Quand Rodney ouvrit enfin les yeux, il vit qu'il se trouvait dans une prison sombre et humide. Son dos le lançait encore plus que le reste de son corps meurtri. Il sentit des larmes couler le long de ses joues mais ce n'était pas les siennes mais celles de…

Rodney (se réveillant brusquement) Elizabeth !

Carson : Calmez-vous, Rodney. Vous êtes blessé un peu partout…

Rodney : Quelqu'un torture Elizabeth ! Est-ce que vous…

John (avec une expression triste et inquiète sur le visage) Nous ne l'avons pas retrouvée, Rodney. Karoll a été assassiné et Elizabeth a manifestement été kidnappée. Ils ont laissé tout son équipement et sa veste sur Syol.

Rodney : Je crois qu'elle n'est pas là-bas…

Caldwell : Comment le savez-vous ?

Rodney : J'ai vu sa prison à travers elle pendant que j'étais sans connaissance. L'architecture ne ressemble en rien à celle des Syolis. C'est plus…heu… industriel, je dirais…

Teyla : Il faut appeler le Dr Heightmeyer.

John (surpris) Pourquoi ?

Teyla : Le Dr McKay est lié empathiquement au Dr Weir. Il doit pouvoir se lier à elle télépathiquement.

Carson : Excellente idée. (à sa radio) Dr Heightmeyer, nous avons besoin de vous, ici.

Kate (voix off) J'arrive.

Teyla : Bon. Que ressentez-vous pour le moment, Dr McKay ?

Rodney : De l'inquiétude et de la peur. Beaucoup de douleur. (d'une voix désespérée)Il faut la retrouver !

John (posant une main compatissante sur l'épaule de son ami) Nous y arriverons…

Rodney sourit pauvrement à son ami, espérant qu'il ait raison.

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A son réveil, Elizabeth avait cru que Rodney était avec elle. Mais non, elle était toujours dans sa prison, seule, et la douleur de son dos meurtri se rappela à elle. La diplomate se mit alors à pleurer doucement. Elle pleurait rarement mais la situation était tellement désespérée que la carapace qu'elle s'était forgée commençait à se briser. Elle pensait à tout ceux qu'elle allait perdre : ses parents, ses amis et surtout Rodney. Et pour une raison inconnue, elle savait que si elle mourrait, le Canadien n'y survivrait pas.

Entendant les bottes aux semelles métalliques de Roldar frapper le sol, elle reprit le contrôle d'elle-même, balayant toute idée de désespoir et s'essuyant maladroitement les yeux sur son épaule. Deux questions s'imposaient à son esprit : qui étaient-ils et pourquoi voulaient-ils Atlantis ?

Relevant la tête par défi, Elizabeth attendit son tortionnaire. Roldar arriva enfin et entra dans la petite cellule.

Roldar (avec un ton menaçant) J'espère que vous allez vous montrer plus coopérante, Dr Weir…

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