Rodney avait cessé sa caresse intense dans l'intimité de la diplomate et l'embrassa encore et encore. Sentant son impatience de le sentir en elle, il lui fit doucement écarter les jambes afin qu'il puisse s'installer entre elles puis il la pénétra avec force et passion, la faisant crier son nom, et commença un doux mouvement de va et vient. Elizabeth faisait onduler ses hanches pour accentuer leur plaisir et le sentir plus profondément en elle. Sachant cela, Rodney saisit la tête du lit des deux mains pour accentuer la puissance de ses coups de reins et réussit à s'enfoncer plus loin en elle. Cette manœuvre la fit alors hurler de plaisir et elle entoura le dos du Canadien de ses bras, le griffant presque.
Elizabeth (hurlant) Rodney ! Rodneyyy / C'est si fort ! Il est tellement…Rodney /
Rodney (hurlant aussi, submergé par leur plaisir) Elizabeth ! Elizabeth / C'est bon… C'est si bon…Oh, Elizabeth /
L'astrophysicien finit par accélérer son mouvement de va et vient et ils finirent par jouir puissamment.
Elizabeth (s'accrochant à ses épaules) Rodney ! Rodney ! RODNEYYY / Oh, mon Dieu ! RODNEY /
Rodney (convulsant Presque de plaisir) ELIZABEEEEETH / ELIZABETH ! ELIZABETH ! ELIZABETH ! JE T'AIME /
Leurs deux corps en sueur, brillant à la lumière du jour, se détendirent ensuite peu à peu. Tous deux essayaient de reprendre une respiration normale et ils se regardaient tendrement et amoureusement. Rodney lâcha le montant du lit pour poser ses mains sur le matelas, coinçant Elizabeth entre ses bras. Puis il se pencha doucement pour prendre tendrement ses lèvres. La jeune femme l'entoura de ses bras et le serra contre elle. Elle aimait ce corps qui lui avait donné toutes ces merveilleuses sensations et surtout elle aimait cet homme qui le lui rendait bien.
Rodney était heureux et très satisfait : non seulement il avait transporté la jeune femme au summum du plaisir mais en plus il se sentait envahi par un sentiment de bonheur immense, inconnu pour lui jusqu'alors, et Elizabeth en était la cause.
Ils restèrent un petit moment enlacés. Rodney se retira enfin gentiment d'elle pour ensuite la reprendre dans ses bras. Il s'apprêtait à dire quelque chose quand Ronon entra en trombe dans la chambre, surprenant tellement le Canadien qu'il tomba du lit. Elizabeth recouvrit son corps nu avec ses draps, surprise par cette intrusion. Elle vit aussi deux silhouettes qui n'avaient pas osé entré : John et Teyla.
Rodney se releva tout en prenant un pan d'un drap du lit pour se couvrir un minimum et regarda le Runner, furieux.
Rodney : Ça vous prend souvent d'entrer chez les gens comme ça, Ronon !
Ronon (calmement) On voulait juste vous arrêter.
Rodney (intrigué) On ? (voyant John et Teyla) Mais vous nous espionnez ou quoi ?
John : Pas vraiment…Vous nous diffusez les infos plutôt…
Rodney (interloqué) Pardon ?
Teyla (gênée) Vous émettez…
Rodney (comprenant de moins en moins) J'émets ?
John (soupirant) Toute la cité a eu droit à vos pensées et vos sentiments de…hem…désir et plaisir hier soir et ce matin.
Rodney et Elizabeth : Quoi !
Teyla : Ne vous inquiétez pas, Dr Weir. Nous n'avons entendu que le Dr McKay.
Ronon : C'est déjà trop…
John : Hem…Et comme il ne cessait de répéter votre nom et qu'il n'était pas dans ses quartiers, nous avons deviné qu'il était ici et ce que vous faisiez…
Rodney (se retournant vers Elizabeth, désolé) Je ne le savais pas, Elizabeth, je te jure. C'était un…
Elizabeth : Inutile de t'excuser. Tu ne contrôles pas ce pouvoir, ce n'est pas ta faute.
John : C'est pourquoi nous avons décidé de retourner sur M3B-425. On va demander à Amiteth de vous retirer ce…sort.
Teyla : Et je pense que des excuses seront bienvenues. (voyant que Rodney allait protester, elle l'interrompit en levant la main)Et ne soyez pas si têtu ! Ça ne vous tuera pas !
Rodney (ronchonnant) D'accord, d'accord.
Elizabeth : Bien, maintenant que tout est dit, vous pouvez sortir tous les trois que l'on puisse s'habiller.
Teyla (gênée) Oh oui, bien sûr. Désolée.
John : A tout à l'heure !
Le petit groupe partit rapidement, laissant enfin le couple seul.
Rodney : Bon, et bien…Si j'ai diffusé mes pensées sur toute la cité, tout le monde doit être au courant pour nous.
Elizabeth (riant presque) Tu sais, il devait déjà s'en douter quand tu m'as enlevée dans mon bureau. Les nouvelles se savent vite sur Atlantis.
Rodney (souriant) En effet. Heu…Je vais peut-être y aller. J'ai manifestement une mission…
Elizabeth (soupirant) Oui, il vaudrait mieux. / Et pourtant, je voudrais qu'il reste. /
Rodney : Merci. Mais toi, tu as une cité à diriger, tu te rappelles ?
Elizabeth (riant) C'est vrai.
Le Canadien, nu, se mit à la recherche de ses vêtements, éparpillés un peu partout dans la chambre. Elizabeth le regarda intensément, se mordant doucement la lèvre inférieure.
Elizabeth (sensuellement) / Hmm…Rodney…Il est si…fort. Ses épaules bien dessinées, son dos puissant, ses mignonnes poignées d'amour… /
Rodney (presque vexé) Hey ! Elizabeth, tes pensées ne m'aident pas beaucoup, là, et…Tu aimes mes poignées d'amour ?
Elizabeth (souriant) Oui, beaucoup. / Et s'il n'y avait que ça…Ses fesses, rondes et fermes, que j'ai envie de croquer…Allez, Rodney. Retourne-toi, s'il te plaît. /
Rodney, de plus en plus troublé par les pensées d'Elizabeth, essayait de se concentrer sur la recherche de ses habits manquants : il avait en effet retrouvé ses chaussettes, une chaussure et sa veste. Il dut finalement se retourner pour essayer de les trouver, au grand plaisir d'Elizabeth.
Elizabeth (souriant et couchée sur son lit, languide) / Enfin. /
Rodney (presque outré mais plutôt embarrassé) Elizabeth ! Au lieu de me dévorer des yeux, tu pourrais m'aider à retrouver mes vêtements.
Elizabeth : D'accord. / Mais tu prends un risque. /
Rodney (intrigué) Quoi ?
Et avant qu'il ne comprenne ses intentions, Elizabeth sortit rapidement du lit et courut doucement vers lui pour se jeter dans ses bras et l'embrasser passionnément.
Rodney : Eli… (interrompu par un nouveau baiser, plus sauvage cette fois)
Elizabeth : / J'aime le goût de ses lèvres, la chaleur qui émane de lui, son odeur bien à lui… /
La jeune femme s'était serrée contre lui, cherchant le contact avec la peau nue de son amant. Elle commença ensuite à le caresser tendrement mais Rodney la fit arrêter à contrecœur.
Rodney (la respiration légèrement saccadée) Elizabeth…Nous allons être…en retard…Soyons raisonnables, d'accord ?
Elizabeth (un peu déçue) D'accord.
Elle s'écarta donc avec réticence du Canadien et l'aida à chercher ses vêtements. Elle retrouva son caleçon et sa deuxième chaussure tandis que Rodney trouva enfin son T-shirt et son pantalon. Voyant Elizabeth continuer de chercher, Rodney déposa ses vêtements sur une chaise et se rapprocha doucement d'elle. Il l'enserra dans ses bras et lui déposa une série de baisers le long du cou puis il lui fit un suçon au niveau de sa veine artérielle.
Elizabeth (protestant doucement) Rodney, je croyais qu'il fallait être raisonnable…
Rodney : Désolé, c'était trop tentant.
Il la relâcha doucement, prit son caleçon et sa chaussure que lui tendait Elizabeth et alla se rhabiller rapidement. La diplomate finit par se mettre sa robe de chambre sur le dos et accompagna Rodney jusqu'à sa porte. Elle l'embrassa ensuite tendrement.
Elizabeth (souriant amoureusement) A tout à l'heure… / Et n'oublies pas que je t'aime. /
Rodney (avant de l'embrasser de nouveau) Je ne risque pas de l'oublier. (déposant un tendre baiser sur les lèvres de la jeune femme)A tout à l'heure.
L'astrophysicien finit par quitter les quartiers d'Elizabeth et partit rejoindre les siens pour se doucher et se changer. Et après, retour sur M3B-425.
ooOOoo
