- MON SORCIER BIEN-AIMÉ -


Disclamer : la plupart des lieux et personnages viennent de l'univers créé par J.K Rowling.

Je dois également beaucoup à mes relecteurs : Monsieur Alixe, Fenice et Calimera


Résumé de la semaine : Je suis Auror, Serpentard et surtout, je déteste me coltiner les nouveaux... On m'a donné Potter : nouveau, Gryffondor et héros de sa condition ! Mais qu'est-ce que j'ai fait ? (Synopsis)


XIII : L'enlèvement

Les semaines suivantes s'écoulèrent sans heurts. Je passais tous mes week-ends avec ma petite joaillière. Implicitement, nous avions décidé de ne pas changer trop radicalement nos habitudes. Nous nous promenions beaucoup dans Londres, que je commençais à bien connaître, et nous y faisions des visites culturelles. La seule différence, c'est que j'arrivais dès le vendredi soir et ne repartais que le lundi matin. Au cours de la semaine, il nous arrivait de nous parler par l'intermédiaire de nos téléphones.

Je fis de nombreux emprunts à la Bibliothèque d'études moldues, et je commençais à me sentir vraiment à l'aise dans mes conversations avec Christina, d'autant que cette dernière ne me posait pas de questions personnelles. J'appréciais sa discrétion. Par contre, elle me parlait beaucoup de sa famille, et je dus inventer un certain nombre de prétextes pour refuser qu'elle me présente à ses parents. Heureusement, son frère et sa sœur n'habitaient pas Londres.

Le tournoi de Quidditch du Ministère suivait son cours. Je préférais être avec Christina qu'assister aux matches, mais j'en avais de larges échos par mes collègues, d'autant que Ben Tarvi poursuivait Potter de ses directives, même en dehors des entraînements. Il faut dire qu'il nous fallait obtenir le maximum de points à chaque rencontre si nous voulions obtenir la coupe car, nonobstant leur défaite contre nous, le Département des Sports marquait davantage, ce qui leur conférait une nette avance dans la course au trophée.

Dans cette optique, la stratégie adoptée par Potter était déterminante. En effet, il ne fallait pas qu'il mette fin à une partie trop rapidement, sous prétexte que l'équipe adverse avait marqué les premiers points si l'analyse de son parcours révélait qu'elle était moins forte que la notre. Mais il devait aussi prendre en compte la motivation et la fatigue de notre équipe en cours de partie, pour être à même de pronostiquer la suite des événements.

Potter était donc quotidiennement poursuivi par son entraîneur, qui semblait avoir fait de notre victoire une affaire personnelle. Moi, je l'aurais envoyé bouler depuis longtemps, mais Potter me confia que les capitaines successifs qu'il avait eus à Poudlard étaient du même acabit, et qu'il avait l'habitude.

oO§0§Oo

Le mois de mai tirait à sa fin quand Shacklebolt sortit de son bureau ce jour-là, ,et s'avança vers nous, la figure sombre, alors que Potter et moi étions en train de déjeuner, perchés sur nos bureaux :

"Je viens de recevoir un appel au secours. Une fillette a été enlevée. Nous allons nous rendre chez ses parents par cheminée."

Je reposai mon sandwich, l'appétit coupé. Les enlèvements d'enfant constituent des affaires bien délicates. Potter avala ce qu'il avait dans la bouche, et nous suivit vers la sortie. Je me demandai pourquoi c'était nous qui étions choisis. Ce genre d'histoire demandait du doigté, et Potter n'avait même pas un an d'ancienneté.

"La Chênaie", nous indiqua le commandant, avant de s'engouffrer dans une des cheminées de l'Atrium.

Nous le suivîmes l'un après l'autre. Nous nous retrouvâmes dans un salon cossu. Une femme en larmes était assise sur le canapé, au côté d'un homme défait, qui tentait tant bien que mal de la réconforter.

"Je vous présente Monsieur et Madame Dubois, dit Shacklebolt.

- Dubois !" s'exclama Potter

L'homme regarda Potter un instant, puis ses yeux se fixèrent sur sa cicatrice :

"Oh, vous êtes Harry Potter ! Mon frère Olivier nous parlait souvent de vous quand il était à Poudlard !

- Harry Potter, répéta sa femme. Oh, Merlin merci ! Vous allez retrouver ma petite fille, n'est-ce pas ?

- Je vais faire de mon mieux, répondit mon partenaire, visiblement mal à l'aise devant une telle ferveur.

- J'aimerais que vous nous racontiez tout, intervint Shacklebolt.

- Nous avons une petite fille de cinq ans, Dorothy, commença Dubois. Tous les matins, elle va se promener avec sa nurse dans le parc. Nous lui avons aménagé tout un espace, avec des jeux de son âge. Normalement, cette promenade dure une heure. Quand mon épouse s'est rendue compte qu'au bout de deux heures, elles n'étaient pas rentrées, elle est allée les chercher. Elle a retrouvé la nurse inconsciente, mais pas de trace de notre petite Dorothy. Ma femme m'a immédiatement appelé à mon bureau et je suis venu tout de suite. Voici le message que nous avons trouvé sur le corps inanimé de Miss Westbrook."

Il tendit un papier. Shacklebolt le lut puis nous le passa. Il y était inscrit : "Si vous voulez revoir votre fille vivante, ne dites rien à personne. Instructions suivront".

"Nous vous félicitons d'avoir pris l'initiative de nous prévenir, commenta Shacklebolt. Ce n'est pas une décision facile, mais vous avez fait le bon choix.

"Je l'espère, répondit Dubois, d'une voix qui tremblait un peu.

- Pouvons-nous voir la nurse ? D'ailleurs, où est-elle ?

- Dans sa chambre. Elle a mal supporté le Stupéfix qu'elle a reçu. De plus elle a fait une véritable crise de nerfs quand elle a su que Dorothy avait disparu. Nous avons dû lui administrer une potion calmante. Mais avant de s'endormir, elle nous a garanti n'avoir rien vu. Elle était en train de jouer avec la petite, puis cela a été le trou noir.

- Avez-vous d'autres personnes à votre service ou vivant ici ?

- Personne, à part la nurse.

- Ce n'est quand même pas vous qui faites le ménage", fis-je remarquer.

Quand on a des meubles de ce prix, on les astique rarement soi-même.

"Oh non, bien sûr ! Nous avons des elfes.

- Combien ?

- Trois.

- Il ne faut pas qu'ils sortent de la maison aujourd'hui, a spécifié Shacklebolt. Notre présence ici de doit pas être révélée.

- Ce ne sont que des elfes, dit madame Dubois en haussant les épaules.

- Cela ne les empêche pas de révéler ce qu'ils voient", intervint Potter pour la première fois.

Tous les regards convergèrent vers lui.

- Ce ne sont pas des elfes libres, spécifia madame Dubois.

- J'ai connu deux elfes non libres qui ont désobéi et qui ont révélé les secrets de leurs maîtres, répliqua Potter. Ils ont des opinons à eux, vous savez !

- Je ne suis pas persuadé... commença Dubois.

- Ils peuvent également être trompés et révéler ce qu'ils savent de bonne foi, intervint Shacklebolt, avec son habilité habituelle à éviter les conflits. Donc gardez-les ici. Et, si possible, maintenez la nurse endormie."

Il attendit que les Dubois aient acquiescé pour continuer :

"Voilà ce que nous allons faire. Les Aurors Potter et Stratford vont rester auprès de vous pour être à vos côtés quand vous recevrez les instructions des ravisseurs. Ils prendront ensuite les mesures nécessaires."

Il s'écarta des parents affligés et nous fit signe de le rejoindre :

" Potter, si les ravisseurs donnent rendez-vous à l'un des parents pour récupérer une rançon ou quoique ce soit d'autre, il faudrait que tu l'accompagnes avec ta cape d'invisibilité. Une fois sur les lieux, surtout n'interviens pas. Mais tâche de savoir qui est le coupable, grâce à ta carte magique et, bien sûr, essaie de savoir où il se rend ensuite. Quoiqu'il soit, hélas, très probable qu'il transplane. Au fait, que se passe-t-il si le bandit vient grimé grâce à du Polynectar ou une magie comme ton bonnet ?

- Son véritable nom apparaît, répondit Potter. Cela a déjà été testé.

- Parfait. Quand tu as tous ces renseignements, tu reviens immédiatement à la Ruche. Tant que la fillette est entre leurs mains, je ne veux aucune initiative de ta part.

- Bien Commandant !"

Shacklebolt prit congé, et Potter fit un aller-retour rapide en cheminée pour récupérer sa cape. Puis commença l'attente. Ça a l'air de rien, mais rester sans rien faire aux côtés de deux personnes folles d'inquiétude, c'est très éprouvant. Je sentais Potter très tendu, mais cela faisait partie des choses qu'il lui fallait apprendre : gérer son angoisse et celle des autres.

Finalement, au bout de deux heures, un hibou postal vint apporter un message : Dubois devait préalablement se procurer cent mille gallions, puis se rendre à la Halle aux Poudres pour y récupérer un message, sur la troisième cheminée de droite. Ce dernier lui indiquerait le lieu où il devrait déposer l'argent.

Le hibou appartenait à la Poste de Pré-au-lard, ainsi que l'indiquait la bague qu'il avait à la patte. Il ne pouvait nous fournir aucune indication sur son expéditeur.

"Possédez-vous l'argent demandé, demandais-je à Dubois, car cela représentait une somme conséquente.

- Pas en liquide, me répondit-il. Mais mon entreprise est florissante et je peux demander aux gobelins de m'avancer cet argent, en leur donnant ma société en garantie.

- Vous allez leur en demander la moitié, lui conseillai-je. Cela impliquera une seconde rencontre et multipliera les chances que nous mettions la main sur eux.

- Cela ne mettra pas ma fille en danger ?

- Au contraire, cela leur donnera une bonne raison de la garder en vie", répondis-je, considérant que si c'était des tueurs, la gamine était déjà morte.

Je continuai :

"Monsieur Potter va vous suivre, sous une cape d'invisibilité. Veillez à faire comme s'il n'était pas là. Mais en même temps, arrangez-vous pour qu'il puisse lire discrètement les instructions qui vous seront remises. Si vous devez voyager en cheminée, il faut que vous rentriez ensemble dans le conduit. Et si vous touchez un objet qui viendrait de ces misérables, la lettre d'instruction par exemple, il devra le toucher en même temps que vous, au cas où ce serait un Portoloin. Potter, si jamais tu es découvert, essaie de capturer au moins l'un d'entre eux et rapplique le plus vite possible à la Ruche. Car à partir de ce moment, le temps écoulé deviendra capital.

- Entendu", me répondirent-ils tous les deux.

Ils partirent rapidement pour le Chemin de Traverse, pour récupérer les cinquante mille gallions à la banque. Au bout d'une heure, pendant laquelle je restai avec une Madame Dubois en larmes, son mari revint seul, par transplanage.

La lettre qu'il avait trouvée sur la cheminée publique était effectivement un portoloin qui l'avait amenée dans un lieu désert, en plein bois. Il avait laissé la rançon sur place, accompagnée d'un petit mot expliquant que les Gobelins lui donneraient le reste le lendemain. Potter était resté là-bas.

Je les quittai, non sans avoir bien recommandé aux Dubois de garder le secret sur notre présence, et leur promettant de les tenir au courant. Je retournai à la Ruche où Potter devait revenir dès qu'il aurait glané des renseignements. J'espérais qu'il se soumettrait aux ordres et n'entreprendrai pas une croisade personnelle.

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Il était près de seize heures trente quand Potter fit sa réapparition :

"Je n'ai pas eu à attendre très longtemps. Assez vite, un certain Homer Pickens si j'en crois ma carte, a fait venir le sac à lui par un sortilège d'attraction. Je ne l'ai même pas vu. Il a immédiatement transplané après cela."

Il y avait un Homer Pickens inscrit au service des Cheminées dans une localité se trouvant à proximité de Pré-au-Lard. Nous décidâmes de faire une petite descente là-bas. Shacklebolt désigna quatre collègues pour nous accompagner Potter et moi. Nous utilisâmes la cheminée publique du patelin et encerclâmes sa maison.

Avant même de lancer l'assaut, je savais que la petite ne se trouvait pas dans le bâtiment, car Potter avait discrètement consulté sa carte magique, et cette dernière indiquait que notre homme s'y trouvait seul. A nous six, nous le cueillîmes sans peine, et le conduisîmes au Ministère pour l'interroger. Nous retournâmes sa maison, mais ne trouvâmes aucune trace des gallions.

A partir de ce moment, chaque minute comptait. En effet, nous ne savions pas s'il ne devait pas recevoir la visite d'un complice ou s'il n'était pas attendu pour une réunion prévue à l'avance, bref, dans quelle mesure son absence ne serait pas néfaste à la gamine. Il était près de dix-huit heures quand l'interrogatoire commença, et deux heures plus tard, ce salaud niait toujours farouchement être mêlé à un quelconque enlèvement.

Vers vingt heures, Shacklebolt dut répondre à un appel urgent. Potter et moi avons échangé un regard inquiet, craignant que ce soit une mauvaise nouvelle concernant notre affaire. Pour ne pas avoir le temps de m'inventer des scénarios catastrophiques, je repris une fois de plus :

"Où étais-tu vers dix-sept heures trente aujourd'hui ?

- Je l'ai déjà répété cinquante fois : j'étais chez moi !

- Nous savons que c'est faux.

- Eh bien, prouvez-le."

Finalement, sans doute angoissé par l'absence de Shacklebolt qui s'éternisait et nous faisait craindre le pire, Potter commença à s'énerver à son tour :

"J'ai pas besoin de preuve, car je t'ai vu de mes yeux recevoir de l'argent en échange de la vie d'une gosse, espèce de pourriture !

- Faut changer de lunettes. Vous croyez m'impressionner parce que vous ressemblez à Harry Potter ?"

Voilà qui expliquait pourquoi il n'avait pas paru troublé à la vue de mon partenaire jusque là !

"Tu veux vraiment voir Harry Potter pour de bon ?" demanda mon coéquipier d'une voix sèche.

Pour ma part, je me reculai, peu soucieux de me retrouver entre un Potter furieux et la source de son mécontentement. Fugitivement, je regrettais que Shacklebolt soit parti, car si Potter déconnait, j'allais en prendre pour mon grade.

Potter leva sa baguette dans la direction de notre client et sa puissance magique devint nettement perceptible. Les yeux de Pickens s'agrandirent. Il venait manifestement de comprendre que toute ressemblance avec un héros national n'était pas complètement fortuite.

"Vous... commença-t-il.

- Legilimens !" le coupa Potter.

Le temps resta comme suspendu un instant dans la salle d'interrogatoire. Notre homme resta figé, la bouche ouverte, les yeux exorbités, tandis que Potter le fixait, intensément concentré. Puis la voix de Potter s'éleva, bizarre, comme lointaine :

"Une maison grise aux volets bleus, avec un peuplier à gauche. A droite un cimetière, entouré d'un mur en brique…"

Et il fit demi-tour, sortant en courant de la salle d'interrogatoire. Avec le peu d'éléments dont je disposais, je ne sais comment je compris ce qu'il était en train de faire. D'une façon ou d'une autre, Potter avait eu une vision de l'endroit où était détenue la fillette et il sortait du Ministère pour pouvoir s'y rendre en transplanant.

Je bondis sur notre accusé abasourdi et hurlai :

"L'adresse !!"

Il était tellement bouleversé par ce qui venait d'arriver, qu'il me la donna en bégayant :

"Cheminée publique d'Ashnam. A cinq minutes par le chemin à droite."

Je l'assommai d'un Stupéfix et courus comme un fou à l'Atrium. J'hurlais "Ashnam" dans le conduit, déboulai dans la bicoque en torchis qui abritait cette cheminée de campagne et bondis dehors. Je pris le chemin de droite à fond de train, recherchant désespérément des volets bleus et un cimetière.

oO§0§Oo

Quand j'arrivai sur place, je ne pouvais avoir aucun doute sur ma destination : des éclairs rouges et bleus émanaient d'une maison adossée à un cimetière. Je m'élançais vers la porte, qui semblait avoir été enfoncée. Je jetai un œil prudent à l'intérieur. Deux individus lançaient des sorts offensifs vers un coin de la pièce où une table renversée servait d'abri de fortune. Un homme, sans doute stupéfixé, gisait à terre entre les deux camps.

Je n'eus aucune peine à reconstituer ce qui s'était passé. Un certain Gryffondor sans peur et sans cervelle était entré en trombe dans cette maison, avait réussi à maîtriser l'un de ses occupants, mais se trouvait maintenant coincé comme un rat par les deux autres. Et qui sait si un quatrième n'était pas en train d'égorger la fillette pendant ce temps ou de transplaner avec elle ?

Il était temps que j'intervienne, car la table qui servait de protection à Potter était sur le point de se désintégrer. Je me penchai en avant et stupéfixai les deux bandits qui étaient dans ma ligne de mire. Puis, je reculai pour me remettre à l'abri et hurlai :

"Potter, combien y'a-t-il de personnes dans cette baraque ?"

Au bout de quelques instants, sa voix s'éleva :

"Trois, en plus de la gamine et de nous deux.

- Et autour ?

- Personne. Pas de sorciers en tout cas !"

Génial ! Ne pas oublier de prévenir les Oubliators pour qu'ils viennent faire la grande lessive dans ce charmant village moldu.

J'entrai dans la maison, alors que Potter sortait de son refuge. Je lui aurai bien signifié ce que je pensais de sa conduite irresponsable, mais il y avait plus urgent. La maison ne comportait que trois pièces, dont l'une fermée à clé. Sa porte ne résista pas à nos Quod fores recludant (1) conjugués.

Une petite fille avec une robe bleue et des souliers rouges était étendue sur un lit. Je m'avançai vers elle et la secouai légèrement. Elle ne réagit pas. Je la secouai plus fort, m'accrochant à l'espoir que la carte de Potter n'indique que les personnes vivantes.

Je collais l'oreille sur sa poitrine, et eut beaucoup de mal à entendre son souffle ténu au-dessus de mes propres halètements. Je la touchais de ma baguette en murmurant "Enervatum" puis "Finite incantatum", mais en vain.

"Sainte Mangouste !" annonçai-je à un Potter blafard. Nous reprîmes le chemin par lequel j'étais arrivé pour rejoindre la cheminée publique, n'osant pas risquer un transplanage, du fait de notre stress et de notre fatigue..

Je commençai par introduire ma tête dans l'âtre et essayai le bureau de Shacklebolt. Il s'y trouvait, et se précipita sur moi dès que ma tête apparut dans sa cheminée.

"Mais qu'est ce que vous fichez ! Où êtes-vous ?

- On a la gamine. Elle est inconsciente et on va à l'hôpital. Il nous faut du monde pour récupérer trois stupéfixés, et un Oubliator au cas où on nous aurait entendus."

Je conclus en lui donnant nos coordonnées, puis entrai dans la Cheminée et hurlai "Ste Mangouste".

oO§0§Oo

Je confiai la fillette à un médicomage, tâchant de lui donner un bref aperçu de la situation pour qu'il puisse établir son diagnostic. Potter, qui m'avait suivi, me suggéra :

"On prévient les parents ?

- Non, on attend un peu. Si elle pouvait être réveillée, ce serait mieux. Et puis, je préfère parler à Shacklebolt d'abord."

Ce dernier arriva dix minutes plus tard, alors que le guérisseur nous expliquait qu'il avait réussi à réveiller la gamine, mais comme elle s'était mise à glapir de terreur, il l'avait ré-endormie à l'aide d'un charme léger. Shacklebolt réquisitionna immédiatement une cheminée de communication pour prévenir les parents qui arrivèrent rapidement.

Ils nous remercièrent brièvement, avant de se précipiter dans le cabinet de consultation où dormait leur enfant.

"On rentre à la Ruche ! annonçai-je sèchement en attrapant le bras de Potter surpris. Il se laissa cependant entraîner, sous le regard interrogateur de Shacklebolt. Nous empruntâmes une cheminée et puis descendîmes de l'Atrium vers notre Quartier Général.

D'un geste, je lui intimai de me suivre dans le bureau du Commandant. J'en refermai la porte sur nous. Il me fixa, interrogatif :

"Y'a un problème ? demanda-t-il innocemment.

- Un problème ? Mais bon sang, Potter, ça t'arrive de réfléchir ? T'es complètement malade ou quoi ? Bougre d'idiot, non mais tu réalises que tu as failli faire tout foirer avec tes manières de faire ? Que serait-il arrivé si j'étais pas intervenu, hein ? Tu peux me le dire ? Mais non, bien sûr, pour cela il faut penser et c'est manifestement au-delà de tes capacités. Bordel, je vais finir par croire que Malefoy a raison, et que tout ce qui t'intéresse, c'est ta gloire personnelle ! Mais merde ! Qu'est-ce qui t'a pris d'y aller tout seul ! Shacklebolt nous a envoyé à six pour arrêter un mec, et toi, tu pars tranquillement de ton côté, sans nous dire où tu vas ! Alors que tu ne sais même pas dans quel merdier tu vas te fourrer ! Et s'ils étaient partis avec la gamine après t'avoir mis hors de combat ? Est-ce que tu réalises que pour eux, le meilleur moyen d'effacer toutes les preuves, c'était de faire disparaître la mioche ? Qu'est-ce que tu aurais dit aux parents, hein ? Désolé, je croyais être capable de m'en tirer tout seul, mais pas de chance, j'ai foiré, et votre fille est morte ! Parce que toi, t'es peut-être le Survivant, mais les autres, ils meurent, figure-toi !!!"

Au début de ma diatribe, il m'avait fixé, médusé, puis était devenu écarlate. Maintenant que j'avais fini, il était très pâle et avait les yeux baissés vers le sol. Cela m'énerva encore d'avantage. Il fallait toujours le complimenter le Potter ou bien il nous faisait une dépression. Merde ! Il était temps qu'il grandisse un peu et qu'il apprenne à assumer ses conneries.

Je m'apprêtais à en rajouter une seconde couche quand Shacklebolt pénétra dans le bureau. Il nous dévisagea, sans doute sensible à l'atmosphère lourde qui planait dans la pièce, et alla s'installer à son bureau.

"Avant de lire votre rapport écrit, j'aimerais avoir un résumé de ce qui s'est passé après que j'aie quitté la salle d'interrogatoire."

- Potter va se faire un plaisir de te raconter ses exploits", sifflai-je hargneusement.

Ce dernier rougit de nouveau, fixant toujours obstinément la moquette usée.

"Potter ? demanda Shacklebolt d'une voix égale.

- Euh, je… j'étais assez en colère qu'il ne dise rien, et…enfin.. je craignais pour la petite fille… et j'ai eu une idée, je n'avais jamais essayé, mais cela avait marché une fois avec Rogue… alors … enfin…

- Tu as fait quoi exactement ? dit Shacklebolt, coupant les balbutiements de Potter.

- Legilimentie.

- QUOI !!! s'est écrié le commandant, perdant un instant son calme imperturbable.

C'est quoi ce truc ?

- Tu es legilimens ? a demandé Shacklebolt

- Euh…non… enfin, j'avais jamais essayé. Mais j'avais réussi une fois, quand Rogue me donnait des leçons d'occlumentie…

Ces termes me rappelaient quelque chose, mais je n'arrivais pas à me souvenir de ce dont il était question.

"De quoi parlez-vous ? suis-je intervenu.

- Legilimentie, art de lire les pensées. Occlumentie, art de les cacher, m'a brièvement affranchi Shacklebolt sans quitter Potter des yeux.

- Tu as lu dans les pensées de Pickens ? ai-je demandé, incrédule.

- Oui, enfin non, pas exactement. J'ai vu des images. Il était avec la petite. Et j'ai vu la maison.

- Mais pourquoi tu ne l'as pas fait plus tôt, ai-je demandé avec colère.

- Mais je ne savais pas que je savais le faire. Moi, tout ce que j'ai appris, c'est à fermer mon esprit pour que Voldemort arrête de m'envoyer ses pensées !"

V… Vous-Savez-Qui lui envoyait ses pensées ? A cette idée, je me sentis soudain nauséeux et ma colère me quitta d'un coup. Je me laissais tomber dans un des fauteuils qui faisaient face à Shacklebolt, et lui demandai :

"Tu n'as rien à boire ?

- Si. Et tu devrais manger un morceau avec. Toi aussi, Harry. Si tu t'asseyais, hein ?

Il sortit de son placard une bouteille de whisky et une boîte en fer blanc cabossée qui contenait des biscuits noirâtres. J'en pris un et croquai dedans. Normalement, j'évite de manger ce qui sort des mains de Tonks, mais là, c'était un cas de force majeure.

C'est fou ce que ce gamin avait vécu. Les pensées de… Finalement, il était étonnant qu'il ne soit pas plus piqué que ça.

"Bon, reprit Shacklebolt après nous avoir servi à boire et avoir veillé à ce que nous ayons ingurgité au moins un des blocs massifs qu'il nous avait donnés. Et ensuite ?"

J'intervins :

"Ensuite, on ne t'a pas trouvé et, comme le temps pressait, on a décidé d'aller voir tout de suite. Sur place, on a constaté qu'il n'y avait que trois hommes et que la gamine était bien là, alors on a donné l'assaut."

Potter leva le nez de son verre et me regarda bouche bée. Le problème avec les Gryffondors, c'est qu'ils n'ont aucune disposition à mentir correctement. Quoique si je me référais au regard pénétrant du commandant, la fatigue avait amoindri mes dispositions naturelles en la matière.

"Je vois, dit-il. Je n'ai pas besoin de vous rappeler que vous avez violé plusieurs règles de procédure et que vous avez pris plus de risques qu'il n'est habituellement souhaitable. Mais vous avez obtenu d'excellents résultats. Toutes mes félicitations !"

Je fus soulagé qu'il ne cherche pas à en savoir davantage tout de suite. Je savais que nous ne perdions rien pour attendre, mais j'étais lessivé et je n'avais qu'une envie, m'écrouler sur mon lit. Il nous laissa finir notre verre et manger un autre gâteau. Puis il nous raccompagna à la porte de son bureau en nous disant de prendre notre matinée le lendemain.

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Je me pointai vers onze heures le lendemain à la Ruche et commençai à rédiger le rapport. J'étais en train de me demander comment j'allais raconter la fin de notre soirée mouvementée, quand Shacklebolt me fit signe depuis la porte de son bureau. Je m'y attendais. Le commandant n'est pas du genre à laisser tomber quand il suspecte une embrouille.

Il me fit asseoir, et me regarda fixement sans prononcer un mot. Je lui rendis tranquillement son regard. Il en fallait un peu plus pour m'impressionner. D'ailleurs, il ne joua pas très longtemps à ce petit jeu et attaqua :

"Il y est allé tout seul, hein !

- Ce n'est pas ce que j'ai écrit dans mon rapport, ai-je répondu.

- Mais cela lui ressemblerait bien. Et puis cela cadrerait un peu mieux avec ce que Pickens m'a raconté ce matin.

- Il n'a pas parlé hier soir ?

- Tu étais allé un peu fort avec ton Stupéfix. Il était un peu confus, on n'a rien compris à ce qu'il racontait. Quoique, c'est peut-être Potter qui lui avait embrouillé l'esprit. Ce gamin ne connaît pas sa force.

- Comment va la petite, demandais-je, ne tenant pas à m'attarder sur le sujet.

- Plutôt bien. Par commodité, les bandits l'ont maintenue presque toute la journée inconsciente, du coup, elle n'a pas eu le temps d'avoir vraiment peur. On a eu de la chance, c'étaient des amateurs.

- Ouais, on a eu de la chance", l'approuvai-je avec chaleur.

Shacklebolt eut un petit sourire :

"Tu tiendras le coup ?

- Je devrais y arriver. Je peux dire qu'avec lui, je ne m'ennuie pas.

- Son… hum… enthousiasme ne te pose pas trop de problème?

- Jusqu'à maintenant, j'ai réussi à assurer. Mais s'il a toujours été comme cela, c'est un miracle qu'il soit toujours vivant !

- Effectivement. Une chance incroyable et des alliés intervenant au bon moment. C'est Harry Potter, tu sais.

- Mais bon sang, Commandant ! Qu'est-ce qui t'as fait croire que je serais capable de le maîtriser !

- Je ne te demande pas cela. Juste de le canaliser et lui apprendre à utiliser son énergie à bon escient.

- Je crois que je vais demander une augmentation.

- C'est une bonne idée. J'appuierai ta demande", me promit Shacklebolt en se saisissant d'un parchemin pour me signifier que l'entrevue était terminée.

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Quand Potter arriva, j'étais en train de terminer le rapport. Il se campa devant moi et me dit de but en blanc :

"Je suis désolé pour hier soir. Tu as entièrement raison. J'ai agi de façon irresponsable et j'ai mis la petite en danger. Et toi aussi."

Ses pommettes étaient un peu plus rouges que d'habitude, mais ses yeux étaient fermement plantés dans les miens. Le légendaire courage des Gryffondors a quand même des côtés sympathiques.

"L'important est que tu en aies pris conscience, répondis-je.

- Oui...enfin..." Sa rougeur s'accentua. "Je ne peux pas te promettre que je ne recommencerai pas. Quand je suis sous pression, j'ai tendance à ne plus... réfléchir de la même façon. Je suis désolé, mais c'est comme ça."

Ouais, à ne plus réfléchir du tout, je dirais. Quoique non, ce n'était pas vrai. Il avait songé à essayer son truc dans les pensées et, même s'il avait déconné après, cela nous avait quand même permis de retrouver la gosse.

"Si j'ai bien compris, la prochaine fois que tu es sous pression je te stupéfixe pour éviter que tu ne prennes une initiative intempestive ?

- Euh, oui..., enfin, non, je n'agis pas toujours comme cela !

- Eh Potter, je rigolais. Au fait, ton ligimili-truc, tu crois que tu pourrais le refaire ?

- Aucune idée. Quand je suis énervé, je fais des choses que je suis incapable de refaire après.

- Tu devrais essayer, cela pourrait être utile !

- Oh, t'es volontaire pour me servir de cobaye ?

- Ça va pas, non ! répondis-je, révulsé à l'idée qu'il puisse aller pêcher des images dans ma tête.

- Dommage", fit-il d'un ton déçu, mais la lueur amusée qui brillait dans ses yeux me fit suspecter qu'il venait de me rendre la monnaie de mon gallion.

Il reprit son sérieux et m'annonça :

"Je vais expliquer à Shacklebolt ce qui s'est passé hier. Je ne veux pas que tu aies des mauvais points à cause de moi."

J'aurai dû m'en douter !

"Je ne préfère pas, Potter. D'abord, tu me ferais passer pour un menteur. De plus, j'ai fini mon rapport et je n'ai pas envie de le refaire. Et troisièmement, cela obligerait le commandant à perdre du temps à te faire la leçon, alors que tu viens de m'avouer que cela ne servirait à rien. Tu ferais mieux de te rendre utile et de me chercher un café pendant que je vais lui rendre ma copie.

Je le plantai là, sans lui laisser le temps de répliquer. En cheminant vers le bureau du Commandant, je me demandais si mon augmentation suffirait à me permettre de m'offrir un petit séjour au soleil l'été suivant.

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Quelques jours plus tard, j'eus l'occasion de parler tranquillement avec Shacklebolt. J'en profitai pour lui demander si nous pouvions envisager d'utiliser le don de Potter de façon plus systématique lors des interrogatoires.

"Ce n'est malheureusement pas possible.

- Tu crois qu'il n'y arrivera pas ?

- La question n'est pas là. J'ai fait des recherches. Ce qu'il a fait est parfaitement illégal. L'usage de la legilimentie n'est permis que dans des cas très précis, comme la guérison des maladies mentales. Ce n'est pas un hasard si ce n'est pas une science très connue du grand public. Imagine un peu l'usage que l'on pourrait en faire.

- Mais on ne pourrait pas l'utiliser, euh... discrètement.

- Impossible. Quand on récupère un souvenir dans la tête de quelqu'un, cette personne "voit" le souvenir. En fait, Pickens pourrait très bien nous attaquer pour cela et nous serions obligés de le relâcher. Il n'y a plus qu'à espérer qu'il n'ait pas compris ce qui s'est passé ou qu'il ait un mauvais avocat.

- On ne pourrait pas demander à ce que cela devienne permis quand la vie d'une personne est en danger ?

- Même Croupton en son temps n'a pas autorisé la pratique de la légilimentie lors des interrogatoires, c'est dire. Cela dit, il avait peut-être des raisons de ne pas souhaiter travailler avec des légilimens à portée de sa tête. Cela aurait peut-être pu être envisageable si Amos Diggory avait remplacé Fudge, mais avec Griselda Marchebank à la tête du Ministère, nous n'avons aucun chance."

C'était de justesse que Griselda avait été élue, car le programme de Diggory, très axé sur la sécurité, avait obtenu une large audience auprès de la population sorcière, traumatisée par la guerre qui venait tout juste de prendre fin. Mais le Survivant était sorti de sa retraite et avait soutenu Marchebank, qui prônait la réconciliation nationale et qui affirmait qu'il était indispensable de faire évoluer la communauté magique en l'ouvrant vers les autres espèces intelligentes. Cette prise de position avait fait basculer le scrutin.

J'avais bien entendu voté pour Diggory, et je m'étais demandé si le Survivant avait bien toute sa tête en lâchant celui qui faisait de la répression anti-mangemorts sa priorité. Mais maintenant que je connaissais Potter, je comprenais qu'il n'avait fait qu'affirmer ses convictions : il se préoccupait vraiment du Statut des elfes, traitait les Gobelins en égaux, et devait sans doute considérer que nous avions beaucoup à apprendre de la technologie moldue.

Sur ce dernier point, je commençais à me dire qu'il n'avait pas tout à fait tort. L'informatique, le téléphone et le cinéma manquaient un peu à notre monde. Par contre, je ne voyais pas quel avantage pouvaient trouver les stupides et crédules elfes de maison à prendre leur destin en main. Pas plus que je ne voyais ce que nous pouvions gagner à laisser les Gobelins entrer au Ministère. Ils étaient tout juste bons à provoquer des bagarres dans les bars et à compter leur argent.

"Et les cartes magiques, repris-je. Tu en as parlé aux Weasley ?

- Oui, grogna Shacklebolt. Ces deux-là sont plus têtus que des mules. Ce serait contraire à leur éthique. Leur éthique ! Ce qu'il ne faut pas entendre ! Ils passent leur temps à désorganiser Poudlard avec leurs produits et viennent, à moi, me parler d'éthique.

- On ne peut pas les obliger ?

- A part le chantage, je ne vois pas comment. Et là, ce ne serait vraiment pas éthique. J'en ai touché un mot à leur mère, au cas où. Mais je crains qu'elle n'ait plus tellement d'influence sur eux, maintenant.

- Et si on "empruntait" la carte de Potter et on essayait de l'analyser ?

- Tu veux aller la lui demander ? s'enquit le commandant. Tant qu'à faire, je préfère qu'il reste dans notre camp, celui-là. Et puis, ce n'est pas sûr que cela nous serve vraiment à quelque chose. Il faudrait sans doute des années pour comprendre comment marche cette carte. Et sais-tu comment s'appelle le jeune prodige du Département des Mystères ? Hermione Granger-Weasley. Franchement, je préfère laisser tomber."

Ces Weasley, finalement, manquerait plus qu'un d'entre eux ne devienne Ministre !

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Quod fores recludant : que les portes s'ouvrent ! (© Fenice)


19/01/2005 : Vous êtes plusieurs à avoir remarqué que le dernier chapitre était un peu plus court, oui j'avoue, "seulement" 4 500 mots. C'est comme ça.

Pour l'histoire du préservatif, j'avoue que j'ai beaucoup hésité à le mettre car je tiens à faire une fic, "tout public". Mais le désir de vraisemblance l'a emporté. Je me suis dis qu'une femme cultivée qui a la trentaine en l'an 2002 aurait quand même tendance à se protéger du sida et autre MST quand elle commence une liaison avec un homme dont elle ne sait rien.

Le message de la semaine sera donc : Protégez-vous (et ne faites pas comme Christina, pensez-y dès la première fois)

Voilà, vous savez tout. On se retrouve la semaine prochaine pour un chapitre intitulé "Serpentard !"


Et les réponses à mes chers lecteurs :

Kikou224 : Non, ils ne se sont pas avoué leur amour, seulement leur attirance mutuelle. JE ne sais pas si William peut lui dire comme ça qu'il est sorcier. IL ne fait pas oublier que les sorciers ne veulent pas que leur existence soit connue des moldus. Tes reviews ne sont jamais inutile. Même si tu n'as rien de spécial à dire, je sais que tu m'aslue, et cela me fait plaisir.

Belval : Wouaouh ! Tu as mis le temps à venir mais tu t'es bien rattrapé. Il est sûr que Stratford a encore beaucoup à apprendre sur Harry, mais ce dernier a énormément à apprendre de William. Le livre policier, c'était sans arrière pensées, juste pour aider. Il n'est pas certain qu'il se rende compte combien Harry le fait évoluer. De toute façon, il fait un vrai déni de ce qui est en train de lui arriver avec Christina. Oui j'avais envie de traiter des préjugés et de la différence, je suis contente que ça se remarque ! Pour les rapports avec Malefoy, plusieurs épisodes sont prévus, bien sûr, patience. "Je m'enrichis de nos différences". J'adore. Vulcain, tu dis ? T'es un extraterrestre ?Mouarf la vente de Harry miniature. Ça lui ferait complètement péter les plombs, là. JE sens bien parfois, tu ne l'aime pas trop le Willy. B'in c'est exprès. C'est un vrai Serpentard. Y'a du bon et du mauvais. Ce qui caractérise les Serpentards, indépendamment de leur ruse et ambition, c'est leur éducation réductrice. Heureusement, qu'on peut réviser ses préjugés, avec un peu de volonté. Harry le Survivant comme nom de scène, Mouarf ! Non, à priori, c'est Harry qui joue le gentil dans leur duo de charme, sauf quand il s'énerve. A ce jour, Harry ne sais toujours pas qu'il fait équipe avec un Serpentard, mais il ne va pas tarder à l'apprendre (j'en ris d'avance). Pour la pierre philosophale, il semble me rappeler que c'est bien Flamel qui devait la récupérer et la détruire. Pour le petit Monde (Maugrey), ils sont pas tant que ça les Aurors, alors retomber sur les mêmes personnages, c'est crédible.

Je ne suis pas sûre que Harry s'écrase devant Ginny. Disons qu'il n'apprécie pas de l'affronter quand elle est en colère, mais sur certain point, elle peut dire ce qu'elle veut, il n'en fait qu'à sa tête. C'est le Willy qui est toujours un peu réducteur dans ses jugements qui croit ça. Mdr le Chanteur-garou. Des exposés ? T'es étudiant ? Non, ils n'ont pas 13 dossiers sur Harry, seulement 7. Et ils en ont deux fois plus sur Jedusor, ce que je trouve plus logique. Les références que nous connaissons alors que le narrateur passe à côté, j'avoue, c'est mon fond de commerce. C'est cette idée qui m'a donné envie d'écrire cette fic. Je m'amuse bien en fait. Pour la peste, je vais peut-être glisser une autre allusion. Mais je ne vois pas Harry raconter ce qui s'est passé. Trop humiliant pour lui. Pour la vision de Hannh des Serpentard, il est plutôt content qu'elle défende leur intégration dans le NAV. D'ailleurs pour moi Stratford est une Serpentard type. C'est Malefoy qui est une caricature de ce qu'il y a de pire chez eux. Dans mon idée, Shacklebolt espéraient bien que ces deux là s'entendent et se complètent. Mais bon, tant que c'est pas fait, il reste dans l'expectative (enfin là c'est en bonne voie). Hilton ? de qui me serais-je inspirée (je regarde presque pas les informations, et puis j'ai pas la télé).Pour moi, Harry est vraiment pas à l'aise avec les filles, car à part Ginny, il a pas de très bons souvenirs. En plus, il est l'objet d'un culte, ce qui le gène beaucoup. Quant au fait qu'il paraît prude, c'est qu'il est simplement pudique. Will n'a pas vraiment de scrupules à demander une carte de chocogrenouille. Sur le coup il pense pas à son neveu, et après il se dit qu'il préfère que le Survivant lui doive une faveur. C'est un Serpentard, après tout. En fait, s'il a aidé Harry, c'est aussi par esprit de corps. Les Aurors ont vécu des moments difficiles du temps de Voldemort, alors ils ont pris l'habitude de pouvoir compter les uns sur les autres. En fait, il aurait aidé n'importe lequel de ses partenaires. Contente que tu aies aimé mon match de Quidditch. Je confirme, nous n'avons jamais retrouvé le voleur de ma Grand-mère, mais il faut bien dire qu'elle aurait été la première désolé si elle avait su qu'il avait été arrêté. Non, Stratford ne recherche vraiment pas le mariage, il a pas envie de s'engager, ni d'avoir des enfants. Mais là, le problème est surtout qu'il a peur de se trahir et tous les ennuis qu'il aurait avec le Ministère après. Et puis, son éducation le pousse pas vraiment à avoir des relations suivies avec une moldue. MERCI pour tes longues et intéressantes reviews, pas indigestes du tout, je les ai adorée. En plus our les dernières je les recevaient en temps réel sur mon ordi, c'était sympa. A demain (enfin, pour toi, ça fait : A tout à l'heure)

Jean Benoit : Pour le chapitre 11 mes relecteurs étaient mitigés. Je l'ai amélioré, mais, comme j'ai de bons relecteurs, cela ne m'étonne pas qu'ils ne soient pas les seuls à penser que ce n'est pas mon meilleur chapitre (heureusement que mes lecteurs me laissent une autre chance). J'ai une bonne nouvelle : ils ont aimé le chapitres suivants :-) PS : je ne crains pas les critiques constructives, je les utilise, c'est tout.

Harana : C'est moi qui te remercie pour tous tes bons mots. A mercredi prochain.

Ishtar :Ne nous serions nous pas déjà croisés sur le forum de TWWO ? Effectivement, je connais Djeiyanna et Calimera "pour de vrai". C'est amusant de constater que tu apprécie nos productions à toutes les trois, alors que nous écrivons dans des registres radicalement différents. Mais j'avais déjà remarqué que nous avions des reviewers communs. Bonne année à toi aussi.

taz : Willy va bien s'en sortir, bien sûr. En fait, ce ne sera pas aussi compliqué qu'il ne le craint : Christina va continuer à lui en proposer, voilà tout.

Djeiyanna : Je plaide coupable. Je n'ai pas envie d'écrire des grossièretés alors le Willy a un langage plus châtié que sa personnalité ne le dicte. Gniark, cette fois c'est fait. Le Willy t'a vraiment fait des infidélités.

marion-moune : Merci pour ton mot !

kobe23 : Harry n'en a aucune idée, il pratique la contraception sorcière.

alinemcb54 : Merci !

BabyChang : Je suppose qu'on peut deviner la nature d'un sorcier en le surprenant en train de jeter un sort. Mais ce n'est pas ce que j'ai prévu. Moi je suis persuadé que l'acteur qui incarne Malefoy et les fics où son perso est OOC sont pour beaucoup dans le culte dont il est le héros. Parce que dans les livres, vraiment je ne vois pas. Il y est méchant et trouillard. Et sa personnalité n'est pas très développée comme tu le fais si justement remarquer (contrairement à celle de Rogue, d'ailleurs)

fénice : oui, il va me falloir pas mal de chapitres pour les rapprocher, ces deux là.

Virg05 : Merci, à la semaine prochaine !

Dragonia Lucilius : Hé, hé ! C'est vrai que le résumé que m'a fait Andromède était intrigant à souhait. Le concept de ragard extérieur m'a été inspiré par la fic Antigone Bird de Coline la rétameuse (tu devrais l'aimer aussi, le lien est dans mes favoris). Ecrire un vrai roman…tentant, mais pour l'instant que n'ai pas eu l'idée d'un scénario original, alors c'est pas pour tout de suite. Oui, il est pratiquement certain que je la finirai, elle est en grande partie déjà écrite.

Draya felton La suite toutes les semaines, promis

Allima : Oui, on va dire que Hermione a bien élevé Harry, lol !

Severia Dousbrune : En ce que concerne ses sentiments pour Christina, William se voile la face. Comme on a sa vision des choses, il n'en parle donc pas. Habitudes pantouflardes : peut-être, il faut dire que le Willy n'est pas très romantique. C'est sûr je m'amuse bien à écrire, sinon, je le ferai pas. Pour Mélanie, hélas, son auteure l'a définitivement supprimé (elle a même pas gardé ses brouillon, snif !). Bises

Synopsis : Contente de t'avoir plu. Les préservatifs, c'est Christina qui va continuer à les fournir.

Lenaleonyde1138 : Oui, j'aime bien ce thème, je le trouve vraiment intéressant.

Kazy : C'est un bonheur de maltraiter un peu Willy, histoire de lui apprendre à être aussi borné.

rayuroplanis : Les préjugés de Willy boy viennent plus de son ignorance que d'une réelle idéologie. Il est donc prêt à évoluer. En fait, il lui sera plus dûr d'admettre ses sentiments que de reconnaître les mérites des Moldus.

Csame : Oui, ça tranche un peu, mais bon, c'est une histoire d'adultes. Heureusement que j'ai Monsieur Alixe comme expert es réactions masculines lol !

aresse : Ouin le Willy est vraiment un handicapé des sentiments. Pour Mélanie, aucun espoir l'auteur ne l'envisage pas et n'a même pas gardé trace de son texte !

gaelle griffondor : Merciiiii !

La p'tite Lili : Merci pour ton mot. A la semaine prochaine.

Dawn456 : Je suis contente que tu aimes à ce point. Pour lutter contre le syndrome de la page c'est simple, j'ai plein de chapitres d'avance. Comme ça, j'utilise mes réserves quand j'avance pas (j'avais commencé à écrire deux mois avant de commencer la mise en ligne)

cecile rogue : Gniark, je m'amuse bien avec mon Willy. Hermione a les cheveux court depuis Après la bataillle (pour le mariage de Bill).

badmoony : T'en fait pas. J'adore recevoir des reviews, mais je reconnais le droit imprescriptible du lecteur de ne pas en laisser. L'essentiel est que tu passe du bon temps à me lire.

Fee Flea(u : Willy est expérimenté certes, mais pas dans le domaine des sentiments. Si Willy n'en avait pas entendu parler, cela aurait donné une scène que je ne veux pas mettre maintenant, alors j'ai contourné la difficulté. Effectivement, il se marie dans un an mais a déjà eu sa grande discussion avec Ginny donc est un peu aguerri quand même. Pour aller voir ta fic, je n'ose rien promettre du fait du retard que j'ai déjà accumulé dans mes engagements. Bisous. Si tu aimes les Harry/Ginny, je te conseille vivement La déclaration de Guerre (trad : Diablotin, Auteur en anglais : Jeconais)

geobabault : Willy n'a pas du tout envie que leur couple soit sérieux, il n'envisage donc pas de lui dire la vérité. Mais bon, il va peut-être pas faire ce qu'il veut éternellement.

Mate : A la prochaine et merci pour ton mot.

Titania.M : Dans certains domaine, Harry en sait plus que Willly… d'où l'intérêt de leur association.

Zabou : plus, voilà la suite.

Kaorulabelle : un peu, c'est vrai

Drago Malefoy : Je ne sais pas encore où je vais arrêter l'histoire. Tout dépend des idées qui me viennent.

beru ou bloub : Oui le Willy va en avoir besoin

dreyd : on le plaindrait presque le Willly, hein ?