Voilà le chapitre 10 !

J'espère qu'il vous plaira. N'oubliez pas de mettre une p'tite review à la fin, siouplaît ! Merci à tous mes reviewers ! Un énorme pot de nutella à chacun d'entre vous ! lol

Neteria : tu es un amour ! Vraiment . Merci pour ta réponse à la question, c'est vrai que ça pourrait être ça. (il devait vraiment, vraiment, vraiment être tête en l'air alors lol) Gros bisous à toi !

Kaoru : héhé ! Je crois qu'on veut tous et toutes s'amuser lol Kanzeon en tête lol

ROONNA : finalement, le chapitre 10 arrive plus tôt lol C'est gentil de t'inquiéter. Maintenant que mes exams sont finis, je me repose. Mais les cours reprennent lundi, malheureusement. 'soupir' Quasiment pas le temps de souffler. La fic m'aide à me relaxer cependant lol Gros bisous à toi !

Yatsuko : lol En fait, je m'arrange toujours pour qu'il se passe quelque chose quand ils sont seuls lol Et ils ne semblent pas trop s'en plaindre, qu'est-ce que t'en penses, lol Bisous à toi !

Kokoroyume : merchi ! Pour Hakkai et Gojô, je suis toujours ton conseil. J'espère que la suite te plaira. Vivement ton nouveau chap sur Sei et Sub ! Bisous à toi !

Menaline : tu vois, finalement le chap arrive bien avant février lol En fait, j'avais mis cela pour me donner de la marge, pensant ne pas avoir le temps, mais tout compte fait, j'ai trouvé le temps et l'inspiration donc voilà lol Gros bisous à toi !

Baka Saru 54 : Mhh intéressantes tes réponses. Mais je me demande si Kôgaiji aurait pu récupérer le sutra. Enfin c'est certainement possible, j'imagine. c'est vraiment dommage qu'ils soient restés aussi vagues dans l'anime. Pour la 2ème question, je vois ce que tu veux dire lol Merci encore, je suis contente d'avoir eu ton avis. Bisous !

Raphaèle LECONTE : merchi ! Ca fait vraiment plaisir ! Je fais de mon mieux ! D'ailleurs pour ce chapitre, j'ai fait un effort supplémentaire pour essayer de faire un zéro faute du premier coup lol J'ai fait le nettoyage récemment dans les autres chapitres, changeant à l'occasion plusieurs détails, notamment dans le premier chapitre que je trouvais vraiment mal tourné. Je l'ai pas mal modifié. C'est bizarre comme au fil des chapitres il devient plus facile d'écrire notamment sans faire de fautes de style, dans les tournures de phrases, dans les conjugaisons (je suis plutôt accro à ça et j'ai été horrifiée de voir certaines de mes précédentes fautes à vrai dire lol) Gros bisous à toi !

Misou : merci pour ta review ! T'inquiète, je ne me formalise pas si vous ne reviewez pas tous mes chapitres lol Mais il est toujours intéressant d'avoir des reviews, même si elles arrivent bien après. Donc il n'est pas interdit de reviewer mes précédents chapitres, ça me fera tout autant plaisir. J'adore les remarques et les suggestions ;-) Bisous à toi !

Chapitre 10 : Le deuxième vol

Sur Terre,

Sanzô se réveilla en sentant un poids sur ses jambes. Il ouvrit un œil puis les deux, décollant sa tête du tronc de l'arbre. Il jeta un œil sur le paquet étalé sur ses jambes. Apparemment, Gokû dans son sommeil avait glissé et était maintenant allongé sur le côté, sa tête sur les cuisses du moine, lui tournant légèrement le dos et ses mains agrippées à la robe monastique blanche.

Sanzô se redressa, s'appuyant d'une main sur le sol pour observer sa charge. Il soupira légèrement en passant doucement une main dans les cheveux châtains, les caressant pendant un instant. Sa main s'attarda ensuite sur son visage, caressant sa joue du revers de ses doigts. Finalement, il la posa sur les côtes du jeune homme, le secouant pour le réveiller. Aucune réaction. Il recommença plus fortement et plus longtemps. La seule réaction du dormeur se résuma à un faible gémissement et à s'agripper un peu plus à ses robes. Sanzô commença à s'énerver.

Sanzô – Oï, saru !

Gokû murmura quelque chose d'incompréhensible, qui devait s'apparenter à 'je ne suis pas un singe', malgré qu'il fût toujours profondément endormi.

Sanzô (une veine apparente) - /je ne vois qu'un seul moyen/

Sanzô (à voix bien haute) – le petit déjeuner est prêt !

Gokû ouvrit un œil, hagard mais de toute évidence intéressé, et se redressa en position assise, ce qui permis à Sanzô de se lever.

Gokû (se frottant les yeux) – le p'tit déj ? Où ça ?

Le baffeur fit sa première apparition de la journée.

BAFF !

Gokû (déjà plus alerte) – aïeeee ! Mais qu'est-ce que j'ai dit ?

Sanzô (d'un air toujours énervé) – Urusai ! (Puis il se mit à marcher pour rejoindre les deux autres, marmonnant, une veine toujours apparente sur son front) Ce n'est pas un singe, c'est un estomac sur pattes !

Gokû (se relevant et le rattrapant) – hey ! Je t'entends je te signale !

Sanzô – tant mieux !

Gokû boudeur s'apprêtait à répliquer quand tous les deux arrivèrent à l'endroit où étaient Gojô et Hakkai. Ceux-ci étaient attaqués par des monstres. Sanzô dégaina son arme et tira plusieurs coups, éliminant plusieurs youkais.

Gojô (narquois) – enfin vous êtes réveillés… Vous vous étiez perdus en forêt ou quoi ?

Sanzô le fusilla et du regard et littéralement, les balles évitant de justesse le demi youkai pour aller se loger en plein milieu du crâne de leurs attaquants.

Gojô (d'un air peu rassuré) – nan mais t'es malade ! Apprends à viser espèce de bonze à la c…

D'autres balles l'empêchèrent de terminer sa phrase. Gojô pesta silencieusement contre les bonzes susceptibles et grincheux de bon matin.

Hakkai (jetant un regard aux youkais qui ne cessaient d'arriver) – je crois qu'on a de la compagnie pour un moment

Gokû se plaça à côté de lui – laissez moi faire

Il ferma les yeux et se concentra, créant une boule d'énergie conséquente. Les monstres surpris le regardèrent faire. Gokû ouvrit finalement les yeux et leur envoya, décimant la grande majorité d'entre eux. Tous le regardèrent, hébétés. Les survivants s'enfuirent sans demander leur reste, en totale panique devant une telle puissance.

Gokû se retourna vers Hakkai – c'était bien ? Pour la technique ?

Hakkai l'observa, toujours médusé par ce qu'il venait de voir – hai, c'était… parfait. (Il sourit) L'élève a dépassé le maître.

Gokû cligna des yeux et se retourna vers Sanzô et Gojô qui le fixaient toujours. Gokû était conscient qu'il avait fait d'énormes progrès et qu'il les surprenait, mais à ce point... Il lança un regard en direction de Sanzô. Celui-ci semblait plutôt impressionné et perplexe. Un sourire commença à se dessiner sur le visage de Gokû.

/tu vois Sanzô, je ne mourrai pas, parce que je ne suis pas faible… et toi non plus, je ne te laisserai pas mourir, je te le promets/

Comme lisant dans ses pensées, Sanzô détourna ses yeux, fronçant les sourcils

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Nataku se leva de son lit. Il n'avait pas trouvé le sommeil de toute la nuit. Apparemment, après plus de 500 ans de sommeil, son corps refusait à présent de se laisser aller, comme craignant de replonger dans un sommeil éternel. Il se dirigea vers la fenêtre qui était ouverte, le vent s'engouffrant dans les rideaux blancs, les faisant onduler avec grâce. Il respira un grand coup, fermant les yeux. /Que va-t-il se passer maintenant ?.../

Kanzeon – ce qu'il doit se passer…

Nataku se retourna vers elle.

Nataku – c'est-à-dire ?

Kanzeon s'approcha de lui et s'assit sur le lit, croisant ses jambes.

Kanzeon – Ce qu'il s'est passé ce jour-là… Tout ce qui est intervenu ensuite est en train de se reproduire… et il va bien falloir en finir une bonne fois pour toutes…

Nataku l'observa puis détourna le regard, d'un air sérieux et légèrement attristé – je ne suis pas sûr de pouvoir changer quoi que ce soit

Kanzeon le regarda silencieuse puis se remit à parler, pesant ses mots – je sais que tu ne voulais pas ce qui s'est passé, Nataku. Gokû non plus.

Nataku serra le rideau entre ses mains

Nataku – je l'ai trahi. Comment est-ce que je pourrais le regarder en face /comment pourrait-il un jour me pardonner /

Kanzeon sourit – les choses ont changé mais… Gokû est toujours Gokû…

Nataku la regarda d'un air interrogateur.

Kanzeon se leva – Gokû et ses compagnons filent vers l'Ouest, mais ils risquent de ne jamais y arriver. Gôjun et Ritôten ont des plans derrière la tête… et il n'y a pas qu'eux…

Nataku à la mention de son père frémit et se figea – quels plans ?

Kanzeon sourit et commença à tout lui révéler.

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Sanzô commençait à être à bout de patience. Depuis leur départ ce matin, sans avoir quasiment déjeuné (même dans les critères normaux de Sanzô) car leurs réserves avaient été vidées la veille, Gokû n'avait pas arrêté de se plaindre bruyamment de son ventre vide.

Gokû – Sanzô ! Harahetta !

Sanzô (se retournant et donnant plusieurs coups de baffeur au jeune homme ainsi qu'un autre au passage à Gojô qui se marrait de le voir exaspéré à ce point) – la ferme ! J'en ai marre de t'entendre !

Gokû – mais Sanzô !

Hakkai (souriant) – maa maa, on devrait bientôt trouver un endroit pour manger Gokû ! Juste un peu de patience.

Sanzô (une veine apparente) – ce singe ne connaît pas ce mot

Gokû – eh ! Je ne suis pas un singe !

Gojô (pouffant toujours de rire à ses risques et périls) – c'est à s'y méprendre

Gokû (se tournant vers lui) – qu'est-ce que t'as dit kappa pervers?

Gojô (souriant d'un air narquois et murmurant, jetant un léger coup d'œil à Sanzô qui l'observait du coin de l'œil, méfiant) – en parlant de perv…

Sanzô tira un coup en l'air puis le pointa sur le kappa en question.

Sanzô – tu disais ?

Gojô (une goutte se formant sur son visage) – non… oublie

Hakkai se retint de rire, faisant comme s'il n'avait rien entendu. Gokû quant à lui était perdu, n'ayant pas entendu le début de phrase de Gojô ni donc compris ce qu'il avait l'intention d'insinuer. Il regarda alternativement l'un et l'autre. Finalement, Sanzô se retourna face à la route.

Sanzô – abrutis !

Hakkai écarquilla les yeux – regardez ! Là-bas… Ca ne serait pas Kôgaiji ?

A ces mots Gokû se redressa – Où ça ?

Ils les aperçurent non loin de là. Seuls Kôgaiji et Dokugakuji étaient là, visiblement à pied. Ceux-ci les remarquèrent. Finalement, Jeep arriva à leur hauteur et ils s'arrêtèrent.

Kôgaiji (méfiant) – qu'est-ce que vous faites ici ?

Hakkai (souriant) – nous sommes juste de passage, et vous ?

Dokugakuji – nous sommes à la recherche d'un sutra.

Kôgaiji le regarda pour lui faire signe de se taire.

Gojô (souriant d'un air nonchalant) – bah, de toutes façons, ça ne nous intéresse pas

Kôgaiji – vous avez entendu parler du vol d'un sutra ?

Sanzô – oui, pourquoi ?

Kôgaiji – celui qui a fait ça était un type bizarre, on aurait dit un monstre mais ce n'en était pas un. Et il était accompagné de types tout aussi bizarres, vous savez qui c'est ?

Sanzô et les autres se turent, surpris.

Hakkai – hai, il s'appelle Gôjun. C'est un dieu.

Kôgaiji écarquilla les yeux - /un… dieu /

Soudain, quelques dizaines de mètres plus loin, Yaone et Ririn apparurent et leur firent signe. Kôgaiji et Dokugakuji s'apprêtèrent à les rejoindre.

Kôgaiji (leur tournant le dos) – je ne sais pas ce que veut exactement ce type, mais il est clair qu'il cherche à récupérer tous les sutras

Puis ils s'éloignèrent, Dokugakuji faisant un léger signe de main à Gojô.

Quand ils furent partis, Hakkai redémarra et se remit en route. Il prit la parole.

Hakkai – vous en pensez quoi ?

Gokû – ce type, Gôjun… qu'est-ce qu'il cherche à faire ? Pourquoi rassembler les sutras ?

Sanzô – pour la même raison que tous les autres, obtenir le plus de pouvoir et de puissance. La réunion des 5 sutras originels peut permettre tout et n'importe quoi. C'est pour ça qu'il a été jugé plus sage de les confier à plusieurs personnes

Gojô (une goutte d'eau venant se former sur son front et murmurant) - Ils feraient mieux de faire attention à qui ils les confient…

Hakkai (réfléchissant, une main posé sur son menton, sérieux) – c'est vrai que confier deux sutras à Sanzô…

Gokû (d'un air faussement grave) – c'est de la pure inconscience

Sanzô écarquilla les yeux puis s'énerva, plusieurs veines faisant leur apparition sur son front

Sanzô – on vous a rien demandé, alors fermez-là ! Temera ! (1)

Et le baffeur vint plusieurs fois s'abattre sur les têtes de Gokû et Gojô, ceux-ci se plaignant abondamment, tandis qu'un Hakkai souriant regardait la route. Quelques instants de silence passèrent.

Gokû (murmurant à Gojô, boudant) – et puis d'abord pourquoi Hakkai ne reçoit jamais de coups de baffeur ?

Gojô (murmurant, ronchon) – tu veux que je te dise le singe, il y a du favoritisme dans l'air

Sanzô (tirant des coups de feu à tout va) – URUSAI !

Gojô et Gokû se cramponnèrent l'un à l'autre. Hakkai rit d'un air gêné et accéléra d'un coup, les autres s'accrochant tant bien que mal en grimaçant.

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Le soir tombait. Kôgaiji et Yaone déambulaient dans les rues sombres de la ville. On y voyait à peine.

Yaone – vous êtes sûr de ces informations, maître Kôgaiji ?

Kôgaiji (scrutant l'obscurité) – oui, les informations semblent sûres.

Même si le dernier sutra leur avait échappé, la chance semblait leur sourire pour la deuxième fois en quelques jours. Ils avaient reçu des informations sur un autre sutra. Celui-ci avait semble-t-il été volé très récemment à son propriétaire par une guilde de youkais. D'après les informations qui lui étaient parvenues, ce groupuscule cherchait à revendre le sutra et sa base se trouvait près de cette ville.

Kôgaiji - /apparemment, ces monstres n'ont rien à voir avec ce dieu, Gôjun et celui-ci ne semble pas dans les parages/

Il serra les poings. Il avait malgré tout un mauvais pressentiment qui lui disait que s'il n'agissait pas rapidement, un autre sutra pourrait à nouveau lui échapper.

Kôgaiji et Yaone s'approchèrent d'un bar où il avait entendu pouvoir faire une négociation. Il jeta un coup d'œil en arrière. Dokugakuji et Ririn sur un toit voisin surveillaient les environs, prêts à intervenir. Kôgaiji et Yaone entrèrent dans le bar.

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Ritôten faisait les cent pas. Il était nerveux.

Pourtant, tout semblait bien se dérouler… Gôjun avait réussi à récupérer 2 sutras (2), Nî avait le 3ème… Bref, bientôt il pourrait réaliser son projet.

/Cependant…/

Il repensa à la scène qui s'était jouée dans les appartements de Kanzeon.

/Pas de doute… Quelque chose cloche/

Nataku était à deux doigts de se réveiller, ça il en était sûr. Une telle rechute était pour le moins suspicieuse… et regrettable. Au moment où il l'espérait le moins, Nataku était sur le point d'être de quelque utilité. S'il se réveillait, tout pouvait changer. Ses plans seraient grandement facilités. Mais Nataku avait semble-t-il replongé dans son état comateux. Cela semblait bizarre. /quelque chose me dit que cette déesse est la responsable de tout ça/

Il serra le poing, l'observant. /Si cette déesse se met en travers de mon chemin… /

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Nî leva les yeux de son ordi, étira les bras et se pencha en arrière sur sa chaise, l'air satisfait. Il observa le plafond sombre et froid de la pièce. Il sourit cyniquement.

D'un côté ou d'un autre, il était gagnant. Il était seulement curieux de voir qui l'emporterait le premier. La Reine Gyokumen ou Ritôten… ou peut-être même le bonze. L'une ou l'autre issue, c'était du pareil ou même. Ce qui comptait, c'était ce qui allait en résulter, après. Il se redressa et se remit au travail.

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Sanzô et ses compagnons s'étaient arrêtés dans une petite auberge. Ils se retrouvèrent dans une même chambre, avec quatre lits. Ils venaient de terminer de manger et se retrouvaient maintenant dans un petit salon annexé au bar, ouvrant sur l'extérieur, l'air frais entrait doucement dans la pièce. Ils étaient seuls dans la pièce et jouaient aux cartes. Après plusieurs parties, la fatigue les gagnait petit à petit. Sanzô lut son journal tandis que Hakkai, Gojô et Gokû continuèrent à jouer, Gokû et Gojô perdant inexorablement contre Hakkai, celui-ci étant encouragé par des 'kyûuuu' enthousiastes de Hakkuryû.

Gojô et Hakkai finirent par monter se coucher, laissant seuls Sanzô et Gokû, non sans que Gojô ait envoyé un regard narquois vers Sanzô avant de refermer la porte sur eux, se recevant un regard on-ne-peut-plus-meurtrier de celui-ci.

Sanzô (énervé) - /un jour je le buterai/

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Hakkai et Gojô arrivèrent à leur chambre. Ils entrèrent et s'allongèrent chacun sur leur lit, à quelques mètres l'un de l'autre, parallèles. Ils étaient complètement exténués. Quelques instants passèrent en silence.

Gojô – ce voyage est épuisant, rappelle-moi pourquoi je suis là ?

Hakkai (souriant) – bah… on s'amuse bien non ?

Gojô (légèrement énervé) – parle pour toi ! Ca se voit que ce n'est pas toi qui te reçois balle sur balle et des coups de baffeur toute la journée d'un moine complètement barge et qui supportes un bakazaru qui ne pense qu'à bouffer toute la journée !

Hakkai rit légèrement – c'est bien ce que je disais…

Une veine apparut sur le front du demi youkai qui se redressa légèrement pour voir Hakkai – quoi ? (Il se rallongea, boudeur) Il y a vraiment du favoritisme.

Hakkai (étonné) – qu'est-ce que tu veux dire ?

Gojô (fixant le plafond, fronçant un peu les sourcils, boudeur) – tu leur passes tout. T'es pas aussi indulgent avec moi.

Hakkai se tut.

Hakkai (pensif) – j'ai peut-être mes raisons.

Gojô lui jeta un coup d'œil, intrigué.

Hakkai toujours allongé tourna sa tête vers lui, souriant étrangement – jaloux ?

Gojô écarquilla un peu les yeux, surpris, puis détourna le regard, restant muet.

Le silence s'installa, l'un et l'autre plongés dans leurs pensées.

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Sanzô prit son arme et commença à la démonter pour la nettoyer, posant ses éléments sur la petite table devant lui. Cette journée avait été exténuante. Les deux autres abrutis avaient vraiment été insupportables. Même Hakkai s'y était mis. Il jura mentalement /Tout ça c'est à cause de la mauvaise influence des deux idiots congénitaux/

Soudain, il sentit deux bras glisser autour de son cou. Sanzô était assis sur le bord d'un canapé et Gokû venait juste de s'insinuer légèrement derrière lui. Sanzô écarta fermement ses bras.

Sanzô – fous moi la paix, tu m'as assez ennuyé aujourd'hui

Gokû ne se démonta pas et fit glisser ses bras autour du torse du blond, posant sa tête sur son épaule, contre le tissu noir, assis sur ses jambes repliées sur elles mêmes juste derrière le moine, se collant à lui.

Sanzô (d'une voix ferme) – qu'est-ce que je t'ai dit ?

Gokû ne dit rien, rapprochant juste un peu sa tête de celle de Sanzô. Quelques instants passèrent dans le calme, Sanzô ayant de toute évidence abandonné l'idée de le faire déguerpir, mais faisant comme s'il ignorait la présence du jeune youkai. Il continuait à nettoyer son arme, sous l'œil attentif de Gokû. Il commença à la réassembler.

Tout d'un coup, Gokû tourna la tête et sourit contre le cou du moine, amusé – tu te trompes de sens

Sanzô écarquilla les yeux et corrigea promptement son erreur, fronçant légèrement les sourcils. Il était visiblement déconcentré et ce n'était pas passé inaperçu. Il jura silencieusement. Gokû l'embrassa dans le cou. Sanzô ayant terminé posa son arme sur la table et tenta de se dégager de son étreinte, mais le jeune homme aux cheveux châtains le tenait fermement, et ne semblait pas avoir l'intention de le laisser partir

Sanzô – lâche moi

Gokû (sa voix un peu étouffée, ses lèvres contre le tissu noir) – je veux pas

Sanzô prit les deux bras l'entourant et les délogea. Gokû continuant à résister, Sanzô toujours assis au bord du canapé se retourna vers lui et plaqua le jeune homme sur le canapé en maintenant ses poignets au-dessus de sa tête.

Sanzô – je t'ai dit de…

Mais il s'arrêta en voyant le regard de Gokû, qui le fixait intensément, d'un air doux. Ils se regardèrent immobiles. Gokû aurait pu facilement le repousser, mais ça ne semblait pas du tout être son intention. Sanzô se perdit un peu dans ce regard insistant qui semblait lire ses pensées les plus profondes. Un frisson parcourut le corps du blond. Sans s'en rendre vraiment compte, il baissa sa tête jusqu'à ce que leurs lèvres se touchent, lentement. Leurs yeux se fermèrent. Ils approfondirent rapidement le baiser, tendrement et sensuellement, Sanzô maintenant de ses bras ceux de Gokû au-dessus de sa tête, entrelaçant leurs doigts. Ceux-ci se resserrèrent petit à petit les uns sur les autres. Il sentit Gokû frémir sous lui et pousser un léger soupir de contentement rapidement étouffé dans leur baiser. Ils finirent par s'arrêter, leurs visages restant toujours à quelques centimètres l'un de l'autre, s'observant, un peu essoufflés.

Sanzô – et maintenant tu me fous la paix. On va dormir, et que je ne t'entende plus te plaindre !

Gokû sourit. Sanzô se redressa, leurs mains se détachant progressivement. Ils se levèrent et ramassèrent leurs affaires. Leurs yeux se rencontrèrent plusieurs fois furtivement, avec une sorte d'hésitation. Ils sortirent finalement de la pièce, refermant la porte derrière eux et se dirigèrent vers leur chambre où Gojô et Hakkai devaient déjà être en train de dormir.

C'est alors que tout à coup une explosion se produisit, soufflant toutes les fenêtres de l'auberge.

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Kôgaiji regarda d'un air hébété autour de lui.

Il y a quelques instants, il était sur le point d'acquérir le sutra, après maintes négociations quelques heures plus tôt débouchant sur un rendez-vous en pleine nuit avec les monstres en possession du sutra. Et puis cet individu était encore intervenu. /Gôjun/

Kôgaiji avait juste eu le temps de prendre le sutra des mains des monstres surpris par l'arrivée inopinée de Gôjun. Ce dernier s'était ensuite jeté à la poursuite de Kôgaiji dans la ville. Kôgaiji parvenait seulement à éviter ses coups et à prendre quelques distances mais Gôjun était tenace. Dokugakuji, Yaone et Ririn étaient retenus de leur côté par les dieux accompagnant Gôjun.

C'est alors que celui-ci avait employé une technique redoutable. Il provoqua une énorme explosion qui entraîna une violente déflagration qui se répercuta à travers toute la ville, la faisant vibrer dans ses plus profonds fondements.

Ca s'annonçait mal. Mais il ferait tout pour conserver ce sutra.

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Hakkai était tombé sur le sol lors de la déflagration. Il ouvrit un œil. Gojô était au-dessus de lui, grimaçant. Hakkai ouvrit grand les yeux. Gojô l'avait protégé de l'explosion.

Hakkai – Gojô ? Daijoubu ka ?

Gojô – ça va, j'ai juste reçu quelques éclats de verre dans le dos je crois

Il se retourna. Hakkai retira le plus délicatement possible trois éclats, heureusement peu profondément entrés dans la peau, et guérit les plaies. Ils se levèrent. Hakkai sembla réaliser quelque chose et se précipita vers la porte, l'ouvrant en grand et regardant dans le couloir.

Sanzô et Gokû étaient assis côte à côte sur le sol, légèrement recroquevillés l'un sur l'autre, la main de Gokû toujours étendue en direction des fenêtres longeant le couloir où ils étaient, maintenant un bouclier d'énergie au-dessus de Sanzô et lui

Hakkai – Gokû ! Sanzô ! Tout va bien ?

Ceux-ci ouvrirent les yeux. Hakkai souffla. Ils étaient indemnes. Gokû avait décidément de bons réflexes. Ils se levèrent.

Gokû – qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Hakkai – je ne sais pas, mais on ferait mieux d'aller voir si on ne veut pas que ça se reproduise.

Gojô soupira – même la nuit, ce voyage est épuisant…

Sanzô enclencha son arme, passablement irrité

Sanzô – ikuzô ! Je tiens à buter moi-même le responsable.

Sur ce, ils sortirent de l'auberge et se dirigèrent vers le centre ville.

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Gôjun faisait face à Kôgaiji.

Gôjun – donnez-moi ce sutra

Kôgaiji – et puis quoi encore ? Hors de question

Gôjun le fixa

Gôjun – c'est pourtant la seule issue possible

Il détourna le regard sur le côté, suivi par Kôgaiji. Celui-ci écarquilla les yeux. Les dieux avaient capturé Ririn, Dokugakuji et Yaone. Ceux-ci le regardaient, impuissants.

Kôgaiji serra les dents et fusilla le dieu-dragon du regard.

Kôgaiji – tu vas me le payer

Gôjun (impassible) – j'aimerais bien voir comment tu comptes faire ça

Une balle siffla dans l'air

Sanzô – c'est toi qui fous le bordel à cette heure-ci ?

Gôjun murmura – Konzen ? (à voix haute) Ce n'est pas votre problème. Je viendrai prendre ton sutra en temps et en heure Konzen.

Sanzô serra les dents.

Hakkai remarqua Yaone et les autres prisonniers des dieux et leur lança plusieurs boules d'énergie, les aveuglant assez pour détourner leur attention et permettre à leurs prisonniers de s'échapper.

Yaone – merci, Hakkai-san

Hakkai sourit – de rien Yaone-san

Gojô (s'impatientant) – ça commence à m'énerver tout ça. Qu'est-ce que tu veux, Gôjun ?

Gôjun – ça ne vous regarde pas… pour l'instant. Tout ce que je veux c'est le sutra.

Son attention se reporta sur Kôgaiji.

Kôgaiji – viens le chercher alors !

Il se mit en position de combat mais soudain Gokû se dressa devant lui

Gokû (s'avançant, Nyoïbô en main puis parlant à Kôgaiji) – laisse, je vais le faire.

Gôjun le regarda d'un air étrange. Gokû fut presque certain d'avoir vu comme une lueur de peur dans ses yeux.

Gôjun – qu'est-ce que tu penses faire, Son Gokû ?

Gokû sourit dangereusement – te buter pardi !

Hakkai – Gokû, fais attention à lui

Gokû acquiesça, son regard tombant brièvement sur Sanzô dans le processus. Celui-ci le regardait d'un air assuré, plutôt confiant, ce qui était rassurant, en somme.

Gokû attaqua Gôjun. Rapidement. Celui-ci ne le vit même pas arriver et se retrouva projeté à plusieurs mètres de là. Il se releva et contre-attaqua mais fut rapidement bloqué par Gokû qui le remit rapidement et facilement à terre. Gôjun se releva, essuyant un filet de sang au coin de sa bouche. Il sourit.

Gôjun – j'imagine que tu ne te rappelles toujours pas de ce qu'il s'est passé il y a 500 ans, n'est-ce pas ?

Gokû s'arrêta – qu'est-ce que tu racontes ?

Gôjun le regarda – tu n'es qu'un monstre. Une calamité. Une aberration. Une machine à tuer !

Gokû sembla déstabilisé puis tenta de se reprendre, incertain. Gôjun sourit, satisfait de son effet

Gôjun – tu ne rappelles pas de tes crimes, Son Gokû ? Ceux de ta véritable forme ? Pourquoi crois-tu avoir été enfermé à ton avis?

Gokû trembla, immobilisé par l'incertitude et la crainte. /que s'est-il passé ? Qu'ai-je fait / Il eut un flash et vit le visage de Nataku. Il ferma les yeux, et baissa sa tête la prenant dans ses mains lâchant son Nyoïbô.

Une balle siffla à nouveau dans l'air. Puis Sanzô pointa son flingue en direction du dieu-dragon.

Sanzô – arrête avec tes conneries ! Et dégage !

Gôjun le regarda brièvement, puis son regard se posa sur Kôgaiji. Il se précipita sur lui avant que Gokû encore perturbé ne se reprenne. D'un prompt mouvement, Gôjun prit le sutra et se mit hors de portée, ses serviteurs se mettant à ses côtés

Gôjun – à bientôt Konzen, Son Gokû… Je viendrai prendre le dernier sutra.

Puis ils disparurent sans aucune trace, laissant les deux groupes hébétés.

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Kanzeon – que comptes-tu faire à présent, Nataku ?

Nataku la regarda, incertain.

Kanzeon soupira et l'observa avec une certaine douceur – réfléchis bien mais ne tarde pas trop, le temps presse

Nataku – je… /ce que je veux…/

Kanzeon se leva et posa une main sur son épaule.

Kanzeon – les choses peuvent s'arranger. Rien n'est immuable, tout peut changer si on le désire vraiment. Tu peux le faire.

Nataku la regarda puis baissa le regard.

Kanzeon – et rappelle-toi ce que je t'ai dit, vos rêves sont connectés. C'est toi qui es la clé de la mémoire de Gokû.

Elle se pencha vers lui, murmurant – le sort que tu avais placé sur lui il y a 500 ans est en train de se briser. Il faudra bien qu'il se rappelle un jour ce qu'il s'est vraiment passé, ce jour-là. Toi seul peux l'y aider.

Elle se releva. /courage Nataku/

Kanzeon – je repasserai demain pour savoir ta décision. Repose-toi bien en attendant. (Elle leva la tête). Bon, il va falloir que je rentre sinon Jirôshin va encore en faire toute une histoire. (Elle regarda Nataku et lui fit un clin d'œil) En fait, je crois qu'il est jaloux.

Puis elle partit. Nataku cligna des yeux et sourit. Il sortit de la maisonnée et regarda au loin, dans la nuit, de nouveau pensif.

Nataku - /que dois-je faire maintenant /

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Kôgaiji fumait de rage. Yaone et Dokugakuji essayaient en vain de le calmer.

Kôgaiji – c'est quoi ce type ? Qu'est-ce qu'il veut ?

Gojô – ça… aucune idée… Mais quelque chose me dit qu'il ne veut pas la paix sur terre…

Yaone regardait dans la direction où le dieu était parti, pensive.

Hakkai – Yaone-san ?

Yaone – il y a quelque chose qui ne va pas

Dokugakuji – quoi ?

Yaone se retourna vers eux

Yaone – il a dit qu'il viendrait chercher le dernier sutra

Ririn – oui et alors ?

Sanzô fronça les sourcils – il n'y a pas le compte

Yaone acquiesça – on a un sutra en notre possession. Plus le vôtre, ça en fait au moins deux qu'il n'est pas censé avoir.

Kôgaiji écarquilla les yeux, réalisant ce qu'elle voulait dire. /comment peut-il avoir notre sutra / Il serra les poings. Quelque chose se tramait. Quelque chose de vraiment important. Et il y avait apparemment des traîtres travaillant pour ce Gôjun.

Kôgaiji – on repart. Il faut tirer ça au clair.

Yaone salua le groupe de Sanzô, Dokugakuji et Ririn leur lancèrent un sourire et puis tous les 4 partirent, les laissant seuls au milieu de la place centrale de la ville, en pleine nuit, dans un noir quasi-total, le seul éclairage provenant de la lueur des étoiles et de la lune.

Gokû était resté silencieux depuis le départ de Gôjun, clairement remué par les paroles du dieu. Les 3 autres l'observèrent, silencieux.

Hakkai – /Gokû…/

Hakkai soupira légèrement. Ce Gôjun leur en faisait décidément voir de toutes les couleurs, et ça ne semblait être que le début. Mais pour l'instant, ils ne pouvaient pas faire grand-chose, si ce n'est attendre.

Hakkai - il vaut mieux tirer tout ça au clair demain matin, après une bonne nuit de sommeil.

Gojô ne dit rien même s'il aurait aimé faire remarquer qu'il ne restait que peu d'heures avant l'aube. Ils se dirigèrent en silence vers l'auberge. Les habitants après la déflagration étaient sortis mais étaient vite allés se réfugier en entendant la bagarre. Maintenant tout était redevenu calme. Le matin viendrait panser les blessures de la nuit faites à la ville.

Ils arrivèrent devant leur chambre. Hakkai et Gojô entrèrent en premier. Dans le couloir, à quelques mètres de la porte, Sanzô retint légèrement Gokû par le bras. Il lui était presque impossible de cerner les traits de Gokû dans la pénombre mais le silence du jeune homme était éloquent. Sanzô resta muet et posa une main sur sa tête.

Sanzô (doucement) – baka !

Gokû (étouffant un sanglot, se maîtrisant, parlant d'une voix basse) – mais s'il disait la vérité, et si…

Sanzô l'attira à lui, une main toujours posée sur sa tête, caressant légèrement les cheveux châtains, et l'autre bras l'entourant, sa tête posée sur celle du jeune homme. Gokû tenta de contrôler les larmes qui menaçaient de tomber. Il y parvint finalement après quelques instants.

Il passa ses bras autour du moine, le serrant en retour pendant plusieurs secondes, en silence. Puis ils se lâchèrent peu à peu, la main de Sanzô venant brièvement caresser la joue du jeune homme, celui-ci fermant les yeux au doux contact. Ils se dirigèrent ensuite vers leur chambre, rejoignant à tâtons leurs lits respectifs.

Tous étaient couchés, mais aucun n'arrivait à s'endormir. Les événements s'accéléraient. Et ils n'étaient pas du meilleur augure.

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Nataku rentra à l'intérieur. Il avait pris sa décision.

Il se dirigea vers le lit et s'allongea, fixant un moment le plafond avant de fermer les yeux. Il se concentra, croisant les doigts pour que ça fonctionne.

Nataku - /il est temps que tu te souviennes de ce qu'il s'est passé, Gokû…/

Peut-être que les choses pouvaient changer, après tout.

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Voilà ! Vos commentaires ? Pleaaaaaaase ! Je veux savoir ce que vous en pensez !

A partir du chapitre prochain, on va vraiment entrer dans ma théorie sur ce qui s'est passé à l'époque de Gaiden lol (bon on y était déjà un peu là mais je veux parler des choses sérieuses lol).

Chapitre 11 prévu pour… aucune idée… gomen ! Mais je ferai en sorte de ne pas vous faire attendre trop longtemps.

Je ne donne plus de délai, car à chaque fois j'update plus tôt ou plus tard que ce que j'ai annoncé, bref, ça ne vous aide pas lol

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(1) bande de cons, -ra étant ici la marque du pluriel, l'insulte de base au singulier c'est 'teme' lol (l'art d'apprendre le jap par les gros mots lol, il y a aussi kisama, qui est un 'tu' vulgaire à traduire par enfoiré ou connard lol, bakayarô dans le même ordre, kuso veut dire merde, urusai ou urusee ou damare en gros c'est 'vos gueules' lol…)

(2) à ce stade là, le sutra dans le désert a été récupéré, voir chap précédent