4 : My happy ending

"Kabuto, tu es largement inférieur à moi mais tu es un chaton avec lequel il est amusant de jouer.

C'est tellement plaisant de te faire pressentir à quel point c'est délicieux… Ce que tu désires tant… et ce que tu n'auras jamais."

"Tu pensais peut-être que tu arriverais à me séduire... Oui, je vois que tu y pensais.Tu as sans doute fait des tas de plans en te croyant très intelligent.

Pauvre petit chat... Depuis combien de temps tu le veux ? Peut-être depuis l'âge de huit ans quand tu m'observais m'entraîner au taijutsu, caché dans un buisson, en me fixant avec des yeux de carpes, ou de Kimimaro.

Finalement, vous avez plus de points communs qu'on pourrait le soupçonner... Vous devriez fonder un club ! On pourrait appeler ça le Club des Ratés. Ca ne serait pas loin de la vérité..."

J'espère que tu n'as pas l'intention de continuer à entretenir tes faux espoirs. Autrement, je me verrais dans l'obligation de te tuer. Il n'y a qu'une seul voie à suivre : celle du ninja, quitte à oublier celle des sentiments.

Je ne veux pas que l'on me veuille. Mais j'ai besoin d'un bras droit.Alors tu as intérêt à te tenir à carreau, mon petit chat, et à rentrer tes griffes car je doute qu'elles soient aussi longues que mes crochets."

Kabuto se sentait étrangement vide. C'était comme si ses sentiments, toute la haine et le désir qui l'habitait avait d'hors et déjà atteints leur apogée quand Orochimaru lui avait glissé qu'il n'aurait jamais ce qu'il voulait.

D'une certaine façon, il était déjà à terre depuis longtemps...ce que faisait Orochimaru c'était appuyer sur la tête du vaincu, par pur sadisme.

Une fois qu'il tient le point faible, il ne peut s'empêcher d'en rajouter.

Vous m'avez brisé le coeur ce n'est pas la peine de rajouter des coups de poignards dedans Orochimaru-sama.

Kabuto semblait avoir repris son calme.

Je suis comme un océan déchaîné. Mes vagues qu'elles soient faîtes de haine ou de désir roule inlassablement vers Orochimaru-sama et il semble se rapprocher mais en fait, elles ne l'atteignent jamais. On a l'impression que les vagues avancent mais ce n'est qu'un leurre. Elle finisse par mourir sur le rivage.

Kabuto n'en pouvait plus. Il ne savait plus du tout où il en était. Il n'avait même plus l'air hypocrite (c'est vous dire !).

A ce moment, une seul certitude naquit dans son esprit embrumé :

Je ne peux peut-être pas le séduire, je ne peux peut-être pas le tuer mais je vais lui donner tort...Ce que je désire tant… et ce que je n'aurais jamais, hein ?

Vous allez voir Orochimaru-sama... comme je suis docile pour un raté.

Orochimaru était surpris. Il pensait que Kabuto allait complètement exploser et celui-ci semblait étrangement calme.

En fait, la décision de Kabuto était prise.

Il sourit à son maître et dit :

"Vous vous trompez sur moi, maître. Je m'en fiche pas mal de la voie du shinobi et d'être un bon bras droit pour vous.

Je vais vous embrasser, même si c'est la dernière chose que je fais, je vais vous embrasser. "

"Si tu m'embrasses, je te tue."

C'était clair et net.

Vous êtes mon dernier baiser. Vous êtes mon ange... et mon bourreau.

Mais je suis prêt à prendre le risque...

A vous embrasser...

Et il le fit.

...Mes cinq minutes de paradis, tout le monde devrait y avoir droit...

Malheureusement, le paradis cessa brutalement d'exister quand Orochimaru mit un violent coup de poing à Kabuto, l'éjectant de la tête de Manda.

Kabuto atterit dans un buisson.

Un heureux hasard ? Je ne crois pas aux heureux hasard... Orochimaru-sama a dû viser...

"Pourquoi prendre la peine de viser ?"

"Pour mieux te torturer, mon chaton."

Orochimaru sauta de la tête de Manda et atterit en souplesse devant son subordonné.

"On dit que les chats retombent toujours sur leurs pattes. Mais ça n'a pas d'importance, puisque je vais te tuer ici et maintenant."

Kabuto se releva pour avoir un peu de dignité dans la mort.

C'est la fin, mon petit Kabuto. Ta vie a été courte, trop courte mais elle a été intéressante. Tu es devenu un médic-nin parce que tu savais que c'était une spécialité peu courante et méprisée. Tu as trahi beaucoup de monde dont ton village d'adoption. Et tu as connu ton apogée en étant le bras droit d'Orochimaru, le bloody sexy criminel de classe S.

Je ne regrette rien.

Enfin si une chose mais je peux faire une croix dessus.

J'aurais bien aimé vivre encore un peu...

"Alors tu as fait tes prières, Kabuto ?", dit Orochimaru en sortant un kunai.

En regardant son maître si content de se débarasser de lui, Kabuto sentit sa colère remonter un peu.

Puisque c'st mes derniers instants autant en profiter pour lui dire tout ce que j'ai sur le coeur...
"Vous pouvez dire que je suis orgueilleux mais en me tuant vous perdrez un excellent bras droit et vous n'en retrouverez pas un aussi bon de sitôt.

J'ai été votre bras droit depuis l'âge de 15 ans. Et puis que ça n'a pas d'importance maintenant, je peux vous dire que vous êtes lâche, paresseux, insupportable, orgueilleux, vaniteux, maniéré, petite nature et complètement ridicule avec vos trips "Predator" ! Tout le monde se fout de vous. Personne ne vous respecte ni à Oto, ni ailleurs. J'ai vraiment eu bien du courage pour vous supportez pendant 5 ans ! JE VOUS DETESTE !"

C'est comme si toute la rancoeur de Kabuto envers son maître était ressorti d'un coup.

Mais il est aussi beau à tomber, puissant, intelligent, séduisant, intéressant, sadique et ses cheveux damnerait un saint... Bon ça, il faut mieux pas que je le dise.

"C'est bon tu as fini Kabuto ?"

Kabuto baissa les yeux. Il ne voyait pas ce qu'il pourrait dire d'autres. Il semblait qu'il avait épuisé son stock de truc méchants. Et ce qu'il restait été vraiment pas sortable... Oui il valait mieux qu'il garde ces "Je vous désire encore et toujours plus" au magasin ; Orochimaru l'avait déjà assez sadisé comme ça.

"It's time to die... for you, Kabuto."

Dire que la dernière chsoe que je vais entendre est la réplique débile d'Orochimaru.

Oubliant son courage, il ferma les yeux... Il ne voulait pas voir son maître le tuer. Il attendit le coup de kunai, qui ne vint pas. Il reçut bien quelque chose mais c'était son maître qu'il lui sauta dessus au sens propre comme au figuré.

La dernière pensée de Kabuto avant que son maître ne l'embrasse fut :

Bon sang mais qu'est-ce qui se passe ?

Après son bonheur fut tellement grand qu'il noya ses pensées dans un blanc bienheureux, qu'on peut représenter par ce message :

Error 404. Not found.

Les pensées que vous cherchez sont actuellement indisponibles après un coup d'état des hormones.

§§§

Pendant ce temps où Orochimaru faisait quelque chose que nous ne décrirons pas dans les buissons de la forêt d'Oto no Kuni, Manda et Rere poirottaient :

"Franchement, Orochimaru, il ne peut jamais se contrôler ! Il n'aurait pas pu sauter son subordonnée ailleurs qu'en plein voyage.", dit Manda d'un ton revêche.

"Qu'est-ce qu'ils font les messieurs ?", fit Rere d'un ton naïf.

"Tu ne veux pas le savoir... Tu ne veux vraiment pas le savoir !"

Comme Orochimaru n'avait pas l'air très pressé, Manda sortit un sachet de tête de musaraigne(c'est une sorte de pop-corn pour serpent géant) et se mit à manger en matant son invocateur et Kabuto.

"Vu que la scène de sexe de la fic a enfin commencé autant en profiter pour se restaurer en observant la nature."

"Je peux regarder la nature moi aussi ?", demanda Rere.

"C'est pas de ton âge, mon petit.C'est une vision classée X. Hein, vieux serpent ?"

Pour toute réponse, Manda faillit de prendre un kunai dans l'oeil de la part d'Orochimaru qui n'aime pas être dérangé.

"Ecoutez si vous n'avez pas fini bientôt, je me tire et je vous laisse en plan."

§§§

C'est ainsi que Orochimaru et Kabuto revinrent sur la tête de Manda après que celui-ci est menacé à 17 reprises de s'en aller.

Les facultés mentales de Kabuto lui revenait peu à peu mais il était toujours dans le flou en ce qui concernait les intentions d'Orochimaru.

Il me dit que je n'ai aucune chance avec lui, qu'il va me tuer et finalement il se jette sur moi.

"Pourquoi ? Je ne comprends pas."

Orochimaru sourit :

"Et bien c'est très simple, mon chaton. Tu étais beaucoup trop mignon pour ne pas obtenir ce que tu voulais et bien trop orgueilleux pour l'avoir trop facilement.

J'ai dit que tu faisais des plans mais j'en ai fait aussi. J'ai cherché le moyen de t'avouer tout ça en te faisant le plus souffrir possible. Finalement, j'ai choisi la méthode de cette petite conversation sur la tête d'un serpent. J'espère que tu as apprécié..."

Son plan a diablement bien marché... Il m'a fait atteindre un niveau incroyable de souffrance psychiques. J'ai vraiment perdu la tête. J'ai montré tous mes sentiments...

"C'était juste histoire de te montrer qui est le maître, ce que tu as un peu tendance à oublier parfois..."

"Vous êtes le plus malin Orochimaru-sama."

"Je ne vois pas de nuances de mensonges dans ton sourire. C'est bon."

"Vous avez dit que vous n'aimiez que l'on vous veuille."

"C'est vrai... et je t'aurais tué si je ne ressentais pas exatcement la même chose. Au mieux, tu aurais pu t'en tirer avec mon mépris éternel comme Kimimaro.

Dans ton journal, tu passais ton temps à te plaindre mais ça a été dur pour moi aussi. Quand je n'avait plus de bras et que tu me massais, seul la douleur m'empêchait de te demander de rester un peu. Et là encore, je serais bien resté un peu si Manda ne s'était pas mis à se plaindre."

Kabuto se sentait épuisé : ses muscles se souvenait encore de la guerre contre Kusa et il n'avait jamais ressenti d'émotion aussi forte et pensé tant de choses différentes en une seule journée.

"Je peux dormir un peu ?"

"Tu peux venir dans mes bras, mon chaton mais je te réveillerai avant Oto no Kuni sinon Kimimaro risquerait d'en mourir de jalousie."

Et Kabuto s'endormit sans savoir qu'il serait réveillé le lendemain par le cri perçant de Kimimaro venu apporter le petit-déjeuner en l'absence mystérieuse de Kabuto-san, et que ce même Kimimaro lui lancerait un regard meurtrier en voyant Orochimaru le réveiller en l'embrassant et lui disant "Le petit-déjeuner est prêt, chaton"...

Mais c'est bien sûr une autre histoire...

Qui sera raconté dans "Strangers on a tree" !

Résumé : ils se sont à peine croisé comme deux shinobis ennemis mais ce jour-là sur un arbre de la forêt de Konoha, deux anciens adversaires vont se trouver un point commun et conclure un marché... inspiré de "Strangers on a train" (c'est le titre originale de "L'inconnu du Nord Express")