Elizabeth reprit peu à peu conscience. Elle sentait l'arrière de sa tête pulser de douleur et le sang coagulé sur sa nuque. Elle tourna lentement la tête pour voir la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle était dans une cellule sordide, sombre et humide. Elle était assise à même le sol mais ses mains étaient menottées, tellement serrées que ses poignets saignaient doucement. Ses menottes étaient liées à une chaîne qui pendait du plafond, obligeant la jeune femme à avoir les bras au-dessus d'elle. Puis elle s'interrogea : que lui voulaient les Syolis ? Teyla avait pourtant assuré que c'était un peuple pacifique et l'enquête qu'elle avait fait faire par prudence, il y a deux semaines, l'avait prouvé clairement. Alors pourquoi ?

Elizabeth entendit soudain une porte grincer et des pas raisonnèrent et semblèrent s'approcher de sa prison. La diplomate reconnut alors l'homme qui se tenait maintenant devant elle : Roldar. Mais il portait une tenue manifestement militaire et avait un regard très dur. Il était si loin du gentil fermier qu'elle croyait connaître depuis quatre jours.

Prenant son courage à deux mains, Elizabeth finit par le regarder droit dans les yeux, sans ciller. Roldar finit par ouvrir la porte de sa cellule et entra, toisant la jeune femme de toute sa hauteur.

Elizabeth : Que voulez-vous ?

Sans qu'elle sache pourquoi, Roldar la frappa violemment au visage, lui faisant saigner la lèvre et un hématome rouge apparut sur la joue de la jeune femme.

Roldar (menaçant) C'est moi qui pose les questions !

Elizabeth lui jeta un regard plein de défi ce qui lui valut un coup de botte sur la cuisse. Se sentant triomphant, Roldar se mit à sourire froidement.

Roldar : Bien…Donnez-moi tous les codes d'Atlantis.

Elizabeth : Quels codes ?

Roldar : Celui pour la désactivation de votre iris et tous les autres qui concernent la cité : armement, autodestruction…Vous voyez ?

Elizabeth : Oui…

Roldar : Alors, ces codes…

Elizabeth : Pourquoi ?

Nouveau coup de botte violent mais cette fois sur le mollet.

Roldar : Répondez à ma question ! Les codes !

Elizabeth : Jamais !

Et elle lui cracha au visage. Le soldat essuya sa salive de son visage et se plaça lentement derrière la jeune femme. Il sortit d'un étui une longue cravache de cuir et frappa avec force le dos de la diplomate, déchirant son T-shirt et laissant des sillons sanglants sur la peau pâle. Elizabeth se mordit les lèvres pour ne pas crier de douleur : elle ne voulait pas donner cette satisfaction à son ravisseur.

Roldar (furieux) Croyez-moi, Weir ! Après cette petite séance, vous serez beaucoup plus conciliante !

Il la frappa encore et encore et Elizabeth finit par s'évanouir.

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