daddye91: Ne t'inquiètes pas je suis archi motivée pour la suite de cette fic, de plus j'ai un bon fil à suivre donc tout devrais aller!
Vyvy: pas touche à Dorian!
Sassy: Merci beaucoup, je suis contente que cette fic plaise. En même temps, c'est un peu fait pour .
Gigi: Et bien tu m'apprends une bonne chose: j'ignorais qu'il y avait un classement! Merci.
GinnyPotter02: Merci beaucoup! C'est un plaisir de vous faire plaisir! lol.
Kekoala: Je pense quand même que ce genre de fic existe. Mais tes compliments me vont droit au coeur.
Cher Harry,
La rentrée approche à pas de troll, et même si tu n'en parles pas, je garde l'espoir que tu seras à nos côtés dans le Poudlard express. Je ne sais même pas pourquoi ces mots ont franchi la limite de mon esprit… sans doute parce qu'ils font naître en moi des troubles si puissants qu'il serait idiot de chercher à les évincer. Pourtant, il me semble déjà pouvoir lire à travers ta fine écriture un semblant d'excuse qui remettrait en cause cet espoir auquel je me raccroche comme à une paroi glissante. Tu ne viendras pas, je le sais… tout comme je sais qu'il était stupide de croire le contraire. L'espoir fait vivre n'est-ce pas ? Mais il tue à petits feux quand on le voit s'envoler.
Les certitudes qui me rassuraient tant ont laissé place à des doutes persistants. Je ne sais plus rien, je ne crois plus rien, et je ne veux plus croire en quoique ce soit. Beaucoup trop de questions viennent embrumer ma conscience et je ne trouve nulle part ce qui pourrait être un semblant de réponses. Les vérités font désormais tâches dans ce monde que la guerre aveugle.
Tu sais ce qui me faisait plaisir tous les ans ? Ca paraît idiot, mais j'aimais aller sur le chemin de Traverse en regardant chaque vitrine que je connaissais pourtant par cœur. J'aimais faire la queue pendant des heures et écouter d'une oreille distraite toutes ces choses qu'on ne sait que par le bouche-à-oreille. J'aimais m'asseoir devant chez le glacier et manger ma glace au caramel en luttant contre ce soleil qui la faisait fondre toujours trop vite. J'aimais ces moments qui marquaient indéniablement la fin des vacances.
Là où tu es en ce moment, as-tu pris le temps d'y aller ? Car moi je n'ai pas pu. Le chemin de Traverse qui faisait la renommée du monde sorcier n'est plus qu'une vaste rue aux maisons abandonnées. Les achats de rentrée ? Ce sont les hiboux qui s'en chargent. Les hiboux sont de nouveaux elfes de maison, et ce ne serait pas une mauvaise idée que Hermione se charge de leur cas.
Finalement, je suis plutôt heureuse que les cours reprennent, un semblant de normalité dans ce monde de plus en plus immorale.
Fichtre, je ne peux pas retenir plus longtemps cette question. Harry, dis moi enfin si oui ou non Ron te rejoindra. Dis moi enfin si oui ou non je peux cesser de me faire du souci à son sujet. Au pire, dis moi que tu veilleras sur le lui et que tu le forceras à m'écrire au moins… au moins à chaque fois qu'il recevra une lettre de moi.
Avec tout cet amour qui n'en n'est plus.
Ginny Weasley.
Cher Harry,
Cela fait deux bonnes semaines que ma lettre à du atteindre sa cible : toi. Je m'étais une fois de plus promis de ne pas céder à la tentation : t'assaillir de lettres avant que tu ais pris le temps de répondre aux précédentes. Mais plus le temps passe et plus l'angoisse trahi ma bonne volonté.
Je ne sais pas pourquoi tu ne prends pas la peine de répondre, ou si au contraire, tu es si loin qu'il est normal que ma patience soit mise à dure épreuve. Alors si c'est le cas, pardonne cet acharnement.
Depuis ces deux semaines, il s'en est passé des choses, comme tu t'en doutes. Tout d'abord, je suis surprise de voir que Ron et Hermione ont finalement rejoint une nouvelle fois la tour des Gryffondors et je ne saurais te dire pourquoi mais cela m'indiffère. Sans doute car cette manière de penser m'aide à ne pas faire de choix. Oui je suis heureuse de les voir en sécurité et oui je me fais du sang de Troll à te savoir seul à la recherche de ces boîtes de pandore. Car je sais qu'à chaque fois que tu te rapprocheras du but, les malheurs seront plus qu'imminent. Mon égoïsme me pousse à te dire presse toi, mais ma conscience te demande de revenir.
Poudlard est de nouveau ouvert, certes. Mais il est à jamais transformé. Comme tu t'en doutes, McGonagall a pris la succession de Dumbledore en gardant son bureau étroit. Les professeurs sont toujours les mêmes et le nom de Rogue est devenu lui aussi imprononçable. Le professeur McGonagall à fort à faire, apparemment, il ne lui a pas été possible de trouver un nouveau professeur de métamorphose, elle a donc gardé son premier emploi. Quand au professeur de défense contre les forces du mal, il reste à jamais invisible. Nous n'avons encore vu personne s'asseoir devant ce bureau, et je ne pense pas que nous le verrons un jour.
Ce qui est sûr, c'est que les tables de la grande salle ont pâle allure, plus petites que jamais, elles reflètent la psychose de la guerre. Ce phénomène est encore plus visible chez les serpentards, et bizarrement, il n'y a eut cette année que trois nouveaux élèves dans leur rang. Les grosses têtes sont partis… étrangement, je n'ai aucun mal à les imaginer, marchant en tenant bien en évidence leur baguette de ce bras souillé par la marque du diable.
Je te laisse sur ces mots, en te priant s'il le faut, de bien vouloir répondre cette fois.
Ginny Weasley.
