquipier

A ce moment, la porte de la Ruche laissa passer Potter. Nous le regardâmes, curieux de voir quelle serait sa réaction. Quand il aperçut la visiteuse avec le blond à ses côtés, ses yeux se rétrécirent de mécontentement. Il commença par avancer résolument vers eux, mais il se maîtrisa et obliqua vers nous, le visage impénétrable.

Je fus quand même un peu déçu par son empire sur lui-même. Merde ! Mais qu'est-ce qu'il avait dans le pantalon pour ne pas réagir quand son ennemi drague sa copine sous son nez.

"Voilà, me dit-il en me tendant le document que je l'avais envoyé chercher. Je peux aller déjeuner ou tu as encore besoin de moi ?

- Merci, c'est bon, tu peux y aller."

Il alla alors rejoindre son invitée et annonça, sans jeter un seul regard à Malefoy :

"Quand tu veux, Ginny. Je suis prêt.

- J'arrive. Au revoir Drago", fit la rousse, sur un ton aimable, comme s'ils venaient d'avoir une conversation parfaitement anodine.

Et sans attendre sa réponse sa réponse, craignant sans doute une ultime provocation, elle se dirigea vers la porte. Cela n'empêcha pas Malefoy de lancer la flèche du Parthe :

"Tu vas te faire payer un repas Weasley ? Mais c'est vrai, toi tu rembourses en nature !"

Potter, qui avait suivi le mouvement de sa compagne, blêmit et amorça un demi-tour, mais la Weasley lui agrippa le bras et le traîna littéralement vers la sortie. Alors qu'ils passaient devant nous, nous entendîmes la fille siffler :

"N'entre pas dans son jeu !"

Une fois qu'ils eurent disparus, Morrito se tourna vers moi et me fit remarquer sotto vocce :

"B'en le Potter, il s'ennuie pas quand il rentre chez lui !"

Je révisai une fois de plus mon opinion sur Potter. C'est pas que les filles l'intéressaient pas. C'est juste qu'il était déjà casé et bien en main. Pas étonnant qu'il n'ose pas lever les yeux sur les minettes avec sa tigresse.

J'étais déjà sortie avec une rousse volcanique et elle était terriblement jalouse. Du genre à faire une scène terrible si j'osais mater une autre fille quand on était ensemble. Notre relation n'avait d'ailleurs pas duré longtemps car si j'évite de lever deux poulettes à la fois, j'estime qu'il n'y a pas de mal à se faire plaisir avec les yeux.

C'était quand même marrant de penser que le grand héros du monde sorcier, devant lequel tous nos criminels filaient doux, s'écrasait complètement devant sa petite amie !

oO§0§Oo

La semaine suivante, je décidai d'inviter Potter à prendre un verre avec moi après le boulot, histoire d'améliorer un peu nos relations. Il eut l'air un peu surpris quand je lui fis ma proposition, voire méfiant, mais accepta docilement. Sans doute, n'avait-il pas trouvé d'excuse valable pour décliner.

Je ne l'emmenai pas au Chaudron Baveur cette fois-ci, mais dans un troquet du Chemin de Traverse où j'ai mes habitudes. Le patron me salua quand nous arrivâmes, regarda mon compagnon avec stupéfaction, mais se reprit rapidement et m'invita d'un geste à m'installer à ma table habituelle. Je remarquai que Potter faisait pivoter sa chaise pour tourner le dos aux autres clients.

Une fois nos consommations servies, une Bièraubeurre pour lui et un Whisky Pur Feu pour moi, j'engageai la conversation :

"Cela va faire près de quatre mois que tu es parmi nous, maintenant. Cela te plaît ? Cela correspond-il à l'idée que tu te faisais du boulot ?

- Oui, plus ou moins. Il y a beaucoup plus de paperasserie que je ne le pensais mais je comprends à quoi elle sert.

- Si tu as des remarques qui te viennent sur notre façon de travailler, tu peux me les faire, tu sais. Je ne mords pas.

- Vraiment ? C'est bon à savoir."

Hein ! Il faisait de l'humour là ? Il savait faire ? Je remarquai qu'il m'examinait au-dessus de sa chope. Peut-être me jaugeait-il. Je décidai de répondre dans le même registre :

"Et je n'ai jamais mangé personne non plus. Même les soirs de pleine lune."

Il haussa les sourcils, en me gratifiant d'un regard pénétrant. Hé, il ne croyait tout de même pas... Autant pour son sens de l'humour !

"Je plaisantais, précisai-je. Je ne suis pas un loup-garou.

- Je n'ai rien contre les loups-garous, me répondit-il avec force.

- Tu en connais ? demandais-je, un peu étonné de sa véhémence.

- J'en ai connu un. C'était un homme bien. Et l'un des meilleurs professeurs de défense que j'aie jamais eu." Son regard se fit triste. "Il est mort pendant la Bataille."

Ce n'était pas la première fois qu'il évoquait devant moi cet événement, mais les fois précédentes, c'était en passant et d'un ton neutre. Cela me fit drôle qu'il en parle avec autant de tristesse. Pour moi, c'est la fierté qui aurait dû prédominer, ou encore la haine pour son ennemi. Je remarquai que ses doigts s'étaient crispés autour de son verre. Il était temps de changer de sujet.

"L'autre jour, chez le savant fou, tu as dit que Flamel avait détruit la pierre philosophale et qu'il était mort. C'est vrai ou c'était du bluff ?

- Non, c'est vrai. Voldemort a essayé de la récupérer et a été à deux doigts d'y arriver bien qu'elle soit gardée à Poudlard. Alors Nicolas Flamel a préféré régler le problème une fois pour toutes."

J'aimerais bien qu'il arrête de prononcer le nom de Vous-Savez-Qui à tout bout de champ. C'est vrai, quoi ! C'est désagréable !

"Remarque, continuait Potter, je n'en sais que ce que Dumbledore a bien voulu m'en dire. Et il lui est arrivé de me mentir ou, du moins, de me cacher la vérité quand il pensait que c'était mieux pour moi.

- Tu as bien connu Dumbledore ?" demandais-je, avant de me rappeler que lui non plus n'avait pas survécu à la Bataille.

Il me gratifia d'un sourire triste avant de répondre à ma question :

"Pas tant que ça, finalement. Bien sûr, je lui ai parlé plus souvent que la plupart des étudiants de Poudlard, mais je ne peux pas dire que je le connaissais vraiment." Le sourire de Potter devint un peu amer. "Disons qu'il s'est donné beaucoup de mal pour m'amener là où je devais aller, en me cachant le plus de choses possibles pour ne pas que je m'inquiète. Le problème, c'est que les ennuis finissaient toujours par me rattraper, alors j'aurais préféré qu'il me fasse un peu plus confiance. Cela dit, je pense qu'il m'aimait bien."

J'avoue que je n'ai pas trop su quoi répondre à cette tirade. L'idée du Survivant manipulé par Dumbledore était un petit peu trop nouvelle pour moi.

Après un petit silence, ce fut lui qui enchaîna :

"Cela fait combien de temps que tu es Auror ?

- Dix-neuf ans."

Et puis, considérant qu'il avait accepté de me confier des éléments personnels, j'ajoutai :

"C'est Alastor Maugrey qui a été mon premier partenaire. A l'époque il n'avait pas encore son œil magique, précisais-je en tentant d'alléger l'atmosphère.

- Je sais, je l'ai vu dans la pensine de Dumbledore. C'était juste après la première guerre."

La pensine de Dumbledore ? Le vieux l'avait laissé voir dans sa pensine ? C'était assez intime, non ? Il devait le connaître plus que "pas tant que ça ". A moins que Potter ait regardé en douce, mais je l'imaginais difficilement faire un truc pareil. Bon, cela dit, Potter m'avait déjà surpris à plusieurs reprises.

Potter semblait se livrer à une profonde réflexion qui se révéla être du calcul mental :

"Cela doit être à peu près à cette époque que tu es devenu Auror, c'est ça ?

- Oui, c'est ça. La guerre était terminée depuis un an quand j'ai débarqué. Le ménage n'était pas encore fini. Il a duré plusieurs années. A la Bataille, on a perdu beaucoup de monde, mais au moins, la plupart des Mangemorts y ont été tués ou arrêtés..."

Je me tu, sentant que je m'étais aventuré en terrain glissant.

"C'était l'idée de Dumbledore, répondit-il. En finir une fois pour toute. C'est pour cela qu'il a fait en sorte de provoquer une bataille rangée. Je suppose qu'il espérait qu'il y aurait moins de morts. Enfin..."

Il secoua la tête, comme s'il voulait en chasser des pensées désagréables, puis reprit la parole :

"Ce matin, tu m'as dit que tu prenais deux semaines de vacances, pour Noël. Comment cela se passe ? Je me débrouille tout seul ou on me met en équipe avec quelqu'un d'autre.

- Ça dépend. En général Shacklebolt t'affecte en fonction des besoins, au jour le jour. Le plus souvent, tu travailleras avec d'autres personnes : soit en duo si leur partenaire est en vacances, soit en trio sur une affaire délicate. Comme tu es nouveau, le commandant te fera tourner au maximum pour tester ta compatibilité d'humeur avec les autres. Et toi, tu ne prends pas de vacances ?

- Peut-être la première semaine de janvier. Mon amie Ginny est encore en vacances et voudrait que je l'accompagne dans le Londres moldu pour visiter des expositions de peinture.

- Tu vas souvent dans le Londres moldu ?

- Cela m'arrive, oui. Au moins je peux m'y promener sans que tout le monde se retourne sur mon passage. Et puis Ginny a hérité de son père une passion pour les moldus. Mais elle c'est la création artistique plutôt que la technique qui l'attire."

- Tu connais des Moldus ?", demandais-je.

Le samedi précédent, j'avais visité la cathédrale Saint-Paul avec Christina. Je ne lui avais pas donné d'autres rendez-vous car j'allais me rendre dans ma famille pour les fêtes et quand nous avions évoqué de nous revoir en janvier, j'avais bien senti qu'il était bizarre de ma part de ne pas pouvoir lui donner de coordonnées où elle pourrait me joindre. Je me demandais donc comment Potter s'y prenait.

"Oui, me répondit-il, je vois régulièrement les parents de mon amie Hermione.

- Mais ils savent que tu es sorcier ?

- Bien sûr.

- Tu ne fréquentes pas de Moldus qui ignorent tout de toi ?

- Non, cela ne s'est pas trouvé."

Merde !

"Et toi ? me demanda Potter à son tour.

- Pas vraiment. Mais je ne vois pas comment cela serait possible. Cela doit être compliqué si on ne peut pas dire où on habite ou donner un numéro de télé... machin.

- Téléphone. Ce n'est pas si difficile. Il suffit de prendre un téléphone portable. Tu sais, on en a utilisé, pendant la guerre quand les hiboux se perdaient et que le réseau de cheminées n'était plus fiable. Les Aurors devaient en avoir, non ?"

Mais oui, que je suis bête ! Je n'en avais pas eu personnellement, mais plusieurs de mes collègues en avaient été dotés. Par contre, je ne savais pas comment en acquérir pour mon usage personnel.

"Tu crois que l'on peut en acheter comme cela ? demandai-je.

- Euh... Cela doit être un peu compliqué quand même. Je demanderai à Hermione, si cela t'intéresse. Elle doit être au courant de ce genre de choses.

- Si tu en as l'occasion... dis-je d'un ton que j'espérais indifférent. Et que fais-tu pour Noël ?

- Je pense le passer en famille. Et toi ?

- Moi aussi."

J'ignorais que Potter avait une famille. Tous les Potter avaient été tués pendant la première guerre, non ? Peut-être retrouverait-il la famille moldue qui l'avait élevé ? Mais il ne l'avait pas mentionnée tout à l'heure. Parlait-il de la famille de sa copine, les Weasley ? Je me demandai soudain où il habitait. Vivait-il seul ou en couple. Avait-il une maison ? Le manoir ancestral de sa famille avait été détruit mais il devait avoir les moyens de s'acheter une demeure.

Il avait fini sa bière et moi mon Whisky. Pour une première conversation privée, on ne s'en était pas trop mal sortis. Je posai sur la table le montant de ma consommation. Il en fit autant et me suivit dehors. Nous nous rendîmes de concert à la Halle aux Poudres (1).

oO§0§Oo

Mes parents m'avaient invité à passer Noël et le jour de l'an avec eux et ils avaient tellement insisté que j'avais accepté, malgré la certitude de le regretter.

Suite à une divergence d'opinion à ma sortie de Poudlard, nous ne nous étions pas vus pendant de longues années. Cela faisait un moment que nous nous étions plus ou moins réconciliés mais nos relations restaient empreintes de méfiance. Nous continuions à éviter certains sujets de conversations. Mon métier, par exemple. Bon je n'allais pas leur parler de mes petites amies et on n'avait pas vraiment les mêmes lectures. Du coup, les conversations étaient un peu laborieuses.

Après une longue journée à écouter les monologues de mon père sur le résultat des ventes de la petite distillerie, dont j'aurais dû reprendre la direction si je m'étais montré un fils respectueux et obéissant, j'eus le plaisir de voir arriver ma sœur, son mari et leurs deux moutards. Le mari de Gwen, est parfaitement inintéressant, mais a une grande qualité : il a accepté avec enthousiasme la fonction d'héritier que j'avais décliné et occupe en ce moment le poste de sous-directeur dans l'entreprise familiale. C'est à lui que je dois le douteux privilège d'avoir renoué des liens, certes distendus, avec ma famille.

J'aime également beaucoup revoir ma sœur. Outre l'excellent choix matrimonial qu'elle a fait, elle arrive à faire dévier les comptes rendus commerciaux de mon père vers d'autres sujets de conversation. Les exploits dont ses gosses sont les héros, par exemple. C'est tout aussi ennuyeux, mais au moins, ma situation de célibataire sans enfant me dispense de participer.

Je ne peux pas dire que j'ai de relations très suivies avec mes neveux. De toute façon, quelles relations peut-on avoir avec des mioches ? Je sais que certains s'extasient sur les mouflets, leur innocence, leur regard neuf et émerveillé sur le monde. Les souvenirs de mon enfance n'étaient ni émerveillés ni innocents. C'était la guerre, les affaires marchaient mal, ce qui n'arrangeait pas le caractère de mon père, et déjà j'avais l'impression qu'il ne serait jamais satisfait du fils que j'étais pour lui.

Maintenant que je suis adulte, je me rends bien compte que mon père m'aimait sans doute et qu'il était, à l'époque, assez satisfait de moi. Mais il n'était pas dans ses façons de l'exprimer, voilà tout. Etant gamin, j'en avais assez souffert, mais je comprends mon père désormais : moi-même je n'aime pas dévoiler mes sentiments.

Sur l'insistance de ma mère, mon neveu Titus, qui venait d'atteindre ses onze ans, raconta son entrée à Poudlard. Ses récits me rappelèrent ma scolarité et j'avoue que je pris plaisir à l'écouter évoquer la grande salle et son plafond changeant, les cachots où se déroulaient toujours les cours de potions, la sobre salle commune des Serpentards et la sempiternelle course aux points. Il semblait avoir eu de bonnes notes en vol et désiraient avoir son propre balai pour s'entraîner et présenter sa candidature au poste de batteur qui se libérerait l'année suivante.

Pour échapper aux discussions insipides, je me promenais l'après-midi dans la campagne environnante. Titus, qui avait passé l'âge de rester dans les jupes de sa mère, exprima son désir de sortir du manoir et ma sœur me demanda de bien vouloir surveiller son rejeton. Je crois que l'intéressé eu, concernant cette idée, autant de réserves que moi, mais c'était le seul moyen pour lui d'échapper à ses parents alors il y souscrivit. Je n'eus pas le cœur de le décevoir et je donnai également mon accord.

Heureusement, il n'était pas très bavard et une fois que nous eûmes convenu qu'il devait s'arranger pour être toujours à porté de vue et de voix, je le laissai à ses jeux et il s'arrangea pour me suivre dans mes pérégrinations, sans me déranger.

Deux jours plus tard, il découvrit un balai neuf et une batte de Quidditch au pied du sapin et n'eut de cesse de les essayer. Je m'offris pour lui servir d'entraîneur, bravant les menaces d'engelures et de pneumonie que nous opposaient ma mère et ma sœur. Quand, croulant sous les écharpes, bonnets et autres attributs en laine que nous avions enfilés pour avoir la paix, nous débouchâmes dans la cour enneigée où voletaient quelques flocons, nous avons échangé un regard complice. Quelle idée de rester enfermés par un temps pareil !

Il avait récupéré un vieux ballon dans le coffre à jouet du grenier et je l'enchantai pour lui donner un comportement digne d'un cognard. Pour un débutant il ne se débrouillait pas trop mal et il ne faillit m'éborgner que deux fois. Notre amitié fut définitivement scellée quand je fis discrètement disparaître la potion amère que sa mère voulut de toute force lui faire ingurgiter quand nous rentrâmes.

Le lendemain, il resta près de moi quand j'entrepris de me promener et me demanda de lui raconter comment c'était d'être Auror. Je lui fis un condensé de mes missions les plus périlleuses. A le voir m'écouter les yeux écarquillés, la bouche à moitié ouverte, je compris mieux ce que les adultes aiment tant chez les enfants : leur formidable capacité à nous regarder béats d'admiration.

Pour conclure je lui dis :

"Si tu me promets de ne le répéter à personne, je vais te dire un grand secret.

- Un secret ? Salamandre et vipère, couleuvre et orvet, que je sois empoisonné, si je viole le secret !"

Cette vieille formule était-elle donc encore en vigueur dans les dortoirs de Serpentard ? Je fis la réponse appropriée :

"Par le venin de l'aspic et les anneaux du python, le serpent sera vengé, si tu révèle le secret !"

En miroir, nous traçâmes avec nos doigts le signe cabalistique qui devait sceller cet engagement.

"Et bien voilà, depuis la rentrée j'ai un nouveau coéquipier qui travaille avec moi. Et tu sais comment il s'appelle ? Harry Potter !

- C'est pas vrai !

- Salamandre et vipère, couleuvre et orvet, que je sois empoisonné, si je mens à cet instant !"

Nouveau signe cabalistique.

"Ça doit être génial ! Il est comment ?

- Un peu comme sur les photos de lui qu'on a vu dans la Gazette, sauf qu'il a les cheveux plus courts maintenant et que ses lunettes sont plus petites.

- Oh, je sais, il y a un grand de Serdaigle qui a eu sa carte de Chocogrenouille. Il la montre à tous ceux qui lui donnent des bonbons.

- Sinon, il est assez sympa, mais il ne parle pas beaucoup. Et bien sûr il est très fort en Duel.

- Toi aussi, Oncle William, tu dois être fort non ? Maman m'a dit que tu étais à la Bataille du Survivant."

Je n'avais pas évoqué cet épisode précédemment car pour moi ce n'était pas un très bon souvenir. Mon partenaire, avec qui je m'entendais très bien, y avait laissé sa peau et je me reprochais toujours le moment d'inattention de ma part qui l'avait laissé face à un mangemort plus expérimenté et plus retors que lui.

"Fort, je ne sais pas. C'était une question de chance, tu sais. Et c'était beaucoup moins glorieux que ce que les journaux ont dû en raconter."

Il parut comprendre ma réticence et changea de sujet.

"Ça doit être bien de travailler avec quelqu'un d'aussi célèbre.

- Bof, au bout d'un moment, ce n'est pas très drôle quand les gens se retournent sur toi dans la rue ou se mettent à bégayer quand tu leur adresses la parole. Cela dit, c'est des fois pratique quand on veut impressionner quelqu'un. Dès qu'il sort sa baguette, personne n'est assez fou pour résister.

- Ça doit être quelque chose ! s'exclama mon neveu.

- Ah, j'ai oublié de te dire, il est très bon au Quidditch. Il fait partie de l'équipe des Aurors. Il est attrapeur.

- Oui, c'est une légende vivante à Poudlard. Il n'a perdu qu'un seul match en sept ans, il paraît.

- Je l'ai vu voler, il est fantastique. Cela m'étonne qu'il ait pu perdre un seul match.

- Il est tombé de son balai pendant un match contre Poufsouffle. Certains disent qu'il n'a pas accepté sa défaite et que c'est pour cela que l'attrapeur de l'époque, Diggory, est mort.

- Qui raconte de pareilles conneries ?

- Certains vieux de Serpentard, quelques Poufsouffles aussi.

- C'est la rumeur la plus débile que j'ai jamais entendu ! "

Le gamin me regarda d'un drôle d'air et je réalisai que j'avais élevé la voix.

"Excuse-moi, dis-je un ton plus bas, mais c'est quand même malheureux qu'il fasse l'objet de malveillance de ce genre."

Titus hocha la tête, manifestement pas très convaincu.

"Si tu veux, lui proposais-je pour me faire pardonner mon éclat de voix, je peux t'emmener voir une séance d'entraînement de notre équipe pendant tes prochaines vacances. Ou même un vrai match, s'il y en a un qui tombe au bon moment.

- C'est vrai, tu ferais ça ?"

Je ne pensais pas que cela pourrait lui faire autant plaisir. Mais voyant son air ravi, je décidai de faire mon possible pour tenir ma promesse.

"Dans la mesure du possible, oui. Mais à plusieurs conditions."

Je vis le gamin se rembrunir. Sans doute, suspectait-il une embrouille.

"La première c'est que ta mère accepte de te confier à moi quelques heures ou une journée. La seconde c'est que tu n'essaies pas de parler à Potter ni d'avoir un autographe. Il déteste ça. D'accord ?

- Ma mère ne voudra jamais, dit-il soudain dégrisé.

- Je lui parlerai."

Pour le réveillon du Jour de l'an, le père du gamin avait amené des feuxfous Fuseboum. Cela consistait en une série de parchemin sur lesquels étaient dessinés divers motifs. Il y en avait même un, vierge, sur lequel mon beau-frère inscrivit "Bonne Année Titus et Octave".

Une fois la nuit tombée, tout le monde se rendit dans le jardin. Je passai au mari de Gwen les parchemins dans l'ordre qu'il avait déterminé, et il les activait en prononçant "Spero ignis". Le dessin choisi explosait alors dans le ciel en fulgurances multicolores. Etoiles, trèfles à quatre feuilles et chiffres indiquant l'ancienne et la nouvelle année nous souhaitèrent plein de joie et de bonheur pour l'an à venir. La phrase inscrite par nos soins clôtura le spectacle. Les gamins adorèrent. C'est vrai que c'était pas mal. Dommage qu'on ait pas eu ça de mon temps !

Le premier janvier au soir, je leur fis à tous mes adieux car je devais finir mes vacances chez un de mes amis. Alors que je saluais l'aîné de mes neveux, il me glissa qu'il m'écrirait de Poudlard.

Etrangement, cela me fit plaisir.

oooO§0§Oooo

(1) : La Halle aux Poudres du Chemin de Traverse et la Grand Halle aux Cheminées de Pré-au-Lard sont des bâtiments dans lesquels se trouvent des cheminées publiques qui permettent de rallier ou de quitter ces lieux. On y trouvent également des guichets où l'on peut acheter des petits sachets de poudre pour se rendre où l'on désire. J'ai emprunté ce concept à Thaele Ellia qui nous met en scène ce lieu dans le chapitre 6 de Max ( / s/1838887/1/ ). Les noms attribués à ces lieux ont été proposés par Fenice.

Thaele Ellia est également auteur de Elfic Mag qui en est à son second numéro ( /s/1848707/1/ et /s/1956843/1/ ). Vous remarquerez que j'ai participé au courrier des lecteurs de ces deux opus. Je précise que toute ressemblance avec une situation réelle serait purement fortuite (Chéri, ne te fâche pas, c'était juste pour rire !)


01/12/2004 : Bonjour à tous !

Je rappelle en passant, qu'ainsi qu'il est indiqué dans mon résumé, je mets en ligne chaque mercredi entre 10h et 11h du matin, sauf vacances préalablement annoncées.
Je ne peux, par contre, rien garantir au niveau des délais d'apparition de mon nouveau chapitre, ou des indisponibilités du site. Par contre, je peux vous donner quelques trucs :

Pour avoir accès au nouveau chapitre dès sa mise en ligne, sans attendre l'apparition de ma fic dans la page principale il y a plusieurs solutions:

- me mettre dans vos Author Alert: vous recevrez un mail dès la mise en ligne, avec un lien vers le nouveau chapitre

OU

- Accéder à la fic et taper le numéro du chapitre à paraître, directement dans la ligne d'adresse, entre les deux dernières barres obliques.

OU

- Accéder à la fic (adresse dans les favoris de votre navigateur, recherche par l'outil Search de ce site de mon pseudo ou du titre de la fic), vous positionner sur le dernier chapitre présent dans le menu déroulant. Là cliquer sur le bouton "chapitre suivant" s'il apparaît

Si le site est indisponible ou ne m'a pas permis de faire ma mise en ligne :

Vous pouvez aller me lire sur TWWO : le lien est dans ma bio car ne peut etre mis ici. Si ma bio n'est ps acessible, aller sur un moteur de recherche, chercher "TWWO" et puis aller dans la section fanfic, j'y publie sous le même pseudo.



En parlant d'indisponibilité, je crois que fanfiction aura tout fait cette semaine : impossibilité de charger mercredi, impossibilité de laisser des reviews jeudi, reviews arrivées sur ma boite mail mais absente sur le site, bref on a été vernis. Enfin, on peut continuer à mettre nos histoires, c'est le principal !

Mais j'espère que je n'ai omis personne dans mes réponses. Si c'est le cas, dites le moi !

Passons aux bonnes nouvelles : William Stratford me fait des infidélités ! Si ! Figurez vous qu'il apparaît dans une autre histoire, le coquin ! Grand merci à Caliméra de l'avoir reçu en vedette américaine dans sa fic Mademoiselle Marshmallow. Faut aller la lire ! (les autres textes du même auteur aussi d'ailleurs !) - Supprimé de ce site

Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, Djeiyanna (qui écrit aussi sur ce site) m'a livré un fanart de Ginny la furie. On y voit Harry au premier plan, en train de s'étirer (trop mimi) et derrière lui, Ginny assise à une table, écrivant son journal. C'est bôôôô. Bon, pas de chance pour vous, j'ai pas de scanner. Je vais essayer d'en trouver un et de vous mettre cela quelque part. Affaire à suivre... - actuellement sur mon profil

Note sur ce chapitre : Désolée, je sais que certains doivent être déçus que Harry n'apparaissent pas davantage. Mais il faut bien que je vous en révèle un peu plus sur le narrateur et, comme il ne part pas encore en vacances avec son partenaire, bin le Potter, il passe un peu à la trappe... Eh oui Harry ! Fais donc un peu de place à ce cher Willyboy, comme dirait Fenice.

Sinon, la phrase de la semaine semble être "Dommage qu'elle soit moldue". Ça tombe bien, vous avez pas fini de la lire !

29/09/05 : Mise à jour


Et les réponses à mes chers lecteurs :

> D'abord, réponse à ceux qui ont l'habitude de me lire ici et qui m'ont exceptionnellement répondu sur TWWO :

Rayuroplanis: Oui, le site Fanfiction nous en a fit voir des vertes et des pas mures cette semaine. Oui, merci, super vacances. Je vais ajouter à ton dégoût en disant qu'en fait, cela fait 8 mois que je ne travaille pas et que je ne reprendrai pas avant 4 mois. Mais bon, c'était pas d tout repos quand même : d'abord j'ai beaucoup grossi, ensuite, j'ai beaucoup poussé, et après j'ai beaucoup bercé... et c'est pas fini. Pour Stratford, je pense que petit à petit, il va oser poser des questions et HP avoir envie d'y répondre. Mais patience.

Un journal d'un Poufsouffle ? pourquoi pas ? Je n'en ai jamais lu. Je n'ai vu que des journaux des héros principaux, ou de Serpentards (Antigone Birds ou celui de Drago Malefoy (l'âge de raison, je crois). Sur TWWO, tu peux jeter un coup d'oeil dans la partie journaux intimes (Potter fictions, pas les vrais). Si j'ai un conseil à te donner, c'est de ne pas te tenir aux simples problèmes personnels du diariste, mais d'élargir aux événements politiques (Voldemort). N'oublie pas non plus de bien prendre en compte le "caractère Poufsouffle" : loyauté et droiture. Attention de ne pas créer de Mary sue non plus (sur cette notion, voir dans le forum TWWO, partie "fanfiction" le test de marysuisme. Si tu veux qu'on en parle plus avant, contact moi par mail ou msn.

Harmonia Stone: Si si ! Il est un peu raciste Stratford. C'est ça qui est drôle !

Hinkyponk : Oui, heureusement que je publie sur plusieurs site, je me sens moins dépendante des aléas informatiques. Oui, c'est exactement ça, Harry et William ont beaucoup à apprendre l'un de l'autre. Et je pense que Malefoy doit rester méchant. Il en faut bien un, non ?

Steamboat Willie: Hello, j'espère que la promenade fut bonne sous ce beau soleil. Ici, il fait plutôt froid.

Et les reviews d'ici :

Alima : Tu m'a fait rire. J'imgine Shakelbolt livrant Harry à Stratford avec le mode d'emploi !

kikou224 : Merci d'être revenue et d'avoir bravé les humeurs de fanfiction. T'es contente d'avoir vu Ginny ? On la retrouvera de temps en temps.

Kazy : Bien sûr que j'attendais ta review avec impatience! Cela dit, je comprends que je ne puisse faire le poids contre Friends (moi je ne connais pas mais il paraît que c'est très bien). Si tu ne sais pas trop ce que t'inspire mon chapitre 5, je ne sais trop quoi te répondre. Enfin, tu as l'air d'aimer c'est le principal. Quand au réalisme, c'est ma raison d'être, alors je suis heureuse que tu aies cette impression. Oui, tu peux l'appeler William, il en sera flatté. Bise.

sissicho : oui, je te remercie, j'ai passé de bonnes vacances. Pour la fréquence de mes mises en ligne, voir ma note de fin de chapitre.

Alpo : Merci beaucoup. La suite, la semaine prochaine, comme d'habitude. Alixe est un pseudo, je trouve ce nom joli ;-).

Arathorn : Merci, contente de te compter parmi nous. A très bientôt.


Fumsec
: Eh bien, te voilà servi :-)

Lenaleonyde1138 : merci. Je vais essayer de continuer à rendre l'évolution de leur relations.

Molly : merci, oui Stratford commence à apprécier Harry mais ne l'appréhende pas complètement. Il a encore du chemin à faire.

Little Psyche : Oui, son inconscient lui joue des tours

dreyd : Héhé, oui, j'ai voulu faire une petite chronique d'un racisme ordinaire. Contente que l'histoire te plaise autant. Pour ma petite note, j'estime qu'il vaut mieux prévenir que guérir !

Elmire : Houlà, je suis flattée que tu en arrive à préférer Stratford. Il faut dire que pour l'instant, le Harry il est pas très présent. Si tes examens approchent, je comprends que tu aies moins de temps à consacrer à ma culture générale. Bises.

La p'tite Lili : Ouah ! Quel compliment ! Oui, j'ai passé d'excellentes vacances. Bises

Kika Merci, je vais essayer de continuer sur ma lancée

lapaumee : Contente que mon guide ait pu te rendre service, n'hésite pas à en faire de la pub pour que le max d'auteurs puissent en profiter. Oui, ne te fais pas de souci, je n'ai pas l'intention de brusquer les choses. C'est trop drôle de suivre le cheminement de mon héros.

Mirug : ça fait plaisir de voir quelqu'un content ! Bises

Severia Dousbrune : merci de l'avoir dit;-) Pas grand chose ? C'est pas une fic d'action tu sais. C'est plutôt psychologique comme genre.

marion-moune : Merci d'être venue poser ta reviews ici malgré les aléa de ce site cette semaine. Ce cher harry n'a pas fini d montrer de quoi il est capable hé hé hé. Mes vacances étaient super bises

gaelle griffondor : réponse dans ma note de fin de chapitre

Bubblejoyce et Olympe : Z'avez pas honte ! Allez, je vous pardonne, je suis super contente de vous lire Biiiiiises. Ah ! les vacances #étoiles dans les yeux #

virg05 : Merci de ton mot.

Milie : Eh bien, tu en sais encore plus sur Stratford. J'espère que tu l'aimes encore davantage !

Lisandra : Et cela n'a pas fini d'évoluer.

Antadelie : Merci pour ta gentille review. Je sais que Harry peut surprendre, mais je l'ai un peu traumatisé dans mes fics précédentes, du coup, il faut un peu de temps pour l'apprivoiser. Mais au fil des chapitres, il devrait se montrer un peu plus ...Harry Potter, quoi ! En tout cas, contente que cela te fasse rire !

Boneless : Mon but est de montrer des héros humains...alors il perdent leurs affaires, font des gaffes et ont mal à l'estomac !

Titania.: T'en fais pas, j'ai pas de vacances prévue avant longtemps ! Oui, nos deux héros se rapprochent mais il y a encore du chemin à faire. Idem pour William et Christina.

Angie Black : non, le retour a été supportable. Heureusement que je ne travaille pas. Eh oui, il évoluer mon Will mais c'est pas gagné lol ! Tu verra, TWWO est très sympa. Pour te faire connaître et connaître le autres, je te conseille d'aller faire un tour sur le forum ! ps : ouais, t'as raison d'être optimiste !