Elizabeth était entrain d'étudier les différents rapports de mission posés sur son bureau. Elle devait aussi s'attaquer par la suite à des traductions de documents anciens et elle se mit à soupirer : elle allait encore finir très tard dans la nuit. Enfin…Elle avait voulu ce poste, elle savait donc ce qui l'attendait. Mais la perte de Simon fut un lourd prix à payer et cela avait mis un grand vide dans son cœur. Elle avait ses amis, bien entendu…et Rodney, qui pourrait combler ce vide. Mais elle savait qu'il était amoureux du lieutenant-colonel Samantha Carter, elle avait donc perdu espoir mais elle ne pouvait s'empêcher de le regarder en détail, mais discrètement, lors des réunions, des repas ou lorsqu'il travaillait dans son laboratoire. Le caractère de l'astrophysicien n'était pas facile, évidemment, mais il était devenu son meilleur ami, la soutenant à chacune de ses décisions et elle ne voulait pas perdre cette précieuse amitié à cause de son stupide béguin.

Rodney entra comme une bombe dans son bureau, faisant sursauter Elizabeth. Elle le regarda alors, surprise.

Elizabeth : Rodney / Quand on parle du loup… /

Rodney (souriant) Vous pensiez à moi ?

Elizabeth (hésitant) Heu…Et bien… / Oui. Et pas de la manière dont devrait le faire une amie. /

Rodney : Très bien.

Elizabeth (ne comprenant pas) Quoi ?

Rodney fonça droit sur elle, contournant tout de même son bureau, la prit dans ses bras et l'entraîna hors de son bureau. Les membres présents dans la salle de contrôle étaient déroutés devant cette scène.

Elizabeth (très surprise) Rodney ! Qu'est-ce que vous faites /Que lui arrive-t'il ? En tout cas, je ne pensais pas qu'il pourrait me porter si facilement. /

Rodney (avec un ton grave) Une chose que j'aurais dû faire depuis longtemps…

Elizabeth (raisonnable) Reposez-moi / J'ai chaud… /

Rodney : Oh non ! Je sais ce que vous voulez car je connais vos pensées !

Elizabeth : Quoi !

Et sans plus de cérémonie, Rodney embrassa langoureusement la jeune femme. Le baiser fut d'abord tendre et doux puis il devint plus passionné. La langue du Canadien cherchait celle d'Elizabeth puis elles se mêlèrent enfin doucement. La diplomate avait noué ses bras autour du cou de Rodney, mêlant ses doigts dans les cheveux de l'astrophysicien.

Elizabeth : / Il embrasse comme un dieu /

Rodney (interrompant le baiser) Merci. Je me suis entraîné pour ça.

Et avant qu'elle ne puisse lui poser une question sur sa phrase énigmatique, il reprit avidement ses lèvres tout en se dirigeant vers les quartiers d'Elizabeth. Une fois arrivé devant la porte des appartements de la diplomate, Rodney la posa au sol mais la colla ensuite au mur pour continuer de l'embrasser, encore et encore. Leurs mains vagabondaient le long du corps de l'autre, caressantes.

Rodney sentit soudain une nouvelle sensation : il avait envie d'Elizabeth, bien sûr, mais il ressentait aussi le désir de la jeune femme, ce qui doubla le sien.

Rodney (d'une voix rauque) Elizabeth…

Voyant le regard assombri par le désir du Canadien, Elizabeth ouvrit la porte de ses quartiers et y entraîna l'astrophysicien en le saisissant par le col de sa veste, ses lèvres collées aux siennes.

Avec un suprême effort, Rodney s'écarta légèrement de la jeune femme, voulant mettre cartes sur table avant d'atteindre le point de non retour.

Rodney : Elizabeth, je dois vous…te dire une chose avant qu'on aille plus loin.

Elizabeth (inquiète) Quoi / Je suis allée trop vite ? Bien sûr, idiote, on n'entraîne pas un homme dans son lit comme ça, dès le premier baiser ! Pour qui va-t'il me prendre /

Rodney (se fâchant) Tu n'es pas idiote, Elizabeth ! J'ai autant envie que toi que l'on…heu…bref. Tu es la femme la plus respectable que je connaisse !

Elizabeth (ouvrant grand les yeux) Comment sais-tu ce que… ?

Rodney : C'est ce que je voulais te dire. Amiteth, le sorcier malikache, il m'a rendu télépathe avec son engin ! Et je crois qu'on peut aussi ajouter l'empathie dans le lot…

Elizabeth : Tu…Tu lis dans les pensées ?

Rodney : On dirait…

Elizabeth : Et depuis quand ?

Rodney : Ça s'est manifesté au débriefing. Je croyais que c'était la fatigue mais tes pensées ont confirmé ce diagnostique.

Elizabeth : Mes pensées ?

Rodney (rougissant) Heu…Oui. Quand tu as parlé de mes…fesses…et du reste. Et aussi ton idée de le faire…dans la salle de conférence… Ça aurait été une idée excitante, mais là, il y a un peu trop de monde…

Elizabeth rougit alors violemment, puis réalisant ce qu'il venait de dire, un doute s'insinua dans son esprit, la remplissant de tristesse et d'amertume, et elle s'écarta de lui. Rodney ressentit ces deux sentiments négatifs et s'inquiéta.

Rodney : Elizabeth ?

Elizabeth (les larmes aux yeux) Tu fais ça par pitié ? Ou je suis juste une remplaçante de Samantha Carter ?

Rodney (avec véhémence) Non ! Elizabeth, comment peux-tu croire ça !

Elizabeth (avec colère) Je sais que tu l'aimes elle, et pas moi !

Rodney : C'est faux ! J'étais attiré par elle, c'est vrai ! C'est le plus brillant cerveau que je n'ai jamais rencontré ! Mais toi, tu es ce que je cherchais de puis toujours : quelqu'un qui m'aime pour ce que je suis, tel que je suis, qui n'essaie pas de me transformer en quelqu'un d'autre ! Je t'aime, Elizabeth, et je ne veux que toi. Si tu en doutes, je partirai d'ici pour te laisser y réfléchir…

Elizabeth : Ce n'est pas vraiment ça, en fait…J'ai peur… / M'abandonnera-t'il comme Simon /

Rodney (avec aplomb) Je ne suis pas Simon.

Sentant la sincérité dans la voix de l'astrophysicien, elle se rapprocha de lui et se mit contre lui, la joue posée sur son torse. Elle sentit ses bras l'entourer et la serrer amoureusement puis Rodney lui déposa un baiser sur la tête. Elizabeth leva son visage vers lui puis attira ses lèvres vers les siennes pour un long baiser plein de ferveur et d'amour.

Au contact des lèvres de la jeune femme sur les siennes, Rodney sentit son désir, et aussi celui d'Elizabeth, flamber de nouveau. Bientôt leurs baisers devinrent plus passionnés et carnassiers, leurs mains caressaient le corps de chacun voluptueusement et sensuellement. Comme elle avait rêvé de le faire, Elizabeth glissa ses mains sous le T-shirt de Rodney et se mit à caresser le torse ferme de son astrophysicien, qui se mit à soupirer d'aise.

Rodney fit doucement glisser ses mains le long du dos de la jeune femme pour ensuite les poser sur ses fesses et il rapprocha brusquement ses hanches des siennes pour qu'elle sente son excitation, lui faisant pousser un petit cri de surprise.

Leurs lèvres ne se quittaient que lorsqu'ils devaient reprendre un peu d'air. Les mains de la diplomate avaient quitté le torse de Rodney pour se glisser sur son dos puis elles descendirent pour se mettre sur ses fesses, passant sous le pantalon. Il gémit doucement contre les lèvres de la jeune femme tandis qu'il fit glisser ses mains dans le dos de la diplomate pour dégrafer son soutien-gorge.

Tous deux sentaient le désir les submerger au fur et à mesure qu'ils se caressaient et s'embrassaient. Le problème si on peut appeler ça un problème c'est que Rodney ressentait aussi le désir d'Elizabeth et il ne savait pas s'il pourrait tenir suffisamment longtemps quand ils iraient…plus loin. En plus, il était assailli par les pensées plus que sensuelles d'Elizabeth et il n'aurait jamais imaginé que la jeune femme soit aussi passionnée.

Elizabeth (avec un ton sensuel) / Rodney…Je te veux nu. /

Rodney (écartant légèrement son visage du sien) Heu…C'est une demande ou juste une idée ?

Elizabeth (avec un sourire taquin et une main caressante sur ses fesses) C'est une demande.

Rodney (souriant) Très bien.

L'astrophysicien s'exécuta donc en retirant sa veste et son T-shirt puis, à la surprise de la jeune femme, il retira celui d'Elizabeth et fit glisser son sous-vêtement en douceur tout en embrassant son cou et ses épaules. Il la serra ensuite contre lui et tous deux se mirent à frissonner en sentant leurs peaux en contact. Le désir de Rodney, déjà fort, redoubla et il se jeta sur les lèvres d'Elizabeth presque sauvagement mais avec une évidente passion. Ils se dirigèrent enfin vers le lit et s'y affalèrent dessus, toujours enlacés.

Elizabeth, enivrée de désir, déboutonna le pantalon du Canadien et glissa lentement sa main dans son caleçon. Elle atteignit son objectif et se mit à caresser doucement le sexe tendu de son amant, qui se mit à gémir et à sourire à la fois, car il sentait la satisfaction de la jeune femme face à sa réaction à sa caresse. Elizabeth continua un petit moment cette douce torture, faisant gémir Rodney de plus en plus fort. Elle finit par s'arrêter et repartit à l'assaut de ses lèvres.

Ils finirent par retirer leurs derniers vêtements et ils recommencèrent à se caresser sensuellement. Puis Rodney les fit rouler afin qu'Elizabeth soit sous lui. Il commença ensuite sa lente exploration. Il embrassa d'abord le front de la jeune femme puis ses paupières, ses pommettes, ses joues, et s'attaqua de nouveau à ses lèvres. Il se mit alors à diffuser malgré lui ses pensées.

Rodney : / Elizabeth…Ses lèvres sont si douces… / (6)

Elizabeth était tellement ivre de désir qu'elle n'y prit pas garde.

Par contre, plus loin dans la cité, Teyla se réveilla, croyant avoir entendu quelque chose et ayant étrangement chaud.

Rodney continua son exploration. Il embrassa avec douceur le cou d'Elizabeth et lui fit toutes une série de baisers partant du cou jusqu'à ses épaules. Puis il l'embrassa tendrement entre ses deux clavicules tout en caressant sa poitrine.

Rodney (voluptueusement) / Sa peau est si pâle, si douce, si tendre…Elizabeth… /

Elizabeth (gémissant doucement) Rodney…Oh, Rodney… / J'aime ses lèvres sur mon corps, sur mes lèvres…S'il te plaît, continue…/

Dans une autre chambre de la cité, ce fut au tour de Ronon de se réveiller, perturbé par ces pensées amoureuses et cette soudaine chaleur qui l'envahissait. Teyla, elle, avait la confirmation qu'elle avait bien entendu quelque chose. Mais ce n'était manifestement pas des paroles, mais des pensées ! Elle décida donc de se lever pour avertir le colonel Sheppard et le Dr Beckett.

Rodney continua sa lente descente. Il passa ses bras dans le dos d'Elizabeth, lui caressant, et il commença à doucement embrasser et lécher ses seins, la faisant gémir un peu plus fort. Elle mêla d'ailleurs les doigts de sa main droite dans les cheveux du Canadien tandis que son bras gauche entourait ses épaules solides.

Elizabeth (gémissant plus fort) Rod…Rodney…Oooh… / J'ai l'impression qu'un brasier me consume… /

Rodney : / Elle est si chaude, si passionnée…Elizabeth, comme je t'aime… /

Elizabeth (croyant qu'il lui avait parlé) Je…Je t'aime aussi, Rodney… (se mordant les lèvres de plaisir)Hmm… / Il a les lèvres si douces et si gourmandes… /

Rodney : / Je la sens frissonner. Elle est totalement franche et sincère dans l'amour. Elle s'impatiente… /

ooOOoo

(6) / pensées transmises par Rodney /