- MON SORCIER BIEN-AIMÉ -
Note : le personnage de Harry Potter, ses amis et le monde magique sont sortis de l'imagination fertile de J.K.Rowling et ne m'appartiennent pas. J'écris donc pour me divertir et non en espérant m'enrichir avec l'invention d'une autre.
Il est à noter qu'au cours de la rédaction de ce récit, j'ai été considérablement aidé par la relecture attentive et imaginative de Monsieur Alixe, Fenice et Calimera.
VIII : Anneaux et magie noire
La veille de mon rendez-vous avec Christina, je fis des recherches pour tenter d'éclaircir un peu ce qui m'attendait le lendemain dans le monde moldu. J'avais cru entendre le mot "cinéma" lors du bref appel de la joaillière et cela m'avait rappelé quelque chose. Je trouvai effectivement dans A la découverte du monde moldu la définition de ce mot : "Salle dans laquelle les moldus se rassemblent pour voir ensemble un spectacle ressemblant à une exposition de photographies qui racontent des histoires, et qu'ils appellent film."
Je n'étais pas sûr de bien comprendre. Le manuel faisait-il allusion à des photos sorcières ou aux statiques photos moldues ? Et quel rapport avec les bagues ? Etait-ce en fait une exposition de bijoux ? Finalement, j'en savais encore moins que la veille. Je repris mon téléphone pour décommander mais, une fois que j'eus l'appareil en main, je renonçai. Je me sentais vraiment mal à l'aise dans ces conversations sans interlocuteur visible et je risquais d'aggraver mon cas.
Une fois de plus, ce maudit appareil se retrouva enfoui dans le canapé et je sortis boire une Bièraubeurre dans mon pub favori.
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Je retrouvai Christina le lendemain au lieu et à l'heure convenus. J'étais assez nerveux et de son côté elle se montra relativement distante. Du coup, nous ne parlâmes pas beaucoup avant d'être arrivés à destination. Sur place, je compris mieux. "Le Seigneur des Anneaux" était le titre du spectacle que nous allions voir. Au vu de l'immense affiche placardée sur la façade du bâtiment devant lequel nous faisions la queue, cela n'avait rien à voir avec la fabrication des bagues.
"Avez-vous lu le livre ?" me demanda soudain ma compagne.
- Non, répondis-je sans trop savoir de quoi elle parlait. Et vous ? " répliquai-je.
C'est bien connu : la procédure de base quand on veut cacher son ignorance est de répondre à une question par une autre question.
"Oh oui, cela fait longtemps ! J'adore Tolkien. J'ai toutes ses œuvres à la maison."
Ah, je commençais enfin à comprendre de quoi il s'agissait ! Il était temps ! J'étais censé être un brillant Auror tout de même ! Donc, si je ne me trompais pas, nous allions voir en images une histoire écrite par un certain Tolkien. Dans le fond, un "film", c'était comme les livres illustrés pour gamins qui comportent une image animée par page, chacune d'entre elles relatant un petit bout de l'histoire.
Ainsi, Christina m'emmenait voir une histoire de gosses. C'était sans doute pour cela qu'il y en avait autant autour de nous. Mais qu'est ce que je faisais là, moi ?
Les premières minutes dans la salle furent assez déstabilisantes. Je fus assailli par d'énormes images défilant devant mes yeux, doublées par une musique et des voix qui semblaient sortir des murs de la pièce. Au bout d'une dizaine de minutes, cependant, je parvins à trier ce flot de sensations et je finis par comprendre que les petites historiettes qui se déroulaient devant nous étaient de la réclame. Ce n'était pas si différent, au fond, des publicités animées qui se trouvaient en bas de page des journaux. Il y avait juste le son en plus.
Finalement, les lumières s'éteignirent et l'histoire commença pour de bon. Pendant près de trois heures, j'oubliai tout ce qui m'entourait et me retrouvai plongé dans le monde magique que je croyais avoir quitté.
Quand les lampes se rallumèrent, j'étais complètement sonné. J'avais l'impression d'avoir vécu une expérience extraordinaire. Il fallait que j'écrive à Poudlard pour leur conseiller de réviser leur bibliographie. Celui qui avait rédigé le manuel d'enseignement que j'avais consulté n'avait vraisemblablement jamais mis les pieds dans un cinéma moldu.
"Vous avez aimé ? me demanda Christina.
- J'ai adoré, répondis-je sans honte, car elle-même paraissait ravie, ainsi que le public autour de nous.
- Les effets spéciaux étaient vraiment formidables, continua-t-elle.
- Formidables ! " renchéris-je sans savoir ce qu'était un "efespécio".
Nous sortîmes doucement, portés par la foule, commentant les différentes scènes que nous avions vues, notre réserve du début de l'après-midi complètement oubliée. Finalement, nous revînmes chez elle pour prendre le thé. Nous avons continué à parler du film. Cela me faisait drôle de parler avec elle de gobelins, d'elfes et de nains, même si ceux dont nous parlions n'avaient rien à voir avec la réalité. Finalement, elle alla chercher ses livres pour comparer le texte original avec "l'adaptation" comme elle disait.
Une fois de plus, le temps avait passé très vite en sa compagnie et, pour la première fois depuis que je la fréquentais, j'acceptai de dîner avec elle. C'est ainsi que je découvris ses appartements privés, où je n'avais jamais mis les pieds, car elle me recevait toujours dans son atelier.
Sa cuisine était remplie d'appareils bizarres. Elle m'installa sur une chaise tandis qu'elle nous improvisait un dîner simple. Je l'observais, essayant de deviner ce qu'elle faisait, aux maigres lueurs de mes connaissances imparfaites, glanées dans des manuels scolaires imprécis. Ainsi, je déterminai que le gros meuble blanc duquel elle sortait de quoi nous confectionner des sandwiches était un appareil à faire du froid, qui remplaçait nos sorts de conservation. Il y avait également divers appareils à faire du chaud, comme cette boite dans les fentes de laquelle elle inséra des tranches de pain qui ressortirent toutes dorées.
Elle s'assit devant moi et, tout en mangeant, je me sentis si bien que je me surpris à raconter le séjour que j'avais passé dans ma famille. Je lui parlai de mon père qui ne m'avait toujours pas pardonné d'avoir refusé de reprendre la direction de l'entreprise familiale, de ma mère avec qui je n'arrivais pas à avoir de vraies discussions, de ma sœur qui pour moi était passée sans transition du statut d'adolescente à celui de femme, ce qui avait brisé tous les liens de complicité qui nous unissaient, de mon neveu, et des nouvelles relations que j'avais esquissées avec lui.
Je fus surpris de pouvoir lui parler de tout cela sans avoir à mentir, de constater qu'il y avait finalement si peu de choses à cacher. Durant tout mon monologue, elle m'écouta, ses yeux brun-vert fixés sur moi, attentifs, amicaux, chaleureux. Elle ponctuait mon discours de petits signes de tête, et de petits bruits d'approbation qui me mirent en confiance et me firent me livrer comme je ne l'avais pas fait depuis des années. Depuis que j'étais adulte en fait.
Par la suite, ce fut son tour de me parler de ses parents, qu'elle voyait régulièrement, de son frère et de sa sœur, de ses neveux et nièce. Elle les mentionnait avec tendresse, et je sentis qu'elle était très proche de sa famille.
Finalement, il était près de minuit quand je réalisai à regret que je ne pouvais rester éternellement avec Christina et qu'il était temps de rentrer chez moi. Je me levai donc et pris congé.
Elle me raccompagna à la porte et, alors qu'elle me souhaitait bonne nuit, je fis quelque chose de complètement stupide mais qui, sur le moment, me sembla dans la lignée de ce que nous venions de partager : je me penchai vers elle et déposai un petit baiser sur ses lèvres. Ensuite, comme pris de panique, je fis volte face et me sauvai comme un voleur.
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Le lendemain, en repensant à la fin de la soirée, je me traitai d'imbécile. Mais je ne pouvais revenir sur ce qui s'était passé, et je devrai faire avec. Le manque de sommeil limitait mes capacités de raisonnement, et je décidai de remettre à plus tard la résolution de ce problème.
A l'heure du déjeuner, alors que nous prenions un repas rapide dans une taverne du Chemin de Traverse, je demandai à Potter :
"Tu es déjà allé au cinéma ?"
Il me fixa, un peu surpris sans doute de m'entendre parler d'un concept moldu.
"Non. Mais j'ai déjà vu la télévision. C'est un peu pareil, je crois.
- Je croyais que tu avais été élevé chez des moldus !
- Effectivement. Mais mes moldus n'étaient pas du genre à m'emmener au cinéma.
- Comment ça ?" demandai-je étonné.
Il m'avait semblé comprendre que c'était une occupation relativement courante.
"Ils avaient honte de moi. Ils craignaient tout ce qui sortait de l'ordinaire et la magie en faisait partie. Alors ils ne me sortaient pas beaucoup."
Au ton qu'il employait, je compris que, sans le vouloir, j'avais abordé un sujet sensible. D'ailleurs, après une petite pause et ce curieux mouvement de tête qui lui était familier quand il voulait chasser une idée déplaisante, il me renvoya la balle :
"Tu es allé au cinéma, toi ?
- Euh, oui.
- C'était bien ?
- Oui, c'est vraiment impressionnant. Par contre, j'ai trouvé l'histoire très bizarre. Enfin, je veux dire que je ne savais pas que les moldus racontaient des histoires avec des elfes et des gobelins.
- Tu ne serais pas allé voir "Le Seigneur des Anneaux", par hasard ?
- Tu connais ?
- Les parents d'Hermione l'ont vu et nous en ont parlé. Savais-tu que celui qui a inventé cette histoire était un cracmol ?
- C'est vrai ?
- D'après Hermione, son véritable nom est Kienlot. Je suppose que tu en as déjà entendu parler de cette vieille famille. Au fait, elle m'a offert des livres de lui pour Noël. Je te les prêterai si tu veux. Il y en a trois tomes, rien que pour l'histoire que tu as vue. Et si les démêlés de l'auteur avec le Ministère à propos de son œuvre t'intéressent, invite Hermione à déjeuner, tu auras tous les détails. Prévois deux bonnes heures.
- Merci, je crois que je vais me contenter de lire les livres.
- D'accord, je te les apporte demain."
Nous n'avions pas beaucoup de temps et nous finîmes nos sandwiches en vitesse, sans discuter d'avantage. Ce qu'il m'avait appris de sa famille m'avait étonné. Je n'aurais jamais imaginé que le Survivant puisse avoir été élevé dans un milieu hostile à la magie. Décidément, ce gamin déjouait tous les présupposés.
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L'interpellation du fameux Nott avait servi de préambule à toute une série d'arrestations pour trafic d'objets interdits, pratique de la magie noire et réunions à but subversif. Quand Potter eut sous les yeux le procès-verbal relatif à l'interrogatoire de l'agresseur de sa petite amie, il ne fit aucun commentaire. Mais à voir sa mâchoire contractée, je supposais qu'il n'en pensait pas moins.
Le lendemain de ma conversation sur Tolkien avec Potter, nous reçûmes comme mission de perquisitionner chez un supposé complice de Nott, un certain Overton. Avant de toquer à la porte du manoir délabré, mon coéquipier jeta un coup d'œil sur sa carte magique. Celui que nous étions venus voir était bien chez lui et s'y trouvait seul. Le plan de la maison était tellement brouillé qu'il fallait nous attendre à nous retrouver dans un véritable labyrinthe, truffé de passages secrets.
Le suspect tenta bien de nous refuser l'accès de sa demeure, tout en fixant haineusement Potter qui était venu à visage découvert, mais je lui rétorquai que s'il continuait à faire de l'obstruction, nous reviendrons en force et je ne garantissais pas que son logis soit encore debout après notre passage.
Il nous laissa donc effectuer notre fouille. Ce ne fut pas une partie de plaisir. La maison était humide et sale et nous fûmes vites crottés et transis. Mais nous accomplîmes notre inspection avec minutie, fouillant tous les réduits, scrutant planchers, murs et plafonds.
Je constatai à cette occasion que Potter avait un don pour repérer les coins douteux et suspecter les caches. Malheureusement, s'il en mit à jour un certain nombre, elles étaient toutes vides. Ce n'est qu'après des heures de recherche dans la poussière, les déjections de hiboux et autres détritus que je ne préférai pas identifier, que nous finîmes par mettre à jour un passage malodorant et suintant d'humidité.
Ce dernier nous conduisit dans une salle ronde, dont les pentacles dessinés sur le sol ne laissaient aucun doute sur l'utilité. Un rapide examen révéla la présence de multiples objets illicites et grimoires douteux.
Ne pouvant récupérer à nous seuls l'intégralité de ces pièces à conviction, nous nous contentâmes de poser des sceaux magiques sur la porte qui fermait la rotonde. Puis je me tournai vers le bonhomme qui nous avait suivis et lui ordonnai de nous remettre sa baguette.
"Allez au diable, vous et votre Ministère défenseur des Sang-de-bourbe et autres abominations. Profitez de votre règne, il sera court ! Nous saurons y mettre bon ordre ! cracha le prévenu.
- Vous retardez, lui répondit sèchement Potter. L'époque de Voldemort est bel et bien révolue !
- Je vous défends de prononcer le nom du Seigneur des Ténèbres !" hurla le fanatique.
Avant que je ne puisse esquisser un geste, Potter projeta le type contre le mur et l'y maintint cloué, appuyant sa baguette contre sa gorge.
"J'appelle Voldemort comme bon me semble, martela-t-il glacial. Je pense que j'en ai gagné le droit."
Il dégageait une telle aura de puissance à ce moment que, pour la première fois, j'eus la nette impression de me trouver devant le Survivant, avec tout ce que cela impliquait.
Overton dut avoir la même sensation, car il était blême et semblait croire sa dernière heure arrivée. En temps normal, Potter était du genre respectueux, à la limite du bonasse. Je ne l'avais jamais vu se livrer à un quelconque acte de violence gratuite. Mais à cet instant précis, il était pour moi un parfait inconnu et je ne pouvais absolument pas prédire ce qu'il allait faire. Et quelle que soit son intention, mon instinct de conservation m'incitait à ne pas m'y opposer.
Heureusement, il se maîtrisa assez rapidement et recula, alors que sa victime glissait lentement le long du mur, manifestement trahie par ses guibolles. A l'odeur qui me parvint peu après, il semblait que le bonhomme avait également eu quelques problèmes avec ses sphincters.
"On le coffre !" dit sèchement Potter.
Sans faire de commentaire, je récupérai la baguette et saucissonnai le bonhomme. Puis, je lui lançai un sort de nettoyage car se retrouver dans une pièce d'interrogatoire avec une personne qui s'est souillée n'est pas une partie de plaisir. Je sortis le portoloin consacré aux arrestations et l'approchais de notre homme.
Je jetai un coup d'œil vers Potter, attendant qu'il nous rejoigne pour activer le transfert, mais ce dernier transplana directement, dans le mépris le plus total de la procédure. J'avoue que j'en fus assez soulagé. Je préférais ne pas me retrouver dans ses pattes tant qu'il n'aurait pas recouvré son calme.
Je m'acquittai donc tout seul des formalités habituelles, sans grandes difficultés car Overton avait été maté par la démonstration de puissance. Quand Potter me rejoignit enfin dans la salle des interrogatoires, deux heures plus tard, nous étions en train de signer la déposition. Après l'avoir enfermé dans une cellule, Potter et moi retournâmes ensemble à la Ruche, en silence.
Alors que nous nous attelions à notre rapport, Malefoy vint nous rendre une petite visite, sans doute pour s'amuser avec son jouet préféré. Cependant, je jugeai que l'instant n'était pas très bien choisi, et je l'accueillis d'un "Dégage Malefoy !" péremptoire. Il me regarda avec surprise, mais quand il vit la tronche que faisait Potter, qui continuait à gratter férocement sur son parchemin, il sembla comprendre de quoi il retournait et n'insista pas.
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Le lendemain, j'arrivai assez tôt, selon mon habitude. Shacklebolt vint me voir avec en main mon rapport de la veille :
"Je préfère ne pas trop tarder avant de faire l'inventaire de la pièce secrète que vous avez trouvée. Votre prise d'hier, Overton, a demandé Staedler comme avocat."
Je savais ce que cela voulait dire. Staedler était un défenseur très doué pour faire sortir ses clients de prison en exploitant les failles du système. Et il était rare que ceux qui bénéficiaient de ses services soient innocents. Si nous voulions qu'Overton ne se retrouve pas très vite en liberté, il fallait faire parvenir au plus vite le maximum de preuves au département de la Justice magique.
"Cet endroit puait la magie noire, objectai-je. Je préférerais ne pas y aller juste avec Potter.
- Potter ne devrait pas trop mal se débrouiller. Ce n'est pas la première fois qu'il fait du nettoyage (1). Par contre, je suis d'accord pour t'adjoindre du renfort. Le problème, c'est que notre meilleur expert actuel c'est Malefoy. Il a pour ainsi dire grandi dedans et connaît des trucs qui ne sont pas dans le manuel. Tu crois que toi et Morrito pourrez éviter qu'ils s'entre-tuent, lui et Potter ?"
La veille, j'aurais dit oui sans hésiter. Mais maintenant que j'étais vraiment conscient de la puissance de mon partenaire, j'hésitai :
"Si Potter veut vraiment bouffer Malefoy, ni moi, ni Morrito ne pourrons nous y opposer !
- L'idée est d'empêcher la situation de se dégrader à ce point.
- J'ai le droit d'appliquer un Silentio à Malefoy ?
- Et de le stupefixer si Potter s'en prend à lui. Même en colère, je ne le vois pas s'acharner sur un corps sans connaissance. Au fait, c'est fini ? Tu ne demandes plus à voir Potter à fond ?"
Je lui racontai la scène de la veille.
"Je vois, reprit Shacklebolt. Au moins, il s'est très vite maîtrisé.
- Tu as une idée de la raison pour laquelle il a réagi comme cela ? On avait déjà abordé ce sujet pourtant. Cela n'avait jamais posé de problème.
- Vous avez parlé de Tu-Sais-Qui tous les deux ? demanda Shacklebolt en ouvrant de grands yeux.
- Non, pas directement, seulement de la Bataille. Il m'a dit qu'il avait été entraîné par Maugrey, que quelqu'un qu'il aimait bien y était resté, un loup-garou je crois, et même que Dumbledore espérait sans doute qu'il y ait moins de victimes.
- Il t'a dit tout ça ! Eh bien, vous êtes devenu de vrais copains !
- Tu crois ?
- Il n'est pas du genre à raconter sa vie aux inconnus. Ni à parler de ses exploits. S'il t'a parlé de tout cela, c'est que tu as su le mettre en confiance. C'est bien !"
Là dessus, le commandant hocha la tête, comme si cela confortait ses convictions. Je me demandai ce qu'il avait vu en moi pour qu'il me juge apte à faire équipe avec notre célébrité nationale.
"Pour en revenir à ta question, reprit Shacklebolt, je ne vois pas ce qui l'a fait réagir, mais je n'étais pas sur place. Mais Harry..." Shacklebolt sembla réfléchir sur la façon dont il allait formuler ce qu'il voulait me dire. "Potter a vécu quelque chose d'atroce pendant la Bataille. Je ne sais pas quoi, mais il a eu beaucoup de mal à s'en remettre. C'est donc naturel que cet épisode et Tu-Sais-Qui restent des sujets délicats pour lui.
- Cela n'a pas été une partie de plaisir pour nous non plus, commentai-je
- Non. Mais nous, on ne s'est battus que contre des Mangemorts."
Effectivement, Potter avait eu affaire à une partie infiniment plus coriace.
"Dans ce cas, tu crois que c'est une bonne idée de le faire retourner chez Overton ? Il y a des chances pour que nous y trouvions des traces de nostalgie du règne de Tu-Sais-Qui.
- Si j'envoie Malefoy et pas lui, il va s'imaginer que je l'en pense incapable. Et s'il y a une chose dont il n'a pas besoin, c'est de croire que je ne le juge pas à la hauteur.
- C'est justement ce que je ne comprends pas chez lui. Il nous a débarrassé d'un sorcier tellement puissant qu'aucun de nous n'aurait pu le vaincre, et il a besoin qu'on le félicite comme un gamin !
- Comme tout bon Gryffondor, il a tendance à foncer dans le tas et à réfléchir après. Une fois, il a payé très cher cette habitude, et cela l'a amené à douter de ses capacités. De plus, en tant que Survivant, il sait qu'on attend beaucoup de lui, alors il a peur de décevoir, car il y a des domaines où il n'est pas si extraordinaire qu'on pourrait le croire.
- Comme Auror, il se débrouille plutôt bien, admis-je.
- Pour un bleu, compléta Shacklebolt.
- Evidement !" répondis-je, avant de comprendre enfin ce que Shacklebolt s'évertuait à m'expliquer.
S'il m'avait choisi comme partenaire de Potter, c'est qu'il savait qu'il n'était pas dans mes habitudes d'être impressionné par la célébrité ou la réputation. J'étais parfaitement imperméable à tout ce qui touchait de près ou de loin au culte de la personnalité. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je n'avais jamais brigué le commandement, ni été proposé pour ce poste. Je traitais toujours les gens selon ce que je pensais d'eux, et non en fonction de leur position ou de leur grade, ce qui ne m'avait pas attiré que des amitiés au sein du Ministère. Or Potter avait besoin d'être traité comme un bleu et de gagner la considération des autres par ses réels mérites. C'est sûr qu'avec moi, il était bien tombé.
Par ailleurs, je notai que Shacklebolt m'avait jugé être assez objectif pour surmonter l'antipathie instinctive que m'inspirait son statut de célébrité. C'était un bon point pour moi.
"Bon, reprit Shacklebolt, recentrant une fois de plus le sujet de notre conversation, tu le sens ou pas ?
- Ça ira, répondis-je.
- Parfait ! Quand les autres seront arrivés, je vous veux tous les quatre dans mon bureau."
C'est ainsi qu'un quart d'heure plus tard, nous étions tous en rang d'oignons devant notre commandant. Il nous exposa rapidement le contenu de notre mission commune. Comme à son habitude, il conclut en nous demandant si nous avions des questions.
"Je préfère démissionner plutôt que de faire équipe avec Malefoy, a simplement commenté Potter.
- Pour une fois je suis d'accord avec Potter. Je préfère qu'il démissionne plutôt que de faire équipe avec lui", a renchéri l'autre.
Shacklebolt est resté impassible et a répondu tranquillement :
"Vous ferez ce qu'on vous dit. Et de toute façon, vous n'avez pas le droit de démissionner avant cinq ans de bons et loyaux services."
Je ne connaissais pas cette restriction. J'aurais mis ma main à couper qu'il venait de l'inventer. Encore une crise de Serpentard récidivant !
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Une heure plus tard, nous nous trouvions devant le lugubre manoir d'Overton, munis de nos détecteurs de magie noire. Avant d'entrer, je demandais, en direction de Potter :
" Il y a quelqu'un dedans ?
- Aucune idée", répondit-il, sans faire un geste vers sa carte magique.
Bien sûr, je pouvais lui ordonner de la sortir devant les deux autres et de me fournir le renseignement que je lui demandais. Mais je savais qu'il ne me le pardonnerait sans doute jamais, et c'était stupide de compromettre nos bonnes relations par une telle maladresse.
" Bon, décidai-je. On va faire le tour de la bâtisse avant d'y pénétrer, histoire de vérifier qu'il n'y a personne dans le parc. Potter et moi, on va de ce côté, et vous par-là, ordonnai-je.
- Bien, Chef !" répondit Morrito, faisant référence à mon grade de chef de brigade.
Nous partîmes dans des directions opposées. Des que les deux autres furent hors de vue, je jetais un coup d'œil interrogatif vers Potter qui déjà examinait avec soin son parchemin. Alors qu'il l'étudiait, je songeais que Shacklebolt n'avait fait aucune allusion à un quelconque projet d'en munir toute la brigade. Sans doute, les fameux jumeaux s'étaient-ils montrés aussi têtus que Potter l'avait prédit.
"Personne aux alentours, ni dans la maison", annonça-t-il.
Dix minutes plus tard, les autres nous rejoignirent, nous pénétrâmes enfin dans les lieux. Je fis faire un rapide tour des étages, puis nous nous dirigeâmes vers la rotonde secrète. Je levai les sceaux que j'avais installés, et je commençai par prendre des photographies.
C'était le roman policier moldu que Potter m'avait offert qui m'en avait donné l'idée. J'ignorais si le Magenmagot pouvait les utiliser pour rendre sa sentence, mais en tout état de cause cela nous servirait d'aide mémoire pour nos témoignages.
Par la suite, Malefoy entra et étudia soigneusement les pentacles dessinés dans le sol. Il termina son inspection en nous assurant qu'ils n'étaient pas actifs. Alors que nous le rejoignions au centre de la pièce, Potter demanda :
"Et la poussière ?
- Ça te gêne, Potter ? répondit Malefoy. Tu n'as qu'à t'en occuper. Je suppose que tes copains les elfes de maison t'ont montré comment faire !
- Tu ne sais pas que certains poisons peuvent être vaporisés sous forme de poudre ? demanda Potter avec mépris.
- Je m'en charge", coupais-je.
J'usais rapidement de sorts de nettoyage. Il n'y eut aucune réaction. C'était de la poussière tout à fait banale. Je répartis alors les tâche, prenant soin d'envoyer Potter et Malefoy le plus loin possible l'un de l'autre.
Avant de commencer, je regardai un peu comment Malefoy s'en tirait. Il paraissait effectivement à son affaire. Il désensorcelait rapidement les artefacts douteux, les mettait dans le sac prévu à cet effet et notait sans hésitation le nom de sa prise sur son parchemin. Je n'étais pas le seul à avoir remarqué son aisance, si j'en jugeais par la moue mi-dégoûtée, mi-entendue de Potter.
Je me mis à mon tour au travail. Cela faisait une heure que je m'évertuai à faire mon inventaire sans prendre de maléfice dans les gencives, quand je tombai sur un étrange miroir sur pied. Je l'examinai, me demandant s'il ne servait pas de "porte" pour se rendre dans un autre lieu, quand je constatai que je n'étais pas le seul à me refléter dedans. Mon père se tenait devant moi, et me regardait avec désapprobation. Je n'étais pas encore revenu de ma surprise, quand il m'accusa d'avoir trahi ma famille, dans des termes qui sous-entendaient qu'il avait rallié Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom et qu'il me reprochait de ne pas en avoir fait autant.
Confus, décontenancé, je le laissai me dévoiler ce que j'avais toujours craint, sans avoir jamais osé m'en assurer, quand soudainement, le miroir s'obscurcit. Potter se tenait à côté de moi, la baguette dirigée vers la glace.
"C'est un miroir du Riopsesèd., m'expliqua-t-il. Ça va ?"
C'était la première fois que j'y étais confronté, mais j'en connaissais le principe. Cette saloperie mettait en scène nos pires angoisses.
"Qu'as-tu vu dedans ? demandai-je sèchement.
- Mes propres fantômes, me répondit-il. C'est plus discret que l'épouvantard", ajouta-t-il, sans doute pour m'apaiser.
Il se saisit d'un morceau de tissu qui entourait des grimoires et en drapa le miroir. Je l'approuvai d'un signe de tête, et nous continuâmes notre office.
A la fin de la matinée, nous avions une liste conséquente d'objets illégaux, d'ouvrages traitant de pratiques interdites et des listes de noms et de lieux. Malefoy regarda les listes et lâcha :
"J'ai l'impression que ce sont des caches de Mangemorts.
- Qu'en sais-tu ? lui rétorqua Potter
- J'ai travaillé là-dessus avec l'Ordre. On me tenait au courant, moi ! répondit le blond avec condescendance.
- Merci Messieurs ! dus-je encore intervenir. Malefoy, tu verras ça directement avec Shacklebolt à la Ruche. Pour l'instant, l'important est de ramener ce que nous avons trouvé et de le mettre à la disposition du département de la Justice magique."
Par la suite, j'organisai le transfert, en prenant bien soin de ne jamais laisser Potter et Malefoy seuls ensemble. Comme ils avaient l'esprit désormais libre, chaque échange avait tendance à dégénérer, et Morrito et moi devions intervenir fréquemment pour calmer le jeu.
Je finis par comprendre ce qui motivait Malefoy. Provoquer Potter était une façon pour lui de tester ses limites. Comme avancer sur un lac gelé sachant que si l'on fait un pas de trop, la glace craquera. Ou exciter une bête féroce, faisant le pari de s'arrêter avant qu'elle ne bondisse et brise la chaîne qui la retient.
Ainsi Malefoy nous faisait une petite crise d'adolescence et utilisait Potter pour se faire peur. Il pariait qu'il saurait s'arrêter juste avant que Potter ne perde le contrôle de ses nerfs et ne lui flanque la raclée de sa vie, voir pire. Et Potter, conscient de sa puissance, était malgré lui obligé de se prêter à ce jeu et de se retenir quand l'autre le provoquait.
Quand tout fut terminé, j'étais nerveusement épuisé, j'avais envie de bouffer ces sales gamins. Bon sang, c'était bien la dernière fois que j'acceptais de piloter un groupe d'intervention les comprenant tous les deux !
Shacklebolt fut ravi à la lecture de notre rapport et resta enfermé deux heures avec Malefoy. Potter fut grognon tout le reste de la semaine, mais je ne m'en offusquai pas. Après tout, il avait plutôt bien supporté mes sautes d'humeur passées. Par ailleurs, cela me faisait presque plaisir qu'il laisse un peu tomber le masque. Les personnes trop gentilles ont tendance à m'ennuyer.
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Le samedi suivant, nous avions prévu, avec Christina, d'aller voir les joyaux de la Couronne. Quand elle me l'avait proposé, je m'étais réjoui à cette idée car je savais que ses commentaires professionnels seraient sans doute passionnants. Mais entre-temps, je m'étais bêtement laissé aller à l'embrasser, et je me demandais comment elle l'avait pris. Enfin, pour être exact, j'espérais que cela ne l'inciterait pas à croire que la nature de nos relations avait changé.
Je conçus un moment de lui présenter mes excuses pour cet incident. Mais je renonçai. Moins je semblerais prendre ce dérapage au sérieux, moins il aurait de conséquences. Oui, le mieux était de faire comme s'il ne s'était rien passé.
J'étais tout de même un rien nerveux quand je retrouvais ma petite Moldue devant l'entrée du musée. Elle me salua comme d'habitude, mais je remarquais qu'elle m'opposait une certaine réserve. Si cela signifiait qu'elle n'avait pas apprécié mon initiative, c'était tant mieux, même si c'était un peu humiliant.
Par la suite, prise dans la passion de son sujet, elle retrouva vite son aisance et une fois de plus, je la trouvai bien jolie et regrettai qu'elle soit moldue. Quand la visite fut terminée, je ne m'attardai pas. Je prétextai des courses à faire et repartis rapidement, non sans que nous ayons décidé de visiter le Château de Buckingham le samedi suivant.
Comme je me retrouvais laissé à moi-même beaucoup plus tôt que d'habitude, j'en profitai pour flâner un peu dans les rues. Malgré le froid mordant, ce n'était pas désagréable, et je pris plaisir à examiner les vitrines. Je restai pas mal de temps devant une devanture où se trouvaient des boites dans lesquelles se déroulaient des films. Des "télévisions", si ma mémoire était bonne. C'était assez fascinant de voir les différents spectacles se déroulant dans la demi-douzaine de boites présentées. Il y avait des personnes qui discutaient ensemble, d'autres se poursuivaient en voiture, des animaux présentés dans leur habitat naturel, des dessins qui bougeaient.
Je finis par avoir froid et m'arrachai à ce spectacle enchanteur. Je continuai ma promenade et finis par échouer dans une librairie. J'y entrai, curieux de m'initier à la littérature moldue. Pendant mes périodes de temps libre, je lisais souvent. Je peux dire sans me vanter que je connais presque tous les classiques sorciers.
Mais j'étais loin d'appréhender la richesse de la littérature moldue. Ce ne fut pas tant le nombre d'ouvrages présentés qui m'impressionna, même si je réalisai que même la longévité sorcière ne me permettrait pas d'en faire le tour. Non, ce qui me stupéfia fut la diversité des éditions et des genres. Tourisme, histoire, biographie, littérature enfantine, arts, tout cela était présenté d'une façon attractive, colorée, plaisante. Rien à voir avec nos austères librairies. Je déambulai un long moment entre les rayons, feuilletant les ouvrages, observant les clients. Finalement, je fus chassé à l'heure de la fermeture, non sans avoir dépensé tout l'argent moldu que j'avais sur moi.
oooO§0§Oooo
(1) Dans Après la bataille, Harry a hérité du coffre de la famille Black et a dû le débarrasser de toute trace de magie noire, ce qui lui a donné de l'expérience en ce domaine.
15/12/2004 : Bonjour, cher lecteurs. J'espère que vous vous portez bien et que vous avez apprécié ce petit moment de lecture. Bon, partez pas, cette semaine, j'ai plein de choses à vous dire.
Tout d'abord, on me demande de corriger une erreur : Pattenrond n'est pas un Fléreur mais un demi-Fléreur. (source : le site officiel de J. K. Rowling).
Ensuite, concernant le chapitre 7 : La semaine dernière, vous êtes nombreux à avoir apprécié les mésaventures de Willy avec son téléphone. En fait, moi-même je n'ai pas de mobile et quand on m'en prête un, c'est toujours un peu laborieux. Je n'ai donc pas eu à chercher loin pour trouver un modèle.
Vous avez également bien aimé la discussion avec les Gryffondors. Ça tombe bien, j'ai prévu plusieurs conversations éclairantes qui permettront à Stratford d'en apprendre plus sur Harry.
Enfin, vous êtes un grand nombre à espérer voir le Harry à fond. C'est prévu bien sûr, mais pour faire durer l'histoire, il faut bien que William ne découvre le Potter que petit à petit. Cela ne fait donc que commencer.
Pour le malentendu sur le Seigneur de Anneaux, il faut que je vous avoue : c'est pas moi qui ai eu l'idée, c'est Monsieur Alixe. Faut croire que ce jour là je n'avais pas tellement d'inspiration. En tout cas, ça a donné ça :
MOI à la cantonade : Si on parle à un sorcier du Seigneur des Anneaux, il pense à quoi ?
LUI : Une exposition de bijoux ! Elle est pas bijoutière ta moldue ?
MOI : Oh chéri, tu es génial !
LUI : Oui, je sais. Au fait c'est quoi le Seigneur des Anneaux ?
MOI : Rien, mon chéri ! Continue à trier tes timbres.
29/09/05 : Mise à jour
- ANNONCE -
Mon résumé depuis cette semaine est : Je suis Auror et mon nouveau partenaire s'appelle Harry Potter. J'aime pas les nouveaux, les Gryffondors m'agacent et je me méfie des héros. Alors pourquoi moi ? - MAJ CHQ MERCREDI -
Mais je n'en suis pas entièrement satisfaite. Pour cette raison je lance un :
GRAND JEU-CONCOURS pour définir un nouveau résumé.
Vous pouvez donc soit :
- Proposer un résumé de 35 mots maximum
- Voter pour une proposition faite par un autre reviewer (ou le mien)
Euh... y'a rien à gagner mais vous allez jouer quand même hein !
Et les réponses à mes chers lecteurs :
Dreyd : Merci d'avoir posé un mot.
Mimi Luflin : Merci de me le répéter, cela fait toujours plaisir. Harry ne deviendra pas psychopathe, mais deviendra plus naturel donc moins réservé. Ce qui se passe dans ce chapitre n'est que le début. Le duel avec malefoy est prévu (mas pas tout de suite). Pour Stevens, c'est raconté dans Après la bataille. Mais il est possible qu'un jour, Harry raconte à Stratford ce qui s'est passé.
Mhisoka : Je suis contente que tu ait pu venir directement sans être obligée de lire ALB. Comme ça tu peux prendre ton temps tout en profitant de ma nouvelle production.
Ryan :Oui, c'est le point de vue différent qui m'a donné envie d'écrire.
Coline la retameuse : Je suis heureuse que tu aies profité de ton peu de temps sur Internet pour venir me lire et que cela t'ait plu. J'espère que tu récupéreras bientôt Ninie pour nous livrer la suite d'Antigone.
Csame : Mouarf; c'est marrant moi je ne vois pas Stratford tout à fait comme ça. Mais cela n'a aucune importance, c'est exprès qu'il n'est pas décrit, pour que chacun puisse l'imaginer librement (non à la dictature des films qui nous imposent une vision stéréotypée ! ). Cependant, ne pas oublier qu'il est censé être séduisant (il a eu pas mal de petites copines dans sa vie). Mais séduisant ne veut pas nécessairement dire beau. Et merci pour tes compliments, ils me font toujours très plaisir (je te sais assez critique).
atalante : Je sais, mon résumé est nul. Voilà, ta review m'a donné envie de régler le problème et toutes les propositions sont les bienvenues. Merci d'avoir donné ton avis.
Sam Elbereth : Pour Pattenrond, j'ai voulu simplifier mais c'est corrigé !
marion-moune : C'est énervant quand on écrit un long texte et que tout saute ! Merci d'avoir recommencé. Non, j'qi pas prévu de rencontre avec Nott et avec ce qui vient de se passer, je pense que Stratford va éviter. Mais bon, je peux toujours changer d'avis.
Bubblejoyce et Olympe : Salut les filles, vos reviews sont toujours aussi plaisantes. J'ai bien noté que vous avez publié 2 textes, que je n'ai pas encore eu le temps de lire, mais je compte bien venir.
beru ou bloub : Merci d'être passé malgré les cours.
kikou224 : l'agression de Ginny prend une grande place dans Ginny en 6ème année au cours du mois de mai. J'ai cependant réécrit cette scène qui ne me plaisait pas, tu peux donc aller la relire. Sans doute, Stratford ressent plus de choses pour Christina qu'il ne le pense... Pour mon avance, j'espère ne jamais vous décevoir...
Elmire : Merci pour cette review instructive et intéressante comme d'habitude. Je ne sais pas si je vais mettre tes précieux renseignements dans ma fic, car Statford est très inculte pour tout ce qui est étranger. Oui, des renseignements sur l'institut de police de Nicolet m'intéresseraient, pour ma culture générale..
Angie Black : Voilà, tu l'as ta séance de cinéma. Je pense aussi qu'une avanture sérieuse lui ferait du bien. Je vais y réfléchir ;-) J'ai vu ta réponse mais j'ai pas encore eu le temps de reviewer (bin oui, je lis pendant que je nourris Louise, alors j'ai pas les mains libres)
lapaumee : Effectivement, le coup du téléphone, c'est très révélateur. Pour le ciné, j'espère que la scène t'a plue. Bises
Boneless : Mais oui, mais oui. Bien sûr que Harry va montrer de quoi il est capable.
Kazy : Je suis assez d'accord avec ta définition de mon chapitre lol, mais je crois qu'il a quand même bien plu. L'"Esprit" est bien là !
Namyothis : Moi non plus j'aimais pas trop les math (mais chut, ma belle-mère était prof de math !)
c.Thalie : Je ne répond pas maintenant à ta question car je vais y répondre dans la fic. Je pense qu'au cours des chapitres on va faire le tour de toutes la capacités de Harry.
gaelle griffondor : Eh oui, c'est comme ça !
La p'tite Lili : C'est un séducteur mon Statford, pour qu'on ait envie de l'appeler par son petit nom !
rayuroplanis : Faut pas que j'aille trop vite dans la découverte de Harry par Willyboy. Ma première fic était écrite à 90 quand j'ai commencée à la mettre en ligne, la seconde à 50 et celle ci à 30... mais j'ai failli remettre la publication à plus tard, je l'avoue. Mais tout le monde semblait tellement pressé...
BabyChang : Oui, j'ai eu 4 reveiw de toi, cala a fait une moyenne avec les 5 qui avaeint disparues la semaine précédente ! Je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait que je suis passé à côté de sa relation avec Ron dans ALB. Je suis actuellement en train de réécrire des passages où les 2 garçons parlent ensemble et où Ron essaie de le faire rire. Je te tiendrais au courant quand je modifierai les chapitres en ligne.
Dawn456 : Le matrch contre Ginny est passé, c'était pendant la seconde année de Harry au Centre de formation de Aurors. Mais on aura la saison de Quidditch du Ministère lors du chapitre 10. Bises
sissicho : Harry en action vient de commencer. Il y aura d'autres épisodes. Patience !
Allima : Si Stratford se croit mieux que Christina ? Bien sûr, vu qu'il est un peu raciste (enfinn plus exactement il pense les sorciers supérieurs aux autres). Pour sa connaissance du Harry, Stratford n'est pas au bout de ses surprises !
virg05 : comme chaque mercredi jeune fille. Biz
Andromede : euh le portable, moi j'en suis toujours à ce niveau ! Le couple Christina/Stratford est en cours. Patience.
harana : Pour Willy, pas vraiment de modèle, sauf pour ses déboires avec le téléphone (là c'est moi). Pour mon histoire, j'ai une trame dans la tête, j'écris les scènes clés dans le désordre, puis je découpe en chapitres. Mais le nb de chapitre a tendance à augmenter en cours de route, quand j'écris plus linéairement, car j'ai des idées qui viennent. J'étais donc partie sur 15, puis 20 et maintenant j'ai 23 chapitres incomplets...je pense donc finir à 25. Ils lisent les LJ pour décider d'un recrutment ! #soupir# Ton bavardage m'a bien intéressé. N'hésites pas à recommencer si tu a l'inspiration !
Titania.M : Si, si ! Stratford sait qui est Jedusor. C'est pour cela qu'il n'ose intervenir quand Harry avance sa main vers les archives qui le concernent.
Fenice J'ai tout compris ! En fait Freud s'est trompé. Le lapsus n'est pas le produit de notre inconscient mais le résultat d'un sort de Confusion. A moins que Freud soit sorcier et ait travaillé au Ministère au bureau des Excuses aux Moldus.
Steamboat Willie : Bon, tout va bien alors. Merci d'aimer autant.
