- MON SORCIER BIEN-AIMÉ -


Disclamer : la plupart des lieux et personnages viennent de l'univers créé par J.K Rowling.

Je dois également beaucoup à mes relecteurs : Monsieur Alixe, Fenice et Calimera


Résumé de la semaine : Je suis un Auror Serpentard et mon nouveau partenaire est le "grand" Harry Potter. J'aime pas les nouveaux, les Gryffondors m'agacent et je me méfie des héros. Ça donne quoi à votre avis ?(Mélange de Sandrine Lupin et Gaelle griffondor)


XIV : Serpentard !

Au début du mois de juin, j'étais sur le Chemin de Traverse avec Potter, ou plus exactement Potter-Evans car il avait chaussé son bonnet change-tête, quand j'aperçus une personne de ma connaissance. C'était la veuve de mon ancien partenaire, tué au cours de la Bataille du Survivant. Je demandai à Potter de m'attendre un instant, et allai la saluer. Elle était accompagnée de son fils, qui devait maintenant aller sur ses cinq ans.

Nous échangeâmes quelques mots, et nous séparâmes en prévoyant de nous revoir trois mois plus tard, sur la tombe de son mari. En effet, tout comme la plupart des Aurors qui s'étaient trouvés à cette maudite Bataille, je passe le vingt-huit août, jour férié qui en marque la mémoire, à honorer le souvenir de mes camarades tombés au champ d'honneur. Je rejoignis Potter, et lui dis brièvement :

"La veuve de mon ancien coéquipier. La Bataille...."

Potter se tourna brusquement en direction de ceux que je venais de quitter. Ses traits se brouillèrent, comme si une magie plus forte que celle de son bonnet était en œuvre, et son véritable visage apparut. J'eus un choc en lisant le mélange de tristesse et de culpabilité qui bouleversait ses traits alors qu'il suivait des yeux la silhouette menue de la femme et celle, trottinante, de son enfant.

Je compris alors que le Survivant ressentait la même chose que moi, la même chose que tous ceux qui avaient participé à ce combat : la honte d'y avoir survécu, alors que tant de nos camarades y étaient restés. Quand il se tourna vers moi, nous échangeâmes un regard douloureux, rempli de compréhension mutuelle.

oO§0§Oo

Une dizaine de jours plus tard, Ginny Weasley arriva à l'heure du déjeuner :

" Bonjour Monsieur Stratford, bonjour Harry !

- Bonjour Ginny.

- Bonjour Mademoiselle Weasley. C'est bon, Potter, tu peux y aller, on finira plus tard.

- Voulez-vous vous joindre à nous, Monsieur Stratford ? demanda la jeune femme.

- Oh, je ne veux pas vous empêcher de vous retrouver en amoureux ! déclinai-je.

- Ne vous en faites pas pour cela, nous nous retrouverons ce week-end, insista-t-elle.

- Oui, bonne idée, Stratford, viens donc avec nous, renchérit Potter."

J'avais de bons souvenirs de ma dernière entrevue avec la petite rousse, j'acceptai donc leur invitation.

"Si cela ne vous ennuie pas, nous irons dans le Londres moldu, c'est le seul moyen pour que Harry ait la paix", précisa la copine de Potter.

Je lui affirmai que cela ne me gênait pas, et nous sortîmes du Ministère en empruntant la cabine téléphonique qui nous sert de lien avec la rue. La jeune fille portait déjà une robe et un manteau moldus, mais Potter dut transformer sa robe de sorcier en pardessus, révélant le jeans et la chemise qu'il portait en dessous. Quant à moi, je donnais à ma propre robe la forme d'un costume. Ce genre de métamorphose est suffisant pour une courte incursion dans le monde moldu, quand personne ne risque de nous examiner de trop près.

Ils m'entraînèrent dans un petit restaurant italien qu'ils semblaient bien connaître. Les tables étaient séparées par des murets en briques, ce qui nous permettait de discuter sans risquer d'être entendus par les autres clients. Nous commandâmes des pizzas.

"Je ne vous ai pas vu au dernier match de Quidditch, commença la Weasley. Y êtes-vous allé ?

- Non, j'avais d'autres projets, répondis-je. Mais j'ai cru comprendre que Potter s'y est encore distingué.

- On s'est bien amusé, commenta sobrement ce dernier en enfournant un grand morceau de sa pizza aux fruits de mer.

- Comment va votre neveu ? s'enquit sa compagne.

- Très bien, merci. Il a beaucoup apprécié sa visite chez vos frères.

- Je pense qu'aller les voir devrait faire partie du cursus scolaire, commenta-t-elle. Je suis sûre que cela ferait naître des vocations en métamorphose, enchantements et potions.

- C'est sûr que Rogue ne donne pas une image très attractive de sa matière, ricana Potter.

- L'avez-vous eu comme professeur ? me demanda la Weasley.

- Je crains que vous ne me rajeunissiez, répondis-je. Il était élève en troisième année quand je suis rentré à Poudlard.

- Tu y étais en même temps que mon père, alors ! s'exclama Potter.

- Oui, mais je ne le connaissais que de vue. Nous n'étions pas dans la même maison, précisais-je, pensant que les circonstances étaient favorables pour aborder, enfin, ce point délicat.

- Ah bon, tu es de quelle maison ? me demanda-t-il, mordant à l'hameçon.

- Serpentard, bien sûr !

- Pardon ? s'étrangla-t-il à ma plus grande satisfaction.

- Je ne te l'avais pas dit ? fis-je innocemment.

- Jamais ! répliqua-t-il furieux.

- J'ai dû oublier, haussai-je les épaules. A ce propos, j'apprécierais que tu arrêtes un peu de mettre systématiquement "Connard" et "Serpentard" dans la même phrase. Je ne suis pas susceptible, mais à force, ça devient agaçant."

La tête que fit Potter à ce moment-là valait le détour. Le voyage, même. Un mélange de surprise, de colère, de dégoût et de gêne défilèrent tour à tour sur son visage. Je me sentis pleinement vengé de l'irritation que ses propos dépréciateurs à l'égard de ma maison m'avaient procurée.

Je fus tiré de ma béate contemplation par un éclat de rire. Ginny Weasley paraissait formidablement amusée par la déconfiture de son petit ami.

"Excuse-moi, Harry, mais si tu voyais ta tête ! tenta-t-elle de se justifier, avant de repartir dans une crise de fou rire.

- Visiblement, tout le monde a décidé de se la payer aujourd'hui, répondit-il, glacial, en me foudroyant du regard.

- Ce n'était pas un secret, ripostai-je. Si tu avais posé la question, tu aurais eu la réponse.

- Enfin, Harry, cela ne t'avait jamais effleuré ? demanda sa copine en s'essuyant les yeux.

- Parce que toi, t'étais au courant ?

- J'avoue que quand Monsieur Stratford m'a dit ne pas connaître le sens du mot "compassion" quand on a discuté au stade, j'ai eu un gros doute.

- C'était une boutade, précisai-je en voyant le regard de Potter se durcir davantage.

- Harry, plaida la Weasley, qui avait complètement repris son sérieux, tu sais bien que les choses ne sont pas aussi tranchées que la rivalité Gryffondor - Serpentard qui régnait à Poudlard.

- Je sais, a-t-il soupiré. Mais avoue que les Serpentards de mon année n'incitaient pas à la fraternisation.

- C'était si terrible que ça ? demandai-je.

- Il y avait Malefoy, ce qui se passe de commentaires. Et puis Goyle, Crabbe et Zarbini, qui ont été exclus après avoir essayé de me tuer à l'arme blanche, Nott, qui a été viré après avoir agressé Ginny et que nous venons de remettre sous les verrous pour pratique de la magie noire, et enfin Bulstrode et Parkinson, deux garces irrécupérables. Crois-moi on était pas gâtés."

Je regardais Ginny Weasley pour voir ce qu'elle pensait de cette galerie de portraits sans concession.

"J'admets que ton année était particulièrement difficile. Mais à mon niveau, les choses étaient plus nuancées : un de mes camarades de classe était parmi mes agresseurs, et Nico a été un ami fidèle jusqu'au bout, répondit-elle.

- Je sais ma chérie", admit-il en lui posant sa main sur le bras, alors quelle affichait une mine attristée.

Je conclus de cet échange que le fameux Nico était son ami Serpentard dont Abbot m'avait parlé, et qu'il lui était arrivé quelque chose d'assez funeste.

"Vous faites des études de médicomagie, demandai-je à la jeune fille pour changer de sujet et laisser à Potter le temps de digérer la remise en cause de ses intimes convictions.

- Oui. Je suis en dernière année. C'est très intéressant, nous faisons régulièrement des stages à Ste Mangouste.

- Dans quelle spécialité désirez-vous exercer ?

- Je ne sais pas encore. Peut-être les blessures magiques. Mais je ne pense pas travailler longtemps à plein temps. J'aimerais pouvoir m'occuper de ma famille, plus tard."

Et elle jeta un regard décidé sur Potter qui ne s'en aperçut pas, tout absorbé par ses réflexions. A mon avis, ce dernier allait se retrouver la corde au cou et affublé de nombreux marmots sans avoir le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Enfin, c'était son problème !

Alors que je les observais, je fus frappé par la vitalité qui émanait de ce couple. En repensant à toutes les épreuves auxquelles le gamin avait été confronté, à un âge relativement tendre, je me dis qu'il ne s'en serait sans doute pas si bien sorti sans elle. Le solide bon sens, l'humour et la force de caractère de la jeune femme avaient sans doute permis au Survivant de ne pas perdre pied alors qu'il avait dû combattre l'horreur absolue, et que sa célébrité élevait, entre lui et les autres, une barrière difficilement franchissable.

Je passai le reste du repas à discuter Quidditch avec la Weasley. Elle s'y connaissait pas mal. Elle avait, comme moi, lu les comptes-rendus des rencontres du tournoi d'Angleterre qui était en cours. Nous convînmes que les Cannons de Chudley avaient été décevants et le Club de Flaquemare, qui était le grand favori, devait beaucoup à Olivier Dubois.

"Avez vous joué avec lui à Poudlard ? demandai-je à la jeune femme.

- Non, quand je suis rentrée dans l'équipe, il était déjà parti.

- Et où en est le tournoi universitaire ?

- Nous ne sommes bien partis pour jouer en finale. Mais pour ce qui est d'obtenir la coupe, l'université de Droit n'est pas mal placée cette année. J'ai cru comprendre que c'était serré pour vous aussi.

- Oui, vivement que ce soit terminé pour que notre entraîneur lâche un peu la grappe à son attrapeur vedette.

- Oui, Harry commence à le trouver pire qu'Olivier, et ce n'est pas peu dire. N'est-ce pas chéri ?

- Hein ! Tu me parles ?

- Mais non Harry. C'est monsieur Stratford que j'appelle "chéri". Cela fait dix minutes que j'ai commencé et comme cela n'avait pas l'air de t'ennuyer, j'ai continué.

- C'était très agréable", ajoutai-je.

Potter nous lança un regard noir et termina sa pizza sans daigner répondre.

"Dites donc, fis-je remarquer à la jeune femme, vous êtes sûre que vous n'êtes pas passée par Serpentard ?

- Je suppose que nous avons tous un peu de Serpentard qui sommeille en nous ! minauda la Weasley.

- Mais on n'est pas obligés d'en être fiers", grinça Potter.

Le serveur s'approcha à ce moment et nous déposa la note. Je fouillais dans ma poche pour payer ma quote-part, quand la petite rousse me souffla doucement :

"Il faut payer en livres, ici. Nous allons régler pour vous.

- Ce ne sera pas nécessaire, rétorquai-je tranquillement. J'ai ce qu'il faut."

Et, sous son regard surpris, je sortis l'argent moldu que j'avais sur moi en prévision de ma soirée avec Christina. Elle étouffa un petit rire :

"Monsieur Stratford, vous êtes décidément un homme plein de ressources.

- Je gagne à être connu", admis-je en lui faisant un clin d'œil.

Potter se renfrogna davantage, et j'avoue que cela m'amusa beaucoup. Il faut bien que je justifie de mon appartenance à ma maison, n'est-ce pas ?

oO§0§Oo

Il me fit la tête toute l'après-midi, ce que je compris fort bien, car nous ne l'avions pas épargné. Mais en fin de journée, je décidai qu'il était temps de fumer le calumet de la paix :

"Potter, on va boire un verre.

- J'ai pas le temps !

- C'est un ordre", répliquai-je fermement.

Il se leva, son regard indiquant clairement qu'il considérait que j'abusais de mon autorité, et me suivit avec une nette répugnance.

Une fois installés derrières nos Bièraubeurres, je lui demandai :

"Tu crois que c'est si important ces histoires de maisons ?

- Et toi, tu penses que cela ne compte pas ?

- J'admets que Malefoy a de quoi faire prendre en grippe tous les Serpentards, mais le monde ne se limite pas à Malefoy ! répondis-je.

- Heureusement ! fit Potter avec ferveur.

- Tu trouves que je ressemble à Malefoy ?

- Non. Mais tu as quand même des côtés très...Serpentards, quand j'y repense.

- Et toi des côtés terriblement Gryffondors, mais je te prends comme tu es, Potter. Quand tu exagères, je t'engueule, mais la plupart du temps, on ne fonctionne pas si mal. Parce que si cela te gênait tant que cela, tu aurais deviné ma maison depuis longtemps.

Il ne répondit pas.

- Les Serpentards ne sont pas tous des Mangemorts en puissance, tu sais, continuai-je. Je ne suis pas le seul Auror à provenir de cette maison. Nous avons choisi, tout comme toi. Enfin, toi, je sais pas, tu n'as peut-être pas vraiment eu le choix, tempérai-je, en pensant qu'il n'avait qu'un an quand son destin s'était joué.

- Si, moi aussi, j'ai choisi. Le Choixpeau m'avait proposé d'aller à Serpentard.

- Non !

- Si. Mais j'ai préféré Gryffondor.

- Si tu as des penchants Serpentards, tu les caches bien ! commentai-je, soufflé.

- Je me suis tenu à mon choix", répondit Potter un peu sèchement.

J'ai laissé passer un moment, ne sachant quoi trop répondre à cette profession de foi. Ce fut lui qui continua, profondément enfoui dans ses réflexions.

"A chaque fois que j'ai eu des choix à faire, je me suis demandé ce qui était le plus digne de ma maison. Mais, si ça se trouve, c'est ça le problème, j'ai fait tellement d'erreurs..."

Son visage refléta alors une intense tristesse.

"Tout le monde fait des erreurs, répondis-je doucement, très mal à l'aise de me retrouver au cœur des regrets intimes de mon partenaire. C'est le résultat final qu'il faut regarder.

- Et on passe l'éponge sur tout le reste, c'est ça ? répliqua-t-il d'une voix amère.

- Quand les regrets t'empêchent d'avancer, oui !

- C'est bien ça qui me déplaît chez vous les Serpentards. Vous pensez que la fin justifie tous les moyens.

- Certaines fins, oui. Ne me dis pas que tu n'étais pas prêt à tout pour éliminer le Seigneur des Ténèbres. J'imagine que les bons sentiments n'ont pas suffi avec lui ! l'apostrophai-je un peu rudement, car cette conversation remuait en moi des souvenirs pénibles.

Il devint très pâle :

"Dois-je pour autant me réjouir d'avoir fait mourir ceux que j'aimais pour y parvenir ? demanda-t-il d'une voix rauque, comme s'il extirpait de lui ses plus sombres secrets.

- Ce n'est pas parce que nous payons très cher certains choix qu'ils sont mauvais. Ce serait trop facile si les bonnes décisions ne nous coûtaient rien !" répondis-je la gorge serrée, touché par son désespoir et pensant à ce que m'avaient coûté mes propres choix et mes propres batailles.

Le souvenir de son expression quand il avait vu la veuve de mon ancien partenaire me revint. Je conclus plus doucement :

"Nous pleurons nos collègues Aurors qui sont morts sur le champ de bataille. Ils nous manquent, mais nous sommes fiers d'eux. Ta victoire a eu un prix élevé, mais au moins, ni mes amis, ni les tiens ne sont morts pour rien."

Il n'y avait pas grand-chose à ajouter à cela, et c'est plongés dans nos pensées et nos souvenirs que nous terminâmes nos verres.

oO§0§Oo

Après quelques jours pendant lesquels je ne ménageai pas ma peine pour l'amadouer, Potter sembla digérer ma qualité de Serpentard, et je me réjouis d'avoir attendu que nos relations soient bien établies pour le mettre au parfum.

Au début du mois de juillet, Potter et moi dûmes intervenir au cours d'une rixe dans une taverne de campagne. Deux sorciers influents dans le coin avaient commencé à se battre. Le temps qu'on arrive, les autres consommateurs avaient pris fait et cause pour les duellistes, transformant la bagarre en bataille rangée. Notre intervention fut assez délicate, car les sorts pleuvaient de toutes parts. Heureusement, la plupart des combattants n'étaient pas très puissants et ils se limitaient à des maléfices de Chauve-furies et autres Furonculus.

Après un court conciliabule, nous entreprîmes d'envoyer des sorts d'immobilisation dans l'assistance pour limiter peu à peu le nombre de combattants. Mais ces imbéciles avinés commencèrent à s'en prendre à nous, et j'eus tout juste le temps de placer une table comme bouclier pour arrêter les divers sorts qui étaient désormais envoyés dans notre direction. J'allais ordonner à Potter de transplaner vers une cheminée publique pour aller demander du renfort, quand j'entendis un bruit dans mon dos. Je n'eus pas le temps de me retourner avant de recevoir un coup sur le crâne, et ce fut le noir.

oO§0§Oo

Je repris difficilement conscience. J'étais allongé sur un lit, et le plafond au-dessus de moi était tout blanc. Je remuai la tête et le regrettai bien vite car j'eus l'impression qu'elle allait exploser. Un homme, vêtu d'une robe verte de médicomage, se tourna vers moi. :

"Tenez, buvez cela, vous vous sentirez mieux, dit-il en me tendant un verre.

Le goût de la potion me fit penser aux petits gâteaux confectionnés par Tonks, mais le martèlement qui martyrisait mes tempes s'estompa.

"Comment vous sentez-vous ?

- C'est dégoûtant ce truc !" grognai-je.

Le guérisseur pris un bloc-note et nota à voix haute :

"Suffisamment remis pour se plaindre du goût de la potion. Peut être installé dans sa chambre."

Quoi ! Mais je voulais rentrer chez moi. Il était hors de question que je reste là une seconde de plus. Je tentai de me redresser mais dus renoncer. J'étais aussi faible qu'un chaton. Ma main, portée à mon front, m'apprit que mon crâne était complètement emmailloté dans un pansement.

"Il y a quelqu'un qui veut vous voir, m'apprit le médicomage.

Quelques instants plus tard, Shacklebolt entra dans la pièce de premiers soins :

"Comment te sens-tu ?

- Où est Potter, demandai-je me remémorant mes derniers souvenirs.

- Il se repose. On lui a fait prendre une potion pour dormir car il a usé pas mal de magie. Il a un peu paniqué quand il t'a vu t'effondrer la tête en sang, et il a fait de la magie involontaire. Tout ce qui était tant soit peu fragile a explosé. Heureusement que les gars du coin ont la tête dure. Toi aussi d'ailleurs, car celui qui t'a assommé avec une chope en étain n'y est pas allé de main morte. Lui, par contre, il risque de mettre quelques temps à retrouver figure humaine. Potter ne sait plus trop quels sorts il lui a balancés, tu comprends. Enfin, c'est le travail des guérisseurs.

- Comment ai-je atterri ici ?

- Eh bien, une fois que tout le mobilier s'est retrouvé en miettes, la visibilité a été un peu meilleure, et ils ont commencé à réaliser qu'ils avaient un Survivant pas très content sur les bras. Ils se sont calmés rapidement, et le barman nous a rappelé en cheminée pour demander du renfort. Quand on est arrivés, toute cette belle compagnie était terrée dans un coin, essayant de se faire oublier, et Potter te donnait les premiers soins. Tu avais une entaille qui saignait à flot. Au fait, tu as eu le crâne fêlé. Mais il paraît que tu devrais retrouver toutes tes facultés mentales sous peu. Si ce n'est déjà fait, ajouta-t-il, constatant que cela ne me faisait pas rire du tout. Par contre, et sa voix se fit sérieuse, tu es interdit de magie pour une bonne semaine. Et je ne veux pas te voir à la Ruche avant quinze jours, compris ?

- C'est un troll qui m'a agressé, ou quoi ?

- Vu son état, il est assez difficile de déterminer de quelle espèce il s'agit. Pour le moment il semble plutôt descendre d'une famille de limaces. Heureusement que de nos jours la plasti-magie fait des miracles. Bon, on m'a recommandé de ne pas te fatiguer. Tu as de la chance, j'ai pu t'obtenir une chambre particulière. Je repasserai te voir demain."

Il s'en fut, non sans me recommander de nouveau de bien me reposer. On m'installa dans une petite chambre et je commençai à m'assoupir quand une frimousse que je connaissais vint timidement me demander si elle me dérangeait.

"Pas du tout mademoiselle Weasley. Vous êtes en stage cette semaine ?

- Non, mais je suis venue chercher Harry. Il aurait dû passer la nuit ici, mais comme cela risque de désorganiser les services, le Directeur a appelé ma mère et nous sommes venues le chercher. Comme elle est très efficace, j'ai pu la laisser se débrouiller avec Harry et je suis venue voir comment vous alliez.

- Je vais très bien. Après une bonne nuit de sommeil, je suis sûr que je pourrai rentrer chez moi."

Elle regarda un instant la feuille de soins qui était accrochée au pied de mon lit, et fit une moue peu engageante.

" Vous en parlerez demain avec le médico-chef. Je vais vous laisser dormir. Désirez vous que je joigne quelqu'un pour vous ? demanda la jeune femme.

- Non, je n'ai personne à prévenir ! répondis-je, songeant, avec un peu de regret qu'il état hors de question de mettre Christina au courant de ce qui venait de m'arriver.

- Enfin, vous avez bien des parents ou des frères et sœurs", insista la Weasley.

Je n'avais aucune envie de voir débarquer mes parents... s'ils daignaient quitter leur maison et l'entreprise. J'allais refuser quand je pensais à la soirée que j'avais passée chez Gwen et son mari :

"J'ai une sœur, reconnus-je.

- Je vais lui envoyer un hibou", trancha l'apprentie médicomage.

Je lui donnai l'adresse, et la laissai partir. J'étais soulagé qu'elle ne me demande pas de rédiger le billet. Je n'aurais pas su quoi y mettre.

oO§0§Oo

La Weasley passa me voir le lendemain après-midi. Elle m'apporta une robe pour le cas où je pourrais me lever, car la mienne avait été tachée et déchirée la veille. Je haussais les sourcils, peu convaincu, car Potter faisait une demi-tête et une largeur d'épaule de moins que moi. Elle comprit ma réserve et indiqua qu'elle l'avait empruntée à son frère Ron. J'étais en train de la remercier quand on frappa à la porte, et ma sœur passa la tête par l'entrebâillement.

"Bonjour, Gwen, la hélai-je voyant qu'elle hésitait sur le seuil. Entre donc."

Elle pénétra dans la chambre, suivie de son fils aîné.

- Bonjour William. Bonjour Mademoiselle, fit Gwen en dévisageant la Weasley avec curiosité.

- Bonjour Madame. Bonjour Titus, répondit la rousse en se levant. Bon, je m'excuse, je dois vous laisser."

Et elle partit sans nous laisser le temps de répondre.

- Oh, j'espère que ce n'est pas moi qui l'oblige à partir, fit ma sœur, manifestement gênée.

- Oui, c'est dommage, elle est sympa, regretta Titus.

- Tu la connais ?" lui demanda ma sœur.

Titus me regarda, incertain sur ce qu'il devait ou non révéler.

"Elle était avec nous quand nous sommes allés voir le match de Quidditch", intervins-je.

Voyant que ma sœur fronçait les sourcils, j'ajoutai :

"C'est la copine de mon coéquipier.

- Oh, c'est gentil à elle d'être passée", risqua ma sœur, qui n'avait pas l'air très convaincue.

Non mais qu'est-ce qu'elle croyait ? Que je faisais la sortie de Poudlard pour me trouver une petite amie ?

Je haussai les épaules, regrettant d'avoir cédé aux insistances de la Weasley et d'avoir obligé ma sœur à me rendre une visite qui ne me faisait pas si plaisir que ça, finalement.

Finalement, Gwen s'assit sur un siège, tandis que son fils s'installait au bout de mon lit. Elle me demanda ce qui s'était passé et comment j'allais. Je lui racontai brièvement mes déboires de la veille et l'assurai que je serais autorisé à rentrer chez moi dès le lendemain.

Elle me proposa alors de venir habiter quelques jours chez elle, le temps que je me remette complètement. Titus se joignit à elle pour m'inciter à accepter. Je réfléchissais à la question, quand on toqua de nouveau à la porte. Potter entra dans la chambre, sans attendre de réponse.

Il était tellement persuadé de me trouver seul, qu'il était déjà au pied de mon lit le temps qu'il réalise son erreur. Quand elle le reconnut, Gwen resta pétrifiée sur sa chaise, les yeux ronds. Titus émit un "oh !" sonore, et en resta la bouche entrouverte. Mon partenaire s'arrêta net, comme indécis sur la conduite à tenir.

"Assieds-toi Potter, ne reste pas planté là comme un idiot ! lui lançai-je, agacé.

Non mais pourquoi fallait-il qu'ils viennent tous me voir au même moment ! J'étais censé me reposer, moi, pas jouer au maître de maison.

Le regard de Gwen quitta Potter et elle me dévisagea, visiblement choquée par ma familiarité avec la divinité nationale. Titus était toujours paralysé par l'émotion.

Ma réplique eut le mérite de tirer mon coéquipier de sa stupéfaction gênée :

"Toujours de bonne humeur à ce que je vois, dit-il, en obéissant malgré tout et amenant près de mon lit un siège se trouvant le long du mur.

Il s'assit, avec un sourire contraint en direction de ma sœur.

"Gwen, Titus, je vous présente mon partenaire. Potter, ma sœur, Gwendoline et son fils Titus.

- Enchanté", dirent Potter et Gwen en même temps.

Titus ne sembla pas avoir retrouvé l'usage de la parole.

Il y eut un instant de silence embarrassé, mais heureusement, Gwen est plus à l'aise que moi dans les mondanités et elle enchaîna :

"Mon fils a été très impressionné par le match dans lequel il vous a vu. Je crois que ses Multiplettes sont devenues son bien le plus précieux, lança-t-elle, alors que Titus devenait écarlate.

- Oh, c'était un bon match, acquiesça Potter, qui se dégela, comme toujours quand il était question de Quidditch. Tu y joues ?" demanda-t-il à mon neveu.

Ce dernier hocha la tête comme incapable de parler.

- Il compte se présenter pour les sélections en septembre prochain à Poudlard, répondit sa mère à sa place.

- Pour quel poste ?

- Eh bien, à Noël il semblait s'être décidé pour le poste de batteur, mais depuis les vacances de Pâques, il s'est découvert une vocation d'attrapeur.

- Vraiment ? commenta Potter, qui rosit légèrement, alors que mon neveu devenait encore plus rouge, si c'était possible.

- Quoi qu'il en soit, depuis qu'il en rentré de Poudlard pour les vacances, il s'entraîne tous les jours à exécuter des figures acrobatiques ! continua Gwen, nettement désapprobatrice.

- Je dois avouer que moi-même j'ai eu une inclination particulière pour la feinte de Wronsky après l'avoir vue exécutée magistralement par Victor Krum, pendant la finale de coupe du monde qui s'est déroulée en Angleterre, avoua gentiment mon partenaire pour mettre Titus un peu plus à son aise.

- Tu y étais ? lui demandai-je, surpris.

- Oui, Arthur Weasley nous avait obtenu des places dans la tribune officielle."

Je me demandai un instant ce qu'il avait pensé des événements qui avaient suivi la rencontre. Il sembla se les remémorer, car il se rembrunit. Heureusement, Gwen demanda :

- Vous avez joué à Poudlard, j'imagine.

- Oui, dès ma première année.

- Je croyais que c'était interdit, fit remarquer ma sœur.

- Ils ont fait une exception pour moi. C'est d'ailleurs la seule fois où Malefoy m'a servi à quelque chose, ajouta-t-il comme si ce constat l'étonnait.

- Raconte-nous ça, suggérai-je, curieux.

- Eh bien, tout est parti de notre premier cours de vol. Evidemment, Malefoy n'a pas manqué de faire son intéressant. Il a profité de ce que la prof avait le dos tourné pour piquer un objet à un de mes camarades et il a enfourché son balai pour aller le lui mettre au sommet d'un arbre. Tu remarqueras qu'à onze ans, Malefoy était déjà un parfait emm... quiquineur", termina-t-il en jetant un coup d'œil contrit vers Gwen.

Je hochai la tête pour lui faire plaisir, et il continua son récit :

"J'ai donc décollé à mon tour pour essayer de le rattraper et...

- Attends une minute, le coupais-je. C'était la première fois que tu montais sur un balai ?

- Bien sûr, puisque j'ai été élevé chez des Moldus.

- T'es parti à la poursuite de Malefoy alors que c'était la première fois que tu volais ? insistais-je

- C'est ce que je viens de dire.

- Typiquement Gryffondor ! commentai-je, effaré par tant d'inconséquence.

- Eh ho ! Je me suis abstenu de qualifier de 'serpentarde' l'attitude de Malfoy, hein ! protesta Potter.

- C'est vrai, je retire ma remarque. Mais avoue que tu as agi sans réfléchir, quand même !

- Il est possible que mon balai ait décollé tout seul, admit Potter.

Gwen étouffa un petit rire, tandis que Titus regardait Potter comme s'il se trouvait devant Merlin en personne.

"Et finalement, tu as rattrapé Malefoy ? demandai-je, considérant que nous avions tous les deux marqué un point.

- Evidemment. Et je peux te dire que sans les deux gorilles qui le suivaient partout, il n'en menait pas large cet enf... cet imbécile. Il a donc préféré jeter le gant, enfin plus exactement le rapeltout, car c'était un rapeltout, je m'en rappelle maintenant. Enfin bref, il l'a lancé, et j'ai essayé de le rattraper car je craignais qu'il se casse en s'écrasant au sol.

- Il ne t'est pas venu à l'idée que c'était toi qui allais te casser, si tu t'écrasais ?

- Tout c'est passé si vite, tu sais ! J'ai donc rattrapé le rapeltout et me suis posé sans trop de mal. C'est alors que McGonagall est arrivée à fond de train. Elle avait pas l'air très contente.

- Sans blague ! Au fait, c'était avant ou après le troll ?

- Avant. Le troll, c'était le jour d'Halloween.

- Le troll ? demanda Titus avec avidité.

- C'est une autre histoire, expliqua Potter.

- Pour le moment, t'es toujours pas attrapeur, notai-je.

- J'y viens. Donc McGonagall arrive dans tous ses états et me dit de la suivre. J'avoue que j'étais terrifié. Je pensais que j'allais être renvoyé.

- Il était temps d'avoir peur ! commentai-je.

- Mais elle est allée chercher un élève dans une classe, continua-t-il sans relever mon interruption, et elle lui a dit : "Dubois, je viens de vous trouver un attrapeur"

- Dubois ? Olivier Dubois ? demanda Titus.

- Oui, le gardien des Flaquemare.

- Ça a dû être une bonne équipe, remarquai-je. Je suppose que vous avez gagné la coupe.

- Heu, non. Pas cette année-là. Pour le match contre Serpentard, j'étais à l'infirmerie. Une histoire vraiment compliquée, précisa-t-il pour prévenir toute question. Et l'année suivante, le tournoi a été annulé. Là encore, c'est une longue histoire. Mais on a gagné, la troisième année. Si tu avais vu la tête de Malefoy quand je lui ai piqué le Vif sous le nez malgré toutes ses tentatives de tricherie ! conclut-il, le regard embrumé par ce qui devait être un de ses plus beaux souvenirs.

- Et la quatrième année ?

- Pas de Quidditch. C'était le Tournoi des trois sorciers.

- Et la cinquième ?

- On a gagné. Mais ni grâce à Olivier qui était déjà parti, ni grâce à moi car j'avais été suspendu, expliqua-t-il avec une grimace.

- Qu'est ce que t'avais fait ?

- Cassé la gueule à Malefoy !

- Pendant un match ?

- Non, après. Mais cette année-là a été spéciale. Très politique. Une sadique avait été nommée Grande inquisitrice puis Directrice de Poudlard, et elle m'en voulait personnellement. Mais on a gagné lors de la sixième année.

- Et la septième ?

- Pas de Quidditch. Raisons de sécurité. Mais après, quand j'étais au Centre de formation, on a récupéré la Coupe inter-Université tous les ans.

- T'as jamais songé à devenir professionnel ? demandais-je.

- Non. J'adore le Quidditch, mais il me paraissait plus important de pourchasser les Mangemorts."

Ma sœur hocha la tête comme si cela lui paraissait évident. Bien sûr, on n'attend pas du Survivant qu'il consacre sa vie à courir après une balle.

"Et maintenant que tu as constaté que la chasse aux Mangemorts était loin d'être notre pain quotidien, tu n'as pas changé d'avis ? demandai-je.

- Ce que nous faisons ne me paraît pas complètement inutile, répondit-il tranquillement. Bon, faut que j'y aille, j'ai un entraînement.

- T'es sûr que tu as le droit ?

- J'ai oublié de demander. Et puis si je n'y vais pas, Tarvi va m'assassiner. Dimanche prochain, c'est la finale. Il faut qu'on gagne de trois cent cinquante points pour obtenir la coupe. C'est pas gagné ! Madame ! Jeune homme !" les salua-t-il de la tête.

Et il sortit. Pour ré-entrer trois secondes plus tard :

"Oh, j'oubliais ! Ginny doit passer t'apporter de quoi t'habiller. Je lui ai dit que je pouvais m'en charger, mais elle n'a pas semblé me faire confiance !

- Elle avait peut-être peur que tu n'oublies ! glissai-je

- Je suis tenté de dire "Vivement que tu sois guéri pour que tu deviennes plus aimable", mais en y réfléchissant, t'es pas tellement plus agréable d'habitude, alors..."

La porte se referma derrière lui.

"Il me semble que tu aies trouvé à qui parler, gloussa ma sœur.

- Mouais, de nos jours, les jeunes ne savent plus ce qu'est le respect !" dis-je d'un ton faussement offusqué.

La porte se rouvrit :

"Lui dis pas où je suis allé, hein !"

Et il disparut de nouveau. Définitivement, cette fois.

- Il est très sympathique ! Je ne l'imaginais pas comme cela, remarqua Gwen.

- Vous avez eu de la chance. Il est rarement aussi naturel en présence de personnes qu'il ne connaît pas. Tu as eu le nez fin en parlant Quidditch. Ça l'a bien décoincé.

- Il est super cool, intervint Titus.

- Que cela ne te donne pas des idées, le mit en garde sa mère. Tu n'es pas le Survivant, toi.

- Et bien sûr..., commençai-je

- ...je ne raconte ça à personne, termina Titus à ma place.

- Très bien, mon grand, le félicitai-je.

- Vous avez beaucoup de petits secrets comme ça ? demanda ma sœur d'une voix méfiante.

- Enfin, Gwen, si ce sont des secrets, nous ne pouvons pas t'en parler !" lui répliquai-je.

Elle fixa son fils, mais comme celui-ci me regardait en réprimant un sourire, cela n'eut pas tellement d'effet.

- Quand dois-tu sortir? me demanda ma sœur.

- Demain, normalement.

- A quelle heure ?

- Je ne sais pas.

- Je vais me renseigner. Nous viendrons te chercher.

- Mais je n'ai jamais accepté d'aller chez toi ! J'ai plein de truc à faire à la maison.

- William, il y a écrit sur ta feuille de soin : "Pas d'exercice de la magie pendant 8 jours". Comment comptes-tu te débrouiller ?"

Je faillis lui répondre que les moldus se débrouillaient très bien sans magie, mais cela ne me sembla pas très judicieux. Et puis, elle avait un peu raison. Je ne me voyais pas vraiment faire le ménage et la cuisine à la main.

"Je vais y réfléchir, bougonnai-je.

- Parfait. A demain, William."

Elle m'embrassa et s'en alla, suivie de Titus qui me fit un grand clin d'œil avant de suivre sa mère.

oooO§0§Oooo


26/01/2005 : J'espère que vous avez aimé ce chapitre. En tout cas, il a été plébiscité par mes relecteurs.

En parlant de relecteurs, j'ai oublié de vous signaler que la dernière phrase du chapitre précédent n'était pas de moi, mais de Fenice. Je suis ravie qu'un certain nombre d'entre vous m'ait signalé qu'ils l'avaient particulièrement appréciée. Moi aussi, je l'aime bien.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Fanfiction a eu du mal la semaine dernière. Bravo aux lecteurs qui ont quand même réussi à me lire, sur ce site ou sur TWWO (dont le lien est sur mon profil ou qui peut être trouvé par les moteurs de recherche), et plus encore à ceux qui s'y sont pris à plusieurs fois pour me laisser une review.


Et les réponses à mes chers lecteurs :

Ceux qui ont laissé un mot sur TWWO :

Sandrine Lupin : Dans la plupart des lieux sorciers, le portable ne marche pas à cause de la concentration des ondes magiques. Au Ministère ça marche, mais la plupart du temps, Stratford est obligé de le mettre sur une prise pour le recharger, donc il l'a pas sur lui. Et le reste du temps il l'éteint car il ne veut pas que l'on sache qu'il en a un (il a pas envie d'expliquer pourquoi)

aresse : Oui, c'est encore mieux quand on a lu le reste. Pas de panique, le mariage de Harry sera bien noté ici. Pour le dépard de Malefoy, je sais pas, c'est assez loin encore.

Rayuroplanis :Non, on va dire que Hopkins n'a pas compris ce qui s'est passé, donc il ne va pas porter plainte.

Les mots d'ici

Virg05 : Bin, oui, il a vraient besoin qu'on veille sur lui, Crazy harry !

chrys : Contente que cela te plaise et merci pour ton mot.

Bubu : je suis contente de te savoir toujours parmi mes lectrices. Merci de me l'avoir signalé.

Belval : Rhaaa ! L'horreur quand on a tapé une longue review et qu'on perd tout ! Bravo de m'avoir retrouvé sur l'autre site. Ah bon, moi aussi je suis terrienne mais j'ai pas souvent eu la télé dans ma vie et j'arrive à ne même plus voir les couvertures de journaux "à sensation". Tu voulais une révélation et revoir Ginny, te voilà bien servi ! (suffisait de demander !). Non, le dernier chapitre faisait une taille normale (celui-ci aussi). Amusant effectivement le parallèle avec la série télé (je jure que j'ai pas copié). Si Willy finalement l'a couvert, c'est qu'il a une vision très solidaire de ce que doit être une équipe. Je pense qu'il a d'autant plus l'intention de former Harry maintenant qu'il connaît ses capacités. Pour ce qui est de défier Harry pour les beaux yeux de Ginny, comme dirait Ron : "Tu sera pas le premier à essayer, mais le problème, c'est qu'il a une chance de pendu" Bonne chance ! PS : attends la fin de ma fic avant de chercher des noises à Harry STP, tes reviews me manqueraient !

alinemcb54 : Merci

Angie Black : Quand ton ordi remarche, c'est fanfiction qui plante. On a eu du pot de se rencontrer quand même ! Oui, je l'admet, mon Willy est un affreux macho qui dit des choses très méchante sur les femmes célibataires. Que veux-tu, passer 20 ans à se débiner pour échapper au mariage, ça vous aigri un peu un homme :-) Mais je vois que tu l'aime bien quand même. Un vrai bourreau des cœurs celui-là. C'est pas Christina qui me contredira. Merci pour tes 3 reviews

dadmax : bin oui, y'a pas que fanfiction dans la vie. Contente de te retrouver.

kikou224 : C'est très gentil de passer juste pour faire coucou !

Qc-HP : Ciel, mon William a encore fait une touche ! Bienvenu parmi nous.

Csame : Hum, je sais, l'action n'est pas mon point fort. Mais il en faut, n'est ce pas. Pour ce chapitre, je me suis fait plaisir. Rien que du dialogue :-)

Allima : Trop fort Harry… juste un peu inconscient quoi !

kobe23 : c'est pratique mais c'est pas éthique. Alors Harry devra s'en passer

Lily Petite Etoile : Vraiment désolée, j'ai du faire une fausse manip quand j'ai recopié mes reviews sur Word pour y répondre. Bravo pour ta note en math et contente que ces 3 chapitres t'ai plu.

Rayuroplanis : Oups, tu attends beaucoup de moi, c'est intimidant. Pour l'acceptation des sentiments, c'est déjà écrit… et je ne suis pas sûre que ce soit exceptionnel. C'est pas un sentimental le Willy. Et pour Harry à fond… pour moi, il n'a pas de super pouvoir, Harry. Juste une instinct de survie exceptionnel, beaucoup de chance et des copains qui l'aident au bon moment.

Kazy : non, tu as raison d'avoir des idées politiques. JKR est très engagée dans ses livres, il est donc dans le "canon" d'avoir un peu de conscience sociale.

Harana : Ravie que ça t'ai plu. Je pense que je vais garder la Ruche intacte encore un petit moment. C'est utile l'anglais, ça permet de lire plein de fanfic !!!!

Titania.M : Eh oui, Shacklebolt est un bon commandant qui sait évaluer le potentiel de ses hommes. Merci d'avoir insisté pour me laisser ton mot.

taz : C'est effectivement le décalage entre ce que l'on sait et ce que Will ne sait pas qui fait l'intérêt de ce récit. C'est pas grave si tu répète, cela fait toujours plaisir à lire !

BabyChang : Malfoy n'a que très peu de profondeur dans le vrai livre. Mais effectivement, dans les fanfics… Quant au film, ils jouent tous abominablement. C'est vraiment agaçant !

dreyd : C'est un super compliment que tu me fais là ! Je vais t'engager comme conseillère technique, moi !

beru ou bloub : Euh, c'est peut-être une question de terminologie : pour moi il y a la puissance de base qui est minorée ou amplifiée par la volonté et la confiance en soi.

alana chantelune : Sans doute parce que c'est du Fenice ;-)

m4r13 : Tu n'as pas à t'excuser. Savoir que tu es toujours de l'autre côté de l'écran me ravit. Bises

La p'tite Lili : Oui, tout à fait, il a repensé à Sirius. Pour Ginny, te voilà servie (et elle reviendra)

Zabou : Oui, un vrai lion

atalante : Je suis gentille, hein ! Je t'ai mis un peu de Titus ! Willy et Shacklebolt ne sont peut-être pas parents mais sans doute des éducateurs.

cecile rogue : Mouarf, les Feux de l'amour.. Fo pas avoir honte, ça a beaucoup de succès ;-) Oui, j'ai pas eu le cœur à séparer trop longtemps la petite fille de ses parents. Sans doute parce que je m'imagine à la place des parents ! Eh ho ! Arrête de le pousser au crime le Harry, il en fait assez tout seul. Pour les préservatif, ça a l'air évident, mais en situation, c'est vrai que c'est pas très facile. On est dans une situation romantique, tendre, et il faut se mettre à parler technique, on s'en passerait. C'est pour ça qu'il faut mieux y penser avant pour prévoir comment le dire.

fénice : Moi aussi je veux aller au Brésil découvrir mon totem !!!!!!!!!