Chapitre 18

Zelda était inquiète. Le lendemain, ils allaient partir au Temple de la Grande Déesse. Elle se dirigea vers la chambre de Link, elle avait besoin de parler à quelqu'un.
La princesse frappa à la porte. Link, surpris, la laissa entrer. Elle s'assit sur le lit de son ami. Il lui demanda ce qui n'allait pas.

- Je t'avais dit que quelque chose arriverait, dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

- J'aurai bien du te croire, Zelda, mais tu me connais, je ne crois que ce que je vois.

La princesse sourit. Mais, soudainement, elle repensa à son père, aux sages, et à tous ses amis en Hyrule. Elle baissa la tête et laissa une larme couler le long de sa joue. Le jeune héros remarqua qu'elle était sur le point d'éclater en sanglots et, doucement, il la prit dans ses bras.

- Allez, Zelda, il faut pas t'inquiéter, je suis sur que ton père va bien. Et si les monstres leur ont fait quoique ce soit, je te jure que je les vengerais.

La princesse leva ses yeux en larmes vers Link.

- Tu me le promets ?

- Tu doute de moi, Zelda ? dit-il avec un sourire en coin.

La jeune Hylienne fit la moue et Link rit, ce qui redonna le sourire à la princesse.

- Merci de m'avoir remonter le moral, Link.

Elle lui fit son plus beau sourire et voulut sortir de la salle mais le jeune héros le retint. Elle se tourna vers lui avec un regard interrogateur.

- Zelda, je …

Il cilla devant la regard de la princesse, et se retourna en la lâchant. La princesse le regarda, surprise, et eu soudainement un sourire en coin. Elle s'avança près du jeune héros et l'obligea à la regarder. Il tourna lentement son visage vers elle, et la fixa avec étonnement. Elle sourit malicieusement, et approcha son visage de celui de son ami. Elle l'approcha si près que leurs lèvres se frôlèrent. Maintenant, la princesse ne souriait plus. Le jeune homme rougit un peu, puis, poussé par un élan irrésistible, il prit le visage de l'Hylienne entre ses mains et l'embrassa longuement.
Zelda s'écarta doucement du jeune héros, lui caressa la joue, puis sortit de la salle sans dire un mot.

Liliane était complètement bouleversée. A cause d'elle et de son médaillon, ce qui restait du peuple elfe allait disparaître ! Elle n'acceptait pas ça. La jeune fille ne rentra pas dans sa chambre et déambula dans tout le palais. Elle tomba nez à nez avec Liros.

- Liliane, te voilà, fit Liros.

La jeune Gerudo ne dit rien, mais leva la tête vers ses deux amis.

- Liliane, ne vous croyez pas responsable de ce qui arrive, déclara l'Elfe. Si Karia et Tritian avait votre médaillon, plus rien n'existerait sur cette terre.

Liliane ne répondit pas non plus. Perdue dans ses pensées, elle entendait bien ce que lui disait son ami, mais cela ne la réconfortait pas du tout. Liros s'en rendit bien compte, et il soupira. Liros regarda la jeune Gerudo. Elle sentit sûrement son regard car elle leva la tête pour le dévisager et baissa la tête immédiatement.

- Dois-je vous répéter ce que j'ai dit, Liliane ? dit-il. Vous n'êtes pas responsable.

- Comment pouvez-vous dire que je ne le suis pas, s'exclama la jeune femme. A cause de moi Tritian va venir et Karia ne tardera pas à le rejoindre.

Liros prit la jeune femme par les épaules.

- Vous n'êtes en aucun cas responsable. Si Din n'avait pas créé Karia rien ne serait arrivé. Les médaillons n'existeraient pas et tous les Elfes seraient vivants. Ce n'est pas votre faute. Ce sont les déesses qui ont fait une erreur. Si vous avez ce médaillon c'est que vous êtes destinée, tout comme votre frère, à sauver notre peuple. Vous ne pouvez pas être responsable de ce qui arrive. ( oulà ! il parle beaucoup celui-la et en + il se répète ! lol)

Liliane leva la tête vers son ami et lui sourit.

- Merci.

L'Elfe lui rendit son sourire et ils partirent se coucher.

Le lendemain matin, les quatre compagnons furent réveillés très tôt, le seigneur Gael voulait qu'il partent le plus vite possible. Ils sortirent du palais et marchèrent sans rien dire vers le portail sculpté qui se dressait au bout de la ville. En vérité, cette porte était bizarre. Il y avait bien l'arcade où était écrite les runes, mais pas de porte véridique, seulement une sorte de tourbillon magique bleuté. Ils virent le seigneur Gael qui se tenait debout près de la sortie. Les quatre amis s'approchèrent de lui.

- Je vais vous faire sortir de notre cachette.

Il leva les bras aux ciel. Le tourbillon au milieu de la porte changea brusquement de couleur, et cela plusieurs fois. Soudain, sans une bruit, le tourbillon bleuté disparut, laissant entrevoir la forêt à travers l'arcade. Les quatre compagnons ainsi que le seigneur Gael sortirent de l'arbre et allèrent dans la forêt.

- Eh bien, c'est ici que je vous quitte, fit le seigneur. Nous allons nous préparer à la guerre, si Tritian et Karia la déclarent. Je vous souhaite bonne chance. J'espère que je vous reverrai.

Il inclina la tête puis retourna dans le portail. Lorsque celui-ci disparut, laissant l'écorce de l'arbre recouvrir la magie elfique, Liliane se tourna vers ses compagnons et dit en souriant :

- Prêts pour une nouvelle aventure ?

Ses amis lui sourirent, puis ils s'engouffrèrent dans la forêt, guidés par Liros.