Disclaimer : Je n'ai pas écrit la saga Harry Potter, je fais juste de la merde avec les personnages pour le fun.
Auteur : Anna (Mary refuse de s'associer à ça.)
Cause you make me happy : Toute ressemblance avec un humain portant le nom d'un cryptide célèbre est purement fortuite évidemment. Et oui, je devrais être en train d'écrire la suite de Wizard's Hunt mais je devrais aussi arrêter de boire, finir les livres que j'écris déjà et cesser de dire que des gens sont des crevettes parce que leur tête me revient pas. C'est un work in progress comme on dit.
Bonne lecture, les chatons ! (Et les chiots, soyons fous.)
Ton rire
Ton corps s'effondre sur le mien, secoué de spasmes. Ton rire, clair et joyeux, éclate dans le silence de l'aube et je ne peux qu'y joindre le mien. Tu ris quand tu jouis, particularité aussi absurde que troublante. Si révélatrice de ton être.
De cette joie profonde qui te caractérise, de cet optimiste qui t'a permis de toujours te relever malgré les épreuves. Et je crois que je ne me lasserais jamais d'être celui provoquant ces trilles jouissives.
Tu glisses à mes côtés, cachant ton visage dans le creux de mon épaule, gêné par ta réaction. J'embrasse le haut de ton crâne, caressant distraitement ton dos alors que tu t'excuses. Un sourire étire mes lèvres.
"Ne t'excuse jamais pour ça."
Ça, mot pudique englobant la majesté de ce rire, minimisant à dessein tout ce qu'il provoque en moi. Je me damnerais pour entendre celui-ci chaque jours de ma vie, pour me réveiller chaque matin avec ces notes enchanteresses résonnant dans mes oreilles.
Ton rire est mon monde, la récompense de tous mes efforts. Parce que tu ris quand tu jouis et que je suis stupidement tombé amoureux de ce fait. Amoureux de tout ton être. De la façon que tu as de cacher ton visage derrière tes mains quand je te prends en bouche ou que je te complimente.
Pour cette pudeur teintée d'innocence qui te fais dissimuler ta nudité une seconde quand tu découvres mon regard te détaillant. Et pour l'audace qui te fait prendre la pose fièrement la seconde suivante, m'offrant ton corps en toute simplicité.
Pour ce sourire sur tes lèvres alors que tu nous mènes à l'orgasme, tes gémissements sourds tandis que le plaisir envahi tes traits. La jouissance est sublime quand elle est tienne. Et je me sens béni rien que d'en être témoin.
Certains sont laids quand ils jouissent, toi tu n'es jamais plus beau, plus expressif, plus touchant que quand tes yeux se ferment, que tes lèvres s'entrouvrent et que ton visage se secoue doucement alors qu'une vague de plaisir te traverse. Et quel plus bel abandon que de rire de plaisir ?
Inconscient de mon trouble, tu te blottis contre moi, un bras possessif passé en travers de mon torse. Ta respiration s'apaise indiquant le sommeil proche de t'envahir. Dans le noir, je m'autorise un sourire tendre alors que je t'observe glisser vers le monde des rêves.
J'aime être celui qui veille sur tes moments de vulnérabilité, pouvoir t'observer dans tes instants les plus intimes. Je me fiche de ton image publique, de tes millions de fans qui s'embrasent à chacune de tes apparitions publiques. Le héros infaillible ne m'a jamais touché.
Mais le Harry qui me confie sa terreur après une paralysie du sommeil, qui me raconte ses cauchemars des larmes refoulées dans les yeux avant de se réfugier dans la sécurité de mes bras, murmurant qu'il est heureux que je sois là. Ce Harry là, je ne pouvais que l'aimer.
Ce sont tes failles qui m'ont perdu parce que je n'ai jamais su comment me défendre face à ta vulnérabilité. Elle m'a touché en plein cœur et je suis tombé à genoux, irrémédiablement touché par la flèche. Cupidon peut bien se gausser de moi, je ne peux nier ce que je ressens.
Pas alors que je t'observe endormi dans mes bras, les dernières notes de ton rire jouant encore dans mes oreilles. Dans l'obscurité de la chambre, je tombe le masque, songeant à t'avouer ces sentiments que je ne peux repousser. Caressant avec tendresse tes cheveux noirs indisciplinés, que je tirais sèchement il y a moins d'une heure.
Embrassant avec délicatesse chaque parcelle de ton visage accessible, tes joues légèrement rugueuse indiquant un début de barbe, ton nez délicat, tes paupières closes. Je joue avec l'idée, sachant pertinemment que le courage me manquera pourtant une fois le jour levé.
Je n'ai jamais été doué pour ce genre de déclaration. Je peux te couvrir de compliments sur ton corps, sur ton esprit, sur mille et une choses que je trouve parfaitement fascinantes à ton propos. Comme le fait que tu dois être le seul humain sur cette planète à ne pas finir ses phrases parce qu'il les a oublié.
Mais parler de ce que je ressens pour toi ... C'est différent. Différent d'énoncer des faits. C'est te montrer mon âme à nue en priant pour que tu ne la rejettes pas. Un jour, pourtant je sais que je ne pourrais plus retenir les mots en moi.
Je te dirais toutes ces choses que tu m'inspires et qui ne cessent de tourbillonner dans mon esprit. Il ne peut en être autrement quand elles résonnent si fort en moi en ta présence.
C'est insensé, tu sais. Tu devrais m'exaspérer avec tes retards constants, tes manières exubérantes, le chaos que tu ne cesses de charrier avec toi. Et pourtant …
Quand tu te pointes à 6h du mat' puant l'alcool et une lueur lubrique dans le regard après une soirée arrosée des anciens Gryffondors, je te laisse entrer. M'inquiétant de si tu as eu froid à m'attendre devant la porte, m'émerveillant de ta présence.
Quiconque d'autre finirait avec un stupéfix bien senti entre les yeux et une note au marqueur sur le front l'enjoignant à ne pas réitérer cet affront à mon précieux sommeil. Mais évidemment pas toi, Potter.
T'es comme un labrador. Tu as beau baver sur mon bras et pisser sur mon parquet en chêne, je suis incapable de faire autre chose que de te trouver inexplicablement adorable et vouloir te prendre dans mes bras.
C'est plus fort que moi, quand c'est toi ce qui habituellement me donne envie de légaliser l'avada kedavra, me paraît une insignifiante broutille. Pire, je me réjouis de tes visites impromptues et de la pagaille que tu mets dans mon organisation millimétrée.
C'est simple Potter, soit je t'aime, soit j'ai une tumeur au cerveau. Je ne vois que ces deux options pour expliquer que je ne t'ai toujours pas foutu à la porte après que tu ais encore une fois fait du skateboard dans les couloirs (en chêne massif, par Merlin) du Manoir.
Ou après que tu ais lancé un sort aux paons blancs pour qu'ils deviennent roses. J'en retrouve encore des traumatisés dans des recoins du parc six mois après cette stupide blague. Comme par hasard, c'est arrivé quelques jours après que le Ministère ai rejeté la demande de libération de Mère.
Et dois-je vraiment évoquer l'étrange coïncidence qui fait que ta tentative de lancer une chasse aux œufs (un désastre qui a encore traumatisé mes pauvres paons, soi-dit en passant) ai succédé au départ de Zabini pour la Nouvelle Zélande ?
Et je ne peux m'empêcher de sourire stupidement en pensant au fait que ce ne sont probablement pas des hasards. Sourire qui s'agrandis en réalisant que ça fait déjà un an que tu égayes ma vie de ton rire.
Que ce soit quand tu mets en place un de tes innombrables plans tirés par les cheveux ou quand tu jouis entre mes bras, s'il y a une chose dont je ne me lasse pas, c'est bien ça.
Blaise dit que je me suis ramolli mais que sait-il de ton rire ? Que sait-il de ces heures passés à refaire le monde à tes côtés ? De la manière dont tu enchantes ma vie de ta douce folie ? Que sait-il de l'amour ?
Tout ce que je sais, c'est que tu me rends heureux. Alors continue de te pointer à ma porte en pleine nuit, continue de faire du skateboard dans les couloirs, et même de traumatiser mes foutus paons. Mais surtout n'arrête jamais de rire quand tu jouis, Potter. Parce que je jouis quand tu ris.
"Arrête de marmonner dans ta barbe, Malfoy. Y en a qui essaye de dormir."
J'ai un sursaut en entendant ta voix. Mortifié, je réalise que j'ai pu laissé échapper quelques unes de mes pensées intimes. Je murmure une vague excuse mais tu m'arrêtes, raffermissant ta prise sur moi et grognant dans le creux de mon épaule.
"Chut, je t'aime aussi, idiot. Maintenant, dors."
Fin.
Parce qu'il y a des détails comme ça, des petites particularités sans prétention, qui cristallisent des sentiments bien plus complexes. Parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas rendu hommage à quelqu'un que j'aime. Parce que j'en avais envie, envie de l'écrire pour qu'un jour dans le futur, je retombe dessus et que je me rappelle de cette joie. Et parce que la joie et les rires, c'est mieux quand ça se partage. Pour toutes ces raisons, j'espère que la lecture vous aura plu.
On se revoit pour le prochain chapitre de Wizard's Hunt.
Merci pour votre lecture.
Anna
"C'est mort, m'associe pas à tes mièvreries." Mary
