- MON SORCIER BIEN-AIMÉ -
Disclamer : la plupart des lieux et personnages viennent de l'univers créé par J.K Rowling.
Je dois également beaucoup à mes relecteurs : Monsieur Alixe, Fenice et Calimera
Résumé de la semaine : Harry : Alors c'est toi mon coéquipier ? Willy : Tais toi et écris ! Harry : On t'as coupé l'eau chaude pendant que tu prenais ta douche ce matin ou quoi ? Willy : Pitié... (Andromede)
XXI: Souvenirs à Pré-au-Lard
Le lendemain de notre rencontre sur le Chemin de Traverse, je dis à Potter :
"Désolé pour hier soir, je ne l'avais pas encore mise au courant de tout.
- Il n'y a pas de mal. A vrai dire, j'ai trouvé très reposant de parler de tout cela avec quelqu'un qui n'y connaissait rien. Cela m'a fait prendre conscience que c'est surtout le regard des autres qui est pénible dans ce genre de conversation, d'habitude. Et puis ta tête était trop drôle !
- Merci bien !
- Dis donc, quand il te prend l'envie de te payer la mienne, tu ne t'en prives pas !
- Moi j'ai le droit, je suis ton supérieur !
- Arrête d'inventer des règles au fur et à mesure. La non-rétroactivité des textes de loi, tu connais ?
- Potter, tu n'as aucun respect pour la hiérarchie.
- Je croirais entendre Rogue ! grogna-t-il. Il a passé sept ans à me dire que je prenais un malin plaisir à violer tous les règlements.
- Ce n'était pas vrai ?
- Je ne le faisais pas exprès ! C'était pour aider les autres ou empêcher des catastrophes de se produire.
- Mais qui te demandait de t'occuper de tout ?
- Eh bien… Bon d'accord, personne, mais il n'y avait personne d'autre non plus pour le faire à ma place.
- Si on reprend ta première leçon de vol, c'était si grave que ça de laisser Malefoy faire le malin et d'attendre le retour du prof pour régler ça ?
- Non mais… Au moins, je suis devenu attrapeur.
- Potter, tu le serais devenu dès que le prof t'aurait vu voler. C'était pas la peine de risquer de te rompre le cou.
- Ah euh… peut-être. Mais je t'assure que dans d'autres cas, j'ai VRAIMENT pas eu le choix et que je m'en serais bien passé.
- Pourquoi est-ce que j'ai du mal à te croire ?
- Parce que tu es de parti pris. C'est bien connu que les Serpentard sont de mauvaise foi.
- Il faudra un jour que les Gryffondors comprennent que la matière spongieuse qu'ils ont entre les deux oreilles est faite pour réfléchir. Pas seulement à éviter que leur caboche sonne creux quand ils se jettent la tête la première dans les emmerdements.
- Quand je pense que c'est toi qui me disais il y a quelques semaines qu'il ne fallait pas avoir de préjugés sur les maisons des autres !
- L'avantage d'être de mauvaise foi, c'est qu'on n'est pas tenu par ce qu'on a dit antérieurement.
- Stratford, s'esclaffa Potter, t'es pas croyable. Je crois bien que je m'ennuierais sans toi !
- Ouais, bon, évite de répéter ça à ta femme. J'ai pas envie qu'elle vienne mettre le feu à ma robe."
Imaginer cette éventualité parut grandement amuser Potter.
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Quelques jours plus tard, je lisais un excellent roman écrit par une certaine Jane Austen, trouvé dans la bibliothèque de Christina, quand cette dernière me demanda :
"Tu es d'accord pour aller dîner chez mes parents la semaine prochaine ?"
Plongé avec fascination dans la calamiteuse demande en mariage que le froid Darcy adressait à la délicieuse Elisabeth, je ne réalisai pas tout de suite de quoi il était question.
"Mhum, tu disais ?
- Je te demandais si c'était d'accord pour aller manger chez mes parents samedi prochain.
- Mais il n'a jamais été question de ça, répondis-je vivement.
- Il en est question maintenant.
- Eh bien non, ce n'est pas d'accord."
Considérant que la discussion était close, je me replongeai dans mon livre. Je cherchais encore des yeux le paragraphe que je venais de quitter, quand le volume me fut arraché des mains par une Christina très agacée.
"William ! Je suis en train de te parler !
- J'ai entendu. Je t'ai même répondu. Maintenant j'aimerais finir mon chapitre !
- C'est ça que tu appelles une réponse ?
- Ce n'est pas la réponse que tu espérais, mais c'est une réponse, oui.
- Pourquoi refuses-tu de les voir ?
- Cela me paraît un peu prématuré.
- Très bien. Quand penses-tu que tu seras prêt ?
- J'en sais rien, moi ! On a bien le temps de voir !
- Dans dix ans, ce sera un peu tard !
- Mais c'est pas possible ! On ne peut pas parler avec une femme sans qu'elle dramatise tout.
- Epargne-moi tes propos sexistes. Tu es vraiment le roi de l'esquive. Je te faisais confiance !
- Je ne vois pas ce que la confiance a à voir là-dedans.
- Tu m'avais promis de penser sérieusement à t'engager avec moi.
- C'est ce que je fais. Je ne t'ai jamais caché que j'aurai besoin de temps pour me faire à cette idée.
- Cela fait deux mois maintenant. Et rien n'a changé.
- On ne décide pas de se marier en deux mois.
- Je n'ai pas tout mon temps, tu le sais !"
Je retins de justesse la réplique qui me venait aux lèvres lui suggérant de se trouver quelqu'un d'autre si elle était aussi pressée. Mais elle était assez en colère pour me prendre au mot, et me foutre définitivement à la porte. Or ce n'était pas ce que je souhaitais.
Car contrairement à ce qu'elle semblait croire, j'avais beaucoup réfléchi ces derniers temps, et si je ne me sentais pas encore prêt à faire le grand saut, l'idée de passer de longues années avec elle ne me semblait plus si redoutable.
Cependant, j'étais furieux contre elle, non seulement à cause de la scène qu'elle me faisait, situation que j'avais en horreur, mais aussi du fait de l'injustice de ses propos. Elle ne se rendait absolument pas compte des efforts que je fournissais pour elle. Considérant qu'aucune discussion n'était possible dans ces conditions, je lui lançai :
"J'en ai assez, je rentre chez moi. Nous en reparlerons quand tu seras calmée."
Je descendis dans son atelier et utilisai la cheminée. J'eus cependant le temps d'entendre un bruit sourd émanant de la pièce où elle se trouvait. J'espérai que le livre serait encore lisible.
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J'étais encore assez remonté le lendemain, quand je partis travailler. Je ne souhaitais pas rompre avec Christina, mais je me refusais à faire le premier pas. Après tout, c'est elle qui avait déclenché cette dispute stupide.
Je fus donc assez satisfait de constater qu'elle avait posé un message sur la boîte vocale de mon portable quand je le récupérai le soir sur sa borne de recharge au Ministère. J'attendis cependant d'être dans mon appartement pour en écouter la teneur.
C'était un simple "William, je voulais juste savoir si tu venais ce soir", mais je m'en contentai. Je la rappelai et lui indiquai que je serai là une demi-heure plus tard. Je l'appelais toujours avant de me présenter chez elle en cheminée, de toute façon. Inutile de prendre le risque d'apparaître pendant qu'elle recevait une visite.
Je pris le temps de me doucher et de me changer. C'était une autre de mes habitudes. Par mesure de précaution, je m'habillai toujours en moldu avant d'aller chez Christina. De son côté, elle revêtait une des robes sorcières que je lui avais achetées dès qu'elle mettait un pied chez moi. C'était une façon de matérialiser notre passage de la frontière.
Quand j'arrivai, elle m'embrassa, mais son sourire semblait forcé. Elle eut cependant la sagesse de ne pas remettre le sujet sur le tapis de toute la soirée. Ce ne fut que lorsque je lui cédai la place dans la salle de bain, avant de me coucher qu'elle m'indiqua :
"William, j'ai vraiment besoin que tu me donnes une date approximative, même si c'est dans six mois. Je sais que cela te coûte, mais moi, si je n'ai rien de concret, j'ai l'impression qu'on n'avance pas, et je me sens très mal."
Sur ce, elle entra dans la salle de bain, et j'entendis l'eau couler à flot, ce qui signifiait quelle avait l'intention de prendre un bain et que je ne la reverrais pas avant une bonne demi-heure. Pensivement, je m'installai sur le lit pour l'attendre. Il est vrai qu'en soi, sa demande n'était pas excessive. La veille, c'était plutôt la façon dont elle m'avait présenté les choses qui m'avait incité à refuser.
Je n'avais pas apprécié le fait qu'elle présente cette visite comme un fait acquis, sans même que nous en ayons discuté auparavant. Je m'étais senti acculé, et c'est un sentiment que je ne supportais pas. Sa demande de ce soir, par contre, méritait que je m'y arrête.
J'étais bien conscient que si nous décidions de nous marier et d'avoir des enfants, ma rencontre avec sa famille et sa présentation à la mienne étaient inéluctables. A dire vrai, j'appréhendais davantage d'emmener Christina chez mes parents que de rendre visite aux siens.
D'autre part, il était vrai que si je ne me sentais pas capable d'être le père de ses enfants, je devais mettre fin à notre relation rapidement pour lui donner une chance de trouver quelqu'un d'autre avant qu'il ne soit trop tard pour elle. Son idée d'échéance n'était pas mauvaise. Si, au bout d'une certaine période, je ne me sentais toujours pas prêt, autant que je la libère.
Après réflexion, je décidai de nous donner six mois à compter du jour où nous avions évoqué la possibilité d'essayer, ce qui nous menait au mois de juin. La conscience apaisée par ma décision, je repris le livre que j'avais récupéré dans un coin du salon et je retrouvai Darcy, en train de se faire magistralement repousser par une demoiselle Bennett en grande forme.
Quand Christina vint s'allonger à mes côtés, je lui dis :
"On en reparlera, mais ce sera au plus tard en juin prochain.
- D'accord, répondit-elle. Merci."
Et elle se pelotonna contre moi, sans rien ajouter. Je fus touché par le désarroi qu'elle exprimait silencieusement, et tâchai de la réconforter en la serrant tendrement dans mes bras.
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Une après-midi, Potter et moi faisions une recherche en vue de retrouver des renseignements contenus dans de vieux dossiers. Cette opération nous obligea à sortir des kilos de parchemins de l'armoire où ils étaient entreposés. A un moment, Potter, en tirant à lui un gros rouleau de papier, fit tomber à terre une boite en carton, soigneusement scellée.
Il la ramassa et l'examina avec curiosité.
"Range-moi ça tout de suite, grognai-je. Je préfère ne pas avoir cette horreur sous les yeux.
- Qu'est ce que c'est ?
- Les photos que les Mangemorts t'envoyaient à la fin de la guerre.
- Quelles photos ?
- Tu sais, celles qu'ils avaient prises… "
Je m'arrêtai net, soudain conscient qu'au lieu de devenir grave, comme à son habitude quand je lui rappelais un mauvais souvenir, il semblait plutôt attentif. Je me souvins un peu tard, qu'il s'était plaint que Dumbledore lui cachait un certain nombre de choses. Manifestement, le contenu de cette boite en faisait partie.
"Oui ? reprit-il.
- Tu n'étais pas au courant, constatai-je platement.
- Apparemment pas. Si tu m'en disais plus.
- Je ne préférerais pas", répondis-je, n'ayant aucune envie de me mêler de ça.
Il me fixa durement, mais comme je gardais le silence, il me tourna le dos et traversa la Ruche. Je le suivis, un peu inquiet. Il se dirigea vers le bureau de Shacklebolt, dans lequel il entra sans frapper.
Quand j'atteignis à mon tour le seuil du bureau, il avait balancé la boîte sur la table de travail du commandant, et lui demandait :
"Qu'est ce que c'est que ça ?"
Shacklebolt me regarda au-dessus de l'épaule de Potter et je fis un signe d'impuissance.
"Assieds-toi, Harry. Stratford, ferme la porte derrière toi."
Je m'exécutai, et m'avançait vers le bureau, et me plantai derrière l'un des fauteuils qui faisaient face au commandant.
"Durant les deux mois où tu étais au Siège avant la Bataille, commença Shacklebolt, les Mangemorts tentaient de te faire parvenir des images abominables, représentant ce qu'ils faisaient à leurs victimes. C'était dans le but de te rendre fou et de te pousser à te rendre au mauvais endroit et au mauvais moment pour te mesurer à Voldemort. Comme ils ne pouvaient pas te trouver, ils les faisaient parvenir aux Aurors et à tous ceux qu'ils soupçonnaient être des membres de l'Ordre. Je n'étais pas toujours d'accord avec les mesures que Dumbledore prenait à ton sujet, mais en l'occurrence, je pense qu'il a bien fait de te le cacher. Tu avais assez d'objets d'inquiétude comme cela.
- Je suppose qu'il en avait parlé à Hermione, Ron et Ginny ? demanda Potter, assez agressivement.
- Qui d'autres que tes amis auraient pu te retenir si tu en avais vu et que tu avais voulu partir ?"
Effectivement, la petite Weasley n'avait pas fait que de la figuration.
"Mais je ne pense pas qu'il leur ait laissé voir ces clichés, continuait le commandant. Il les protégeait eux aussi autant que possible."
Potter fixa pensivement Shacklebolt.
"J'aurais presque préféré qu'il ne m'admette pas dans l'Ordre. Ça aurait été plus honnête, finit-il par dire amèrement.
- Harry, personne dans l'Ordre n'était au courant de tout, pour des raisons de sécurité. Dumbledore lui-même me demandait de ne pas lui donner trop de détails sur la façon dont j'effectuais mes missions pour ne pas en savoir trop. En prévision de sa disparition, il m'avait révélé certaines choses, mais il avait partagé ce genre d'information entre moi, Minerva McGonagall et Severus Rogue."
Potter réfléchit un moment puis haussa les épaules tout en secouant la tête de son petit mouvement habituel.
"Je suppose que c'est idiot d'en faire toute une histoire après tant de temps. Désolé, Commandant, je crains, une fois de plus, m'être montré un peu impulsif.
- Essaie de frapper la prochaine fois", se contenta de répondre Shacklebolt.
Potter se leva et tendit la main vers la petite boîte qui était toujours sur la table, là où il l'avait jetée. Mais le commandant le devança en posant fermement sa main dessus.
"Je pense que tu te passeras de contempler des horreurs supplémentaires. Cela ne sert plus à rien, maintenant."
Ils se jaugèrent du regard, un peu comme le jour où Potter lui avait montré sa carte magique. Mais cette fois, ce fut Potter qui céda et laissa retomber sa main.
"Excusez-moi de vous avoir dérangé, Commandant", dit-il et il se dirigea vers la porte.
A mi-chemin, il se retourna et demanda :
"Est-ce que… Est-ce qu'il y a des photos d'Hagrid, là-dedans ?"
Le commandant laissa passer quelques secondes avant de répondre doucement :
"Oui. Je suis désolé Harry. Et il n'aurait pas voulu que tu les voies"
Potter ne répondit pas. Il se contenta de se détourner et de sortir.
Après l'avoir suivi des yeux, je lançai à Shacklebolt :
"Désolé, je n'avais pas pensé qu'il pouvait l'ignorer.
- Ce n'est pas grave, il aurait bien fini pas le savoir. C'est toujours mieux que s'il avait regardé dedans."
Je jetai un œil vers le coffre contenant les archives secrètes, où allaient sans doute atterrir ces photos.
"Il les retrouvera un jour.
- J'espère pour lui que d'ici là, il sera devenu suffisamment sage pour résister à la tentation, me répondit Shacklebolt.
- Tu fondes de grands espoirs en lui.
- Il a un grand potentiel.
- Tu crois qu'un jour il sera moins impulsif ?
- Il a déjà fait des progrès. Vas-y maintenant. Et fais en sorte que Malefoy lui fiche la paix aujourd'hui."
Cette précaution n'était pas inutile si l'on voulait garder la Ruche intacte.
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La seconde semaine du mois d'avril se tenait la Foire aux alchimistes. Cette manifestation réunissait tous les fabriquants d'ingrédients pour potions, ainsi que tous les fournisseurs de potions prêtes à l'emploi. Ces derniers faisaient généralement des démonstrations, et je me dis que cela pourrait plaire à Christina. Je prévus donc de l'y emmener le samedi suivant.
Quand Potter me confia son intention de s'y rendre également, je lui proposai de nous retrouver à quinze heures devant les Trois balais. Il accepta, en précisant qu'il serait seul car son épouse était de garde à Ste Mangouste.
Nous nous retrouvâmes à l'heure convenue. Ce jour-là, il faisait froid, mais le ciel était bien dégagé. Beaucoup de monde était venu, et nous dûmes attendre dix minutes avant qu'une table se libère dans le pub. Mais nous finîmes par nous asseoir et commander nos Bièraubeurres.
Des gobelins s'étaient installés à la table à côté de la nôtre, et Christina avait du mal à ne pas loucher dans leur direction.
"Les trolls sont encore plus impressionnants, lui indiquai-je. Ils font quatre mètres de haut et sentent très mauvais. Mais dis donc, ajoutais-je en direction de Potter, tu ne m'as jamais expliqué comment tu as fait ton compte pour te retrouver nez à nez avec un troll pendant ta première année à Poudlard.
- C'est toute une histoire, répliqua-t-il en souriant. Par où commencer… Bon, tu connais Hermione. Elle était déjà excessivement brillante. Et à l'époque, cela nous agaçait un peu, Ron et moi. Elle était toujours à lever la main en classe et à réussir ses sorts mieux que nous. Tout ça pour dire qu'un jour, Ron lui a fait une réflexion méchante, et qu'elle a passé le reste de la journée à pleurer dans les toilettes des filles.
- Oh la pauvre ! commenta Christina.
- Oui, enfin, elle s'en est remise, elle a même épousé Ron depuis. Bon, j'en étais où ? Ah oui, Hermione dans les toilettes et nous en train de dîner. A ce moment, un prof est arrivé pour nous indiquer qu'un troll s'était introduit dans l'école. Les élèves ont été priés de rejoindre leurs salles communes. Mais en y allant, on s'est rappelé qu'Hermione ne pouvait pas être au courant, et on a décidé d'aller la prévenir.
- Bien sûr, il ne vous est pas venu à l'idée d'en parler à un prof !
- On ne savait pas où ils étaient. Donc on est partis en douce pour la rejoindre. On était arrivés quand on a croisé le troll. Faut avouer qu'on en menait pas large !
- Votre cas n'était pas si désespéré, alors, remarquais-je.
- On l'a vu entrer dans une pièce. Comme il y avait une clé sur la porte, on s'est dit que ce serait une bonne idée de l'enfermer. Et c'est ce qu'on a fait. On s'en allait tout contents, quand on a entendu un cri. Et c'est là qu'on a réalisé qu'on avait enfermé le troll avec Hermione dans les toilettes.
- Oh non ! s'est écriée Christina.
- C'est pas vrai ! me suis-je exclamé.
- B'en si, c'était vraiment pas de chance. On est donc revenus ouvrir la porte. Pendant que Ron attirait l'attention du monstre, j'ai tenté de faire sortir Hermione, mais elle était à moitié évanouie. Quant à Ron, il était en mauvaise posture car le troll l'avait désormais pris pour cible. Alors à ce moment là, j'ai..."
Il s'arrêta et me jeta un regard en coin, comme s'il avait un peu honte de ce qu'il allait dire.
- Je lui ai sauté sur le dos, a-t-il terminé très vite, un peu rouge. Je me passerai de tes commentaires, a-t-il ajouté en me regardant.
- Mais j'ai rien dit ! m'offusquais-je, en tentant de contrôler le fou rire qui menaçait de me saisir.
- T'as intérêt, me lança-t-il avant de continuer. Bon, d'accord, c'était pas très malin, mais je ne savais pas quoi faire d'autre. Enfin, cela l'a arrêté un moment. Je crois que je lui avais fait mal en plantant ma baguette dans sa narine."
C'était trop, je me mis à hurler de rire. Potter eut l'air un peu froissé, et Christina le regardait effarée.
- Vous n'êtes pas en train de nous faire marcher, hein ?
- Non, non, c'est vraiment arrivé comme cela. Même qu'après j'avais plein de morve de troll sur ma baguette.
Je dus m'agripper à la table pour ne pas tomber de ma chaise. Les autres clients commençaient à regarder bizarrement en direction de notre table.
- Et ensuite ? demanda Christina en me jetant un regard de reproche.
- Eh bien Ron est intervenu. Il a lancé en direction de la chose le seul sort qu'on maîtrisait, c'est-à-dire un sort de lévitation. Ça a pas mal marché. Le gourdin du troll s'est envolé et est retombé sur sa tête en l'assommant. C'est à ce moment que les profs ont débarqué. On a fait gagner cinq points à Gryffondor.
- Me dis pas que les profs vous ont félicités, réussis-je à prononcer, doutant que la vieille professeur de Métamorphose ait trouvé l'épisode aussi amusant que moi.
- Pas vraiment, McGonagall était furieuse. Mais Hermione a menti pour nous sauver la mise, et après ça, on est devenus amis.
- Potter, lui dis-je. Tu es vraiment un concentré de Gryffondor. Tu ne serais pas un descendant de Godric, par hasard ?
- Pas à ma connaissance, mais on m'a déjà accusé d'être l'héritier de Salazar Serpentard.
- Tu plaisantes !
- Ceux qui y croyaient étaient très sérieux. C'est quand on s'est rendu compte que j'étais fourchelang. C'est la possibilité de parler le langage des serpents, traduisit-il gentiment pour Christina qui avait ouvert de grands yeux.
- Vous pouvez parler aux serpents ? demanda-t-elle ébahie. C'est formidable.
- Oui et non, répondit Potter. Cela m'a rendu service une ou deux fois, mais c'est une capacité qui a une très mauvaise réputation car des mages noirs très connus s'en sont prévalus.
- De là à te croire héritier de Serpentard, quand même ! m'étonnais-je. Je sais que le Choixpeau te l'as proposé mais tu caches si bien ton jeu !
- C'est quoi le Choixpeau, demanda Christina.
- C'est un objet magique qui nous répartit entre les quatre maisons de Poudlard : Serpentard, Serdaigle, Poufsouffle et Gryffondor, répondis-je. Les maisons c'est euh…
- Je connais le concept, m'indiqua Christina. La plupart des collèges anglais sont organisés selon ce principe. C'est une organisation qui permet de créer des groupes qui s'affrontent sportivement et scolairement, avec des préfets pour maintenir la discipline, c'est ça ?
- Exactement, dis-je, très étonné de cette similitude. Mais comment êtes-vous répartis ?
- C'est le directeur et les professeurs qui en décident en début d'année je suppose. Il vous faut un objet magique pour cela ?
- Oui, car nous sommes répartis en fonction de notre personnalité, expliqua Potter. Le Choixpeau sonde notre âme et nous propose une maison selon notre caractère et nos ambitions. Par exemple, Gryffondor, ma maison, est réputée pour le courage de ses membres.
- Cela veut-il dire que les autres élèves ne sont pas courageux ?" interrogea Christina.
Christina, je t'adore !
"Hum ! précisai-je, disons que le courage des valeureux Gryffondors est poussé jusqu'à l'inconscience et leur donne une capacité sans égale à se retrouver plongés dans les ennuis. Les autres se contentent d'un courage ordinaire.
- Evidemment, tout le monde ne peut pas être tortueux et arriviste ! répliqua Potter.
- Les Serpentard sont connus pour leur ruse et leur ambition, spécifiai-je dignement.
- La ruse, vraiment ! s'exclama Christina en riant.
La mine amusée de Potter et la mienne qui se renfrognait la dissuada de pousser plus avant mon analyse psychologique.
"Et les autres maisons ? s'enquit-elle rapidement.
- Les Poufsouffles sont loyaux et les Serdaigles travailleurs et avisés.
- N'est-ce pas un peu réducteur comme manière d'évaluer des élèves, remarqua-t-elle.
- Nous en avons déjà discuté, Stratford et moi et en avons effectivement conclu que la plupart des élèves sont susceptibles d'être acceptés dans plusieurs maisons, admit Potter.
- Ce n'est donc pas si important alors cette histoire de maison, en fin de compte, commenta alors Christina.
- Si, lui répondis-je. L'esprit de groupe est très fort, et on cherche à y adhérer. On se forge ainsi une personnalité en fonction des modèles valorisés par nos camarades de classe. Cela développe certains aspects de notre caractère au détriment des autres. Ce cher Potter aurait pu aller à Serpentard paraît-il, mais il a totalement occulté cet aspect de sa nature du fait de ses préjugés et de la rivalité très forte qui existe entre nos deux maisons. Cela dit, quand le naturel est trop fort, il finit tout de même par ressortir. Notre commandant, par exemple, est Serdaigle, mais il a des aspects Serpentard très saillants.
- Tu crois ? s'étonna Potter.
- Oui. Il est très doué pour nous amener exactement où il le désire.
- Les Serpentards doivent être doués en politique, alors, commenta Christina.
- Généralement, oui.
- Alors pourquoi t'es pas commandant ? m'a demandé Potter.
- Parce que je préfère le terrain et que je n'ai pas envie de caresser les hauts fonctionnaires dans le sens du poil. Je sais très bien le faire, mais cela m'ennuie trop pour que je m'en donne la peine.
- En gros, conclut Potter, tu as préféré rester chef de brigade pour nous faire bénéficier de ton caractère de cochon.
- Te faire bénéficier de mon caractère de cochon est un vrai plaisir, Potter."
Potter s'apprêtait à me répondre quand tout à coup, il se plaqua les mains sur ses oreilles, comme s'il avait entendu un son insupportable, et devint très pâle.
J'allais lui demander ce qui n'allait pas quand il souffla :
"Un Détraqueur, il y a un Détraqueur près d'ici !
- Enfin, Potter, c'est impossible !"
Mais il ne m'écoutait pas, il s'était levé en brandissant sa baguette. Tout en frissonnant, j'hésitais un peu sur la conduite à tenir : devais-je le mener à Ste Mangouste ? Mais je sentis sa puissance magique et réalisai qu'une fois de plus le gentil Potter avait disparu pour faire place au Survivant. Je me frottai les bras pour me réchauffer, et je me dis qu'il savait peut-être de quoi il parlait.
Je réalisai alors que j'avais froid. De plus en plus froid, alors que le pub était surchauffé. Nom de nom, mais il avait raison ! Ce froid n'était pas naturel !
Alors qu'il s'élançait dans la rue, suivi par quelques regards curieux, je dis d'une voix forte :
"Votre attention s'il vous plaît. Je vous demande de garder votre calme. Il semble qu'un Détraqueur se soit introduit à Pré-au-Lard. Surtout ne bougez pas d'ici et concentrez-vous sur vos souvenirs heureux. Des Aurors, dont le grand Harry Potter sont déjà sur place pour vous protéger. Surtout gardez votre calme et rassemblez vos meilleurs souvenirs."
Je pris la main de Christina et allais voir Madame Rosemerta :
"Prévenez immédiatement le Ministère par cheminée. Et merci de garder un œil sur mon amie, elle est moldue."
Pendant que la tenancière s'exécutait, je dis à Christina :
"Toi tu reste ici. Tu ne peux pas les voir, seulement les sentir. Pense aux moments de ta vie où tu as été particulièrement heureuse, cela devrait chasser les pensées tristes qui vont te venir. Et reste avec madame Rosemerta."
Je l'embrassai rapidement, et sortis rejoindre Potter. Il était au milieu de la rue, très concentré.
"Ils sont plusieurs", murmura-t-il.
Je m'appliquai un Sonorus :
"Mesdames, Messieurs. Des Détraqueurs ont été vus à proximité de Pré-au-Lard. Harry Potter et des Aurors sont déjà sur place. Veuillez vous mettre à l'abri et vous concentrer sur vos meilleurs souvenirs. Je répète, mettez-vous à l'abri sans paniquer. Harry Potter va vous protéger !"
Il y eut un peu de confusion au début mais en quelques minutes, la grand' rue s'était vidée. J'eus soudain l'impression que cela ne servirait à rien. Que pouvions-nous faire à deux ? En plus, il craignait beaucoup les Détraqueurs. Il serait sans doute une proie facile pour eux.
Je me repris. Ce passage à vide était simplement le signe qu'ils se rapprochaient. J'entendis des bruits de pas. Espérant que mes collègues arrivaient, je me retournai, mais c'était les jumeaux Weasley qui s'approchaient en courant.
"Espèces de crétins. Allez vous mettre à l'abri !" gueulai-je.
Mais leur bonhomie habituelle avait fait place à une farouche détermination.
"On était à la Bataille. On sait se battre", répondit simplement l'un d'eux.
- Prêt, Harry ? demanda l'autre. Si tu pense à Ginny, reste correct quand même !"
Potter eut un pâle sourire. A ce moment, trois de nos collègues surgirent des Trois Balais.
"J'ai trouvé cela bizarre comme situation, m'informa Medhi Mourad. Alors à tout hasard, j'ai lancé l'alerte générale. Mais tout le monde est à droite à gauche, alors je ne sais pas combien de temps qu'ils vont mettre pour arriver."
Sa coéquipière, Bones, regarda Harry avec inquiétude, mais ne dit rien. La troisième était Lynda Stevens. Deux anciens, deux jeunots, le Survivant et deux civils. J'espérais que les Détraqueurs n'étaient pas trop nombreux.
"Dis donc, Harry, demanda l'un des Weasley, tu as sur toi la carte qu'on t'a donnée ?
- On les voit dessus ?
- Théoriquement, oui, mais on n'en avait pas sous la main pour vérifier. C'est le moment d'en avoir le cœur net !"
Potter sortit son parchemin de sa poche, l'activa et se pencha pour l'observer, ainsi que ses deux compères. Je les entendis retenir leur souffle. Pas bon ça.
"Quoi ?" demandais-je sachant que la réponse n'allait pas me plaire.
Sans attendre, je m'étais penché à mon tour. Je sentis mon cœur chavirer. Il y en avait au moins deux cents, et ils entouraient le village. Du moins si les taches grisâtres qui avançaient inexorablement vers nous étaient des Détraqueurs.
Mais je n'en doutais pas une seconde. Leur nombre expliquait pourquoi on les sentait déjà sans les voir.
"Qu'est-ce qui se passe, bon Dieu ! grogna Mourad.
- Ils encerclent le village, répondis-je. On ne fera pas le poids."
On se concerta sur la conduite à tenir. Il ne nous restait plus que quelques minutes avant l'assaut.
"Pourquoi ne demandons-nous pas aux professeurs de Poudlard de nous assister? demanda Bones.
- Comment les prévenir ? demanda Harry. Ils ne sont pas souvent devant leur cheminée. Trop tard pour leur envoyer un hibou !
- On s'en charge", dirent les jumeaux en partant en courant vers leur boutique.
Finalement, je réactivai mon Sonorus et demandai à tous ceux qui savaient pratiquer un Patronus de venir nous rejoindre. Ce n'était pas très bon pour le moral général, mais nous n'avions pas le choix. Une quinzaine de personnes se joignirent à nous. Parmi elles, je reconnus la vendeuse d'artisanat magique, accompagnée de sa copie conforme.
Un grand bruit nous fit lever la tête. Les lettres "HELP" explosaient en rouge dans le ciel, tandis que les jumeaux revenaient vers nous. Leurs fameux Fuseboum, bien sûr.
"La pétarade va durer dix minutes. Ils vont bien finir par mettre le nez à la fenêtre", commenta l'un des Weasley.
Je pris la direction des opérations :
"Mettez-vous par deux, nous allons nous disperser en étoile et aller défendre les abords du village."
C'est ainsi que je me retrouvais à cheminer vers le nord-est en compagnie de Potter.
"Ça ira ? demandai-je.
- C'est bon, répondit-il. J'ai plein de souvenirs heureux, maintenant."
Il y avait quelque chose que je n'aimai pas dans le ton qu'il employait. C'était comme s'il essayait de se convaincre lui-même. Bon sang, ce n'était pas le moment de douter ! Je me concentrai sur Christina, les moments magiques que nous passions ensemble.
Le froid s'intensifia alors que nous approchions de la périphérie de Pré-au-lard. Soudain, trois Détraqueurs se dressèrent devant nous. Je levai ma baguette :
"Spero patronum !"
Comme d'habitude, un croup, une espèce de chien à queue fourchue, s'échappa de l'extrémité de ma baguette et mit l'une des créatures en fuite.
Derrière moi, j'entendis la voix de Potter
"Spero patronum !"
Rien ne se passa. Je coulais un œil vers lui. Il regardait avec horreur le crachouillis qui s'était échappé de sa baguette. Je décidai de m'occuper moi-même de deux restants.
"Spero patronum ! SPERO PATRONUM !"
Mon croup-patronus éloigna les deux Détraqueurs tandis qu'un hurlement s'élevait derrière moi. Potter était à genoux, à hurler à la mort. Et merde !
Vérifiant que nos adversaires ne revenaient pas à la charge, je me mis au-dessus de mon partenaire, lui empoignai les cheveux, et lui collai un aller retour. D'accord, cela peut paraître brutal mais c'est radical dans ce genre de situation.
Je plongeai mes yeux dans les siens. Ce que j'y vis ne me donna guère envie de connaître ses visions. Je le secouai violemment.
"Potter, regarde-moi. Regarde-moi, Harry ! C'est du passé, c'est fini ! C'est un cauchemar, réveille-toi !"
Il finit par émerger et me fixa.
"Tu me remets ? Je m'appelle comment ? lui demandai-je.
- Stratford. William Stratford.
- Ouais, alors tu va te relever et me réussir ce putain de Patronus.
- Je n'y arrive pas. Je n'y arriverai plus jamais, couina-t-il d'une voix paniquée.
- Conneries tout ça. Tu y arrivais bien, sinon tu ne serais pas Auror. Ça arrive de foirer le premier essai. Alors ne te décourage pas, tu recommences tout de suite. Allez, DEBOUT !"
Il se releva péniblement, et leva sa baguette. Il était temps, car nos adversaires étaient de retour.
"Pense à la première fois que t'as sauté ta copine, à tes victoires en Quidditch, à ce que tu veux, mais BATS-TOI ! lui intimai-je.
Il se concentra.
"Spero patronum ! SPERO PATRONUM !"
Cette fois ci, un superbe cerf s'élança vers les Détraqueurs qui s'approchaient dangereusement. Mais comme je m'étais déconcentré pour remettre le gamin sur les rails, du coup c'est moi qui me retrouvais en difficulté.
Je me retrouvai sur le champ de la Bataille au moment où j'eus la certitude que Cyril était mort, réalisant qu'il y avait peu de chance qu'il vive encore, alors que sa tête avait volé à deux mètres de là. A côté de moi, Shacklebolt sanglotait sur le corps de Tonks qu'il croyait morte.
Christina, sa voix, son rire.
J'étais déchaîné. Je lançai mes sorts les plus mutilants que je connaissais sur les Mangemorts qui tentaient de fuir, ivre de sang et de vengeance.
Christina, son corps et la douceur qu'il m'inspirait.
Odeur de chair brûlée, images de tortures, hurlement d'une femme au-dessus du cadavre de son enfant, Marque des Ténèbres flottant au-dessus d'une maison…
Le visage de Christina quand elle relatait un souvenir de son enfance heureuse…
Je fixais Celyn, mon premier amour. Une fois de plus, je l'entendis m'annoncer qu'elle me quittait. Qu'elle avait rencontré un Français un mois auparavant et que c'était la folle passion entre eux.
Christina, sa peau, son odeur...
Le visage de mon père quand je lui ai dit que je ne voulais pas reprendre la distillerie... NON ! Ne pas penser à cette scène !
Christina, mon amour, affrontant toute l'étrangeté de mon monde par amour pour moi.
"Stratford !" La voix de Potter claqua comme un fouet. "Il y en a d'autres, aide-moi !"
J'ouvris les yeux. Quatre autres Détraqueurs arrivaient vers nous. Ils nous encerclaient. Nous nous mîmes dos à dos.
Christina, ma chérie...
" SPERO PATRONUM !"
oooO§0§Oooo
16/03/2005 : Bonjour à tous.
Hum… c'est peut-être une idée, mais j'ai l'impression que vous m'en voulez un peu.
C'est vrai, c'est pas sympa de couper là. Mais pour une fois que je mets un peu d'action, je me suis dis qu'on allait en profiter le plus possible. J'ai quand même une bonne nouvelle à vous annoncer : je ne suis PAS en vacances la semaine prochaine, vous ne poireauterez donc pas trop longtemps.
oO§0§Oo
Par ailleurs, je voulais vous en parler la semaine dernière, mais j'ai oublié : cela fait un an que je publie.
Et oui, nous étions le 10 mars 2004 quand je mettais en ligne le premier chapitre de Ginny la furie en sixième année. Et depuis j'ai mis 52 chapitres sur ce site, c'est à dire un chapitre par semaine, avec deux interruptions d'une semaine pour cause de vacances.
Je vous invite à souffler cette bougie virtuelle avec moi.
Et les réponses à mes chers lecteurs :
Belval : Le coup du service à rendre pour les cheminée venait de loin pour une fois ! Il fallait bien que je récompense Willy de sa bonne action. Paracelsus, comme Philippus Theophrastus Bombast von Hohenheim (dit Philippus Aureolus Theophrastus Paracelsus). Philosophe, médecin et alchimiste suissen né en 1493, décédé en 1541. Il paraît qu'il fait partie des cartes de chocogrenouille. Ha ha (ta blague). Sa mère chez lui ? On y pense. Technomages : c'est quoi ? Bien que pas romantique, le Willy veut vraiment garder Christina. Le fait de ne pas être parti en courant est déjà énorme pour lui. Pourquoi elle reste avec lui ? Parce qu'elle l'aime la pauvre ! Cela l'a bien plu de fustiger George, mais c'est pas sa faute si c'est tombé sur une moldue, il n'y en a pas tant que cela qui vont à Pré-au-Lard. Sans doute que Christina a bien prit la chose parce qu'elle aime les chats ! Hélas, depuis que Charlie est mort, il ne peuvent plus constituer une équipe à eux tous seuls, les Weasley. A moins de mettre Molly sur un balai. Ginny en Détraqueur , c'est une allusion à ce que lui dit Ron quand il rencontre Willy et Titus au match contre le Ministère. JE pense que ce n'est pas tant la faute de Christina que de Willy la gaffe sur Voldemort. C'est Willy qui lui a rien dit et qui a parlé des cheminées hors service pendant la guerre. Le repas à 4 est prévu…. dans quelques chapitres. Je te laisse il est 10h 42 et j'ai toujours pas lis en ligne !
kikou224 : Contente de te retrouver, ls ordinateurs qui nous lâchent, c'est l'horreur. J'ai bien peur que William ne devienne jamais romantique. C'est déjà beaucoup qu'il ne soit pas parti en courant. J'ai bien prévu que Christina rencontre Ginny, mais j'avoue avoir passé ce pauvres Ron et Hermione à la trappe.
dadmax : Un compliment fait toujours plaisir, quelle que soit la formulation. A mercredi.
Titania.M : Contente de t'avoir plu.
Lily Petite Etoile : j'espère que ton ordinateur va revenir en bonne forme et que je retrouverai la semaine prochaine. Bisous.
taz : Contente de te revoir. C'est vrai que Malefoy ne m'inspireque modérément. Mais on le retrouvera dans quelques scènes où il aura la vedette d'ici la fin. Pour une rencontre entre Christina et Ginny cela viendra plus tard.
Kazy : Tu m'a fait bien rire avec ton délire. Tu as bien cerné le romantisme du Willy je vois. Pour George, j'avoue que je me suis bien amusée. Je suis heureuse que tu aies à ce point aimé mon chapitre. J'espère que celui-ci aussi te plaira tout autant !
Belphégor : Ça c'est sûr, la dernière phrase augure bien des relation telles que les conçoit Willy ! Maintenant je crois que Christina connaît le pire du monde magique !
Babychang : tu te rappelles, t'était déjà là, il y a un an ! Un peu de ta faute, alors, si on est là aujourd'hui. Contente que tu apprécie l'évolution des relations entre Christina et Willy. Pour la reprise de Stratford dans d'autres fics, je pense plutôt à des reprises en tant que personnage qui ne fait que passer. L'Auror de service, quoi. Tu verras, cela peut être sympa !
Harry Gryffondor : C'est sûr, mes relecteurs jouent un rôle important. Ils me signalent les incohérences, les invraisemblances, me poussent développer certains thèmes, à rajouter une scène et corrigent les fautes d'orthographe que je ne vois pas parce qu'on ne voit jamais ses propres fautes. Il est certains que sans eux, ce serait un peu différent ! Ta récapitulation est un bon résumé de la situation. En fait, la mort de Harry est évoquée dès l'épilogue du Journal… je pense que c'est ça qui m'a donné envie de continuer pour effacer le choc que cela m'avait fait. Dans cette histoire, pas de PDV de Harry. Mais peut-être dans les nouvelles parallèles que je ferai plus tard si j'ai le temps. A priori, je ne recherche pas le suspense. Il est donc probable que ce que vous imaginez arrivera bien. Mais je vais mettre encore une bonne dizaine de chapitre à le raconter. Il n'y aura sans doute pas de "suite" mais, comme je le disai plus haut, en fonction du temps que j'aurai quand je reprendrai le travail, des petites nouvelles qui constitueront des récits parallèles de ce que j'ai raconté dans mes trois histoires : Stratford vu par Harry, les début de Samantha Potter à Poudlard, peut être aussi un peu de Ron-Hermione, car je les ai vraiment sous-traité dans mes récits.
Csame : Comment t'as des chapitres pour ton ordinateur et tu les publies pas ! Je proteste, je proteste, je… Bon bref, j'aimerais bien pouvoir te lire.
Lyane : Je comprends vu l'heure que tu ne fasse pas un roman. Merci d'avoir posé un mot quand même. Bises
Namyothis : il va falloir que Stratford s'habitue aux répliques de Harry. Cela fait longtemps qu'il ne lui fait plus peur.
Angel's Eyes : Elle a plutôt bien pris la blague, c'est vrai. Mais elle ne voit pas en quoi c'est anormal ce genre d'aventure, pour elle, c'est une expérience de plus. Elle n'est pas vraiment gaffeuse, c'est Stratford qui a mal joué. C'est pour cela qu'il était aussi en rogne il était un peu vexé.
kyras01 : merci.
Bruno-Pier : On parlera de Sirius plus tard, Christina verra un match de Quidditch et rencontrera Ginny (mais pas au match).
Fee Fleau : C'est toujours bien pratique un moldu pour poser les questions basiques. C'est sûr William est très "masculin", enfin, plus exactement, un des modèles que l'on peut rencontrer. Pour ton aniversaire, heureusement que tu avais des amis "de rechange", dis donc. Bises aussi.
Rayuroplanis : oui, Wily évoluera, mais très lentement.
La p'tite Lili : J'ai été un peu méchante avec Stratford quand même. Pas facile de subir sa première piqûre.
6eireann : C'est vrai que dans le monde sorcier, ils ont l'air plus traditionalistes que nous et que les enfants hors mariage ne doivent pas être très bien vu. Par contre, en Angleterre en 2003…
aresse : pour le détachement de Harry, c'est tout à fait ça. Tu est sûre que tu veux toujours découvrir le monde magique comme Christina ? Et effectivement, le Willy va être un dur à cuire pour le mariage.
Dawn456 : J'ai déjà parlé de mes projets : j'aurai moins de temps car je reprends le travail, donc sans doute de temps en temps des petites chroniques parallèles à mes trois histoires. Mais je ne promets rien. MSB : une trentaine de chapitres. Pour Will qui se trouve dans d'autres histoires, Calimera l'avait fait mais l'histoire a été retirée. Sinon, il fait une brève apparition dans L'amante du professeur Rogue de Djeiyanna mae
mate : merci pour ton soutien
relebe : Non, les prises de sang ne me dérangent pas. Je sonne mon sang quand j'en ai l'occasion et on m'en a fait un paquet lors de mes deux grossesses. Mais je connais des personnes qui ne le supportent pas bien.
Lapaumee : Cela va venir… merci pour la pub
Draya Felton : va falloir attendre pour le mariage, il est pas mûr le Willy !
Kaorulabelle : non, sûrement pas, mais contente qu'elle te plaise.
kobe23 : Merci !
beru ou bloub : Contente que cela t'ait plu
Zabou : Rien de tel d'avoir du recul sur une situation pour voir ce que les autres ne voient pas.
Dreyd : C'est vrai qu'entre les fics, les films et les livres, on ne sait plus trop où on a pêché les éléments qu'on a en tête. Marchebank est juge au Magenmagot et démissionne pour témoigner de son désaccord quand Ombrage est nommée Grande inquisitrice. Elle fait aussi partie des examinateurs des BUSE et explique à Ombrage qu'elle a fait passer ses examens à Dumbledore quand il était élève.
alana chantelune : Mon Willy est à ta disposition pour répondre à tes questions
Fenice : Toi aussi t'était au rendez-vous il y a un an. Cela doit être grâce à cela que j'ai découvert tes fics, d'ailleurs !
Youpala : Oui on ira jusqu'aux plus intimes révélations, mais dans un contexte moins romanesque !
Hadler : Oui, pauvre George, il se voyait déjà devant le Magenmagot. Lui qui était si fier d'avoir toujours su ne pas outrepasser les limites.
Atalante : t'as une imagination débordante lol ! Pauvre George c'était pas sa faute, cela devait tomber sur un sorcier ! Chère Christina qui offre le recul que peuvent prendre les moldus sur le monde magique.
Calimera : Oui, donc, comme déjà exprimé de vive voix, ce brave Willy est surtout vexé par sa propre gaffe.
m4r13 : T'es sûre que tu veux être une sorcière : ils ont pas la télé ni le ciné, ni les CD… Et surtout pas Internet donc pas accès à Fanfiction !
