Fanfiction
Titre
:
Yume
Auteur:
Zardy
Genre:
Yaoi, Shonen-aï
Anime:
Gravitation
Résumé:
Et
si Eiri se réveillait un jour pour constater que tous ça
n'était qu'un rêve ?
Commentaire : Attention aux yeux ! Zardy est de retour NIHAHAHAHAHA ! Voilà, un petit cadeau de Noël (en retard désolé !), voici enfin le 8eme chapitre de Yume, chapitre que j'ai beaucoup aimé ! Dans lequel je martyrise le pauvre Shuichi ! Muh nan pleure pas Shu-chan, ton Yuki est là ;)
Aller, je vous laisse en vous souhaitant une bonne lecture ! Bye !
Gras discours ; italique pensées ; souligné indication de lieux et temps.
Que faire?
Shuichi rentra chez lui dans un état secondaire, ses pensées n'allaient que vers cet inconnu ainsi que vers la proposition qui lui avait été faite. Mais… qui était-il d'abord ? Comment pourrait-il l'aider ? Et même, s'il le pouvait, comment, après s'être fait humilier deux fois devant et par Seguchi Toma ? Et surtout … quand pourrait-il le revoir ? Shuichi se donna un coup mentalement, il se remémora sa voix, son charisme, son odeur, ses yeux … hola hola !
Après avoir secoué vivement sa tête comme pour y faire sortir le romancier, il sortit de sa poche le papier sur lequel était inscrit le numéro de son bel inconnu.
Et puis zut.
Le jeune homme s'empara de son téléphone et sortit sur la terrasse, afin de ne pas réveiller son ami, Hiro.
…
…
…
Oui ?
…
…
Euh… oui, c'est euh, enfin, c'est…
Oh, Shindo-kun
O... oui …
Et bien, je vois que ma proposition te tient vraiment à coeur.
Oui… assez…
Le correspondant de Shuichi eu un pincement au cœur, cette proposition, Bad Luck, NG… tout ça, il s'en foutait pas mal… tout ce qu'il voulait était à l'autre bout de la ligne.
Embarrassé par le silence qui s'était installé, Shuichi tenta de reprendre la conversation.
Je… Je suis désolé de vous avoir appelé si tard… c'est juste que … s'est juste que je n'ai pas arrêté d'y penser, c'est une chose très importante pour moi que de rentrer chez NG Record et puis …
Je sais.
… Décidément, il en savait beaucoup celui là.
Comment savez-vous toutes ces choses sur moi ? Demanda Shuichi tel un enfant parlant à sa maman.
Yuki sourit, il savait très bien tout cela et il reconnaissait bien là son Shuichi, tel on achète un enfant avec un bonbon, Shuichi est prêt à donner sa confiance à n'importe qui quand il s'agit de quelque chose qu'il souhaite vraiment… et c'est ce qui l'impliquait dans des histoires pas vraiment de bonne augure…
Ecoute, je suis prêt et disposé à t'aider, si tu y tiens vraiment, tout ce que je veux en retour c'est …
Le blond s'arrêta de parler, il allait trop vite, beaucoup trop vite, il ne voulait surtout pas forcer Shuichi à quoi que ce soit, et, à ce rythme là, il risquait de l'effrayer plus qu'autre chose.
…Oui ? Allez-y je vous écoute, vous voulez de l'argent peut-être ? Je n'ai pas grand-chose mais je paierais ! Je vous en pris ! Je ferais n'importe quoi pou…
Eh là, eh là ! pensa Shuichi. C'est louche de dire ça !
… hm, que tu es naïf, tu es prêt à me donner tout ce que je veux ? C'est bien cela ? Fit le blond d'une voix un peut trop perverse, pour le coup.
Oui, tous, je ferais n'importe quoi pour réussir et aussi pour me racheter auprès de mon meilleur ami… La voix de Shuichi trembla sur ces derniers mots, il venait de prendre conscience que, par ce qu'il venait de lui dire, il se soumettait complètement à un parfait inconnu et… qui sait ce qu'il sous entendait par « tout faire »… pendant un instant Shuichi prit peur, cette histoire le rendait complètement dingue, mais, peu importe, sa décision était prise, il n'allait plus reculer maintenant.
A l'autre bout du file, Eiri reconnaissait de plus en plus Shuichi, c'était bel et bien lui, sauf qu'ici, il ne le connaissait pas… il était toujours et même encore plus naïf et sensible, prêt à toujours se racheter quand il fait des bêtises.
Très bien, tout ce que je veux en retour, c'est un simple rendez-vous. Avoua tranquillement l'écrivain.
Shuichi tomba de haut. Un rendez-vous ? Mais… mais pourquoi faire ?!
Très bien, vous … n'avez qu'à me donner la date, l'heure et le lieu…
Ok, disons demain à 14h00 devant NG Record, le plutôt sera le mieux.
Demain !? Mais, mais, mais, j'ai cours demain, et en plus de ça, j'ai justement un examen blanc, coef-je-sais-pas-combien, à passer à 14h00 pendant 3h00 et et et …
Relax, pas la peine de paniquer, il n'empêche que c'est soit ton examen blanc, soit ton avenir chez NG… penses-y…
Mais, mais, mais, j'peux pas m'le permettre ! J'ai pris beaucoup trop de retard ! Si j'le loupe le proviseur me virera du lycée ! Et puis, en admettant que vous vous payez ma tête, j'me retrouverais à la rue ! Et et et …
Demain ou rien.
Shuichi ne savait plus quoi faire, il était en pleine détresse, entre accorder sa confiance à un type qu'il ne connaissait ni d'Adam ni de Eve ou aller à son examen, sachant qu'il est primordial pour lui.
Kusooooo, je suis dans la merde là !
Shuichi ?
Shuichi releva la tête, surprit qu'on vienne l'interpeller, c'était Hiro, il avait du le réveiller en parlant avec ce sale type. Il cacha vite son téléphone en faisant mise de croiser les bras. Malgré cela, l'écrivain avait une audibilité parfaite et pouvait les entendre parler.
Qu'est-ce que tu fous sur le balcon à cette heure ci, Shuichi ? Demanda Hiro, la tête encore légèrement dans la brume.
Euh, rien… rien du tout ! Ahaha ! Je réfléchissais, voilà, c'est ça…
Tu réfléchis drôlement fort dit moi. Dit-il en baillant.
Ahahaha…
Bon allez, viens dormir, demain y'a exam. Dit Hiroshi en commençant à rentrer dans l'appartement.
Naaa Hiro ! Dit moi, si… si toi tu te retrouvais dans un dilemme, du genre, aller euh … dans les bois sachant qu'il y a le grand méchant loup, ou aller en ville acheter des cd tranquillou, tu prendrais quoi ?
Aahaha, qu'est ce que je suis nul ! Bonjour le dilemme !
Qeuwa ? Qu'est-ce que tu me chantes là ? C'est pas un dilemme, ça !
Je sais oui … Soupira Shuichi, sa propre stupidité le rendait mal à l'aise.
Qu'est-ce qui ce passe ? Va y raconte.
Shuichi regarda son meilleur ami, il semblait avoir compris que quelque chose ne tournait pas rond chez son ami depuis quelque temps, et surtout, que son dilemme stupide lui confirmait ses pensées.
Bah en fait, j'ai rencontré un homme juste avant au parc, après que tu sois rentré sans moi… et ce sal… cet homme là, ahem, m'a dit qu'il pouvait m'aider à entrer chez NG … il m'a donné rendez-vous demain à 14h00…
C'est l'heure de l'exam …
Oui justement, j'sais pas quoi faire Hiro ! K'so … Shuichi commença à avoir les larmes aux yeux, il était vraiment perdu.
Bah… toi, qu'est ce que tu veux faire ? Tu sais que cet exam est important, et lui ? Tu le connais ?
Non, pas du tout, et je sais très bien que c'est important … je risque le renvoi si j'y vais pas … qu'est ce que je dois faire Hiro ?
Hiro soupira, décidément, Shuichi avait le dont pour se mettre dans des situations impossibles, enfin, pour lui.
Moi, j'te dirais d'aller à l'exam, si on est réaliste, NG c'est déjà loin derrière nous, on a échoué deux fois, sa m'étonnerai qu'un type que tu ne connais pas puisse t'aider… et puis, oui, tu ne le connais, je ne veux pas que tu prennes de risques inutiles Shu-chan. Hiro regardait intensément son ami, s'il lui arrivait quelque chose il ne se le pardonnera jamais, il l'aimait trop pour ça.
De l'autre coter de la ligne Eiri avait entendu toute leur petite conversation, maudit guitariste ! Il va tout flanquer par terre ! Kuso !
Oui, tu as raison Hiro, et de toute façon, qui pourrait faire changer d'avis cette tête de mule de Seguchi-san …
Moi ! Abruti !
Bien, allez, allons nous coucher. Dit Hiro en sortant son plus beau sourire, il était content que son ami soit raisonnable, pour une foi.
Oui. Shuichi commença à suivre son ami, puis il se rendit compte que son téléphone était toujours en marche … tanpis se dit-il, il raccrocha et alla se coucher.
Tuuuuut tuuuuuut tuuuu…
Eiri balança son téléphone, maudit sois-tu Hiroshi pensa t-il, s'il ne serait pas intervenu, Shuichi aurait cédé ! A un moment ou à un autre ! Pffft … les règles du jeu on bel et bien changées, Shuichi, mais je ne m'inquiète pas, je t'aurai, d'une manière ou d'une autre…
Le lendemain, lycée Tohôku, 14h00 terminal B
Silence ! Claqua Monsieur Takimura face à sa classe.
Pour cet examen vous disposez tous de 3h00, toutes questions sont inutiles et la moindre tentative de triche sera sanctionné par un 0 pointé et par un allé simple chez Mr. Le proviseur, ai-je été clair ?
Des bruits d'avalement saccadés se firent entendre, avec Monsieur Takimura, même les plus simple contrôle sa rigolait pas, alors un examen…
Très bien, commençons. Le professeur commença à distribuer les copies, de table en table.
Pssssst ! Hey, Shuichi !
Le jeune garçon aux cheveux roses sortit de ses pensées pour se retourner face à son interlocuteur, Hiro.
Quoi ?
Alors ? Prêt ?
Tu rigoles ? Tu sais bien que j'ai rien révisé, j'vais me gamellé comme d'hab' … Dit-il, sa voix laissant entrevoir son désespoir face aux études.
T'inquiète pas Shu, lui dit-il en lui adressant un clin d'œil, tu vas y arriver !
Nakano-kun !
Hiroshi sursauta, la voix forte et stridente de leur professeur principale venait de résonner juste derrière lui, le pauvre venait de friser la crise cardiaque.
Hai !
Silence, le devoir commence !
Ou… oui monsieur.
Pauvre Hiro, pensa Shuichi juste devant, encore par ma faute …
Après avoir distribué toutes les feuilles à tous les élèves, l'examen d'histoire géographie débuta sur trois longues heures.
Au bout d'une demi heure, Shuichi était déjà en difficulté, d'accord il était là, d'accord il essayera de faire de son mieux, mais, son mieux ne dépassera pas la moyenne.
Kuso ! Pensa intérieurement Shuichi, je comprends rien du tout, quel idiot ! J'aurai peut être mieux fait d'aller chez NG, avec ce type …maintenant que j'y pense, je ne connais toujours pas son nom ! M'énerve !
Shindou-kun !
A nouveau, la voix puissante du professeur résonna à travers la classe, ce qui fit une belle peur à notre pauvre Shuichi.
Avez-vous un problème, Shindou-kun ?
Euh... non je ne crois pas ...
Très bien, alors cessez de parler dans votre barbe et continuez donc de travailler.
Oups, pensa Shuichi, il avait songé trop fort.
1h00 plu tard.
Olalalala ! Le temps passe et moi j'avance pas d'un poile ! J'suis vraiment qu'un baka ! Pensa Shuichi complètement avachi sur sa table. Si sa continu je vais ...
Bip bap bup, bip bap bup, bip bap bup ...
Toutes les têtes se levèrent y compris et surtout celle d'un garçon aux cheveux roses, c'était le portable de Shuichi qui sonnait.
Oh non ! Shuichi, quel idiot ! Pensa Hiro en se retournant.
Shuichi précipita ses mains dans ses poches pour étouffer le bruit qui en sortait, mais à peine l'eut-il éteint que le professeur lui prit sa feuille et son sujet et les déchira.
No ... !
Shindou-kun, si vous ne voulez pas que je vous confisque votre appareil, vite, chez le proviseur.
Shuichi obéit et sortit sans un mot. Dans les couloirs, il ne pu se contenir plus longtemps, sa colère devait sortir.
KUSOOOOOOO! Mais quel abruti ! Il leva son portable de la main droite et envoya voler le pauvre appareil contre le sol, où il s'écrasa en plusieurs morceaux.
ET QUEL EST L'IDIOT QUI A EU LA MERVEILLEUSE IDÉE DE M'APPELLER!? KUSO ! Cria Shuichi, les larmes aux yeux.
Le téléphone portable, ou du moins ce qu'il en restait, atterrit aux pieds d'un grand jeune homme, vêtu de noir, aux cheveux blond comme les blés et aux yeux couleur ambre.
C'est moi que tu traites d'idiot? Lança le jeune homme blond.
Shuichi releva la tête à l'entente de cette voix qu'il trouvait familière, c'était lui ! Il n'en revenait pas, c'était lui qui venait de le faire virer ! Il ne voulait pas y aller pourtant ! Une vague de colère monta aux yeux de Shuichi, Yuki se sentit menacé donc comme à son habitude, il fronça lui aussi un peut plus son expression faciale. C'était quoi son problème?
Vous ... Shuichi coura soudainement et manqua de quelque cheveux le blond. Celui ci avait esquivé de peut, le point du jeune homme, il n'avait pas l'air content de le voire.
ENFOIRÉ ! VOUS AVEZ TOUS FICHU PAR TERRE! POURQUOI M'AVOIR APPELER!?
Tout en énonçant sa diatribe, Shuichi, aveuglé par sa colère essaya à nouveau de décocher un point à l'écrivain. C'était bien la première foi qu'il voyait Shuichi se rebeller contre lui. Il lui attrapa le poignet gauche et le tira vers le haut de façon à le soulever et à calmer le jeune homme.
ANASHITE ! Cria Shuichi en levant son autre point toujours libre près à frapper son agresseur, mais une douleur montante dans son poignet gauche le fit vite déchanter.
Itai, itai... gémit le jeune homme.
Yuki avait resserré son étreinte sur le poignet du jeune homme pour le dissuader d'essayer de le frapper, il devait se calmer. Ils se défièrent un moment du regard, quand Shuichi craqua et fondit en larmes. L'écrivain relâcha son poignet, le jeune homme tomba devant lui à genoux, tête baissée.
Pourquoi? Pourquoi avez vous fait ça?... Pleura Shuichi, maintenant tout est fini, je vais finir ma vie comme serveur dans un resto pourri ... j'ai tout ... snif ... perdu... snif... maintenant ...
Shuichi ne pouvait plus se retenir, les larmes coulaient à flot, et en plus devant un parfait étranger. Il pleurait tellement qu'il ne le sentit pas, quand Yuki posa une de ses mains sur son épaule.
Non.
Shuichi releva la tête, les yeux inondés de larmes, pour enfin s'apercevoir que le blond était accroupi devant lui. Ses yeux d'or le fixait, mais il n'avait pas la même froideur que tout à l'heure ...non, c'était plutôt comme de la tendresse... aussi tendre d'ailleurs, que la deuxième main de Yuki qui vint de se poser sur la joue de Shuichi afin de lui essuyer ses larmes. Yuki détestait le voir pleurer.
Non, tout n'est pas perdu, pourquoi crois-tu que je t'ai appelé?
Quoi? Mais que …
Yuki sourit à la naïveté de son compagnon et il s'approcha de plus en plus ... jusqu'à ce que ses lèvres soient posées sur celles de Shuichi.
Ce fut un baiser furtif, mais un baiser tendre, Shuichi, qui avait gardé les yeux ouverts, visiblement très surpris de ce qui venait de se dérouler, n'eu pas le temps de cligner, que le blond avait déjà quitté ses lèvres et s'était relevé.
Viens, ma voiture nous attend. Dit le blond en lui tendant la main.
Ah… mais je dois aller chez le principale là ... fit le jeune homme légèrement déconcerté.
Le romancier sourit.
Tu es viré la non ? Que tu l'entendes une ou deux fois… allé, viens. Insista t-il.
Shuichi regarda l'homme qui lui souriait, s'était un sourire si doux, si tendre qu'il ne pu s'empêcher de lui faire confiance et déposa sa main dans celle de l'écrivain. Il l'aida à se relever et ils se dirigèrent tous les deux vers la sortie du lycée ...
Lexique :
Kuso : merde Hai : oui Anashite : lâche moi ! Itai : j'ai mal, aie
Zardy
