Voilà le chapitre 8 !

J'ai une annonce importante à faire. Dans ce chapitre et certainement les prochains, il risque d'y avoir des spoilers sur Gaiden. Je ne vous dirai pas lesquels cependant si vous n'y tenez pas. En fait il se trouve que j'ai trouvé des trads de Gaiden (manga qui est toujours en cours) sur le site en anglais aestheticism (pas sûre de l'ortho) la semaine dernière. Je les ai survolées et j'ai décidé de m'en servir. Donc pour ce qui voudrait éviter à tout prix des spoilers, ce que je respecte entièrement, je vous déconseille la suite de ma fic. Gomen !

Ah oui et pour ceux qui ne seraient pas au courant, le premier des deux coffrets de Saiyûki Reload sortira le 22 février 2006 chez Déclic Images. ;-)

Merci Misou (merchi bisous !), Kokoroyume (allez voir sa fic sur seishirou et subaru, elle est géniale, une des meilleures que j'ai jamais eu à lire), Menaline (merchiii !) , Syt the Evil Angel (j'ai le volume 9, mais je n'ai aucune mémoire, merci pour m'avoir rappelé qu'il s'agissait de Nî Biz !), Raphaèle Leconte (merci, et va encore y en avoir du suspens lol), Yatsuko (ah ? Je regarderai mieux Gôjun sur le manga alors), kyochan95 (héhé ! curieuse ! lol), Neteria (merci pour Nî Biz !) pour reviews ! Ca m'aide.

Je vois que beaucoup attendent avec impatience le Gojô/Hakkai, j'en prends note ;-)

Disclaimer : Saiyûki et ses persos ne sont toujours pas à moi et ne le seront jamais…

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Chapitre 8 : Déclarations.

Ils arrivèrent devant un pont. Ils hésitèrent

Gojô – tu crois que celui-ci est solide, Hakkai ?

Hakkai – il semble l'être

Gokû (une goutte apparaissant sur son front) – « semble » ?

Ils regardèrent la rivière. Celle-ci était profonde et son courant était visiblement fort.

Hakkai – bah ! Qui ne tente rien n'a rien !

Sur ce il s'engagea dessus. Les autres dans la voiture se crispèrent. Mais apparemment, le pont tenait. Ils étaient sur le point de pousser un soupir de soulagement quand apparurent sous leurs yeux une vingtaine de monstres avec à leur tête le dénommé Gôjun, en plein milieu du pont.

Sanzô – dégagez de là, vous ne voyez pas que vous gênez ?

Gôjun le regarda impassible.

Gôjun – j'ai un marché à vous proposer. Abandonnez votre voyage et je vous laisse momentanément tranquilles.

Sanzô et les autres écarquillèrent les yeux. Puis Sanzô se reprit, fronçant les sourcils /l'autre jour il voulait notre peau, et là il voudrait nous laisser partir sans même combattre /

Sanzô – bien que ce voyage m'ennuie profondément, j'ai une mission à remplir. Requête refusée.

Gôjun (faisant un signe aux youkais) – alors préparez-vous à mourir

Sanzô et les autres descendirent rapidement de voiture. Les youkais commencèrent à les attaquer. Ils avaient difficilement le dessus sur ces monstres, mais c'était jouable. Cette fois-ci, Gôjun n'était pas accompagné de dieux. Mais Sanzô se retrouva tout d'un coup devant Gôjun et avant d'avoir eu le temps de lui décocher quelques balles se reçut un violent coup de pied latéral en pleine tête, l'envoyant voltiger au-dessus de la rambarde et tomber dans l'eau glacée de la rivière. Ses 3 compagnons sous le choc écarquillèrent les yeux.

Gokû – SANZÔ !

Gokû repoussa les youkais sur son chemin et s'appuya sur la rambarde, scrutant la surface de la rivière à la recherche du moindre signe de Sanzô. Rien.

Il jeta un coup d'œil à Hakkai et Gojô. Ceux-ci avaient l'air d'avoir les choses bien en main mais…

Hakkai – ne t'occupe pas de nous, vas-y Gokû !

Gokû acquiesça silencieusement, puis lança un regard noir à Gôjun qui le lui rendit et plongea.

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Sanzô avait été sonné par le coup mais était revenu à lui assez rapidement, faisant surface plus loin, à cause du fort courant, après avoir bu quelques tasses. Il dérivait toujours cependant. Le bord était plutôt loin et le courant ne facilitait pas la tâche. Il heurta de plein fouet un rocher et s'agrippa à lui.

Gokû – Sanzô !

Sanzô retourna la tête. /ça m'aurait étonné…/

Ce baka s'était jeté à l'eau. Il dérivait lui aussi mais arrivait un peu plus à se diriger, restant plus près du bord. Il arriva à son niveau, restant près de la rive et appela Nyoibô, le tendant ensuite à Sanzô. Celui-ci s'agrippa à lui et au bout de quelques efforts. Ils arrivèrent tout deux à s'extraire des eaux, rampant pratiquement sur la rive. Ils étaient tous les deux allongés, essoufflés, Gokû tirant à bout de bras Sanzô hors de l'eau, de manière à ce que celui-ci était à moitié étalé sur lui, une main posée sur sa taille. Tout les deux étaient vraiment à bout de souffle, les yeux fermés, tendant avec difficulté de récupérer une respiration normale.

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Gôjun regarda Hakkai et Gojô se battre sans intervenir. Il perdait son temps ici. Il valait mieux partir. Il finirait le boulot plus tard. Il y avait plus urgent.

Il leva les yeux, regardant Hakkai et Gojô. /je me demande si les rumeurs sur eux il y a 500 ans étaient fondées/

Puis il se retourna, prêt à partir.

Gojô (éliminant un youkai puis se retournant vers Gôjun) – où tu vas ? Lâche !

Gôjun s'arrêta puis se remit à marcher.

Hakkai s'apprêtait à lui lancer une boule d'énergie quand celui-ci se reçut une longue épine dans le cou. Il regarda le youkai qui lui avait lancé l'épine, puis la retira et l'observa /du poison/ et il s'effondra

Gojô – Hakkai !

Il se précipita sur lui, mais à ce moment le pont s'effondra sous les assauts des monstres.

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Gokû avait presque récupéré une respiration normale et avait ouvert les yeux, regardant Sanzô qui récupérait moins vite, ses yeux toujours fermés.

Sanzô (sentant son regard sur lui) – baka !

Gokû (souriant) – /pourquoi, pour t'avoir sauvé / de rien.

Sanzô se tut. Sa main toujours posée sur le ventre du jeune homme, il se dégagea de lui de façon à s'allonger sur le dos sur le sol pour mieux respirer.

Leurs habits étaient dans un état pitoyable, mais au moins ils étaient en vie.

Gokû (tournant la tête vers lui, le regardant amusé) – tu manques vraiment d'exercice

Sanzô (ouvrant les yeux et fronçant les sourcils) – j'ai pas la force des idiots moi…

Gokû fit une petite moue et 'humpfa'. Au bout de quelques instants il se redressa et prit la main de Sanzô qui était restée sur son ventre pour le relever.

C'est à ce moment-là qu'arriva Gojô, portant un Hakkai inconscient sur son dos. Il le déposa sur le sol restant à côté de lui. Il leur expliqua comment les monstres avaient fait exploser le pont.

Gokû était en train de soigner les blessures apparentes d'Hakkai provoquées lors de sa chute et de sa dérive dans la rivière. Mais celui-ci ne se réveillait pas. Jeep regardait tristement son maître.

Gojô – c'est bien ce que je pensais. Ce sale type lui a injecté un poison.

Il serra les poings.

Gokû – du poison ?

Gojô acquiesça et se releva brusquement.

Gojô – il faut trouver de l'aide en ville et vite sinon… /tout ça c'est de ma faute, si j'avais été plus rapide, ça ne serait pas arrivé/

Sanzô – on y va.

Jeep se changea immédiatement en voiture.Gojô installa Hakkai à l'arrière. Sanzô s'apprêtait à s'installer à sa place habituelle quand Gojô l'interpella

Gojô – Sanzô, tu peux conduire ?

Sanzô le regarda, un peu étonné. C'était une demande étrange venant de Gojô. /mais…/ il regarda la main du demi youkai agrippée au bras d'Hakkai/ j'imagine que ça a un rapport avec lui/

Il acquiesça sans rien dire et prit le volant.

Gojô s'installa à l'arrière, maintenant Hakkai allongé, sa tête venant se poser sur les genoux de Gojô. Gokû le regarda brièvement, étonné par son attitude. Gojô semblait vraiment paniqué même s'il arrivait à se contenir. S'il était vrai qu'ils étaient tous liés (malgré ce que pouvait bien dire Sanzô), le lien entre Gojô et Hakkai était un lien privilégié, Gokû en avait bien conscience. Il ne savait pas cependant qu'elle en était la nature exacte. Et ce n'était pas le moment d'en débattre.

Gokû s'installa à côté de Sanzô. Celui-ci démarra et ils partirent en quête de la prochaine ville.

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Sur Terre,

Ritôten s'avança vers Nî, celui-ci lui tournant le dos

Nî – vous prenez le risque de venir jusqu'ici, sur terre ?

Il se retourna vers lui.

Ritôten – peu importe. Est-ce que tout ça va encore durer longtemps ?

Nî (souriant cyniquement) – malheureusement oui, au train où vont les choses. Surtout si vous n'arrivez pas à éliminer Sanzô et sa clique

Ritôten le regarda d'un air hautain – ne me sous-estimez pas. J'ai envoyé quelqu'un s'en occuper. Ce problème sera vite réglé.

Nî (le regardant étrangement) – en êtes-vous aussi sûr ?

Ritôten ne répondit pas. Quelques secondes s'écoulèrent

Nî – le plus urgent reste cependant de réunir les sutras, j'espère que vous en avez conscience ?

Ritôten (méfiant) – je ne vois pas votre intérêt dans tout ça. Pourquoi voulez-vous réunir les sutras ? Je ne crois pas que ça soit pour ressusciter Gyumaô

Nî sourit narquoisement.

Nî – oui, qui sait quelles sont mes intentions…

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Ils avaient enfin trouvé une auberge. Et un docteur. Celui-ci envoya un antidote dans les veines d'Hakkai et en quelques minutes, ils étaient tous rassurés par un diagnostic optimiste.

Hakkai se réveillerait certainement d'ici quelques heures de repos.

Ils avaient tous ôté leurs vêtements salis par la boue et mis des vêtements de rechange plus citadins, chemise et pantalons.

Gojô et Gokû étaient assis à côté du lit tandis que Sanzô était parti prendre l'air après s'être assuré qu'Hakkai allait mieux.

Gojô paraissait nerveux.

Gokû – tout ira bien pour Hakkai, ne Gojô ?

Gojô – oui…/mais ça aurait pu mal tourner… si je remets la main sur ce Gôjun/

Gokû – daijoubu ka, Gojô ?

Gojô continuait à fixer Hakkai, sa tête posée sur ses deux mains

Gojô – ça va… (puis il se retourna vers lui). Ne t'inquiète pas le singe, c'est mauvais pour tes neurones (il sourit)

Gokû cligna des yeux puis réalisa ce qu'il venait de dire.

Gokû (énervé) – mes neurones vont très bien je te rassure ! Et ne m'appelle pas comme ça !

Gojô sourit d'un air moqueur puis se retourna vers Hakkai

Gojô – je vais rester avec lui. Tu devrais aller te reposer d'ici le dîner.

Gokû l'observa du coin de l'œil. Apparemment, il valait mieux le laisser seul. Même s'il ne voulait pas l'avouer, il se faisait du souci pour Hakkai. Et il semblait s'en vouloir pour ce qui s'était passé plus tôt. Lui-même s'en voulait. Il les avait lâchement abandonnés en pleine bataille.

Heureusement, Hakkai était hors de danger, ce qui rassurait Gokû. Il s'en serait énormément voulu s'il lui était arrivé quelque chose de grave. Il avait donc peu de peine à imaginer ce que pouvait ressentir Gojô. Lui et Hakkai étaient proches… un peu comme Sanzô et lui. Cette pensée le perturba. /Se pourrait-il qu'il y ait plus que de l'amitié entre eux / Il sourit mentalement. /non je me fais des idées/

Gokû – ok, j'y vais, mais s'il y a du nouveau concernant Hakkai, tu nous préviens ?

Gojô acquiesça et Gokû sortit de la pièce.

Gojô sourit – plus que toi et moi Hakkai

Il sourit ensuite plus tristement. Hakkai était toujours là inconscient mais en vie. Soudain celui-ci remua légèrement la tête

Gojô (se levant) – Hakkai ?

Il s'approcha du lit jusqu'à être au-dessus de lui, une main posée sur les couvertures et une autre tapotant doucement la joue du jeune homme aux yeux verts.

Hakkai ouvrit finalement ses yeux avec difficulté mais parvint à sourire à la vue du visage au-dessus de lui. Gojô s'assit au bord du lit posant une main de part et d'autre d'Hakkai.

Gojô – bonjour la belle au bois dormant ! J'ai cru que tu n'allais jamais te réveiller… quelques instants de plus et je me serais vu dans l'obligation de t'embrasser…

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Gokû descendit au rez-de-chaussée à la recherche de Sanzô.

Un coup d'œil à la fenêtre et il le vit, assis dehors sur un petit mur à quelques dizaines de mètres de l'auberge, à côté d'une petite route par laquelle ils étaient arrivés où de rares personnes passaient, majoritairement à pied.

L'auberge était située non loin de l'entrée de la ville. L'endroit était calme.

C'était le début de l'après-midi et le soleil battait son plein. Seuls quelques nuages passaient devant, de temps en temps, inoffensifs. Sanzô était de dos à l'auberge. Gokû sortit de l'auberge et s'arrêta, observant les cheveux du blond virevoltant légèrement à cause du vent.

Il s'approcha. Sanzô se massait les tempes. /Certainement une migraine/

Gokû s'approcha sans bruit et il posa ses mains sur le front et les tempes du moine. Sanzô parut surprit mais sembla réaliser à qui elles étaient et ne dit rien.

Gokû – ne bouge pas.

Il produit une douce lumière verte pendant quelques secondes puis retira ses mains. Il s'assit ensuite à côté de lui sur le mur mais dans le sens opposé, face à l'auberge, tournant le dos à la route.

Gokû (le regardant et souriant) – c'est mieux comme ça, non ?

Sanzô le regarda, pensif, puis se ressaisit, haussant les sourcils.

Sanzô – tu devrais plutôt économiser tes forces au lieu de faire des singeries

Gokû fit semblant de faire la moue puis sourit – bah de toute façon c'est rien et en plus comme ça tu me sers de cobaye. Il faut dire que pour l'instant, je ne suis pas encore trop habitué à cette technique.

Quelques secondes de silence religieux passèrent avant que le baffeur ne vienne s'abattre de manière retentissante sur le crâne du jeune homme.

Gokû – aïeuh ! Mais pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai dit ?

Sanzô (une veine apparente sur son front, très énervé) – idiot ! Je ne suis pas ton cobaye !

Deux jeunes filles qui quelques secondes auparavant passaient à pied en gloussant à la vue des deux beaux jeunes hommes assis sur le mur écarquillèrent les yeux, de grosses gouttes venant se former sur leurs visages et continuèrent leur chemin en accélérant le pas (traumatisées à vie lol)

Une des deux filles (se cramponnant de peur à son amie) – mignon… mais violent

Sanzô et Gokû les regardèrent passer puis disparaître à l'horizon, les regardant d'un air étonné. Puis Gokû sourit et regarda Sanzô, parlant d'une voie enjouée mais douce

Gokû – elle a raison… Mignon mais violent…

Sanzô se retourna vers lui. Leurs regards se rencontrèrent et se fixèrent. Quelques secondes passèrent.

Gokû – violent et têtu

Sanzô (haussant légèrement les sourcils) – l'hôpital qui se fout de la charité

Gokû rit doucement, leurs regards toujours fixés, aucun des 2 ne semblant vouloir s'en détourner. Mais finalement, Gokû détourna le regard pour le poser sur l'auberge.

Gokû – Hakkai a eu de la chance contre Gôjun. Je me demande ce que veut exactement ce type.

Sanzô - /moi aussi je me le demande/

Il continuait à fixer Gokû.

Gokû – qu'est-ce qu'il y a ?

Sanzô – qu'est-ce que tu te rappelles sur lui… de tes rêves ?

Gokû – seulement que c'est un dieu

Sanzô – c'est vraiment tout ?

Gokû – oui mais… (hésitant)

Sanzô – mais quoi ?

Gokû – je ne sais pas, juste une impression que je devrais me rappeler de quelque chose sur

lui mais je n'y arrive pas

Gokû redevint sérieux un instant puis redevint souriant, semblant vouloir oublier ses rêves.

Il tourna ses yeux vers le blond.

Gokû – ça n'a pas d'importance. De toutes façons, je le buterai

Sanzô – si je ne le fais pas avant

Gokû (le défiant légèrement) – aucune chance

Sanzô (lui renvoyant son air de défi) – on verra bien saru !

Gokû sourit une fois de plus et le regarda d'un air doux. Il observa les traits de son visage et les doux cheveux qui brillaient, éclatant sous les rayons du soleil.

Sanzô était vraiment beau. Mais il n'y avait pas que ça pour Gokû…

Gokû – violent et têtu…

Sanzô n'arrivait pas à décrocher son regard des yeux et du sourire du jeune homme. Il y avait quelque chose là qu'il n'arrivait pas à décrypter.

Gokû (son sourire faiblissant un peu, devenant légèrement sérieux) – mais mignon.

Ils se regardèrent en silence. Ils n'osaient plus bouger.

Le soleil brillait, le vent soufflait légèrement, faisant tituber les fleurs dans les champs autour d'eux. Un petit groupe de passants marchaient en direction de la ville, parlant gaiement. Ils passèrent non loin d'eux, sans les remarquer, puis leurs voix s'estompèrent quand ils disparurent à l'horizon, laissant place au chant de la nature les entourant.

Ce ne fut qu'un murmure, mais Sanzô ne le manqua pas.

Gokû – je t'aime.

Ses yeux ne faillirent pas, soutenant le regard de Sanzô, bien qu'ils n'y cherchaient aucune réponse. Il tenait juste à lui dire ce qui le hantait depuis si longtemps. A Sanzô maintenant de décider de ce qu'il en ferait.

Sanzô était choqué par ces mots, mais il l'était encore plus à vrai dire par l'attitude Gokû en face de lui. Sûr de lui et serein. Alors que lui ne savait comment réagir. Lui qui hésitait depuis si longtemps, tourmenté par ses démons.

Il resta silencieux, fixant Gokû d'un regard indéchiffrable.

Gokû se leva finalement et comme si de rien n'était continua la conversation sur autre chose, s'étirant légèrement.

Gokû – je retourne à l'auberge, peut-être que Hakkai est réveillé, tu viens ?

Sanzô ne répondit pas, il semblait perdu dans ses pensées, le regard fixé dans la même direction où Gokû s'était tenu quelques instants auparavant.

Gokû sourit – je vois… à plus tard alors Sanzô.

Puis il se retourna et partit. Cette fois Sanzô tourna la tête, le regardant s'éloigner.

La vérité était dure à admettre, mais elle était claire cependant.

Il ne pouvait la nier.

Sanzô /je…/

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Au paradis céleste

Ritôten – te voilà ! Je te cherchais !

Gôjun s'abaissant en signe de révérence – mon seigneur

Ritôten – est-ce que tu t'es débarrassé d'eux ?

Gôjun – non pas encore

Ritôten – je te croyais plus efficace que ça

Gôjun – ne vous inquiétez pas, ce sera bientôt fait

Ritôten s'apprêtait à s'en aller quand Gôjun l'arrêta.

Gôjun – il y a des rumeurs qui courent au palais

Ritôten – quel genre de rumeurs ?

Gôjun (laissant passer quelques secondes pour avoir son attention) – Nataku se serait réveillé.

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Sur Terre,

Gokû arriva dans la chambre de Gojô en courant, attiré par la voix de ses deux amis.

Gokû (souriant) – Hakkai ! Tu es réveillé ! Est-ce que ça va ?

Hakkai (souriant) – ça va plutôt pas mal.

Gojô se leva – je vais aller chercher le médecin. Il voulait te voir dès ton réveil.

Hakkai – d'accord

Gojô lui fit un clin d'œil et sortit, suivi du regard par Gokû et Hakkai

Gokû – il s'est fait beaucoup de souci pour toi tu sais.

Hakkai regarda Gokû en souriant – vraiment ?

Gokû le regarda – vraiment.

Gokû s'approcha du lit, s'asseyant sur une chaise, à l'envers.

Gokû – il s'en est voulu… et je dois dire que moi aussi. Je n'aurais pas du partir après Sanzô en vous laissant comme ça.

Hakkai – non Gokû. Tu as fait ce que tu devais faire. On pouvait gérer la situation. Je crois qu'on n'a pas été assez prudent en fait.

Hakkai s'interrompit. Gokû semblait nerveux.

Hakkai – Gokû ?

Gokû – tu sais… désolé de te parler de ça maintenant mais… à propos de Sanzô

Hakkai – hai ?

Gokû – ben voilà, tu sais ce que tu m'avais conseillé de faire ? Et ben, je l'ai fait, je lui ai dit.

Hakkai écarquilla légèrement les yeux.

Hakkai – comment ça s'est passé ?

Gokû – je ne sais pas très bien. Je suis soulagé de lui avoir dit mais… maintenant je ne sais pas ce qui va se passer (il se frotta la tête, embarrassé)… et j'en suis à me demander si j'aurais pas mieux fait de me taire.

Hakkai – Gokû…

Gokû – c'est vrai après tout, et si maintenant il me rejette, qu'est-ce que je fais ?

Hakkai l'observa quelques secondes en silence – mais il ne l'a pas fait non ?

Gokû – pas encore…

Hakkai sourit devant le pessimisme de Gokû – ne t'inquiète pas, je suis sûr que tout ira bien.

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Sanzô revint finalement à l'intérieur de l'auberge, et fut intérieurement rassuré de voir Hakkai réveillé et plutôt en forme. Hakkai arriva même à venir au rez-de-chaussée de l'auberge pour prendre son dîner avec eux, Sanzô veillant à grands coups de baffeur à ce que Gojô et Gokû restent les plus silencieux possibles pour ne pas le fatiguer, même s'il n'avouerait jamais que c'était là la véritable raison.

Quant à Gokû, il lançait à nouveau des regards furtifs à Sanzô. Si la déclaration du jeune homme avait levé certains doutes pour Sanzô, il n'en était pas de même pour Gokû. Celui-ci était en fait déstabilisé à présent que l'émotion du moment était passée.

Sanzô, bien que remarquant son manège décida que pour l'instant, le mieux était de rester impassible. Les choses s'éclairciraient bien à un moment ou à un autre.

Le repas se termina. Hakkai retourna dans sa chambre, soutenu par Gojô. Apparemment, Gojô ne lui avait pas laissé le choix quant à l'arrangement des chambres. Ils n'avaient pu louer que deux chambres et étant donné que Gojô tenait visiblement à s'occuper d'Hakkai, Sanzô se retrouvait logiquement avec Gokû dans la même chambre.

Cette situation le rassurait mais le rendait nerveux aussi. Il jura mentalement.

/de quoi devrais-je avoir peur après tout ? Pas de ce bakazaru tout de même /

Il repensa à la scène de l'après-midi, sentant son cœur s'accélérer. Il jura de nouveau silencieusement.

Il sortit enfin de ses pensées quand Gokû se leva et parla, plutôt nerveusement, le regardant à peine.

Gokû – je… je vais me coucher, à plus tard Sanzô.

Sanzô ne répondit pas, et le regarda, s'efforçant de rester neutre et impassible. Gokû sourit légèrement et partit, toujours suivi du regard par Sanzô. Celui-ci se leva ensuite et sortit à l'extérieur de l'auberge pour allumer une cigarette dans l'air frais du soir.

/encore une rude journée… si ça continue, je ne suis pas sûr de tenir nerveusement jusqu'à la fin de ce voyage/

Kanzeon – tu es tout seul, Konzen ?

Sanzô se retourna d'un prompt mouvement et la fusilla du regard – toi ? Qu'est-ce que tu fous là ?

Kanzeon prit une mine offensée – est-ce là une façon de me recevoir ? Qu'est-ce qui te rend susceptible Konzen ? (Elle sourit narquoisement et puis d'un air innocent) Serait-ce à cause de la déclaration de Gokû ?

Sanzô surpris écarquilla les yeux puis se reprit, passablement énervé.

Sanzô – tu n'as vraiment rien d'autre à faire qu'à nous épier ?

Kanzeon (passant une main dans ses cheveux et souriant d'un air narquois) – vous êtes plutôt amusants à observer et puis… (Elle s'arrêta) Ca m'intrigue. Voir les choses évoluer et reprendre où elles avaient été laissées il y a 500 ans.

Sanzô – c'est-à-dire ?

Kanzeon le fixa – tu ne t'en souviens pas, n'est-ce pas ?

Elle s'approcha de lui, Sanzô la défia du regard.

Kanzeon – Cela t'intrigue aussi… ce dont il rêve, ce qu'il s'est vraiment passé avant qu'il ne soit enfermé. Peut-être serais-tu aussi intéressé de savoir quel rôle a eu Gôjun, ainsi que Nataku dans tout ça.

Sanzô (se rappelant que Gokû avait évoqué Nataku dans son rêve) – Nataku, le dieu guerrier ?

Kanzeon sourit sournoisement – celui-là même

Elle marqua une pause – lui et Gokû étaient amis, mais cela n'a pas plus à Ritôten, le père de Nataku.Il a eu peur de voir sa marionnette lui échapper. C'était une période plutôt agitée et Ritôten avait et a toujours de très grandes ambitions. Il y a 500 ans, Gokû est devenu une menace pour lui, car il lui faisait perdre son pouvoir sur son fils et donc il détruisait ses plans de conquête du pouvoir. Donc il n'a pas voulu prendre de risque.

Sanzô – et qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Kanzeon (laissant échapper un soupir d'ennui) – Ritôten a ordonné à Gôjun et ses hommes d'éliminer Gokû… et…

Sanzô – quoi ?

Kanzeon (soupirant une fois de plus) – une autre fois…

Sanzô (s'énervant vraiment) – je veux savoir !

Kanzeon le regarda, surprise, puis sourit

Kanzeon – tu tiens vraiment à lui, n'est-ce pas ? (elle se rapprocha de lui). Sache seulement que vous avez essayé de le sauver, Kenren, Tenpô et toi.

Elle posa un doigt sous le menton de Sanzô, l'obligeant à lever la tête. Sanzô se crispa et serra les dents. Elle le regarda dangereusement et puis parla d'une voix basse mais parfaitement audible, très lentement.

Kanzeon – tu as même osé me frapper pour le protéger, tu ne t'en souviens pas ?

Elle retira sa main et sourit – je ne t'en aurais jamais cru capable, mais j'imagine que j'aurais dû m'y attendre.

Sanzô semblait choqué par ces mots. Il ne pouvait articuler un mot.

Kanzeon (reprenant un air nonchalant) – enfin bien sûr tu ne peux pas te rappeler de ça, étant réincarné… mais Gokû le peut, apparemment. /les choses s'accélèrent ici bas et en haut/. Le sort qui avait scellé sa mémoire est en train de se rompre.

Sanzô la regardait fixement.

Sanzô – quel rapport avec ce qui se passe aujourd'hui ?

Kanzeon – Ritôten se prépare à quelque chose, Gôjun est à ses ordres, et apparemment, ils n'apprécient pas votre petit périple qui pourrait déranger leurs plans, voilà tout ce que je peux te dire /ça devait arriver, je le savais, c'est le but de votre voyage d'empêcher cela…/

Sanzô ne savait plus quoi dire. Par où commencer ? Il avait là des réponses qu'il avait souhaité mais celles-ci ne faisaient que laisser encore plus de questions en suspens.

Sanzô – et Nataku dans tout ça ?

Kanzeon l'observa – je pense t'en avoir assez dit pour aujourd'hui. Réfléchis bien à tout ce que je t'ai dit /vous quatre avez les réponses car vous seuls pouvez faire changer les choses, ne me déçois pas, Konzen…/

Elle sourit narquoisement – à la prochaine Konzen

Et elle disparut avant que Sanzô ait pu réagir.

Il serra les dents.

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Sanzô arriva en haut des escaliers et se dirigea vers sa chambre. Il y entra sans faire de bruit. Il faisait maintenant nuit noire. Il avait longuement réfléchi à ce qu'il venait d'apprendre mais il ne se sentait pas plus avancé à présent. Il avança dans la pièce. Il scruta les ombres. Gokû devait être endormi à cette heure-ci. Il l'espérait en tout cas, ne se sentant pas en mesure de lui faire face.

Une lampe posée sur le chevet d'un des deux lits s'alluma.

/et merde/

Il n'était pas endormi. La lumière venait éclairer le fin visage lui donnant des teintes dorées et venant illuminer ces yeux dorés qui n'avaient déjà que trop fait perdre la tête à Sanzô.

Gokû – Sanzô, je peux te parler ?

Sanzô le regarda. Il savait qu'il ne valait mieux pas, mais l'éviter semblait plutôt difficile.

Bien sûr pour avoir la paix, il pourrait bien l'envoyer balader d'un ton sec, en s'énervant avec pertes et fracas, mais après les derniers jours, ça lui semblait de plus en plus impossible. Bizarrement, il venait à craindre aujourd'hui ce qui l'avait protégé jusqu'à très récemment. Son mur. Sa protection. Ce que la perte de son cher maître avait fait naître en lui. Bizarrement, il avait peur de blesser Gokû. Et que celui-ci s'éloigne.

Sanzô (se passant une main sur son visage) – non Gokû. Plus tard.

Gokû (se levant) – mais…

Sanzô (haussant un peu la voix) – j'ai dit pas maintenant

Gokû le regarda d'une manière un peu désespérée. Apparemment, il tenait vraiment à lui parler.

Sanzô (soupirant, d'un ton se voulant de mauvaise humeur) – quoi donc ?

Gokû baissa les yeux – à propos de cet après-midi…

Sanzô se figea.

Gokû – je comprends si tu ne veux pas que je t'en reparle… Si ça te gêne, fais comme si je n'avais rien dit… (parlant plus vite) Ce qui ne veut pas dire que je ne pensais pas ce que je t'ai dit! Au contraire ! Mais enfin… si tu ne… enfin je veux dire… C'est pas grave si tu… enfin comment dire je comprendrai…

Sanzô l'observa. Gokû continuait à parler et à s'embrouiller, bégayant de plus en plus. Ses phrases ne voulaient plus rien dire du tout et cela semblait le frustrer au plus haut point.

Sanzô avança jusqu'à être près, face à face avec lui, obligeant Gokû à se redresser. Celui-ci se tut, évitant toujours son regard et rougissant un peu.

Sanzô ne parla pas. Il abaissa sa tête juste doucement, penchant la tête légèrement sur le côté, ses lèvres s'approchant de celles du jeune homme, sans forcer. Gokû un peu surpris approcha néanmoins à son tour ses lèvres. Elles s'effleurèrent brièvement, leurs visages se frôlant lentement et avec douceur avant qu'ils ne se reculent à peine, se regardant enfin les yeux dans les yeux, la lumière de la lampe se reflétant dans leurs pupilles.

Sanzô murmura – bègue mais mignon

Gokû eut juste le temps d'écarquiller les yeux avant que les lèvres de Sanzô ne se reposent sur les siennes, sa langue cherchant à s'immiscer entre elles. Il n'eut pas vraiment le temps de réfléchir à ce que Sanzô venait de lui dire. Il ferma les yeux et peu à peu il perdit la conscience du temps. Ses mains se posèrent sur la taille du blond avant de peu à peu remonter jusqu'à passer un bras autour de son cou et l'autre main s'agrippant fermement à son col de chemise pour l'attirer plus près. Il sentit les mains de Sanzô s'aventurer le long de son dos et rester sur ses hanches avant de frayer un chemin sous sa chemise.

Sanzô avait fait reculer petit à petit Gokû jusqu'à ce que celui ne bute contre le rebord de son lit. Quand celui-ci s'en rendit compte, il était trop tard et celui-ci bascula, entraînant le blond dans sa chute. Ils se retrouvèrent allongés sur tout le long du lit.

Leurs lèvres se séparèrent dans le processus, et ils se regardèrent, plutôt étonnés. S'observant, ils semblèrent réaliser dans quelle situation ils étaient. Ils restèrent silencieux. Puis Sanzô sembla prendre une décision. Il déposa un baiser tendre sur les lèvres du jeune homme puis il commença à embrasser lentement son cou tandis qu'une de ses mains commençait à déboutonner la chemise de Gokû. Celui-ci commençait avoir du mal à respirer, son cœur battant la chamade. Il était vraiment nerveux même s'il faisait tout pour n'en rien laisser paraître. Ce qui le rassurait un peu, c'était que Sanzô l'était aussi, malgré sa relative maîtrise apparente. Ses sens développés ne le trompaient pas. C'était pour des petites choses comme ça qu'il était avantageux d'être youkai… Il ferma les yeux, sentant le rythme cardiaque de Sanzô s'accélérer.

Sanzô finit d'ouvrir sa chemise, ses lèvres déposant à présent de légers baisers sur le torse de Gokû. Celui-ci qui avait gardé sa main posée sur la tête du blond la posa sur sa joue, obligeant Sanzô à se relever un peu et ils se remirent à s'embrasser, Gokû se redressant un peu à son tour pour reprendre l'avantage. Il en profita pour se débarrasser de sa chemise puis tenta de renverser leur position, ce qu'il parvint à faire non sans un cri étouffé de protestation de la part du blond, les genoux de Gokû de part et d'autre du bassin du moine. Ses lèvres toujours collées sur celles de Sanzô, il sourit.

Sanzô murmura – baka !

Gokû laissa échapper un rire, relevant la tête pour mieux le regarder mais Sanzô agrippant une main à son cou l'obligea se baisser pour engager un nouveau baiser. Gokû commença à s'affairer pour défaire les boutons de la chemise de Sanzô mais cela s'avéra être plutôt difficile avec une seule main, l'autre le maintenant en équilibre. En plus, sa nervosité grandissante n'arrangeait rien. Et Sanzô se trouva n'être d'aucune aide, visiblement très occupé à le déconcentrer encore plus, ses mains caressant lentement son dos, le faisant frissonner. Etant finalement parvenu à les défaire, Gokû entreprit de lui enlever la chemise, ce qu'il parvint à faire avec là l'aide du blond qui se redressa légèrement et qui en profita pour se remettre à embrasser le torse présenté d'une façon si tentante devant lui. Gokû ferma les yeux.

C'est à ce moment là que les mains de Sanzô glissant doucement le long de sa taille et de son ventre vinrent se poser sur les boutons au rebord de son pantalon.

Un peu pris de panique les yeux de Gokû s'ouvrirent immédiatement et il posa presque inconsciemment ses mains sur celles du blond. Celui-ci leva la tête vers le jeune homme.

Gokû – attends !

Sanzô l'observa, étudiant les réactions sur son visage – tu veux qu'on arrête ?

Gokû (embarrassé) – non ! Enfin tu vois… (il hésita) je crois que… oui en fait.

Il le regarda, rougissant – je suis désolé Sanzô mais, je crois que je suis pas encore tout à fait… prêt,… (puis il rajouta en murmurant) même si j'en ai très envie.

Il se sentait vraiment gêné de dire ça. Son regard se déroba de celui de Sanzô.

Sanzô retira ses mains et se rallongea complètement sur le dos, tendant une main à Gokû. Celui-ci la prit avec un peu d'hésitation. Sanzô l'attira à lui, l'obligeant à s'allonger à côté de lui et passa un bras autour de sa taille.

Gokû (timidement) – Sanzô… tu m'en veux ?

Sanzô (haussant un sourcil) – baka ! Seul un idiot pourrait t'en vouloir.

Gokû sourit faiblement.

Sanzô le regarda dans la faible lueur que permettait le faible éclairage de la pièce et caressa avec douceur les cheveux châtains – on a le temps

Il l'embrassa doucement, ce qui rassura Gokû, puis se retourna brièvement pour éteindre la lampe. Etant un peu plus confiant dans l'obscurité, Gokû vint se blottir contre lui, respirant l'odeur de sa peau contre la sienne, et fut soulagé de sentir les bras du moine le serrer en retour.

Gokû – oyasumi Sanzô

Sanzô appuya sa tête sur celle du jeune homme – oyasumi Gokû

Gokû sourit dans l'obscurité et sombra peu à peu dans le sommeil.

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Au paradis céleste

Kanzeon observait Nataku allongé sur son lit. Il ne s'était pas réveillé depuis la dernière fois mais semblait cependant être sorti de son état comateux.

Jirôshin (voix lointaine) – je suis désolé mais vous ne pouvez pas rentrer ici, ce sont les ordres formels de la grande Kanzeon Bôsatsu

Kanzeon attendit alors une voix en colère lui répliquer et forcer semble-t-il le passage.

La personne en question entra dans la chambre.

Ritôten – j'ai entendu les rumeurs… Nataku se serait réveillé ?

Kanzeon le fixa froidement – vous êtes venu voir si votre pantin tueur pouvait de nouveau vous être de quelque utilité ?

Ritôten la regarda d'un air hautain – mêlez-vous de ce qui vous regarde et mesurez vos paroles !

Kanzeon ignora sa remarque, son regard venant se porter sur Nataku – pour l'instant, il est en état stationnaire, il pourrait se réveiller maintenant comme il peut très bien le faire dans plusieurs jours. (regardant à nouveau Ritôten) L'état dans lequel il est resté pendant plus de 500 ans n'est pas anodin, qui sait dans quel état il va se réveiller. Je vous conseille de lui foutre la paix.

Ritôten (rougissant de rage) – je ne vous permets pas !

Kanzeon – je vais me gêner.

Elle le défia du regard. Ritôten serra les dents, parut réfléchir et finit par se contenir

Ritôten – on reparlera de tout ça plus tard. Je tiens à être informé quand il sera réveillé

Puis il repartit sur le champ sans attendre de réponse

Kanzeon – bon vent !

Jirôshin (inquiet) – vous n'êtes pas inquiète ?

Kanzeon (haussant les sourcils) – pourquoi donc ? A cause de ce gugusse ? Pffff !

Jirôshin – mais pour Nataku ?

Kanzeon se tut puis sourit.

Kanzeon – j'ai un plan

Jirôshin sentit des sueurs froides lui parcourir le dos.

Les plans de Kanzeon n'étaient jamais une bonne idée

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Voilà !

Siouplaît, reviews ! J'ai besoin de motivation et surtout d'avis ! lol

J'imagine que plusieurs d'entre vous s'attendaient au lemon, eh ben non ! lol C'était volontaire, comme je l'ai déjà dit, faudra patienter. J'espère que cet avant goût vous aura plus cependant lol J'espère aussi ne pas être trop allée dans la mièvrerie… C'est dur ! Mais je me devais de faire cette scène pour gagner du temps…

Pour Gojô/Hakkai, ça n'avance pas vraiment, je sais, mais je ne les oublie pas cependant. Je sais que vous attendez ça aussi.

Je songeais peut-être à rajouter épisodiquement Kougaiji et Cie pour plus tard, idée à suivre. Et puis, c'est officiel, les persos sont vraiment OOC maintenant, mais tant pis, j'assume ! lol

Le chapitre 9 arrivera certainement fin janvier, voire début février. Sur ce coup là, je ne peux rien vous garantir, je suis en plein exams jusque là. Mais la suite viendra lol

Je fais un nettoyage progressif des fautes sur les chapitres précédents, si vous en voyez, prévenez-moi ;-)

Attention ! Chapitre édité le 4 janvier ! Quelques changements mineurs et rajouts !