- MON SORCIER BIEN-AIMÉ -


Disclamer : la plupart des lieux et personnages viennent de l'univers créé par J.K Rowling.

Je dois également beaucoup à mes relecteurs : Monsieur Alixe, Fenice et Calimera


Résumé de la semaine : Je suis auror, et cette année, le bleu que je supervise n'est autre que Potter, Monsieur-le-sauveur-de-l'humanité... Mais qu'est ce que j'ai fait au ciel pour mériter ça ? (Aresse)


XVIII : L'ultimatum

Le lundi qui suivit l'arrestation mouvementée dans le ciel de Pré-au-Lard, je proposai à Potter de partager son repas de midi avec moi.

- J'ai rendez-vous avec Ginny pour déjeuner aujourd'hui, me répondit-il. On doit se retrouver à la Halle aux Poudres.

- Je t'accompagne. Je vais en profiter pour faire une petite course sur le Chemin de Traverse.

- C'est parti."

Je le laissai devant le bâtiment, et allai m'acheter un ingrédient qui me manquait pour une potion. Quand je revins prendre une cheminée, il était toujours là. Sans doute sa fiancée était-elle en retard. Mais il n'était pas seul.

Une fille, plutôt pas mal, et qui avait largement entrouvert le col de sa robe pour que personne ne manque sa généreuse poitrine, l'avait acculé contre le mur. Il me fit penser à une souris coincée par un chat. Je remarquai qu'il tentait de se dégager de son emprise, mais ce n'était pas évident de contourner la prédatrice sans entrer en contact avec ses proéminents attributs, qu'elle maniait avec une offensive efficacité.

Quand mon regard croisa le sien, il m'envoya un appel au secours qui pour être silencieux n'en était pas moins pressant. Soupirant à l'idée qu'il n'était même pas capable de se débarrasser d'une admiratrice un peu collante, je m'apprêtai à aller délivrer la terreur des Mangemorts.

A cet instant, un filet de fumée s'échappa du bas de la robe de la Circé.

« Oups, prononça une voix derrière moi. C'est fou les sorts que l'on peut retrouver en secouant sa baguette !

- Tout à fait Mademoiselle Weasley, opinai-je en souriant. Il faut faire très attention quand on fait un peu de ménage. Un accident est si vite arrivé ! Une seconde d'inattention, et hop ! Voici un maléfice qui part en direction d'un mari gênant ou d'une voisine désagréable."

Potter finit par remarquer que quelque chose clochait et montra à la fille son ourlet en feu. Pendant qu'elle s'évertuait à l'éteindre, il se débina dans notre direction. En apercevant sa fiancée, il haussa un sourcil.

"J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre, lui dit-il ironiquement, comprenant sans doute que dans sa situation, la meilleure défense était encore l'attaque.

- Aucun problème, répondit-elle sans tomber dans le piège. Monsieur Stratford est d'excellente compagnie.

- Les moments que je partage avec vous sont toujours trop courts ", ajoutai-je avec mon sourire le plus séducteur.

Si elle voulait m'utiliser pour le rendre jaloux, je n'y voyais pas d'inconvénient.

"Tu devrais prendre exemple sur ton partenaire, continuait-elle. Lui, au moins, il sait faire des compliments.

- Mais enfin, ma chérie, si je commence à faire des compliments aux filles, je ne vais plus m'en sortir !

- Pas "aux filles", mon chéri. Seulement à moi bien sûr !

- Ah bon ! Mais comment tu veux que je comprenne, si tu m'expliques pas !" gémit-t-il plaintivement.

Mais c'est pas possible d'être bête à ce point là ! C'est sans doute ce que pensa la Weasley, car elle éclata de rire en s'écriant :

" Oh ! Harry !

- Bon, conclut notre boute-en-train en souriant de sa fine plaisanterie, on va déjeuner ?

- Vous joindrez-vous à nous ?" me demanda la jeune femme.

Je jetai un œil à Potter. Je n'étais pas certain qu'il ait très envie de me voir m'incruster dans son tête-à-tête, compte tenu de la façon dont s'était déroulé notre dernier repas à trois.

"Si tu n'as pas d'autres révélations fracassantes à m'asséner, cela ne me dérange pas, répondit-il à ma silencieuse question.

- Si l'on excepte mes actuelles négociations avec Sorcière-Hebdo pour ma série d'articles "Moi et Harry Potter", je crois que tu sais tout ce qu'il y a à savoir, répliquai-je.

- Et bien, maintenant qu'on est au courant, on peut y aller !", décida gaiement la Weasley.

oO§0§Oo

Au cours du repas, la jeune femme dit à son fiancé :

"Au fait, j'ai complètement oublié de t'en parler hier soir, mais en faisait mes courses à Londres, j'ai rencontré Angelina qui faisait les boutiques, elle aussi. Elle m'a demandé de te transmettre son bonjour.

- Comment va-t-elle ?

- Très bien. Elle vient d'avoir une promotion, alors elle se cherchait une petite robe pour fêter ça.

- Super ! Elle était à Poudlard avec les jumeaux, m'expliqua-t-il. Elle a même été capitaine de l'équipe de Quidditch pendant un an. Elle était presque pire que Tarvi !

- C'est marrant, commenta la Weasley. Qui aurait cru, du temps où nous étions à Poudlard, qu'on se recroiserait plus tard dans les magasins moldus ? A l'époque, à part pour prendre le Poudlard Express, presque personne ne se risquait à Londres.

- C'est un des avantages d'avoir gagné la guerre, fit posément le Survivant.

- Ce n'est pas seulement ça. La mentalité des sorciers a beaucoup évolué. Tout le monde prenait papa pour un dingue, quand j'étais petite. Faut pas tout mettre sur le dos de Voldemort, quand même !"

Elle n'allait pas s'y mettre, elle aussi ! Je détestais déjà quand Potter disait ce nom-là mais, comme il l'avait un jour souligné, il en avait gagné le droit, lui.

"Ce n'est qu'un nom, me fit Potter qui avait manifestement remarqué mon regard dégoûté.

- C'est facile pour toi de dire cela, grognai-je, de mauvaise foi, je l'avoue.

- On s'y fait, répliqua sa fiancée. A Poudlard, tout le monde a appris à le prononcer, la dernière année. C'était un des objectifs du NAV.

- Comment as-tu eu l'idée de ce mouvement, demandai-je à Potter.

- Oh, mais ce n'est pas à moi qu'en revient la paternité, dit-il me montrant sa copine du menton. C'est elle qui a tout lancé.

- Oh Harry, tu exagères ! Moi j'ai juste bondi sur ma table en hurlant "J'emmerde Voldemort". C'est Hermione et Padma qui ont tout mis sur pied après. Et c'est toi qui as assumé toutes les tâches de président.

- Hermione et Padma ont fait un boulot formidable, mais elles n'auraient jamais initié un tel mouvement. Il fallait une touche Weasley pour inventer ça !

- J'emmerde Voldemort ! répétai-je soufflé.

- Ha ! Vous voyez, ça vient tout seul ! s'exclama la jolie rousse. Mais j'admets que j'étais un peu déchaînée cette année là.

- Sans blague ! " commenta Potter avec un petit sourire.

J'en conclus que la Weasley n'avait pas sauté que sur sa table. Et que les portraits des couloirs du septième étage n'avaient pas dû s'ennuyer.

"Au fait, me demanda la jeune femme, comme perceviez-vous le NAV à cette époque."

Je réfléchis un instant pour me remettre dans le contexte.

"A vrai dire, je n'en ai pas entendu parler tout de suite. Vous envoyiez des lettres appelant à la résistance aux gens que vous connaissiez, n'est ce pas ? Or moi, je ne connaissais personne de scolarisé. Mais petit à petit, certains Aurors ont commencé à en parler entre eux. A vrai dire, dans un premier temps, je ne pensais pas que c'était très…euh efficace comme mouvement.

- Oui répondit la Weasley. Nous étions conscients du problème. Lancer des appels à la résistance de l'endroit le plus inviolable du pays pouvait sembler ridicule. Nous étions perçus au début comme des gamins idéalistes, inconscients des dangers, et qui se mêlaient des affaires des adultes. On a eu beaucoup de mal à se faire prendre au sérieux.

- Puis les journaux ont commencé à en parler, continuai-je. C'était pas mal tes discours, ajoutai-je à l'adresse de Potter.

- Oui, Hermione est très douée pour les écrire, admit-il.

- Mais tu les disais merveilleusement bien, mon chéri, commenta la petite rousse. Toute l'école était en ébullition après.

- C'était affreux ! frissonna-t-il en évoquant ces souvenirs. J'avais en permanence une dizaine de personnes qui essayaient de me parler ou de me féliciter.

- Mais tu avais un garde du corps très efficace, notai-je en regardant sa fiancée.

- Même pas, soupira-t-elle. On sortait ensemble, mais on ne le disait à personne de peur que je sois prise comme cible pour l'affaiblir. J'étais obligée de regarder toutes les blondasses lui faire des mines en faisant semblant de ne rien voir.

- Il me semble que certaines d'entre elles aient été victimes des merveilleux produits de tes frères non ? demanda innocemment Potter.

- Je t'assure que ce n'était pas toujours moi. En fait, comme tu semblais libre, chacune croyait avoir sa chance, et du coup, elles se tiraient dans les pattes sans que j'aie besoin de m'en mêler. Ça, c'était drôle, d'ailleurs. Et une vraie aubaine pour le magasin de Fred et George. Mais pour en revenir au NAV, vous pensez vraiment que nous n'avons servi à rien ?

- Je n'ai pas dit cela. Au fil des mois, on a vraiment senti que l'opinion des gens changeait. On a commencé à recevoir des lettres de dénonciations, anonymes pour la plupart, mais qui nous ont permis d'effectuer des arrestations et de faire échouer des attentats. Les témoins parlaient plus volontiers, aussi. Et après la parution de votre lettre ouverte dans la presse, celle qui exposait les pratiques de Vous-Savez-Qui, et notamment sa façon de punir même ses plus fidèles adeptes, nous avons vraiment senti que toute la population faisait corps avec nous. Les gens ont eu l'impression que le Survivant leur offrait une réelle alternative au pouvoir du Seigneur des Ténèbres. Votre amie Hermione a été brillante sur ce coup.

- En fait, la majeure partie du texte a été rédigée par Malefoy, m'apprit la Weasley pendant que Potter se renfrognait. Son témoignage sur Voldemort et son style incisif nous ont été très utiles.

- C'est la moindre des choses, cracha mon partenaire. Il nous l'a fait payer assez cher. Et crois-moi, il me présente chaque jour les intérêts.

- Je sais, mon chéri, admit la jeune femme d'un ton apaisant, en lui tapotant la main. Il est vraiment pénible avec toi. La propagande n'était pas le seul but du NAV, reprit-elle. L'idée des préfètes-en-chef était aussi de responsabiliser les élèves les plus âgés qui se retrouveraient dans la vraie vie à la fin de l'année ou l'année suivante. À l'époque, nous ne savions pas combien de temps cette guerre durerait.

- Les préfètes ? Il n'y avait pas de garçons ?

- Si, à l'origine, il y avait deux filles et deux garçons. Mais le préfet de Serdaigle a été tué avec toute sa famille pendant les vacances de Noël, et il a été remplacé par Hannah Abbot. L'autre, c'était Malefoy, et il ne s'est joint à nous qu'en fin d'année.

- Et ensuite, certains élèves sont rentrés dans votre fameux Ordre, c'est ça ? demandai-je me remémorant ma conversation avec Abbot et Thomas, quelques mois plus tôt.

- Oui, exactement. Comme quoi, de ce point de vue, notre mouvement a été efficace. Plus de la moitié des dernières années ont voulu s'enrôler.

- Vous pourriez me parler un peu de cet Ordre ou bien est-ce secret ?"

Ils se consultèrent du regard.

"Je pense qu'on peut en parler maintenant, finit par lâcher Potter. C'étaient des personnes sûres que Dumbledore avait rassemblées dès la première guerre. Des gens qui recherchaient des renseignements sur l'ennemi, ou qui tentaient de repérer les traîtres de notre côté. Il a réactivé son réseau quand Voldemort est revenu. Certains ont appartenu deux fois à l'ordre, comme Maugrey. D'autres étaient morts, comme mes parents, alors il les a remplacés.

- Par Shacklebolt et Tonks par exemple ?

- Oui, entre autres.

- Vos condisciples n'étaient pas un peu jeunes pour s'enrôler ? Les membres de votre Ordre devaient être particulièrement visés, non ?

- D'après Hermione, c'était surtout pour les canaliser et qu'ils ne prennent pas trop de risques que Dumbledore les a acceptés, fit remarquer la Weasley. Sauf Harry bien sûr."

Une fois de plus, je me demandai pourquoi c'était Potter qui avait été opposé au Seigneur des Ténèbres alors qu'il y avait des gens comme Dumbledore ou Maugrey sur le champ de bataille.

"Toi non plus, tu ne faisais pas que de la figuration, lui rétorqua affectueusement son fiancé.

- Que faisiez-vous ?" demandai-je.

A ma grande surprise, elle eut l'air gênée.

"Eh bien…

- Elle m'empêchait de devenir dingue, répondit Potter à sa place. Et d'agir trop impulsivement.

- Vaste programme, ne pus-je m'empêcher de commenter.

- Vu les circonstances, Harry était plutôt raisonnable, me contredit-elle.

Je restai tout de même un peu sceptique. Je regardai Potter qui me fit en haussant les épaules :

"Si elle le dit !"

Pris soudain d'un doute, je demandai à la jeune femme :

"Avez-vous été… à la Bataille ?

- Non, Harry n'a pas voulu. De toute façon, j'étais un peu jeune. Ma mère n'a même pas accepté que je fasse officiellement partie de l'Ordre.

- Personne n'a jamais mis en cause tes compétences, ma chérie. Mais vu la façon dont ça a tourné, je suis plutôt heureux que tu ne sois pas venue. Je sais que c'est profondément égoïste, mais…

- Harry !" l'interrompit-elle et ils échangèrent un regard. Il semblèrent se dire beaucoup de choses en silence, puis la jeune femme dit tout bas : "C'est mieux ainsi, tu le sais bien."

Potter détourna le regard sans répondre.

Dans le silence pesant qui suivit, je me rappelais qu'Arthur Weasley, le père de la jeune fille, était mort ce jour là. Et il me semblait que son frère Ron y avait été blessé. Un autre frère aussi était décédé à cette période. Cette famille avait chèrement payé son engagement actif dans le conflit.

J'essayais maladroitement de changer de sujet :

"Je ne vous ai pas félicité pour votre mariage imminent", dis-je en direction de la jeune femme.

Elle me sourit :

"Oui, nous sommes dans la dernière ligne droite. Harry n'a plus qu'une semaine pour changer d'avis", ajouta-t-elle en regardant amoureusement son fiancé.

Ce dernier eut ce petit mouvement de tête avec lequel il chassait ses pensées indésirables, et fit l'effort de plaisanter :

"Je pensais que c'était toi qui allais me laisser tomber juste avant les noces. Maintenant que tu travailles avec plein de brillants médico-mages, je n'ai plus qu'à bien me tenir.

- Quelle spécialité avez-vous finalement choisie ? demandai-je.

- Les blessures magiques. On ne sait jamais, avec celui-là, répondit-elle en montrant son fiancé du menton.

- Hé, le dernier qui est allé à l'hôpital, ce n'est pas moi, c'est lui, protesta Potter en me désignant.

- Celui qui nous a donné le plus de mal à soigner, c'est celui que tu as transformé, mon amour.

- Vous avez réussi à le guérir, finalement ? m'enquis-je.

- Oh oui ! Il n'est resté qu'une semaine parmi nous. Nous lui avons redonné son ancienne apparence. Il en a même profité pour se faire recoller les oreilles et réparer son nez qui avait été cassé l'année précédente lors d'une bagarre.

- Eh bien, Potter, tu dois avoir un nouvel adorateur, maintenant.

- Je n'en suis pas certain. Quand on est arrivés à l'hôpital, il n'arrêtait pas de remuer ses antennes. Si je me souviens bien de mes cours de Soins aux créatures magiques, c'est un signe de colère, généralement."

Il commençait à se faire tard, et je rappelai à Potter que nous avions du travail l'après-midi. Je pris congé de la jolie rousse en remarquant :

"Je suppose que la prochaine fois que nous nous verrons, je devrai vous appeler Madame Potter !

- Oh, surtout pas. J'ai l'intention de garder mon nom de jeune fille. Potter est vraiment un nom lourd à porter, de nos jours.

- Quand les jumeaux auront des succursales dans tous les pays et que Percy sera devenu Ministre, tu me supplieras de te laisser utiliser mon nom, lui prédit malicieusement son fiancé.

- Oui, eh bien on verra quand cela se présentera. En attendant, je vais rester la transparente petite dernière des innombrables Weasley, si cela ne te fait rien.

- Comme tu veux mon cœur, mais mignonne comme tu es, tu n'es sûrement pas transparente.

- Harry, je rêve ou tu viens de me faire un compliment ?

- Désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris. La proximité de notre mariage, sans doute.

- Je dois avoir une bonne influence sur lui, me vantai-je.

- C'est très bien Harry, mais n'oublies pas que les compliments ne sont que pour moi, hein ?

- Je me ferai un plaisir d'y veiller, Mademoiselle ! la rassurai-je.

- Eh Stratford ! T'as peur que je n'empiète sur tes plates-bandes ?

- Dis donc, c'est pas toi qui me suppliais du regard de venir t'aider, tout à l'heure ?

- C'est juste qu'elle était pas mon type ! Non, ma chérie, c'était pour plaisanter !"

J'entraînai le jeune comique avant qu'il ne se fasse plaquer juste une semaine avant son mariage.

oO§0§Oo

Un peu plus tard dans l'après-midi, je lui demandai :

"Dis, ton allusion à Percy Weasley Ministre, c'est sérieux ?

- Tu es au courant qu'il a été nommé chef de département en mai dernier ?

- Oui. Aux relations internationales, en plus. C'est pour ça que je te pose la question.

- Note bien que la divination n'a jamais été une de mes matières fortes, mais il est certain que c'est l'ambition avouée de Percy, et qu'il a très bien mené son affaire auprès de la Ministre actuelle.

- Tu veux dire qu'elle va l'aider à arriver à ses fins ?

- Oui. Il devrait devenir son remplaçant quand elle prendra sa retraite.

- Ton mariage avec sa sœur est plutôt avantageux pour lui, je suppose.

- Je ne pense pas que cela lui ait échappé, fit Potter avec un petit sourire.

- Encore un qui a échappé à Serpentard.

- Pardon ?

- Je suis persuadé que tu n'es pas le seul à qui le Choixpeau a proposé Serpentard, et qui a refusé d'y aller à cause des préjugés qui s'attachent à ma maison. En gros, seuls les enfants de Serpentard acceptent d'aller là bas. Ce qui fait qu'il y a plein de personnes qui en auraient les aptitudes mais qui se retrouvent par défaut dans une des autres maisons."

Il réfléchit un moment à ce que je venais de lui exposer.

"A ton avis, le contraire serait vrai ?

- Oui, répondis-je. Certains de mes camarades auraient très bien réussi sous d'autres couleurs. Eux aussi ont été sensibles à la pression familiale, je suppose.

- Il t'a proposé une autre maison ? demanda Potter

- Non. Je suis Serpentard à cent pour cent. Mais toi, pourquoi as-tu refusé d'aller à Serpentard, alors que tu ne connaissais rien au monde magique ?

- J'avais déjà rencontré Malefoy, et l'idée de partager sa maison me révulsait.

- C'était à ce point ?

- Faut croire."

Je faillis lui demander s'il se rendait compte à quel point Malefoy avait influé sur sa vie. Mais je me retins. Je ne suis pas idiot au point de me mettre à dos un Survivant, futur beau-frère d'un futur Ministre de surcroît.

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Le vendredi soir, avant qu'il ne quitte la Ruche pour deux semaines, je lui demandai :

"Où avez vous prévu de passer votre voyage de noces ?

- Ah ça ! C'est un secret particulièrement bien gardé. Ginny et moi n'avons pas envie que les jumeaux le sachent, et eux ne reculent devant aucun obstacle pour l'apprendre. Ils ont fouillé trois fois notre chambre à fond cette semaine, dans l'espoir de recueillir des indices. Mais on leur a déjà donné carte blanche pour l'organisation de la réception et mon enterrement de vie de garçon, alors ça suffit !

- Euh Potter, t'es sûr que c'est une bonne idée ?

- Tu sais, les derniers mariages de la famille, c'étaient celui de Percy, terriblement formel, et celui de Ron qui s'est déroulé chez les moldus. Alors on s'est dit que ce serait sympa que le nôtre soit amusant. Mais ne t'en fais pas, Ginny leur a bien fait comprendre les limites à ne pas dépasser, et je crois qu'ils savent de quoi elle est capable s'ils gâchent son mariage. Et puis Molly aussi leur a bien fait la leçon. Ils ne sont pas stupides au point de se mettre les deux femmes Weasley à dos.

Je fus amusé de constater qu'il ne se considérait pas comme apte à effrayer les deux affreux.

"En tout cas, je suppose que ton enterrement de vie de garçon sera inoubliable !

- Je le crains, oui !

- Bon, je suppose que je suis censé te souhaiter tout plein de bonheur et autres lieux communs du même acabit ? dis-je en lui tendant la main.

- Si tu as le moindre sens des convenances, tu ne peux pas y couper", répondit-il en la serrant.

Mais son sourire me prouva qu'il avait bien compris que, malgré ma boutade, mes vœux étaient sincères.

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Le lundi matin, j'aurais bien aimé avoir des échos du mariage Potter à la sauce Weasley. Je supposai que ses amis Bones, Abbot et Thomas avaient été invités, mais je ne les connaissais pas suffisamment pour leur demander de m'en faire le récit. Lendemain, je surpris entre Bones et Tonks une réplique qui me fit comprendre que cette dernière et Shacklebolt y avaient eux aussi assisté.

Le jeudi, j'eus enfin l'occasion d'en toucher un mot au commandant :

"Alors, ce mariage ?

- Tu espères encore que Potter a échappé à l'emprise que tu esquives avec tant de brio depuis vingt ans ?

- Non. Je ne me fais aucune illusion sur les capacités de Ginny Weasley d'arriver à ses fins. Mais Potter m'a dit que les jumeaux infernaux avaient été chargés de l'organisation, et je me demande ce que cela a donné.

- Ah, d'accord ! Pour la première partie, ils ont été d'une étonnante discrétion. La cérémonie s'est déroulée dans le calme et c'était très beau de voir ces deux petits jeunes s'unir après tout ce qu'ils ont vécu. Tu sais, j'ai fait la connaissance de Harry quand il avait quinze ans et je peux te dire qu'il a parcouru du chemin depuis.

- Comment était-il à quinze ans ?

- En colère, soupira Shacklebolt. Ecrasé par tout ce qui lui tombait dessus. Et très seul, malgré ses amis. Tout le monde a été soulagé quand il s'est mis à sortir avec la petite Weasley deux ans plus tard. Elle était un peu fofolle à cette époque mais, comme tous les membres de sa famille, elle a su faire preuve d'un grand sens des responsabilités. Enfin, pour en revenir au mariage, on peut dire, pour résumer, que tous les petits fours étaient piégés. Je me suis retrouvé un certain temps avec des pieds à la place des mains. Pas pratique du tout pour profiter du buffet. J'ai pleinement compris la signification de l'expression "s'y prendre comme un pied" . Tonks était superbe en sirène. En plus elle avait transformé ses cheveux pour qu'ils ressemblent à des algues, et l'effet était saisissant. Par contre, tout le monde trébuchait sur sa queue et avait tendance à lui tomber dessus."

Il grimaça à ce souvenir, et continua :

"La soirée dansante a été originale : c'est une urne magique qui formait les couples. Je ne savais pas que Dean Thomas était si bon danseur, mais sa tendance à vouloir mener m'a un peu gêné. Et puis j'aurai préféré une compagnie plus féminine pour cette valse. J'ai eu plus de la chance pour le slow, je suis tombé sur Mrs Londubat. A propos, elle t'a trouvé charmant, et m'a demandé de faire parvenir ses salutations à toi et à ton épouse. Aurais-je raté un épisode ?

- Non, c'était juste pour qu'elle ne s'avise pas de me trouver une fiancée.

- Je me disais aussi.

- Eh, tu peux parler, t'es pas marié, toi, à ma connaissance !

- J'ai six ans de moins que toi, et à mon avis, je n'en ai plus pour longtemps. Cette noce a donné des idées à Tonks.

- Félicitations, Commandant.

- Tu sais, ton petit sourire ironique me fait un peu douter de ta sincérité. Bref, on a ensuite eu droit à un très joli spectacle Fuseboum.

-C'était la moindre des choses.

- Oui, j'imagine.

- Et est-ce que les tourtereaux ont réussi à échapper au duo effroyable pour leur lune de miel ?

- Les jumeaux avaient l'air de penser qu'ils avaient débusqué leur refuge, mais vu que leur sœur a plus d'un tour dans son sac, je n'en suis pas certain. Il faudra le demander à Potter quand il reviendra."

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Je n'avais pas pris de vacances entre Noël et le Jour de l'An – cela ne peut pas être toujours les mêmes qui en profitent – mais je me rendis le vingt-quatre au soir chez mes parents. Je n'avais pas davantage envie d'y aller que les autres années, mais j'avais une fois de plus cédé aux instances de ma mère. De toute façon, Christina passait les fêtes dans sa propre famille.

J'étais à peine arrivé que Titus s'arrangea pour me prendre à part.

"Dis, Oncle William, les grands à Poudlard, ceux qui avaient de droit de sortir, ont raconté que Harry Potter avait poursuivi un malfaiteur au-dessus de Pré-au-Lard en balai. C'est vrai ? Tu y étais ?

- Oui, c'est vrai. Et j'y étais effectivement. Cela faisait une semaine que nous étions en planque pour lui mettre la main dessus.

- Il avait tué quelqu'un ?

- Non, c'était juste un voleur, répondis-je, bien conscient que mon prestige s'en trouverait amoindri

- Ah bon ! fit Titus effectivement déçu.

- Mais tu sais, il avait volé un Foudre de guerre pour accomplir ses méfaits alors on nous en a prêté pour qu'on puisse le poursuivre.

- Tu es monté sur un Foudre de Guerre !" Là, l'envie avait remplacé la déception.

"Oui, dommage que j'aie dû le rendre.

- Ça oui, c'est dommage, dit Titus, d' un ton dépité.

- Au fait, Potter m'a demandé de tes nouvelles. Je lui ai dit que tu avais été pris comme batteur dans ton équipe.

- C'est moins bien qu'attrapeur, regretta Titus.

- Tu sais, si les batteurs ne font pas bien leur travail, l'attrapeur ne peut rien faire, sauf s'il s'appelle Harry Potter bien sûr !

- C'est vrai. Mais j'ai encore des progrès à faire.

- Tu as amené ton balai ?

- Oui.

- Moi aussi. On se fera un petit entraînement demain, je vais rester toute la journée, tu sais !

- D'accord !

- Dites donc vous deux, intervint ma sœur. Vous avez fini vos messes basses ! On passe à table."

Cette année-là, j'avais fait mes achats dans un certain magasin de Farces et Attrapes, ce qui fait que pour une fois, les cadeaux que j'avais apportés pour mes neveux leur firent vraiment plaisir. Gwen n'eut pas l'air ravie, mais Léopold sembla penser que c'était de leur âge de faire éclater des pétards dans tous les coins. Je fus étonné de constater que mes parents, quoique levant les yeux au ciel à chaque pétarade, s'abstinrent de tout commentaire.

Notre séance de Quidditch fut plaisante. Octave et Léopold y participèrent, et nous organisâmes une mini-course de balais en équipe qui fut assez amusante. Pour une fois, la journée passa rapidement, et je fus presque déçu de devoir les quitter le soir venu. Je promis à mes neveux de revenir la semaine suivante pour la soirée du Nouvel An.

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Le lundi suivant, le 30 décembre, Potter revint travailler.

"Alors, pas de regrets ? lui demandai-je.

- Je me suis fait une raison", répondit-il en souriant béatement et en faisant tourner autour de son annulaire un fin anneau doré.

J'espère que je n'aurai jamais l'air aussi stupide en pensant à une femme.

- Eh Harry ! Les jumeaux vous ont eus, ou pas, demanda Thomas qui était venu saluer son copain avec Abbot et Bones.

- Hé, hé ! On leur a échappé. Je les ai vus hier soir, ils étaient vexés comme des poux. Ça leur fera les pieds."

Tandis que les petits jeunes éclataient de rire et retournaient à leur bureau, je remarquai que Malefoy regardait la scène d'un air dégoûté.

"Il est au courant ? demandai-je à mon partenaire.

- Bien sûr ! Kat était le témoin de Ginny.

- Rassure-moi. Tu n'as pas été obligé de l'inviter, lui.

- Je n'ai pas été très exigeant sur l'organisation du mariage, mais c'est un point sur lequel j'ai été très clair. Kat a très bien compris."

Potter se remit vite dans le bain. Le lendemain, je le quittai vers quatre heures de l'après-midi, pour me préparer pour le réveillon. Lui était de garde pour la soirée.

Le réveillon se passa sans événement particulier. Sauf peut-être que j'eus presque une conversation normale avec mon père sur la neige qui était particulièrement épaisse cette année.

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Christina devait rentrer chez elle le samedi suivant dans la soirée, ce fut pourquoi je n'allais la voir que le dimanche en fin de matinée.

Dès qu'elle m'ouvrit, je sus que quelque chose clochait. Elle n'avait pas son entrain habituel, et elle évitait mon regard. Je sentis l'anxiété me mordre le ventre, mais je fis comme si de rien n'était, et attendis qu'elle ouvre les hostilités. Je n'eus pas longtemps à patienter. A peine fus-je installée sur le canapé qu'elle s'assit dans le fauteuil qui y faisait face, et sans me regarder, elle prononça :

"J'aimerais qu'on parle tous les deux."

En règle générale, ces termes n'augurent rien de bons. Je me demande si les femmes sont conscientes de l'agressivité contenue dans cette petite phrase.

Un lourd silence s'installa, et je réalisai qu'elle attendait une réponse de ma part. Mentalement, je me mis à pester contre la gent féminine. Non seulement elles nous assomment, mais en plus, elles exigent une participation active de notre part.

"Oui, prononçai-je sans me mouiller.

- Tu sais, j'étais chez mes parents pour les fêtes. Il y avait mon frère et sa femme, et puis ma sœur et sa famille. Ma sœur vient d'avoir un autre bébé…"

Elle fit une pause, comme si elle ne savait pas comment préciser le message qu'elle voulait faire passer. Elle aurait tout aussi bien pu s'arrêter là, car maintenant qu'elle avait prononcé le mot magique, je savais par cœur ce qu'elle allait me dire. Je l'avais entendu une bonne dizaine de fois, et je pouvais dès à présent lui prédire l'exact contenu des conversations qui nous mèneraient à l'inexorable rupture.

Par des phrases hachées et hésitantes, elle m'exposa que sa sœur, qui avait deux ans de moins qu'elle, en était à son troisième enfant. Qu'elle-même allait avoir trente cinq ans, et que si elle n'avait pas d'enfant dans les trois-quatre ans qui venaient, elle n'en aurait jamais.

"Qu'en penses-tu ? conclut-elle.

- Je ne vois pas très bien en quoi mon opinion pourrait changer quoi que ce soit, lui répondis-je, bien conscient que ce n'était pas la réponse qu'elle attendait.

- Il faut être deux pour faire un enfant et l'élever, précisa-t-elle.

- En gros, tu me demande d'être le père de ton enfant, dis-je, allant droit au but cette fois.

- A t'entendre, ma demande est parfaitement irréaliste.

- Il n'était pas question de cela entre nous jusqu'à maintenant. Tu voudrais changer les termes de notre relation de façon brusque et unilatérale et moi, je dois sauter de joie !

- Quand je t'ai proposé de changer notre relation de façon brusque en avril dernier, tu ne t'es pas plaint."

Evidemment, je ne suis pas stupide au point de me plaindre quand une femme me saute au cou !

"Je pensais que la relation que nous avions te convenait. Il n'a jamais été question d'enfants ou autre chose.

- Moi aussi je pensais que cela me convenait. Mais je m'étais trompée, je m'en rends compte maintenant. Et puis la situation a changé. Cela fait maintenant plus d'un an que nous nous connaissons, et neuf mois que nous avons une liaison. Cela ne signifie rien pour toi ?

- Cela signifie que nos visites dans Londres et le temps que nous passons au lit me plaisent. Rien de plus."

Alors que je prononçais ces derniers mots, je vis son visage se décomposer. Cela me fit mal de la voir ainsi et j'essayais d'adoucir ce que je venais de dire.

"Ecoute, je ne peux pas décider en deux minutes de prendre une décision qui bouleversera ma vie. Cela fait manifestement un petit moment que tu penses à tout ça. Tu me prends de court, là.

- Acceptes-tu au moins d'y réfléchir, me demanda-t-elle.

- Je vais y penser, mais je ne peux rien te promettre.

- Je comprends", murmura-t-elle, manifestement au bord des larmes.

Sans m'en rendre compte, je me mis debout. Rester dans ce salon m'était insupportable, j'étouffais, j'avais besoin de prendre l'air, de marcher.

"Il vaut mieux que je parte", dis-je très vite.

Elle eut un geste fataliste de la main, comme si tenter de me retenir, ou même de me répondre était au-dessus de ses forces. Moins de dix secondes plus tard, la porte de sa maison claquait derrière moi.

Je me mis à marcher au hasard, enfilant les rues les unes après les autres, sans tenter de me repérer. La première heure, ce fut la colère et l'incompréhension qui dominèrent. Mais qu'est ce qui lui prenait de vouloir tout changer. Nous étions très bien comme ça. Pourquoi diable fallait-il que cela finisse toujours ainsi ? D'où leur venait cette rage de se reproduire, de s'enchaîner, de rentrer dans ce moule de conformité qui se nomme famille. Ne peut-on réussir sa vie sans se marier et mettre au monde des enfants portant notre nom. Serai-je diminué si le nom de Stratford n'existait plus à la prochaine génération. N'existons-nous que dans nos descendants ?

Pouvait-on dire que la vieille McGonagall avait raté sa vie parce qu'elle était restée vieille fille ? Elle avait formé à la métamorphose plusieurs générations de sorciers. Tout ceci serait-il réduit à néant parce qu'aucun enfant ne portait son nom ?

Puis ma colère se retourna contre moi. Pourquoi diable avais-je dit à Christina que j'allais y réfléchir. Je n'avais pas du tout l'intention de le faire. Ma décision avait été prise à la seconde où j'avais compris où cette conversation allait nous mener. Pourquoi lui avoir donné de faux espoirs ? Il était hors de question pour moi de prendre le genre d'engagement qu'elle espérait. Le mieux que je pouvais faire pour elle, était de rompre le plus vite possible pour qu'elle puisse se trouver le géniteur de ses rêves.

A cette pensée, je m'arrêtai. Oui, je devais rompre, bien sûr, mais pourquoi ressentais-je une telle répugnance à envisager cette nécessité ? N'avais-je pas désormais l'habitude de ce genre de scène ? On m'avait tout fait je crois : la colère, les larmes, le chantage au suicide, l'indifférence, le mépris, les insultes et j'avais même reçu une claque une fois.

La meilleure solution était de retourner la voir immédiatement et de lui expliquer qu'il était, pour moi, impossible de lui donner ce dont elle avait besoin. Que cela n'avait rien avoir avec elle, qu'elle trouverait sans doute quelqu'un qui la rendrait plus heureuse que je n'étais capable de le faire.

Mais pour la première fois de ma vie sentimentale, je fus lâche. Au lieu de régler cette affaire une bonne fois pour toute, je rentrai chez moi, remettant à plus tard cette scène qui me rebutait.

Je ne rentrai cependant pas directement chez moi, préférant aller faire un tour sur le Chemin de Traverse. J'en parcourus toute la rue, ainsi que les ruelles adjacentes. A chaque boutique, je me disais que non, vraiment, Christina n'avait rien à faire dans ce monde, et que toute cette histoire était une erreur depuis le début. J'allais dans plusieurs pubs, éclusant les Whiskies, regardant les gobelins qui étaient de sortie ce soir-là, en espérant que l'un d'eux me donne l'occasion d'user à bon droit de la hargne qui m'habitait. Mais malheureusement pour moi, c'était une soirée calme, et nulle bagarre ne vint me détourner de mes noires pensées. Je finis par abandonner et rentrer chez moi pour une nuit d'insomnie.

oooO§0§Oooo


23/02/2005 : Il n'y a pas eu d'alerte la semaine dernière ai-je cru comprendre. Mais vous êtes quand même nombreux à m'avoir retrouvée, merci de votre fidélité.

Bon, mon histoire continue à avancer, c'est sûr, il y aura au moins 30 chapitres dont trois qui se dérouleront à Poudlard.


Et les réponses à mes chers lecteurs :

Belval : Eh bien, tu es drôlement occupé, j'espère que tout se passera bien !

Hinkyponk : Merci. A un de ces jours…

Allima : il faut qu'Hary se plonge dans ses souvenirs pour les surmonter. Et puis, il a quand même pleins de bonheurs le petit Harry.

Dreyd : oui, les alertes ont été bizarre l'autre jour. Euh… quand tu dis LJ tu me renvoie ma blague ou c'est vrai . (Alixe complètement perdue) Pour la métamorphose, si c'est trop facile, pourquoi les Weasley n'enchantent pas leurs vêtements ou leurs meubles pour vivre dans le luxe, hein ? Je développerai dans d'autres chapitres ma vision personnelle des choses.

Relebe : contente de lire

kobe23 : Merci

Crookshank : Stratford a honte de tout ce qui lui semble sentimental, alors il essaie toujours de rationaliser. Pour la vision de Harry c'est exactement ça : ses amis doivent apprendre à naviguer entre le charmant garçon qu'il est et le Survivant qui pointe son nez régulièrement. Je ne sais pas si Stratford prend des nouvelles de son neveu, mais ce dernier lui écrit de temps en temps.

marion-moune : Non, Stratford pas invité au mariage. Ils ne sont pas encore assez intimes.

Belphégor : Wahou, quelqu'un qui comme moi fait la guerre aux anglicismes ! J'aurai jamais pensé à "pastiche". A vrai dire cela m'a fait tiquer, mais vérification faite dans mon Petit Robert, cela correspond bien. En tout cas merci pour ton avis (ou ta critique, dans le sens critique littéraire bien sûr). Je suis contente que mon histoire te plaise. Malheureusement (car j'aimerai bien écrire des histoires originales), le monde et le personnage de Harry Potter sont très importants dans la construction de l'histoire car la moitié des scènes reposent sur la découverte par le héros de ce que le lecteur sait déjà et qu'il a découvert dans les livres sur lesquels je me base. Mais il est vrai que tout le volet Stratford-Christina-famille Stratford pourrait se placer dans n'importe quel contexte. Je serai très heureuse de continuer cette aventure avec toi. A très bientôt.

sofia evans : je ne prévoie pas que l'on revoie Colin (s'il va voir Ginny, Stratford n'en saura rien). Oui, il a mûri, le Colin et puis il a un moment fréquenté Harry pendant qu'ils faisaient leurs études (quand il sortait avec Kat) alors il le considère plus comme un ami que comme un héros.

Qc-HP : Merci beaucoup

Marie-Jo : J'espère que tu aimeras aussi la suite.

Titania.M : Pour Will et Christina, on y vient doucement. On se retrouve dans deux semaines.

Lapaumee : Non, pour référence à tes idées, je pensais retoucher Après la Bataille, mais je ne sais pas si j'en aurai le temps. A dans deux semaines

dadmax : J'espère continuer à te faire rire. A mercredi !

Fenice : Bin oui, je sais pas si je pourrai faire comme toi moi, et tout combiner…

Fee Fleau : Ahhh ! JE me serai jamais pardonnée si ma fic t'avais fait rompre avec ton copain. D'ailleurs Harry n'est pas si attentionné, il fait de gros efforts, mais c'est pas naturel chez lui. Et puis, soyons lucide : le modèle Willy est plus répandu que le modèle Harry ! Bisous.

Dawn456 : Oui, on ne se lasse pas des message de lecteurs heureux, car on se remet en question à chaque chapitre… lol l'idée faire des mamours à mes 600 mangas…

Hadler : merci pour ce mot "de rattrapage", oui, la formule me convient. Je suis contente de te faire rire (oui, moi aussi ça m'est arrivé de pleurer de rire devant mon écran au boulot - ça change des collègues qui bavent devant les photos de dames dénudées)

molly : Pour Christina, je pense développer un peu sa personnalités dans les prochains chapitres et j'espère que tu la trouvera moins ennuyeuse. Le Veritaserum, comme la legilimencie a un usage très réglementé et est interdits dans le cadre des procédures judiciaires.

chrys : Harry à Poudlard ne se limite pas à Harry-Rogue. Enfin, vous verrez bien…

Elmire : Contente de te revoir et d'avoir de tes nouvelles (non, ta vie ne m'ennuie pas ) ! Le temps semble effectivement une denrée rare et précieuse dans ta vie. Plein de bises. Bon courage. Pour Christina et les pirouettes de Will, tu vas être servie.

Bruno-Pier Chiasson : mouarf, les Mémoires du Chevalier de Catogan. Mais je ne sais pas s'il en sait tant que cela sur Ginny et Harry car les tourtereaux allaient roucouler dans une pièce sans tableaux (Ginny a vérifié). Mais bien sûr, être dans le château va rappeler plein de souvenirs à Harry et William va en apprendre encore davantage. Et ils vont aller dans pleins de recoins, n'en doute pas. Oui, il l'a eu son augmentation, en fera un très discrète allusion plus tard.

Lyane : je plaisantais, je suis contente de te retrouver sur les deux sites. Tout s'expliquera sur l'attitude de Christina. Patience.

Csame : merci de ce support moral que j'apprécie beaucoup. Grand avantage de l'accès payant, c'est que tu sais combien de personnes chargent tes pages, donc combien de lecteurs tu as. Il y a aussi d'autres détails, pour une version complète, jette un œil sur le guide que j'ai édité sous le nom Alixeetlisandra (lien dans ma bio). Un chapitre sur les services payants a été ajouté.

kyras01 : merci, à mercredi.

Gred : Merci pour ton mot, bises.

Angel's Eyes : voilà, pour les noces de Harry et Ginny c'est fait. Mais Will n'y était pas invité. Pour Will et Christina… tu verras bien lol

Namyothis : Ah pour Poudlard je crois avoir imaginé un truc correct, mais je suis curieuse de connaître tes idées. Le mieux est que tu me contacte par mp (mon adresse mail est dans mon profil). Je suis contente si mes histoires te font oublier tes problèmes.

Aresse : Eh bien, tête de linotte mais toujours là. Merci.

La p'tite Lili : Contente de te plaire encore.

gaelle griffondor : merci

beru ou bloub : oui, c'est vrai, mais ils sont quand même très fort car même à 11 ans, les élèves ont du mal avec leurs premières métamorphoses !

BabyChang : Oui, le dernier chapitre de ALB commence par le mariage de Drago mais il intervient plus tard. Hélas, Flitwick n'est plus (ok c'est de ma faute.) Heu.. pas trop le temps aujourd'hui alors ce sera petite réponse à review (pardon).

Rayuroplanis : Bravo d'avoir gagné ton combat contre ffnet. Malefoy-Harry difficile car il cherchent tout de suiste à se blesser, donc ça déborde. Là, si t'aime pas les gens trop romantique, tu va être gâté, parce que le Willy, ce côté là, il en tient une couche !

Milie : A dans deux semaines alors !

mate : Merci, contente de te plaire.

alana chantelune : yep on se voit bientôt ! B'in non, pas de Will au mariage !

Lily Petite Etoile : Quand tu dis ce que tu as aimé, c'est constructif pour moi ! A la semaine prochaine.

Zabou : Alors on va faire un bout de chemin ensemble.