Titre anglais : Time Out of Place

Titre français: Espace-temps décalé

Auteur : Cosmic (bananacosmicgirl ici)

Traductrice : Jess HDH

Catégories : Romance, Action/Aventure, Voyage dans le temps, UA

Couples : Harry/Draco, Ron/Hermione, Sirius/Remus, autres

Rating: PG-13/T

Spoilers : les quatre premiers livres de HP

Etat actuel de la fic : terminée. Elle compte 23 chapitres.

Où trouver la fic anglaise : ici même, sur FFNet

Résumé : Harry se réveille, la tête douloureuse, mais il réalise bien vite que son mal de tête est le cadet de ses soucis. Et quel rôle Draco joue-t-il dans tout ça ?

Disclaimer : cette histoire est basée sur des personnages et des faits crées et appartenant à J.K. Rowling. Aucun argent n'en est retiré. L'histoire de cette fic appartient à son auteur, Cosmic, et la traduction à sa traductrice, Jess HDH.

Note de la traductrice : Bonjour ! Dernier chapitre "calme" avant la grande bataille finale, alors profitez-en, même s'il n'est pas très gai, parce qu'après ça va aller à 100 à l'heure ;). J'espère que vous me laisserez quelques commentaires ! Bises.

Merci à Luce.wiz, Light of Moon, Lillas, Falyla, Zaika, Violette – Ceresse, Shima-chan, Ishtar205, Lolie Shing, Lily Jolie, Mimichan, Natmangafan, Ginnii, Ali Angel, Kain, Tanakasan, Lyj-chan, Rosenoire, Vif d'Or, 8-Shoka-8, Bibidibabidibou, Lily's Angel, Leviathoune et Griselle.


CHAPITRE 20

Tout s'écroule...

« Comment ça, tu ne sens plus tes jambes ? » demanda Harry, stupéfait, soudain glacé de l'intérieur suite aux dernières paroles de son petit ami.

Draco eut l'air de hausser les épaules, bien qu'il ne bougeât toujours presque pas. « Je ne sens plus mes jambes » répéta-t-il. « Je n'arrive pas à les bouger, ni à les sentir. »

Hermione le regarda, abasourdie ; ses yeux s'écarquillèrent et se remplirent de larmes. Mais Harry savait qu'elle ne pleurerait pas. Elle savait, tout comme lui, qu'ils devaient être forts.

« Ca par exemple ! » marmonna Dumbledore, ses yeux bleus observant Draco avec inquiétude. « Evidemment, la vision a dû être un choc pour votre système, et vu l'avancée du poison dans votre corps, ça n'a fait qu'accélérer encore plus les choses. »

« Que voulez-vous dire ? » demanda Harry, l'esprit tournant au ralenti suite au choc.

« Il veut dire que le poison a augmenté encore plus son emprise sur Draco pendant qu'il était affaibli par la vision. Ca l'a paralysé » lui expliqua Hermione. Elle se leva, marcha jusqu'au lit et tendit la main vers Draco. « Je vais te pincer les jambes, et tu me diras quand tu sentiras quelque chose, ok ? »

Draco fit un tout petit hochement de la tête.

Hermione commença par les pieds de Draco, pinçant chacun de ses orteils, puis l'intérieur du pied, son talon, remonta jusqu'à ses chevilles, ses tibias, ses mollets, ses genoux, puis l'avant et l'arrière de ses cuisses. Draco ne dit pas un mot durant le processus, mais Harry remarqua que sa respiration s'altéra quand il se rendit compte qu'il ne sentait pas de nombreuses parties de son corps.

Finalement, quand elle toucha ses hanches, il sentit à nouveau ses mains sur son corps, et il le lui dit d'une voix sourde « Pas la peine de remonter plus haut, Granger. »

Hermione ne le foudroya pas du regard pour avoir employé son nom de famille ; ses yeux étaient au contraire emplis de quelque chose qui se rapprochait de la pitié. Elle retourna s'asseoir sur sa chaise.

Ron revint dans la chambre juste à ce moment-là, une Ariel en larmes dans les bras. Ginny était sur ses talons, portant l'autre bébé. Ginny semblait fatiguée, comme si elle venait de se réveiller – ce qui était probablement le cas ; pourtant, il y avait toujours autour d'elle cette aura d'assurance et de maîtrise de soi quand elle fit apparaître une chaise pour elle, à côté de Hermione. Elle tendit le petit garçon à Hermione et se tourna vers Harry et Draco. Harry serrait toujours le blond contre lui, redoutant ce qu'il pourrait se produire s'il le lâchait. Il ne voulait jamais le lâcher. Quant à Draco, il était toujours couché, les yeux fermés. Harry se demandait s'il ne dérivait pas à nouveau vers le sommeil.

Le directeur raconta la vision que Draco venait d'avoir à Ginny, dont les yeux s'agrandirent.

« Ils sont suffisamment forts pour croire qu'ils peuvent prendre le contrôle de Poudlard ? » demanda-t-elle.

« Ils sont devenus beaucoup plus puissants » fit Hermione. « Durant les dernières semaines, il y a eu des disparitions inexpliquées de Moldus, et les journaux ont signalé dernièrement la recrudescence des fusillades. Il y a eu trois meurtres dans le Monde Magique qui ressemblent trop à la façon de faire de Voldemort pour qu'il n'en soit pas responsable. On a torturé les victimes, on leur a tiré dessus et on les a laissées à un endroit où l'on serait sûr qu'elles soient découvertes. »

« Pourquoi ne nous en a-t-on pas parlé ? » demanda Harry, qui entendait ces nouvelles pour la première fois.

Ginny prit un air légèrement coupable. « On a pensé que c'était mieux que vous vous concentriez sur la recherche d'un antidote pour le poison, plutôt que de vous inquiéter pour des choses que vous n'auriez pas pu changer de toutes façons. »

« Que nous n'aurions pas pu...Vous nous avez caché que trois sorciers avaient été tués parce que vous croyez que nous n'aurions pas pu nous en charger ? » demanda Harry en haussant la voix. Il avait complètement craqué en entendant les paroles de Ginny, et il sentait que lui-même et le monde qui l'entourait était en train de s'effondrer, jusqu'à ce qu'une douce chaleur s'insinue en lui et qu'une voix familière lui dise :

'Calme-toi, Harry. Ne t'énerve pas, ça ne servira à rien'

La voix était faible même dans son esprit, mais Harry maintint la liaison avec Draco. Il prit une profonde inspiration pour se calmer.

'Ne me donne pas ton énergie, Draco' dit-il au blond. 'Tu en as bien plus besoin que moi'

Il sentit le sourire de Draco, mais ne reçut pas de réponse.

Ginny, Hermione et les autres occupants de la pièce – exceptés les deux bébés – observaient les deux jeunes hommes sur le lit avec intérêt. Harry rougit légèrement quand il finit par relever la tête vers eux.

« On ne l'a pas fait pour vous tromper, Harry » fit Ginny. « On l'a fait parce qu'on pensait qu'il fallait mieux que vous dépensiez votre énergie à trouver l'antidote. »

Harry lui fit un bref sourire. « Je sais. Navré de m'être emporté contre toi. »

Ginny lui rendit un sourire plein de tristesse et d'inquiétude. Puis elle se tourna vers Dumbledore et, à partir de ce moment-là, elle redevint Ginny-maîtresse-de-la-situation.

Le directeur lui sourit et dit « Je vais envoyer un hibou à tous les parents des élèves de l'école. En une journée, tous les élèves qui souhaitent partir seront partis. Je n'autoriserai personne en dessous de la sixième année à rester, c'est trop risqué. »

« Bien » approuva Ginny. « Je vais contacter l'Ordre et veiller à ce qu'ils soient tous à Poudlard demain. Si Voldemort croit qu'il est suffisamment fort pour marcher sur l'école, alors nous devrons le recevoir avec une force encore plus grande.

Sirius Black et Remus Lupin auront la charge de préparer l'Ordre et de les informer de quoi il retourne exactement. Oh, et pouvez-vous envoyer quelques hiboux aux géants pour leur demander de l'aide ? »

Dumbledore acquiesça. « Je le fais de ce pas. »

« Et nous ? » intervint Harry, montrant Draco et lui. « Je ne veux pas le quitter, pas maintenant. »

'Eh bien, merci Potter. Tu te sens responsable de moi ?' fut la pensée sarcastique de Draco.

'A vrai dire, oui' répondit Harry.

Ginny devint songeuse. « Je vais avoir besoin de toi à Poudlard, Harry. »

Harry savait que c'était la réponse qu'il allait recevoir – non seulement parce qu'il était le seul et unique Guérisseur maintenant que Draco n'était plus 'disponible', mais aussi parce qu'il était le Survivant, et malgré le fait que sept années avaient passé depuis l'époque de laquelle il venait, il était toujours considéré comme le Sauveur du Monde Magique. Il devait aller affronter Voldemort dans ce qui serait – ils le savaient tous, sans même y penser – la dernière bataille contre le Seigneur des Ténèbres.

« Je viens avec toi » fit Draco, en levant à peine la tête.

« Il est hors de question que tu ailles sur un champ de bataille ; tu ne peux même pas marcher » rétorqua Harry. Il était ennuyé que Draco ait osé fait cette proposition.

« Je n'ai qu'à boire une potion fortifiante. Je suis sûre que ça me rendra plus fort. Comme ça, je pourrai aider. »

Harry rencontra le regard de Draco, les yeux gris le suppliant de le laisser venir.

« Tu vas te faire tuer » fit Harry d'une voix chargée d'émotion.

« Je vais mourir de toutes façons » contra Draco d'une voix égale, mais avec une pointe sous-jacente de colère. « Si j'y vais, ce sera juste un peu plus tôt – et peut-être un peu moins douloureux. »

« Draco, pourquoi ne t'emmènerions-nous pas à Ste Mangouste à la place ? » suggéra faiblement Ginny.

« Et puis quoi, me laisser mourir là-bas ? St Mangouste ne peut rien pour moi. Et tu ne crois pas que lorsque le Seigneur des Ténèbres en aura fini avec Poudlard, il n'attaquera pas immédiatement le plus gros hôpital magique d'Angleterre ? Et de toutes façons, je ne laisserai pas Potter affronter ce maudit Seigneur des Ténèbres tout seul. »

Draco s'énervait, et cette colère sembla lui donner un peu de force, car il leva la tête pour foudroyer Ginny du regard. Elle croisa son regard, sans jamais ciller. Finalement, elle poussa un soupir.

« Si tu veux vraiment venir, je sais que personne ne pourra t'arrêter » capitula-t-elle.

« Tu as foutrement raison » répondit Draco avec un petit sourire.

« Je vais avertir Madame Pomfresh de ton arrivée » continua Ginny. « Tu resteras à l'Infirmerie jusqu'au début de l'attaque. »

« Mais-- »

« Non, pas de discussion » trancha Ginny. « Sinon, tu risques de te balader tout seul et d'avoir à nouveau une hallucination. A l'Infirmerie, il y aura toujours quelqu'un pour garder un œil sur toi. »

Draco lui jeta un regard noir, détestant la sensation d'être un bébé dont on devait s'occuper. Toutefois, il ne dit mot.

« Hermione » poursuivit Ginny en se tournant vers sa belle-sœur. « Tu ne peux en aucun cas venir. »

Hermione acquiesça. « Je sais. Je ne peux pas, pas pour le moment, même si j'aimerais vraiment. »

La jeune rouquine se tourna vers son frère. « Ron, tu peux choisir de venir ou non. Ces bébés – ils ont besoin de leur père » fit-elle d'une voix douce.

Ron se contenta de hocher la tête, mais ne dit rien. Harry le vit resserrer légèrement son étreinte autour de sa fille, d'une manière protectrice.

Quelques minutes plus tard, un plan d'ensemble était établi. Dumbledore et Ginny partirent, laissant Harry et Draco avec Ron, Hermione et leurs enfants.

« Va au lit, Mione » lui dit Harry d'une voix douce, depuis le lit. « Ca ne servira à rien si tu t'endors sur ta chaise. »

Hermione lui sourit. « Je crois que je devrais aller me coucher, oui... »

Il surprit son regard et dit « Ce serait bien. »

Elle avait l'air inquiète, et son sourire fut soudain chargé de peine. « Je sais » dit-elle, bien qu'elle manquât de conviction. Elle se leva, son petit garçon toujours dans les bras, et embrassa d'abord Harry puis Draco sur la joue. Draco, qui s'était déjà rendormi, sourit légèrement à sa caresse.

« Bonne nuit, Mione » fit Harry.

« Bonne nuit, Harry. »

&&&&&&&&&&

Le matin arriva, et Hermione les réveilla bien trop tôt. Ginny avait dit qu'il fallait qu'ils partent pour Poudlard au plus vite. Le directeur et elle étaient apparemment convaincus que l'attaque allait bientôt avoir lieu. Par conséquent, l'Ordre était convoqué de toute urgence – et dans le plus grand secret.

Harry retourna à leur appartement pour prendre des affaires. Il prépara un sac pour lui, et un pour Draco. Il prit des vêtements et des bottes qui lui semblaient confortables et utiles. Il attrapa ensuite sa Cape d'Invisibilité – qu'il n'avait pas remarqué avant ce jour-là, alors qu'il fouinait dans l'armoire – et leurs baguettes. Il emporta aussi les nouveaux pistolets que M. Hanawalt lui avait donnés. Un pour lui-même, un pour Draco, bien qu'il ne soit pas sûr de laisser Draco toucher cette arme, tout comme il ne savait pas s'il devait laisser à Draco sa baguette ou non.

Il emballa également plusieurs fioles de potions de guérison : la potion Galena – dont on se servait pour les coupures, les contusions, les os cassés, et d'autres blessures bénignes -, qui était la potion la plus commune que Harry avait. La potion Keyahla, un peu plus forte que la Galena, était utilisée pour des blessures plus graves, comme des hémorragies internes et des blessures à la tête. Le blessé devait boire la Keyahla, tandis que la Galena devait être versée sur la plaie. Enfin, la potion Salusta, pour les cas les plus graves. La Salusta était comme la potion Althidia – seuls les Guérisseurs pouvaient s'en servir. La Salusta requerrait pour fonctionner une combinaison de la potion et de l'énergie du Guérisseur.

Il y ajouta quelques autres fioles de potion, mais il découvrit qu'il n'en avait pas tant que ça chez lui. Heureusement, Severus pourrait en concocter quelques-unes.

Il emporta aussi trois livres de sorts, remplis de sortilèges de guérison. Harry et Draco avaient mémorisé plusieurs de ces sorts, mais il y en avait encore plein qu'ils ne connaissaient pas. Par conséquent, les livres l'accompagneraient à Poudlard.

Il prit l'anneau que Draco lui avait offert à Noël et le mit à son doigt. Une chaleur l'envahit brièvement alors qu'il l'admirait, et il se sourit à lui-même.

Il ajouta encore deux trois choses dans les sacs avant de lancer le sort 'poids plume' puis le sort de réduction dessus. Les bagages étaient désormais assez petits pour tenir dans la paume de sa main, si bien que Harry put quitter l'appartement. Juste avant d'entrer dans la cheminée, il embrassa le salon du regard. Il ne pouvait s'empêcher de penser que c'était la dernière fois avant longtemps, très longtemps qu'il pouvait contempler l'appartement.

Au château des Weasley, il y avait beaucoup d'activité. Seul Draco semblait être pris de paresse ; il était couché sur le canapé du salon, immobile.

Plusieurs Weasley avaient rejoint Hermione, Ron et Draco au Château. Bill était là, tout comme Fred et George, avec leurs petites amies respectives. Ginny n'était manifestement pas là – elle était à Poudlard pour tâcher de mettre en place l'opération.

« Bonjour Harry » fit Bill en lui serrant la main. « C'est toujours bon de te voir, même en ces tristes circonstances. »

« Oui, de même. Alors tu vas à Poudlard toi aussi ? »

« Oui. En fait, tout le monde vient » dit-il en montrant également Ron. Harry fronça légèrement les sourcils – il n'aimait vraiment pas le fait que Ron s'éloigne de sa famille. Puis il regarda Hermione et réalisa que c'était une décision qu'ils avaient prise ensemble.

« Alors, Ron vient » fit doucement Harry.

« Oui. On dirait que personne ne veut rester en dehors de ça – pas même ton petit ami » répondit Bill avec un maigre sourire.

Harry hocha la tête. « Il voulait venir. Il dit qu'il va mourir de toutes façons...Je ne pouvais pas lui dire non. Peut-être que s'il peut se battre contre quelqu'un d'autre, il pourra se battre un peu pour lui-même. »

Bill lui fit un sourire rassurant. « Je suis sûr que tout ira bien. »

« Charlie vient ? » demanda Harry, décidant de changer de sujet pour éviter de sombrer dans la déprime. Il n'avait pas le temps pour ça pour le moment ; il devait être fort.

Bill acquiesça. « Il apporte quelques dragons avec lui, je crois » fit-il.

Ils continuèrent à discuter un moment, jusqu'à ce que Hermione ne requiert leur attention.

« Il faut que vous partiez maintenant » leur dit-elle. « Dumbledore a fait un planning pour les voyages par cheminette pour Poudlard, afin que tout le monde n'arrive pas en même temps. »

Elle se tenait près de la cheminée, et Harry vit qu'elle luttait contre les larmes. Ron était à côté d'elle, ses deux bébés dans les bras, tous deux endormis. Il les serra fort, embrassa leurs petites têtes, les larmes aux yeux lui aussi. Puis il déposa les bébés dans leurs berceaux et étreignit Hermione. Ils s'embrassèrent et les larmes de Hermione finirent par couler. Elle sanglota contre l'épaule de son mari, et il pleura lui aussi. Pourtant, elle était déterminée – il devait y aller.

Harry était près du canapé où Draco était étendu. Il le secoua doucement pour le réveiller quand le premier sorcier partit. Avec un léger pop, Fred disparut à son tour. Angelina suivit rapidement, ainsi que les autres.

« Réveille-toi, Draco » fit Harry.

Le blond battit des paupières. « C'est l'heure ? » demanda-t-il.

Harry hocha gravement la tête. « Tu n'es pas obligé de venir. »

« Mais je viens quand même, Harry » répondit Draco. « Il le faut. »

« D'accord » soupira doucement Harry. Puis il prit prestement Draco dans ses bras. Il sentit Draco se raidir un instant, et il comprit que le blond était gêné de montrer si clairement sa faiblesse. Mais il n'y avait rien à faire, donc Draco finit par se détendre.

Harry se pencha pour embrasser Hermione sur la joue avant d'entrer dans la cheminée, et les pleurs de la jeune femme s'accentuèrent.

« Poudlard, l'Infirmerie » énonça clairement Harry, après avoir jeté une poignée de poudre de cheminette dans le feu. Les flammes virèrent au vert et le monde autour d'eux s'évanouit. Harry serrait Draco fort, tandis que le monde défilait rapidement sous leurs yeux. Puis ils atterrirent en plein milieu de l'Infirmerie.

TBC...